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Martin Morilla qualifié pour la novillada piquée de l’après-midi à Garlin

Dans le cadre de la journée taurine dans les  arènes de la Porte du Béarn, la Peña Garlinoise organise  sa traditionnelle matinée de qualification lors d’une fiesta campera accueille deux espoirs de la tauromachie  : Raquel Martin, reconnue pour son exigence technique et Martin Morilla, doté de qualités de douceur indéniables. Le public est le juge de cet événement. Il sera appelé à voter pour désigner celui qui participera à la novillada piquée l’après-midi. Finalement c’est Martin Morilla qui a emporté le droit de revenir pour la soirée d’une courte tête.

Public : 60 %; Météo : couvert et frais

Raquel Martin

Le novillo brocho trapio et embiste bien, tandis que Raquel execute avec des véroniques se montre très appliquée dans ses passes. La novillera tombe toute seule lors de la mise en suerte et se blesse au nez. Le novillo prend alors deux piques avec une charge courte mais franche, et Laurent Langlois exécute une bonne pique que le  public applaudi. La confrontation commence par des doblones menées avec alegría, avant que ne s’enchaîne une série de derechazos à mi-hauteur, signe d’une parfaite maîtrise de la charge. Les naturelles se succèdent sous les applaudissements enthousiastes, pendant que le novillo va à menos.

Plusieurs pinchazo atténuent l’enthousiasme du public, tandis que le descabello manque de conviction. La fin de la lidia se voit récompensée par des applaudissements et des discussions animées parmi les spectateurs. Le novillo est acclamé à l’arrastre.

Martin Morilla

Le trapio du second est le jumeau du précédent. Il se montre bon à droite et sur la retenue à gauche, mais il reste plus faible. Il effectue un carioca sur la première pique et sa série à la cape est très appuyée. Il manque de douceur sur les premières séries à droite et de distance sur les naturelles. Les secondes séries de derechazos et de naturelles sont plus appliquées. Comme Raquel, il tombe. Suite à un engagement correct, il exécute une demi épée efficace.

N.C.

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© Philippe Gil Mir - Garlin 13-04-2025 matinal Novillos de Domecq Nuñez para Raquel Martín y Martín Morilla

Gamarde les bains ouvre sa journée avec un tentadero de Ganadéria Montalvo

Public  une demi  arènes

Cavalerie Bonijol

 première vache de la Ganadéria de Montalvo s’avance avec élégance, dévoilant son noble caractère. Clovis réalise une jolie série de véroniques, mettant en valeur les qualités de noblesse de l’animal. 

La vache s’élance trois fois de loin vers le cheval, bien que les deux premières charges manquent de franchise dans le peto. Cependant, la dernière charge se distingue par sa franchise et sa clarté.

Clovis commence la faena par des doblones avec la muleta, entamant une série à mi-hauteur. La premiere seie a droite sont exécutées mi hauteur. Il poursuit avec une série de naturelles  empreinte de douceur et de profondeur. La musique s’élève et les applaudissements du public accompagnent cette prestation.

La seconde vache, avec un trapio identique et une robe colorado, se distingue par sa jolie allure, bien qu’elle exprime un caractère légèrement mansa. 

Au cheval, elle adopte le même comportement que la précédente, montrant un peu plus de franchise lors de la seconde tentative. Cependant, elle s’avère plus faible que la vache précédente, obligeant Clovis à adapter ses derechazos pour respecter sa fragilité. Le public, sensible à cette finesse, témoigne son appréciation par de chaleureux applaudissements.

Lors de la faena, Clovis réalise un joli changement de main dans le dos, ajoutant une touche esthétique. On peut néanmoins regretter que le novillero ne procède pas à une simulation de mise à mort.

Maxence, représentant de l’écol e Adour Aficion, effectue une sortie de tapia pleine d’assurance. Il enchaîne avec élégance des séries de derechazos et de naturelles, démontrant une maîtrise remarquable. 

Les applaudissements du public résonnent dans l’arène, saluant la qualité de son travail. Pendant ce temps, le comportement de la vache s’améliore progressivement, allant a más et ajoutant à la beauté de l’instant.

texte et photos Nicolas Couffignal

Saint-Perdon: succès d’ El Cid de Maria

Photo JMD

Mont-de-Marsan. Novillada du club taurin de Saint-Perdon, soleil et nuages, température agréable, entrée sympathique autour d’un quart d’arène. Deux heures trente de spectacle. Six novillos de Condesa de Sobral, bien présentés, mobiles, de une pique, premier, deuxième, quatrième, à deux châtiments, troisième, cinquième et sixième, tous pris avec une honnête bravoure. Le cinquième aurait mérité une vuelta.

