Le gotha taurin de jerez s’était donné rendez vous dans les arènes de la ville ce matin pour la remise des prix taurins 2024 du Casino Jerezano la plus ancienne pena tarurine de la ville qui fête cette année son 175ème anniversaire.
Si les autorités politiques de la ville du parlement andalou et de la députation étaient bien présente, les récipiendaires manquaient à l’appel. Diego Ventura se faisait infiltrer le pied afin de pourvoir toréer cette après-midi, et Jose Mari Manzanarez avait un emploi du temps professionnel surchargé, ce sont donc leurs apodérados qui les leur transmettrons.
Avec un premier volet ce mercredi dans la propriété du picador Mathias Forestier où il a participé à un tentadero de deux novillos de Charlotte Yonnet, Marc Serrano a étrenné par là-même son rôle de parrain.
Ce vendredi, il était à la Bodega Macarena de Nîmes pour une soirée festive, cette édition du Printemps se terminant dimanche notamment dans les arènes pour une becerrada…
Rencontré en la circonstance liée à ses 25 ans d’alternative, Marc est revenu sur cette nouvelle casquette de parrain le temps d’un week-end, mais aussi sur tout ce qui fait son actualité…
PRINTEMPS
« Je remercie d’abord le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier car l’initiative de m’attribuer le parrainage est venue de la Mairie pour mettre un petit peu à l’honneur le cadre de mes vingt-cinq ans d’alternative en tant que matador nîmois. Evidemment, ça fait toujours plaisir, je suis né à Nîmes où j’ai pris l’alternative, dans cette arène si importante sur l’échiquier taurin.
Etre parrain, je le prends comme un honneur et quelque chose d’important dans le cadre du partage qui correspond, je crois, aux valeurs du Printemps de l’Aficion. J’ai pu m’en rendre compte à chaque étape de cette manifestation, d’abord avec la sortie au campo au Mas Font-Mounière, chez le picador Mathias Forestier. De nombreux scolaires ont découvert plusieurs facettes de la tauromachie, avec des explications pour lesquelles ils ont visiblement montré de l’intérêt, cheval de picador, tienta….
Hier, vendredi soir à la Macarena, ça s’est aussi bien passé avec un public différent, certes, mais toujours bien intéressé tout au cours de l’échange. Puis dimanche, outre la dimension artistique avec le concours de toiles qui seront exposées en extérieur, je serai bien entendu présent aux arènes pour assister à la becerrada au cours de laquelle se produiront cinq aspirants qui auront là une belle opportunité de se mettre en évidence. Certains d’entre eux seront peut-être plus tard professionnels car on a tous commencé comme ça !
Je tiens à insister sur le fait que ce genre de course est très utile dans le domaine de l’échange et de la transmission, d’abord par le fait que cette becerrada est gratuite et permet donc à tous ceux qui sont intéressés d’y participer. C’est bien comme ça que se fomente l’aficion. Par le partage.
