Le Parlement basque a rejeté jeudi la motion présentée par Sumar qui visait à abolir la corrida dans toute la région. Sumar n’a pas obtenu plus de voix que les siennes, car Bildu, qui a demandé d’« éviter le maximalisme », s’est abstenu, et PNV, PSOE, PP et Vox ont voté contre.
Avec ce résultat, Sumar subit une nouvelle défaite parlementaire dans sa « mission d’abolition » après ce qui s’est passé au Congrès des députés il y a quelques semaines avec le vote contre le programme anti-corrida ILP, qui a tellement irrité le ministre de la Culture, Ernest Urtasun.
Le torero Fernando Adrián et le taurin sévillan Santiago Ellauri ont conclu un accord d’apoderamiento pour la saison 2026. Ellauri, avec une carrière consolidée en tant que mandataire dans le monde de la tauromachie, sera chargé de coordonner les actions, les contrats et les projets d’Adrián, en gérant ses engagements dans les arènes nationales et internationales. Notons que Fernando est un des espoirs plus solides du moment avec des succès à Madrid — faena au toro Frenoso, de Victoriano del Río- , et une oreille la Corrida de Beneficencia—, Pampelune, Arles, Bilbao, Zaragoza, Cuenca, Pontevedra, Guadalajara o Teruel, et d’autres.
La Hermandad de la Borroquita de Jerez de la Frontera organisait ce mardi une table ronde ayant pour thème religion et tauromachie dans les salons de l’hôtel Maria Luisa. Dans cette Andalousie si catholique et si taurine la salle s’est vite vue trop petite pour accueillir le public. Les invités autour de Myriam Bocanegra avaient aussi de-quoi susciter l’intérêt : l’aumônier des Arènes de la ville Manuel Jesus Barera Rodriguez accompagnait David Galvan et Javier Zulueta deux jeunes matadors de toros, Ruiz Miguel annoncé ne put se déplacer.
Les deux matadors rapportèrent l’importance de leur foi dans l’accomplissement de leur art. Le témoignage de David Galvan atteint au mysticisme la religion étant pour lui indissociable de sa tauromachie. C’est avec beaucoup de sincérité et d’humilité qu’il conta sa rencontre très personnelle avec le Christ de Medinaceli à Madrid, alors qu’au plus profond de son désespoir, écarté de la féria de San Isidro et sans aucun contrat, il se confia à lui et le soir même apprit son incorporation totalement inattendue à la Copa Chenel qui lui ouvrit la suite de sa carrière.
Très émouvant fût aussi le témoignage de l’aumônier des arènes. Il rappela son rôle spirituel auprès des torero avant la corrida confessant par exemple les toreros avant leur entrée en piste, mais aussi lors des moments tragiques pour donner les derniers sacrements à un blessé. Le prêtre évoqua aussi le passage à la chapelle des toreros à leur arrivée aux arènes. Tous n’y vont pas mais dit il : « leur visage change ils entrent avec la peur rencontrent la foi et ressortent avec la confiance et cela est visible ».
Une soirée passionnante qui change un peut des débats taurins auxquels nous sommes souvent habitués.
Ce dimanche 7 décembre, les Arènes de Bayonne se transforment en écrin festif pour accueillir Toromagie – Noël Solidaire, une journée placée sous le signe de la générosité et de la culture taurine. De 11h30 à 15h, petits et grands sont conviés à une fête gratuite et ouverte à tous, au bénéfice des enfants malades de l’Hôpital de la Côte Basque.
Au cœur de cette initiative solidaire, les animations s’enchaînent : défilé des clubs taurins, visite des arènes, stands associatifs et commerçants locaux, sans oublier la présence du Père Noël entouré de vedettes. Une petite course de vaches à l’ancienne viendra raviver l’esprit des traditions populaires, tandis que les clubs taurins assureront la restauration sur place.
Les organisateurs invitent chaque visiteur à déposer un jouet neuf à l’entrée. Ce geste, aussi symbolique que concret, permettra d’apporter un peu de magie aux enfants hospitalisés durant les fêtes.
Voici, une année de plus, la Liste Noire des ganaderías — et aussi la Liste Blanche — de l’Association « El Toro de Madrid ». Une liste que certains attendent avec impatience afin que l’on tienne compte des mérites ou pas démontrées par les ganaderías dans l’arène de Las Ventas.
Autrement dit, que celles inscrites sur la Liste Noire soient écartées et « mises au frigo » pendant un certain temps — deux ans d’ostracisme, selon la réglementation interne de cette Association (qui n’a pas de pouvoirs sur Plaza 1…), et que celles inscrites sur la Liste Blanche soient à nouveau programmées, sauf cas de force majeure.
On vous passera les explications diverses et variées mais pas la liste qui est la suivante :
Ganaderia à maintenir dans la liste noire et déjà dans cette liste en 2025
•Adolfo Martín, Hnos Sanchez Herrero, Luis Algerra, El Pilar, Alcurrucén, Puerto de San Lorenzo, La Ventana del Puerto, Dolores Aguirre, Garcigrande, El Freixo, El Parralejo, Jandilla, Valdefresno. Casa de los Toreros, Juan Luis Fraile, Aurelio Hernando
Ganaderias qui intègrent cette liste noire suite à leur prestation 2026 •José Enrique de Fraile de Valdefresno, Conde de Mayalde, Juan Pedro Domecq, Lagunajanda, El Retamar, Sagrario Moreno, Los Chospes, Monteviejo, Domingo Hernandez.
A surveiller:
•Fuente Ymbro, Baltasar Iban, La Quinta, Arauz de Robles, Toros de El Torero, Rehuelga
Ganaderias qui sortent de la miste noire ou restent dans la liste blanche par leurs propres mérites
•Valdellan, Guadaira, Los Maños, Partido de Resina
Ganaderias qui rentrent dans la liste blanche
•Palha, Saltillo, Victoriano del Rio-Cortés, Pedraza de Yeltés, José Escolar, Victorino Martin
Saint-Sever. Festival anniversaire, tiède soleil d’hiver, vent un peu trop frais, une demi-arène, deux heures quarante de spectacle.
Cinq toros du Camino de Santiago, les trois premiers bien présentés de une à deux piques, intéressants à la muleta. Les deux derniers un peu plus fades.
Antonion Joao Ferrera, au premier, trois-quarts de lame, un pinchazo, une entière, vuelta.
Thomas Dufau, laisse tuer son toro par le jeune Moreno Leal, un pinchazo et une entière ; oreille au torero.
Mathieu Guillon, au troisième, un pinchazo, deux entières, deux descabellos, oreille.
Dorian Canton, au quatrième, deux entières, oreille.
Yan Lamothe, au cinquième, quatre pinchazo, trois-quarts de lame, un descabello, salut.
Moreno Leal, au dernier, une entière, une oreille.