Sergio Sanchez (rose et or), au premier, trois pinchazos, cinq descabellos, silence ; au quatrième, une demi-lame, deux descabellos, avis, silence.

Cid de Maria (blanc et or), au deuxième, une entière, une oreille ; au cinquième, un pinchazo, une entière, deux oreilles.

Pedro Luis (bleu ciel et or), au troisième, un pinchazo, une entière, une oreille ; au dernier, trois pinchazos, trois descabellos, deux avis, silence.

Il y eut un instant où la course changea d’âme et de souffle. Cid de Maria, face à Almanaque, son deuxième Condesa de Sobral, laissa, nonchalament pendre sa main droite et promener toute en harmonie, sa muleta avec une extrême lenteur. Corps dépouillé, totalement relâché et le leurre au plus bas. Du grand art. Le temps semblait s’arrêter. Le Cid avait tout dit et venait de s’imposer sur le sable du plumaçon. Il terminait brillamment à gauche, soulignant sa faena de quelques « bernardinas ». La novillada de Saint-Perdon avait trouvé son maître, même s’il lui fallut prendre l’acier deux fois pour conclure.

Lors de sa première sortie il signait d’excellents moments à la cape. Il commençait sa faena à genoux, citait de loin sur les deux mains et l aissait voir beaucoup de temple/

La course avait été ouverte par Sergio Sanchez par un joli festival de véroniques et de chicuelinas avant de présenter deux belles statuaires et de se faire apprécier sur la main gauche. A son retour il fut assez pauvre dans tous les domaines et à part un farol à genoux il donna l’impression de s’ennuyer dans un toreo très apathique.

Pedro Luis, entama ses deux sorties par des porta gayola. La première frôla le drame. Il ne prit jamais la mesure de son adversaire et à la muleta fut très souvent débordé. Avec le deuxième adversaire il améliora son toreo de cape mais ne surnagea pas de sa faena brindée à l’éleveur. Certes il eut quelques beaux gestes, mais l’ensemble manquait de profondeur d’harmonie.

A l’issue de la course, Cid de Maria fut déclaré triomphateur de la novillada et récompensé par l’association des organisateurs du Sud-Ouest.

Jean-Michel Dussol

Photos: Romain Tastet

Intervention de Sebastien Castella lors de la présentation de l’encerrona lors de la corrida des fêtes de Bayonne

Sébastien Castella, figure emblématique de la tauromachie, a tenu d’adresser un message important qui concerne cette journée du 11 juillet 2025.

Video et texte Nicolas Couffignal

25 ans d’alternative Sebastien Castella à l’honneur pour la corrida des fêtes de Bayonne 2025

Les fêtes  de Bayonne 2025 s’annoncent prometteuses avec l’annonce du cartel de la corrida blanche des fêtes de Bayonne, après celle de la corrida rejon . 

Le mystère autour de la  figuras toute la semaine ajoute une dimension qui a réuni les aficionados bayonnais à la mairie vendredi soir.

 Les organisateurs ont voulu faire de cette corrida un événement. 25 ans d’alternative pour celui qui est devenu une figura du toreo et qui a triomphé de nombreuses fois dans les arènes de Lachepaillet. Il s’agit de Sébastien Castella. 

Lors de cette soirée, Yves Ugalde s’est exprimé devant une audience nombreuse, marquée par la présence du maire ainsi que des membres de la commission taurine.

Il va affronter seul l’élevage de la Ganadéria Pedraza de Yeltes  dont on garde ici à  Bayonne  le souvenir avec Daniel Luque qui a flirté avec l’indulto en 2019 lors de la corrida Goyesque .

Texte et Photos Nicolas Couffignal

Avant Saint Martin-de-Crau: rencontre avec Cristobal Reyes

Cristobal rentre d’une campagne triomphale au Mexique où il a indulté un toro et coupé deux oreilles et la queue de son ultime samedi dernier. Rentré ce mercredi à Jerez, c’est à l’entraînement que nous le retrouvons aujourd’hui avant son départ demain matin pour son rendez-vous de Saint Martin de Crau ce samedi avec les Escolar Gil.