25 ANS
Mon souhait est effectivement de pouvoir fêter ces 25ans en costume de lumières. Aux côtés de mon activité professionnelle, je m’entraine au quotidien. Je tiente assez régulièrement, ce qui représente une activité importante pour entretenir mon toreo, j’ai d’ailleurs d’autres tentaderos à venir en France, on voit donc que mon activité n’est pas arrêtée. Après, il est bien évident que j’aimerais avoir plus d’opportunités, c’est en cela que je tiens à poursuivre régulièrement ma préparation. J’ajoute que ce n’est pas parce que ce sont mes vingt-cinq ans que ça signifie la temporada de mes adieux ! C’est vrai que j’aimerais effectivement les fêter en piste, mais tant que je me sentirai en forme, je continuerai…
SOLIDARITÉ
Le festival de Méjanes a été une réussite. C’est quelque chose qui m’a toujours tenu à cœur et même si ce n’est pas évident à organiser, c’est un geste fort envers ceux qui en ont besoin, 68.000 € ayant été reversés pour ces trois dernières années, ce qui est assez significatif. Evidemment, cette opération devrait se poursuivre…
DÉFENSE
Nous sommes plusieurs acteurs et à plusieurs niveaux, avec notamment des entités comme l’UVTF, l’ONC, des associations, une partie cachée de l’iceberg qui fait un travail de fond pas toujours vraiment perçue, mais qui est la plus importante. Après, quand il y a eu des problèmes au niveau médiatique avec l’offensive Caron, on a été appelés à pouvoir s’exprimer. J’ai été invité sur plusieurs plateaux médiatiques, avec notamment, pour ma part, deux interventions chez Praud et Hanouna pour les plus marquantes. Je suis allé à Paris de mon propre chef, outre le mouvement de l’association des matadors, car je souhaitais comprendre au mieux ce qui se passait. Je le dois à mon ami Yannis Ezziadi qui a fait jouer ses relations et il faut aussi souligner aussi qu’entre les toreros qui sont « montés » à Paris, l’ambiance était très bonne et on a ressenti une certaine osmose car au fond, tout le monde était très concerné. Dans l’ensemble, les retours de nos interventions ont été positives, d’autant plus que par ricochet, on a pu constater un peu partout une augmentation de la fréquentation. Indirectement, je pense que ça a dû jouer. On ne va pas s’en plaindre ! »
JJ Padilla le cyclone de Jerez, photo Manuel Aranda
Jerez de la Frontera (Cádiz) España – 1ère de la féria del caballo. Plus d’un quart d’arène.
Novillos de La Palmosilla
Javier López Peregrino, ovation et oreille;
Javier Zulueta, palmas et palmas;
Martín Morilla, palmas et oreille;
Ignacio Candelas, oreille et palmas après deux avis
Le côté positif est certainement l’existence même de cette novillada suggérée et fortement soutenue par la mairie de Jerez et la diputacion de la Province de Cadiz dont les deux élues étaient présente ce soir. Vingt ans sans une novillada avec picadors cela est impensable pour une ville taurine comme Jerez de la Frontera, L’oubli est réparé, espérons seulement qu’il ne s’agira pas seulement d’une passade. A part cela la novillada fut des plus décevante par la faute avant tout du bétail décasté en général et manso pour beaucoup de la Palmosilla. Six toros ennuyeux cela fait long alors imaginez vous huit pour plus de trois heures trente d’abrutissement, Le Président avachi dans le palco et marquant son ennui donnait le ton . Décevant aussi pour le manque de public un gros quart d’arène seulement il y a tout une aficion à refaire ici.
Je tacherai donc de faire court. Zulueta fut absent ce soir et son lot ne l’a pas aidé. Martin Morilla invisible à son premier tenta beaucoup à son second par quelques bonnes séries des deux bord mais le bajonazo final n’aurait jamais du lui permettre l’oreille que le président sorti de sa torpeur lui octroya.
Les deux seuls à avoir tiré leur épingle du jeu furent les deux novilleros jerezanos. Pérégrino ne put rien tirer de son premier, brindé à Maria Jose Pelayo maire de Jerez en remerciement de ses efforts pour la tauromachie dans sa ville, passait mal en décochant de terribles coups de cornes. Son second un peu meilleur lui permit de développer son toréo de cape une longue série de véroniques d’une douceur infinie amena les deux protagoniste au centre du ruedo pour terminer par une demie et une revolvera qui nous aurait presque ramené au temps de Rafael. Et que dire du quite par chiculinas brodées au petit point en fin de premier tiers. Peregrino posa les banderilles la dernière paire largement meilleure que les deux premières. La faena de muleta fut de très bon niveau particulièrement à gauche très liée et templée malgré les estranos du novillo. Un toreo de face, tout en douceur, très classique et d’une grande pureté. Cerise sur le gâteau l’estoconazo porté en marquant les temps parfaitement placé valait à lui seul l’oreille accordée par le palco qui c’était réveillé.
