Face aux novillos de Turquay, la cartel piétons de la novillada matinale du 23 juillet est désormais connu. On y retrouve le salmantin Valentin Hoyos et le portugais Joao d’Alva qui s’est illustré récemment à San Agustin de Guadalix, lors de la novillada de l’association 3 puyazos.
LE CARTEL DE LA CORRIDA DES FÊTES – L’édition 2023 de la corrida des Fêtes de Saint-Vincent-de-Tyrosse se déroulera le dimanche 16 juillet 2023 à 18h00, aux arènes Marcel-Dangou. Cette année, la confiance a été donné à un trio international qui rappellera certainement la réussite qu’avait rencontrée la corrida des Fêtes 2021. France, Mexique, Pérou au cartel de 2021 ; Espagne, France et Mexique pour l’affiche de 2023. Une rencontre au sommet placée sous le signe de la jeunesse, de l’expérience et des toreros émergeants, avec Morenito de Aranda, Juan Leal et Isaac Fonseca face à six toros de Pagès-Mailhan.
Cette journée taurine débutera à 11h00 avec la traditionnelle novillada sans picadors du Cercle taurin tyrossais.
Les renseignements pour cette corrida des Fêtes de Saint-Vincent-de-Tyrosse pourront être pris auprès de l’Office de Tourisme Landes-Atlantique Sud, 127 avenue Nationale, à Saint-Vincent-de-Tyrosse, dont le contact est le suivant : 05 58 77 12 00 (téléphone) / tyrosse@landesatlantiquesud.com. Par ailleurs, une tarification à -50% sera proposée aux jeunes spectateurs âgés de moins de 25 ans. La location pour les places de corrida ouvrira le jeudi 1er juin à l’Office de tourisme. Le site de la billetterie en ligne est le suivant : https://arenesdetyrosse.festik.net.
En partenariat avec l’Union des Villes taurines de France, la commune de Saint-Vincent-de-Tyrosse proposera également 100 places gratuites pour les jeunes de moins de 25 ans, sur candidature à adresser par courrier électronique à : contact@tyrosseville.com, avec copie de la carte d’identité en pièce jointe.
Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Deuxième de la feria de San Isidro. Lleno de no hay entradas. Vent violent qui aura gêné les toreros.
Toros de Garcigrande et Domingo Hernández, le cinquième Valentón’, nº 13, negro listón, 03/18, 523 kilos, de la ganadería de Domingo Hernández, combattu par Emilio de Justo a été récompensé par la vuelta al ruedo.
MORANTE DE LA PUEBLA, division après avis et pitos.
EMILIO DE JUSTO, palmas après avis et deux oreilles.
TOMÁS RUFO, oreille et silence.
Emilio de Justo a été obligé à saluer après le paseo. Le torero cacereño est sorti en triomphe au son de « Puerta Grande ».
Il y a une justice quoiqu’on en dise et le mérite finit par être récompensé c’est l’admirable leçon du toreo qui invite à ne jamais renoncer ni perdre courage. La tauromachie, c’est le théâtre de l’abnégation et du courage, vertus qu’il faut louer et qu’illustre bien cette triomphale sortie d’Emilio de Justo –le bien nommé- qui a connu tant de vicissitudes avant de se hisser dans les rangs les plus estimés et qui après avoir perdu dans le sang le bénéfice de ses efforts et revenu couper les lauriers du triomphe sur cette même piste où il avait été victime d’une blessure que d’aucuns croyaient définitive. Il est tombé, il s’est relevé, il est revenu avec la même conviction et le public de Madrid a fait de ce retour un moment de gloire…
Les Garcigrande ont contribué au succès de cette tarde. Un lot dépareillé pourtant, juste dans sa présentation : les premiers et troisièmes protestés avec raison. Il a donné un jeu varié mais très mal réparti puisque les premiers et quatrièmes se sont avérés mansos avec du sentido (pour Morante), les seconds et sixièmes nobles, encastés avec de la transmission et de l’émotion dans la charge (pour De Justo) et les troisièmes et sixièmes maniables sans relief véritable (pour Rufo). Au cheval, aucun n’a réellement brillé.
Morante de la Puebla a été accueilli avec froideur mais sans l’hostilité montré la veille à l’encontre de Roca Rey. Le cigarrero eut un lot épouvantable auquel il administra deux faenas de aliño car il n’y avait pas d’autres alternatives. Il le fit avec plus ou moins de bonheur et tua comme un sagouin ce qui déplut, à juste titre. Il y eut des sifflets mais pas de broncas comme on en vit dans le passé.
Beaucoup de décision de la part d’Emilio de Justo « le miraculé de Madrid ». Poussé par le public il montra la qualité essentielle du toreo contemporain : l’entrega. Le second Garcigrande demandait beaucoup: il fallait de l’aguante pour supporter ces charges franches mais violentes. L’extremeño semblait souffrir, faire un effort démesuré pour rester immobile devant ces assauts féroces. Cela sans doute, les tendidos le virent car la faena rompit, on allait vers un premier succès s’il n’y avait eu d’ultimes lacunes à l’épée. Au cinquième, plus tempéré dans ses charges, Emilio, revenu avec la même foi, put mieux imposer son toreo : clacissisme, sobriété, austérité même, ces valeurs qui plaisent à Madrid. Il se hissa ainsi à la hauteur de « Valenton » bon toro de Garcigrande pour conduire ses charges avec sincérité et sans détails superflus : une faena de Madrid. Une entière desprendida et deux oreilles.
Tomas Rufo plut à son premier passage face à un castaño qui faisait tâche par son manque de sérieux. Tomas entama la faena à genoux et mit dans sa muleta la vibration que le toro n’avait pas. Ce fut une faenas d’altos y bajos avec des passages agréables à gauche. Une entière et une mort rapide emportant l’adhésion du respectable que l’on a vu plus sagace en d’autres occasions. Décentré, sur le voyage à son second passage il ira de mas à menos terminant dans la confusion.