Cristobal revient tout d’abord sur ce début de temporada très enrichissant pour lui, qui lui donne un excellent entraînement pour les corridas qui s’annoncent à lui dans les prochaines semaines. Le moral est au beau fixe après les succès sud-américains il se sent vraiment prêt.

Son triomphe à Cenicientos l’an dernier lui a ouvert bien des portes et apporté une grande confiance. Dans sa vie personnelle , la naissance de son premier enfant avec sa compagne de toujours lui apporte maturité et responsabilité.

Saint Martin de Crau est une étape importante pour son retour en temps que matador de toro devant un aficion français pour laquelle il a un immense respect et qu’il compte bien impressionner.

Au passage il ne peut s’empêcher de glisser un mot de remerciement à celui qu’il appelle « abuelo »,Cristian Lamoulie, le grand aficionado roquefortais qui l’accompagne depuis ses débuts de novillero sans picador et avec lequel il garde des relations bien au-delà du professionnel.

Après son passage en France et avant son retour à Ceret, Cristobal a son grand rendez-vous avec Las Ventas. La confirmation dans la première place du monde a été gagnée à Cenicientos mais il sait qu’il devra sortir le meilleur pour convaincre l’aficion madrilène. Son style et sa détermination devraient le lui permettre.

En conclusion Cristobal est plus prêt que jamais plus convaincu que jamais de son avenir dans une profession qui est probablement l’une des plus difficile du monde. Il nous confiait en partant que si longtemps il avait cru qu’une bonne faena suffisait il é&tait maintenant convaincu que la suerte suprême est primordiale et suivant les conseils de Ruiz Miguel il pratique assidûment le careton. Suerte Maestro espérant un retour triomphal dans sa ville de Jerez et peut être un jour un paseo dans les arènes de la calle Circo .  

Jean Dupin

Bellegarde: Le IXe Trophée Sébastien Castella 2025 est allé à Iñigo Norte…

Un soleil printanier n’a pas hélas occulté le ressenti de fortes rafales compliquant par moments les évolutions des trois jeunes invités à disputer le trophée devant des gradins abondamment garnis.

Après la tienta matinale assurée par les parrains de la Primavera Tibo Garcia, El Rafi et Carlos Olsina opposés à des machos de François André, Barcelo et San Sebastian, place donc à cette non piquée dont on va souligner d’emblée la bonne tenue des erales de Roland et Rafi Durand, du moins pour quatre d’entre eux, sans être pour autant de passives victimes.

A l’issue du paseo, une minute de silence a été observée à la mémoire de tous ceux, professionnels comme aficionados, nous ont quittés dans l’année…

Clovis : silence et oreille.

Pablo Sánchez : saluts et vuelta.

Iñigo Norte : silence et oreille.

Clovis a ouvert la séance en se faisant remarquer au capote avec réponse allurée de Pablo Sánchez avant un second tercio à la charge du régional de l’étape qui recueillit les palmas de l’auditoire. Brindis au public avec entame arrodillada exprimant une belle envie, suivie de séquences droitières méritoires, la zurda s’avérant ensuite plus problématique. Une bousculade puis final par bernardinas avant entière au second envoi. Avec le quatrième, Clovis afficha une belle volonté, applaudi aux banderilles non sans avoir été accroché sans mal sur une pose. Nouveau brindis à l’assistance, début agenouillé puis affrontement dynamique un poil heurté, majoritairement à tribord. On sent du talent, une gestuelle harmonieuse, mais parfois un peu trop de précipitation ou d’à peu près. N’oublions pas toutefois, et ça vaut aussi pour ses deux compañeros, que l’on n’est pas encore en face de produits finis, chaque course représentant pour eux une belle opportunité de progresser. Conclusion en deux temps avant de promener une oreille.

Pablo Sánchez a étalé une torería bien en phase avec le comportement de son premier client. Sa faena comprit un peu de tout, l’Almeriense affichant toutefois une belle envie avant d’en finir en deux temps. Avec un quinto non dénué de qualités mais passablement exigeant, Pablo brinda à l’organisateur Raphael Coulomb une faena qui l’a vu aller au tapis à trois reprises. On retiendra à la fois sa vaillance, sa ténacité et en définitive son cran, tout cela portant sur les étagères. Las, une atravesada limita le verdict à une vuelta.