Ignacio Candelas toréait sa première novillada avec picador et comme le faisait dire à son Cid le grand Corneille: « et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître » Candelas à parfaitement appliqué l’adage. Il attend son premier à puerta gayola et poursuit par un bon toreo de capote. Erreur de jeunesse certainement, si son premier est certainement le meilleur ou du moins le mois mauvais du lot, il possède bien des vices de ses frères. Candelas entame la faena à genoux et se fait prendre d’entrée de façon impressionnante. IL repart au combat, un peu sonné certes, mais plus lucide et il donnera la meilleure faena de la soirée. Son ouvrage est templé et lié des deux mains le novillo met bien la tête dans la muleta et les séries s’enchaînent avec bonheur le public revit et se prend à rêver. Ignacio terminera par une série de manoletinas conclue malheureusement par une épée efficace certes mais bien mal placée qui ne ne lui vaudra qu’une oreille malgré une forte pétition pour la seconde, on s’était tant ennuyé jusque là. Son second toro le huitième, une partie du public était partie pour l’alumbrado, ne lui permet pas de rééditer. La faena est moins intense et la mise à mort désastreuse.
Voila pour le début j’espère ne pas vous avoir aussi trop ennuyé demain est un autre jour avec la corrida de rejon espérant que Ventura sera en pleine possession de ses moyens
Après une matinée consacrée à la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’après-midi a laissé place à un tentadero riche en apprentissage avec les explications de l’éleveur et des toréros et d’émotion.
Après une matinée dédiée à la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’après-midi a offert un tentadero enrichissant, où les explications de l’éleveur et des toreros ont guidé l’apprentissage et nourri l’émotion. Un public familial, composé d’aficionados passionnés et de néophytes curieux, a suivi avec attention chaque passage de vache. Après chaque lidia, l’éleveur et le torero ont partagé leur regard expert, offrant un éclairage précieux sur les subtilités de l’art taurin.
Trois vaches de la Ganadería La Espera et un taurillon de la Ganadería Grenet ont été lidiés par deux élèves Gael et Marine de l’école Adour Afición, dans un moment où tradition et avenir se sont entremêlés
Picador : Gabin Rehabi
public : Familial et Entre 150 et 300 personnes
Meteo : estivale
El Rafi
Dès son entrée dans le ruedo, la vache affiche un comportement de « mansa con casta », mêlant retenue et caractère. Le matador, avec précision, réussit à exécuter quelques belles véroniques, captant l’attention du public.
Face au cheval, elle enchaîne les charges, oscillant entre bravoure et hésitation. Par sa maîtrise et sa technique, le matador parvient à la fixer dans la muleta, révélant son potentiel et affirmant son autorité dans l’arène.
Son éventail de passes transmet une émotion palpable, chaque mouvement offrant aux spectateurs une lecture précise de la lidia. L’émotion monte crescendo, et le public, séduit par la qualité du travail du matador.
Finalement, il conclut l’exécution dans la querencia du toril, achevant la lidia sous une dernière salve d’applaudissements bien méritée.
Juan Molas
Les véroniques du novillero gagnent en intensité à chaque passe, alliant fluidité et expressivité pour captiver les spectateurs.
La vache, affichant un trapío similaire à la précédente, se distingue par une meilleure fixité, bien qu’elle montre une légère tendance à se diriger vers le toril. Face au cheval, ses charges se révèlent plus franches et déterminées que celles de la vache précédente, traduisant une intensité accrue dans son comportement. Les derechazos, empreints de domination, reflètent pleinement la personnalité et le style affirmé de Juan Molas. Alliant technique et élégance, il laisse une empreinte marquante sur cette faena, portée par une émotion palpable et une connexion avec le public.
Les premiers derechazos gagnent en intensité, le novillero impose progressivement son style et parvient à transmettre une véritable émotion au public. Les naturelles, amples et profondes, mettent en lumière toute la finesse de son toreo. Les séries suivantes confirment sa domination, illustrant parfaitement l’assurance et la maturité qui le caractérisent. Technique et élégance se conjuguent harmonieusement, laissant une impression marquante dans l’arène. Comme pour El Rafi, le novillero de Dax est chaleureusement applaudi par le public. Gael, élève de l’école Adour Afición, fait preuve d’assurance et n’hésite pas à enchaîner les séries face à la vache du novillero.
