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Algar : finale des beceradas de la Province de Cadiz

La Pluie a cessé une heure avant le paseo et cette novillada sans picadors a débuté dans une température glaciale et sur une piste à peine praticable. Le public a cependant répondu présent malgré les conditions atmosphériques pour cette finale retransmise aussi par Canal Sur T.V.

Pour une finale on aurait pu attendre un niveau plus relevé mais il faut bien dire que la caste des opposants de la ganaderia El Torero a copieusement compliqué la tâche des apprentis toreros qui ont pu voir le travail qu’il leur reste à accomplir en particulier pour la suerte suprême, les avis furent nombreux.

Martin Moreno, école de Chiclana : une oreille

Adrian Olmedo, La Linea : trois avis

Mario Torres, Ubrique : deux oreilles après avis

Remi Asencio Lucas San Fernando et Nîmes une oreille après avis

Celso Ortega La Gallosina El puerto de Sta Maria : deux oreilles aprés avis

Javier Mena Gavira, Algesiras : trois avis

Gabriel Moreno « El Calle » deux oreilles.

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Zambomba au Pablo Romero

Les Amis de PABLO ROMERO propose une après-midi festive à l’occasion des fêtes de Noël mêlant traditions, artisanat et partage.
Le samedi 13 décembre 2025 de 16h à 22h, venez au Marché de Noël taurin y flamenco, participez à la Zambomba et dessinez (petit artiste de 4 à 12 ans) de participer au concours de dessin. 

Vous trouverez dans ce mail pour diffusion, le communiqué ainsi que des visuels. 
Nous serons ravis de vous accueillir à la Bodega et de partager à l’issue le verre de vin chaud maison de l’amitié.

Béziers: conférence au Musée Taurin

Robert Margé au Cercle

El Freixo à Nîmes

Les toros d’El Juli sortiront pour la première fois lors de la Feria de Pentecôte de Nîmes 2026…

L’information est venue de Simon Casas lui-même et après y avoir pris l’alternative dans l’amphithéâtre romain, El Juli, reconverti dans l’élevage des toros, avec du bétail d’origine Domecq, viendra lidier un lot d’El Freixo, sa ganadería extremeña.

A propos de la montée en puissance de cet élevage, on retiendra en tête d’affiche la corrida de Dax d’août 25 qui a vu les trois diestros, Miguel Ángel Perera, Daniel Luque et Borja Jiménez obtenir chacun trois oreilles ! A noter encore la vuelta du toro « Alejado » sorti en troisième position, le brindis de Jiménez au Juli et la sortie a hombros collective des trois maestros avec le mayoral…

David de Miranda à Istres

Depuis qu’Enrique Ponce est officiellement apoderado de David de Miranda, le maestro de Chiva venant de faire parvenir l’annonce que son poulain serait présent lors de la prochaine Feria d’Istres !

« L’inclusion de David de Miranda dans les cartels correspond à un pas significatif dans la projection du torero de Trigueros qui affronte ce rendez-vous avec une énorme illusion et responsabilité. Sa présence à Istres confirme l’excellent moment professionnel qu’il traverse, tout comme l’intérêt qu’il a suscité chez les empresas et les aficionados après sa brillante trajectoire lors de ces derniers mois.

De fait, il a été l’un des premiers matadors à boucler son engagement pour ce cycle, ce qui reflète la confiance que l’organisation lui témoigne.

La Feria aura lieu dans l’emblématique plaza du Palio, une arène dont la municipalité est propriétaire, gérée par le matador de toros Bernard Marsella reconnu pour son travail face à un projet artistique et imprésarial qui a situé Istres comme une référence du toreo en France.

Avec cet engagement, David de Miranda s’intègre dans un casting d’importante catégorie et se prépare à offrir une actuation réaffirmant sa condition de figura émergente du toreo… »

Suerte a todos…

Actualités 27 novembre

Víctor Hernández a choisi Miguel Abellán pour diriger sa carrière à partir de la prochaine saison. Victor Hernández torero a impressionné les arènes de Madrid l’année dernière et c’est un torero à suivre. Il avait remporté la Copa Chenel en 2024.

PAMPELUNE : La Commission Taurine de la Casa de Misericordia de Pampelune a annoncé les élevages qui seront lidiés lors de la Feria del Toro 2026. L’ensemble des élévages de l’an dernier est reconduit : José EscolarCebada GagoFuente YmbroMiuraLa PalmosillaVictoriano del Río et Álvaro Núñez.Pour le rejoneo, toros de El Capea – Carmen Lorenzo, et pour la novillada, les novillos de Pincha.

Après douze jours d’hospitalisation, le torero Guillermo Hermoso de Mendoza a finalement quitté le centre médical ABC de Mexico où il était hospitalisé depuis le 15 novembre, date à laquelle on lui a diagnostiqué une méningo-encéphalite, c’est-à-dire une inflammation du cerveau et des membranes qui le recouvrent, nécessitant des soins médicaux urgent et immédiats. Le torero avait du mal à parler et était épuisé et déshydraté. Les médecins ont identifié plusieurs zones d’inflammation active dans le cerveau et ont entrepris un traitement intensif comprenant des antibiotiques, des antiviraux et des médicaments par voie intraveineuse afin d’assurer une pénétration optimale dans le système nerveux central.