Défendant à son tour l’honneur de la famille Norte après son frangin Julio l’an dernier, le cadet a étalé des arguments intéressants dès son premier qui était tout sauf un innocent complice. C’est là qu’on put jauger le potentiel d’un jeune qui a su faire face sous la menace au cours d’un trasteo inégal, mais comprenant plusieurs phases méritoires. Entière au troisième coup. Par la suite, Iñigo s’employa à convaincre le conclave devant un adversaire de qualité. Sa faena transmit aux tendidos et après entière suivie de deux coups de verdugo, le Salmantino recevait une oreille méritée.

Plus tard, il a reçu le IXe Trophée Sébastien Castella qui ira peut-être rejoindre dans une vitrine familiale celui obtenu l’an dernier par son ainé… Une famille qui dans le toreo ne perd visiblement pas le Nord !!!

https://torofiesta.com/ Paul Hermé

Parcours, Passion et Défis Taurins pour Adriano à Dax

Ce samedi soir, la Peña Adrien Salenc organise une conférence à la Cuevas de la Peña Taurine de Dax. Le rendez-vous réunit un public de tout âge, dans une atmosphère conviviale animée par Hugo Lavigne, qui mène l’entretien.

Au cours de cette rencontre, le matador Adriano se dévoile à travers le récit de son parcours. Avec un sourire chaleureux et une voix vivante, il transmet la joie que lui inspire la tauromachie, partageant ainsi la passion qui irradie chacun de ses gestes. Il rappelle notamment ses visites en ce lieu emblématique et relate sa découverte de la tauromachie lors d’une corrida à Rejon à Arles, soulignant qu’il a toujours considéré cet art comme l’objectif de sa vie et l’équilibre essentiel de son existence.

Au fil des anecdotes, Adriano revient sur ses débuts à Madrid, évoquant la vie en communauté, les tentations de la vie nocturne et la nécessité de forger une carapace d’acier face aux défis du quotidien. Chacune de ses histoires est empreinte d’un souvenir positif qui témoigne de la richesse de cette période formatrice.

Adriano qui parle de Olivier Baratchart tout en le regardant

Dans un élan d’émotion, le matador évoque également des figures marquantes de son parcours : il parle du maestro El Juli et de son apoderado, et met en lumière sa relation quasi filiale, établie depuis quinze ans, avec Olivier Baratchart, dont l’anniversaire est célébré ce jour même. Chaque élément de cette conférence offre ainsi une immersion authentique dans l’univers de la tauromachie, où tradition et passion se rencontrent dans une symphonie de récits intimes et mémorables.

Entre les questions de Hugo Lavigne et les interventions parfois nombreuses du public, l’échange s’installe de manière dynamique et enrichissante. Le matador évoque ses relations avec les éleveurs de toros à travers les tentaderos, qui lui permettent de mieux appréhender la patience et de se préparer mentalement à chaque corrida. Il exprime son intérêt pour la génétique des toros.

Le meneur de l’entretien revient sur des échecs formateurs, comme celui de Dax en 2024 avec Aigre Douce, lors duquel il perd les trophées à l’épée, ou encore celui d’une corrida organisée par la Ganaderia de Pedraza à Yeltes, avec un lot qui aurait pu lui permettre de triompher. À l’issue de cette corrida, il se fait opérer de l’épaule pour soigner une blessure datant de 2017 et entame une rééducation soutenue par sa famille et ses amis.

Il enrichit son univers artistique en s’adonnant à la lecture et au cinéma, entre autres passions qui complètent son parcours atypique. Il revient aussi sur divers succès, notamment à Bayonne lors de la Goyesque et à Arles devant les toros de la Ganaderia de Victorino Martin, en illustrant chacun de ces moments par de riches anecdotes.

Pour 2025, il se montre prêt à revenir au premier plan des toreros français, à l’instar de 2022, et il espère triompher à Dax. L’issue de ce défi sera dévoilée au mois de mai.