Hugo Tarbelli
Le jeune novillero de Capbreton se confronte à la vache la plus exigeante de l’après-midi. À la cape, il parvient à exécuter des faenas propres, sous les encouragements du public qui reconnaît son engagement et son détermination. Face au cheval, elle charge à plusieurs reprises avec franchise, mettant à l’épreuve la technique du novillero.
Il confirme ainsi les progrès réalisés au cours de l’hiver et confirme son triomphe à Magescq. À la muleta, malgré quelques moments tendus, il impose sa domination sur la charge de la vache. Relâché et fluide dans ses passes, il parvient à transmettre une réelle émotion aux spectateurs, qui suivent sa faena. Comme ses prédécesseurs, il reçoit des applaudissements et nous espérons le voir fouler en habit de lumière les ruedos des Landes.
Gael et Marine Adour aficion
Pour compléter cet après-midi riche en apprentissage, un taurillon de la Ganadería Grenet est lidié par les deux élèves de l’école Adour Afición. Sous l’œil attentif du matador El Rafi, Gael et Marine offrent une prestation prometteuse, ravissant le public ainsi que leurs proches
. Dans ce ruedo, où les grandes figuras se confrontent habituellement, ils ont pu démontrer leur progression et leur potentiel, affirmant leur place dans l’univers taurin. Chiqui Toros, par cette journée réussie, mêlant convivialité et passion taurine, affirme l’importance de pérenniser cet événement, véritable moment de partage et de transmission.
À Dax, sous un ciel radieux, le parc Théodore Denis s’est transformé en un haut lieu de transmission et de passion taurine. À l’initiative de Stéphane Darracq et Alexis Persillon, accompagnés de l’ensemble de l’association Chiqui’Toros, cette première journée dédiée à la jeunesse taurine a marqué les esprits.
Le matin, les jeunes et les curieux ont eu l’opportunité de plonger dans l’univers tauromachique aux côtés du Matador El Rafi, des novilleros Juan Molas et Hugo Tarbelli, ainsi que sous l’œil attentif d’Alexis Ducasse et de l’ancien matador Julien Lescarret. Une initiation captivante où les enfants, de tout âge, ont pu découvrir les codes et les gestes de cet art .
La journée a débuté par un encierro, traversant le parc dans une course effervescente avant d’aboutir dans les arènes, à la manière des grandes fêtes de Pampelune. Un moment de joie et de partage rendu possible grâce au soutien précieux de la Peña Taurine de Dax, du CTJA, des Jeunesses de l’Adour, des jeunes aficionados du sud ouest et de la Peña Alegria, ainsi que de partenaires privés engagés dans cette initiative.
Au cœur du ruedo dacquois, les ateliers animés par des professionnels ont permis aux jeunes d’apprendre les gestes essentiels de la tauromachie, dans une ambiance festive rythmée par la musique et les éclats de rire. En périphérie des arènes, des structures gonflables ont offert aux enfants des instants de détente et de jeu, complétant ainsi cette journée placée sous le signe du partage et de la tradition.
Une réussite qui en appelle d’autres, et qui inscrit Dax comme une ville toujours plus engagée dans la transmission de sa culture taurine aux nouvelles générations.
LXIVe édition d’une Cape d’Or nîmoise a trouvé sa place cette année le dimanche de Pentecôte…
Ce vendredi matin dans un salon de l’hôtel Atria de Nîmes, Gérard Quittard, président de la Peña Antonio Ordóñez, entouré de quelques membres du bureau, mais aussi du jury, avec encore Hadrien Poujol et Mathieu Vangelisti pour l’empresa Casas&Co, ainsi que Roland Cecchi, président de la Coordination, a fait le point sur ce que sera la prochaine novillada de la Cape d’Or qui se déroulera le dimanche 8 juin en matinée (11h).