La corrida, un spectacle où « on meurt pour de vrai »

Par François Zumbiehl, professeur de littérature classique et docteur en anthropologie. Il a été conseiller culturel à l’Ambassade de France en Espagne et directeur adjoint de la Casa de Velázquez à Madrid. Il vit entre le Pays basque et Madrid

Extrait article dans Sud-Ouest

Depuis la fameuse réplique lancée par Cúchares à un acteur qui, assis sur les gradins, lui reprochait vertement son manque de courage – « Ici, Monsieur, on meurt pour de vrai » – la différence entre la fiction du théâtre et la réalité des arènes est devenue un lieu commun. Cette différence ne doit pas faire oublier que le toreo et tout ce qui se produit sur le sable de la piste composent aussi, avec un autre langage que les mots, un art scénique, fait pour toucher le public auquel ils s’adressent. Santiago Martín El Viti, peu suspect de jouer les histrions, disait que le bon torero ne doit pas seulement se préoccuper de toréer et de dominer le taureau, mais aussi de « vendre » ce qu’il est en train de faire, c’est-à-dire de faire en sorte par sa façon de se comporter dans l’arène que les spectateurs captent le sens et l’émotion de chacun de ses gestes.

Quelle différence avec le théâtre ?

Tout ce qui survient dans une corrida est réalité, mais aussi représentation. Il est clair ici qu’une représentation n’implique pas une absence de vérité, mais une vérité qui se situe au-delà des apparences physiques, et qui peut se lire grâce à elles. C’est ce que permettent les signes. Ils sont ici innombrables. Certains sont fixés par le protocole : les saluts avant et après le paseo, les brindis, les alternatives, les tours d’honneur (du torero ou de la dépouille du taureau), les sorties en triomphe sous condition selon les arènes… D’autres appartiennent à une liturgie implicite et reconnue : le signe de croix tracé par le pied à l’entrée sur le sable, le baiser de la timbale d’argent avant de se voir remettre la muleta, le bras levé ou tendu vers le taureau pour annoncer et saluer sa mort, la poignée de sable baisée et comme enfouie dans son gousset par le matador triomphant, geste de gratitude et d’adieu pour ceux qui l’ont applaudi… D’autres sont faits pour souligner et indiquer aux spectateurs la tonalité particulière des phases marquantes des prestations : les desplantes (attitudes de défi) pour ponctuer la fin d’une série réussie, avec le plus souvent la brusquerie d’une colère simulée dans ce moment heureux, ; un pan de la veste ouverte avec la main comme une façon de s’offrir à la charge de la bête ; le rictus, de tension et de plaisir, déformant la bouche du torero depuis le prélude jusqu’au terme de la passe (est-il instinctif, convenu ?)…

Avec tous ces gestes nous comprenons qu’en marge du rituel et des figures imposées du répertoire technique et artistique, chaque après-midi de taureau – où surgissent une œuvre et une rencontre entre l’homme et la bête qui ne se retrouveront plus – nous raconte son histoire particulière. Elle vaut la peine qu’on y soit attentif.

AGUACALIENTES: ALTERNATIVE SANS BRIO DE BRUNO ALOI

Aguascalientes, Ags.- Plaza monumental. Corrida du 51 anniversaire la plaza. Trois quart d’entrée.

Toros de Villacarmela. 

Andrés Roca Rey (tabaco y oro): Ovation après avis et pitos. 

Luis David (negro y oro): Silence et pitos.  

Bruno Aloi (blanco y oro) qui renait l’aternative: Ovation et ovation.

Bruno Aloi a pris l’alternative avec le toro « Aniversario » numéroso 540, cárdeno bragado, de 498 kilos.

De l’ombre à la lumière (V) : Francisco Montero

Francisco Montero Schneider et né le 23 mars 1992 à Chiclana de la Frontera (Cadiz). Il a débuté en novillada piquée le 27 août 2017 à Sepulveda. Il a pris l’alternative le 24 juillet 2022 à Orthez face aux toros de Monteviejo (2ème fer de Victorino Martin) avec pour parrain Octavio Chacon et comme témoin Sergio Flores (une corrida historique pour sa qualité). Il est revenu aux arènes du Pesqué et cette année, il a coupé l’oreille du meilleur toro de la temporada du sud-ouest: le sixième de Dolorés Aguirre. C’est un torero au chemin atypique qui s’est fait « à l’ancienne », hors des écoles taurines, en se distinguant dans les capeas de villages et qui a vécu l’expérience des maletillas qui allaient de villages et villages chercher la gloire. Marginal dans le milieu taurin, il fait son chemin sans l’appui des « grandes maisons ». Son aficion immense, son courage qui ne l’est pas moins et son originalité lui ont fait beaucoup d’amis qui lui tendent des mains fraternelles (françaises notamment), pour qu’il puisse réaliser sa vocation.

Le 14 août 2025, il se trouvait à Cenicientos. Son passage de l’ombre à la lumière a été observé par Philippe Gil Mir. Corrida de toros de Sobral pour Gómez del Pilar, Francisco Montero et Diego García

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