Photos et Texte Nicolas Couffignal

Primavera: Le Trophée Pepe de Montijo remporté par Isaac Galvín…

Le Trophée Pepe de Montijo a été remporté par l’aspirant chiclanero Isaac Galvín… Si on commençait ces derniers jours à, s’habituer à des températures printanières, la météo ne s’est pas montrée très aficionada ce samedi à cause d’un vent à décorner les bœufs… qui n’a pas pour autant perturbé les six jeunes qui le matin ont disputé le droit de participer à la finale.A l’issue de cette épreuve de qualification, les deux jeunes retenus pour revenir après le déjeuner afin de toréer chacun un eral de Los Espejos, d’origine santacoloma, Isaac Galvín et Rémy Asensio, ont tout fait pour convaincre le jury. De cette volonté est ressorti chez le Chiclanero un bagage déjà avancé dans sa catégorie, Rémy réussissant pour sa part à se mettre en évidence, même si le chemin est encore long. Mais à chaque jour suffit sa peine et le principal pour lui est bien d’avoir affiché ce jour un réel potentiel. A l’issue de la course, José Peris, fils de Pepe de Montijo, a remis en piste le trophée à Isaac Galvín qui par la même occasion a obtenu un engagement pour Vauvert et Alès, Rémy recevant pour sa part une ayuda. Félicitations aux deux…Après le Bolsín, les jeunes raseteurs de l’école de Bellegarde se sont livrés à une démonstration avec deux taureaux d’Aubanel, la journée se poursuivant ensuite par une conférence sur l’élevage du toro avant la soirée bodega…(Photos : Jean-Luc Jouet) 

torofiesta.com

C’EST UNE BELLE HISTOIRE !

QUI SE TERMINE PAR UNE EXPOSITION A SÉVILLE !

Il y a un an à Séville, en 2024, Emilio, le directeur de l’hôtel Madrid où je descends tous les ans pour la féria depuis une vingtaine d’années, m’aborde pour me faire une proposition à mes yeux incroyable.

Il faut savoir que ce petit hôtel, au demeurant très confortable, a pour spécialité d’organiser tous les deux ou 3 mois une exposition d’un artiste local pour agrémenter le séjour de ses hôtes.

Et là, pour la première fois en ce qui me concerne, j’étais propulsé au rang d’artiste et invité à exposer mes photos dès la Semana Santa et jusqu’à la mi-juin ! Je n’en aurais jamais rêvé, d’autant que je me considère plus comme un photographe de reportage que comme un photographe artiste…

La Giralda de la cathédrale de Séville, vue à travers de la statue de Belmonte. ©JYB

Les choses étant ainsi posées, la réponse était « oui bien sûr », étant donné que cela me permettait en outre de reprendre mes dons aux écoles taurines françaises qui bénéficieront de toutes les sommes recueillies.

Restait à sélectionner une cinquantaine de photos, après avoir trouvé un thème répondant aux contraintes posées par Emilio :

Séville : Vierges, cornes et véroniques.

La Vierge de la Esperanza Macarena dans son sanctuaire. ©JYB

Pas de photos des monuments de Séville bien sûr, compte tenu du thème, mais celles de la Semaine Sainte, avec quelques portraits des plus beaux Christ et Vierge des 72 confréries de Séville. Ces statues sont inscrites au patrimoine culturel de l’Espagne et de l’UNESCO.

Novillo de la ganaderia Casa de Los Toreros, prévu pour Madrid en 2024. ©JYB

Les cornes seraient celles de toros au campo ou dans l’arène à leur sortie du toril de la Maestranza, pour traduire mon admiration pour cet animal magnifique son agressivité et le courage des hommes qui osent se mettre devant.

Véronique de Morante de la Puebla au toro Organista, n°43 de Juan Pedro Domecq, à Séville le 6 mai 2019. ©JYB

Les véroniques, à la Maestranza toujours, ou plutôt les passes de cape, car vue la durée de l’exposition et l’accueil de touristes « non aficionados » pendant un mois et demi, il n’était pas question de montrer des piques, des banderilles des muletazos et du sang pour ne pas choquer ces futurs visiteurs.

Les choses sont lancées : les photos et les cadres ont été livrés au Madrid. Et à partir du dimanche des rameaux on pourra les admirer dans le hall et le salon de l’hôtel. Un vernissage organisé par Cactus Event (agence à laquelle je reste fidèle et que je remercie sincèrement) est prévu pour le 6 mai.

Donc, si vous passez par Séville, lors de la féria ou plus tard, n’hésitez pas à visiter mon exposition. La plupart des photos ne sont pas publiées sur ce blog ! Je serai présent à l’hôtel Madrid pendant toute la féria et le dernier week-end de la Semaine Sainte.

JY Blouin https://facealacorne.fr/cest-une-belle-histoire/

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