Le président a retracé dans les grandes lignes l’historique de cette manifestation qui en est à sa soixante-quatrième édition, autour de quatre maitres-mots : Aficion, Passion, Tradition et Transmission. Des mots qui résument bien les valeurs mises en exergue par cette peña au travers de son trophée annuel, certes symbolique, mais qui depuis ses origines, a consacré pas mal de toreros qui par la suite ont fréquenté le haut du panier. Même si cette distinction n’a pas été décernée à dix-sept reprises : 1975, 79, 81, 83, 85, 87, 92, 96, 97, 99, 2001, 06, 07, 09, 13, 16 et 21…
Parmi les lauréats, on remarquera entre autres la présence de Robles, Niño de la Capea, Muñoz, Yiyo, Jesulín, Finito, José Tomás, El Juli, Perera, Talavante… ainsi que les Français Nimeño II, Denis Loré, Andy Younes, Tomás Joubert, Juan Leal, El Rafi, Solal…
Concernant le cartel 2025, le président a souligné les bons résultats des novillos de Talavante dans des arènes importantes. Une ganadería extremeña qui puise ses origines depuis 2010 avec des Núñez del Cuvillo, avec ensuite un ajout par Garcigrande. Quant aux novilleros, dans un cartel cosmopolite avec le portugais Tomás Bastos et le mexicain Eduardo Neyra, la touche nationale viendra du saintois Victor sur lequel se fondent de sérieux espoirs. Competencia en vue !
A noter encore que cette Cape d’Or 2025 sera une authentique cape du plus bel effet ! Suerte à la terna, et que pour succéder à Samuel Navalón, le meilleur gagne…
Madrid, San Isidro 7°, Beau temps ( enfin ), Arènes pleines, 2 toros du Puerto de San Lorenzo ( 1 et 2 ), 2 toros de la Ventana du Puerto ( 4 et 6 ), 2 toros de Victoriano del Rio ( 3 et 5 ), pour :
JM MANZANARES, bleu nuit et or, silence et silence.
Fernando ADRIAN, bleu pâle et blanc, silence et vuelta très fêtée.
PABLO AGUADO, noir et or, silence et silence.
Sans doute pour commémorer le 105 ° anniversaire de la mort de Joselito el Gallo, une minute de silence à l’issue du paseo, Madrid avait décidé de réunir un cocktail de toros avec un cocktail de Toreros. Quelle autre discipline artistique, culturelle ou sportive, commémore-t-elle la mort de l’une de ses étoiles plus de cent ans après la mort de celle-ci, et ceci chaque année avant une représentation ? Allez expliquer cela à un anti… Quatre toros donc de la zone de Salamanque, deux toros de la zone de Madrid, avec un matador méditerranéen, Manzanares, un matador madrilène, Adrian, et un matador andalou, Aguado. Et bien ce fut le duo madrilène qui sauva l’après-midi, le cinquième toro de Victoriano del Rio accouplé à Fernando Adrian, le seul couple de l’après-midi. Un toro brave bien piqué par Alberto Sandoval, un toro de 559 Kg, noir, de cinq ans, bien armé et surtout bien disposé à charger avec franchise et allégresse de sa corne droite, un peu moins de sa corne gauche, mais suffisamment pour permettre à Adrian de construire un travail complet, allant de moins à plus jusqu’à la fin, avec des séries de la droite donnant l’avantage au toro par des cites lointains et une conduite parfaite de la charge. Puis des naturelles données en se centrant firent rugir Madrid.
Un travail commencé à genoux au centre de la piste par une passe dans le dos très risquée et terminé par des Bernadinas du meilleur cru précédant une passe de poitrine et une trinchera de gala. Les areneros commençaient déjà à ouvrir la grande porte. Hélas, trois fois hélas, un pinchazo, une demi et trois descabellos transformèrent ce qui devait être l’apothéose en une descente aux enfers. Une vuelta très fêtée tout de même.
Avec Manzanares on n’est jamais déçu car depuis longtemps on n’attend rien, et on ne reçoit rien, donc tout va bien. On a le temps d’aller s’acheter de la boisson ou des friandises pendant qu’il fait semblant de toréer. Et pourtant le premier toro aurait bien voulu perdre une ou deux oreilles. Avec Aguado on est souvent déçu car on attend beaucoup de lui, ses véroniques sévillanes onctueuses, son temple, sa toreria, mais c’est rare, très rare. Les toros ne l’ont pas servi cet après-midi, comme d’habitude, son premier cependant aurait pu, mais non, c’était le jour de Madrid, pas de Séville. EXIR
En avant-première de la féria de Jerez à commencé ce matin le concours national de « faena de campo ».cette épreuve sportive au calendrier de la Fédération Équestre Espagnole est directement dérivée du travail des toros dans les élevages. Il s’agit, pour deux cavaliers armés de leur garrocha,de faire rouler au sol un bouvillon deux fois,en plein galop,dans un terrain plus petit qu’un terrain de football.
