Auteur/autrice : Pierre Vidal Page 2 sur 141
Daniel Luque, est le triomphateur XXXVIII Trofeos Puerta del Príncipe après son succès avec les toros de Núñez del Cuvillo,où il a coupé 3 oreilles; ainsi en a décidé le jury du Corte Inglés
Triomphateur de la Feria, Trofeo Espartaco: Daniel Luque.
Meilleure faena, trofeo Vicente Zabala: Juan Ortega.
Meilleur toreo de capa, trofeo Curro Romero: Pablo Aguado.
Meilleur suerte de matar: Emilio De Justo.
Meilleur rejoneador: Diego Ventura.
Meilleur banderillero: Curro Javier.
Meilleur picador: Juan Francisco Peña.
Meilleure ganadería: Santiago Domecq.
Mention spéciale Manuel Escribano pour la corrida de Victorino Martín.
Palmarès très sévillan qui fait peu de cas des grandes tardes de puerta del principe de Miguel Angel Perera et d’Andrés Roca Rey.
Plaza de toros Monumental de Aguascalientes (México). Feria de San Marcos.
Toros de De la Mora,
• JOSÉ MAURICIO, palmas et oreille protestée.
• DANIEL LUQUE, palmas et silence.
• JOSELITO ADAME, silence, oreille et palmas au toro de regalo
Arène de Guijuelo, Salamanque. ‘No hay billetes’.
Novillos dans l’ordre de El Capea, Domingo Hernández, El Puerto de San Lorenzo et Casasola
MARCO PÉREZ, ovation, deux oreilles, deux oreilles et silence
Plaza de toros de la Misericordia, Zaragoza. Première de la Feria de San Jorge.
Novillos de Jiménez Pasquau,
TRISTÁN BARROSO, ovation, palmas après avis et ovation a celui tué pour Cristiano Torres
CRISTIANO TORRES, ovation au seul tué.
FRAN FERNANDO, qui débutait avec les picadors oreille et ovation.
Au cours du combat du deuxième taureau, dans la novillada avec picadores qui a eu lieu aujourd’hui, le novillero Ricardo Cristiano Altismaveres Boicu (Torres) est entré à l’infirmerie avec les blessures suivantes :
“Blessure par corne de taureau au niveau de la face interne du tiers moyen de la cuisse droite avec un trou d’entrée de six centimètres et trois trajectoires : une ascendante, de sept centimètres qui affecte le tissu cellulaire sous-cutané et le muscle droit interne ; un autre interne, long de douze centimètres, qui qui borde le fémur et les vaisseaux fémoraux et un dernier, descendant, de dix-huit centimètres, qui déchire les fibres du muscle vaste interne et se termine dans le creux poplité. Son pronostic est grave et il ne peut pas continuer le combat”.
(Parte facultativo)
Plaza de toros Monumental de Aguascalientes Mexique. Troisième corrida de la Feria Internacional de San Marcos.
Toros de Santa Inés
Antonio Ferrera: palmas et une oreille.
Angelino de Arriaga: palmas aux deux.
Juan Pedro Llaguno: palmas aux deux.
Curro Durán, le novillero d’Utrera en Andalousie, a une date pour son alternative. Il la prendra à Utrera, le 25 mai prochain. Le cartel officiel sera présenté le mercredi 24 avril (ce devrait être des Toros de Luis
Algarra et Talavante comme parrain et Pablo Aguado comme témoin). Déjà trentenaire, Durán a débuté en piquée en 2014 et sa carrière a bien eu du mal à décoller. C’est avec un bagage de 42 novilladas toréées qu’il va se présenter à son doctorat.
La faena du Cid n’était pas parfaite, redonda, mais elle eut des accents de ce qu’il y a de meilleur dans la tauromachie éternelle : le temple, l’engagement et la simplicité. Il y eut entre le gaucher de Salteras –qui fit pour l’essentiel son travail à droite- et le premier toro de La Quinta une sorte d’accord remarquable. Sans tomber dans un anthropomorphisme à la mode Disney, il semblait que l’un et l’autre trouvaient dans cet affrontement un réel plaisir, que nous étions les témoins d’une rencontre plus que d’un combat et qu’entre ces deux pôles il y avait comme un lien amical. Visiblement le torero y prit plaisir. Seule la rigueur présidentielle l’a privé d’une double récompense que sans doute elle aurait cédée à d’autres plus en vue.
La réussite du Cid c’est celle de l’expérience, de la maturité qui relativise les exploits de la jeunesse. Dans cette époque où domine le jeunisme où l’on ne cesse de pourfendre la lourdeur du troisième âge son coût, son conservatisme, ses manières démodées, c’est un succès qui nous requinque quelque peu. Place aux jeunes certes mais ils ont encore à apprendre des anciens.
Le milieu taurin est injuste avec El Cid qui a encore tant à dire comme on l’a vu hier. Il n’a que peu d’opportunité –aucune en France où il connut pourtant la gloire- de montrer ce toreo puisé aux sources, cette économie de moyens, cette étonnante sincérité que d’aucun nomment -à juste titre- pureté. Revenir aux fondamentaux n’est-ce pas essentiel dans cette époque troublée ?
PV