Ils sont plus d’une centaine de cavaliers vêtus du traje de campo à disputer ce concours sur le magnifique terrain, l’un des plus eaux d’Espagne, du crtijo de Vicos de l’élevage militaire de chevaux, équivalent de nos haras nationaux.
Le travail des rejonaores est inspiré de cet exercice et il est courant de voir plus de tauromachie que dans certaines corridas équestres.
La présentation des cartels de la temporada dacquoise 2025 se répète cette année. Comme l’an passé, elle a lieu à l’Atrium, connu pour sa décoration Art deco. Il est 19H ce 16 mai.
Les élus, l’ensemble de la commission taurine ainsi que les matadors El Rafi, Tristan Barroso et éleveurs sont présents à cet événement…
Depuis décembre, on connaît la confiance accordée aux élevages de la saison précédente à Dax. Une présentation sera faite avec la Ganaderia El Freixo en corrida et le retour de la Ganaderia Victorino Martin. La présentation des toros est prévue pour le plaisir visuel des aficionados qui seront présents ainsi que des photographes lors de la feria et de Toros Y Salsa.
La salle est comble, et les discussions vont bon train sur les dernières rumeurs avant d’être dissipées par le maître de cérémonie Eric Darriere.
Un retour sur la temporada précédente avec Mr le Maire Mr Dubois et la présentation de l’affiche de la tauromachie de Diego Ramos.
Feria de Dax 2025
Mercredi 13 Aout
Corrida à 17H00
Ganadería Victoriano Del Rio
Pour Sebastien Castella Daniel Luque et Pablo Aguado
Jeudi 14 Aout
Novillada non Piquée (Qualification)11H00
Pour Clovis Germain et le reste va suivre
Ganaderia à definir
Corrida à18h00
Ganaderia Victorino Martin pour Morenito de Aranda, Clemente et Tomás Rufo
Vendredi 15 Aout
Finale de la Novillada Non Piquée
Ganaderia
Corrida à 18h00
Ganaderia Juan Pedro Domecq
Pour Juan Ortega Andres Roca Rey et Tristan Barroso
Samedi 16 Aout
Novillada Piquée 11h00
Ganaderia Juan Manuel Criado
Pour : A définir
Corrida 18h00
Ganaderia El Freixo
Pour : Miguel Angel Perrera Daniel Luque et Borja Jimenez
Dimanche 17 Aout
Matinale Corrida Rejon 11h00
Ganaderia de Murube
Corrida de l’Agur 18h00
Ganaderia de Pedraza de Yeltes
Pour: Saúl Jiménez Fortes David Galván El Rafi
Les Cartels de Toros Y Salsa 2025
Samedi 13 Septembre
Corrida Portugaise 11h00
Ganaderia Campos Pena
Pour :
Corrida à 17H30
Ganaderia de Robert Marge
Dimanche 14 Septembre
Matinale avec la course à la cocarde
Corrida à 17h30
Ganadería de Santiago Domecq mano à mano
Un feu d’artifice pour clôturer la temporada dacquoise en prenant le meilleur de la temporada dacquoise 2024.
Chaque aficionado aura sa propre opinion concernant la présence d’un élevage, d’un matador ou non, le fait qu’il soit triplé, doublé ou qu’un mano a mano prive la présence d’un poste. C’est à la fin de la temporada que l’on pourra faire le bilan, et non à l’annonce. Par exemple, qui aurait pu prévoir lors de l’annonce des cartels de la temporada 2024, que la corrida de Juan Pedro Domecq serait un grand moment et de la présence de David Galvan ? Il y aura toujours cet élément d’incertitude. N’oublions pas que pour que notre culture perdure, il est essentiel d’être présent dans nos arènes.