
Madrid. Mano a Mano : Juan Ortega/Pablo Aguado. Lleno de no hay billetes. Plaza de toros Las Ventas. Samedi 24 mai 2025.
Toros de Juan Pedro Domecq et Torrealta (6º),

• JUAN ORTEGA, silence, silence et silence après avis.

• PABLO AGUADO, silence, ovation et oreille.
Une première réflexion s’impose, depuis le début de ce cycle isidril 2025 six fois sur treize on a enregistré des llenos absolus,des No hay billetes qui font enrager les ennemis de la corrida et démentent le mensonge délibéré selon lequel les gens fuiraient les arènes ! Partout les gradins sont pleins ou presque, , Ce soir encore pour un mano a mano d’artistes les 22000 places de Las Ventas sont presque remplies .
Toros de cinq ans (oct 19 à Jan 20) très également répartis en poids couleur de robe et armures entre les deux maestros.Poids moyen :555kg, musculeux, longs, sérieux.Deux plus hauts et lourde, simplement la différence vient de ce que Juan Ortega hérite de 3 Juan Pedro Domecq et Pablo Aguado du sicième, un Torrealta.
Alors faisons comme si tout allait bien ou mal ,ou s’il était normal de voir défiler cinq premiers toros de poids correct, bien faits, armés finement vers l’avant ou vers le haut, mais tous sans caste, mansitos, faisant croire une fois qu’ils allaient pousser au cheval mais non.. Qu’ls allaient embister dans les capotes mais non, et je fais le malin, le torero essaye, honnêtement il essaie, mais même les banderilleros qui tous les soirs jusqu’ici se donnaient du mal, à quelque cuadrilla qu’ils appartinssent , n’ont pas tenté grand-chose. Tout n’était pas leur faute, Ivan Garcia s’est méfié non sans raison de deux des toros d’Aguado, El Victor s’est fait.. toucher bousculer accrocher.. Enfin disons- le en dehors de quelques gestes élégants, de quelques quites par chicuelinas ou delantales de l’un et l’autre de ce mano a mano, on ne vit pas grand-chose et on entendit rouspéter les gradins, et les gradins ne sont pas toujours des gredins.

Je vous épargne les détails des faenas, un coup à droite deux coups à gauche, des épées dont on peut éviter de donner la description, en avant, sur le côté, mete y sacca, une demie, un tiers, deux pinchazos bref, il a fallu attendre le toro de la tarde, Tabellino, 575 Kg, Noir cendré, superbe .
Pablo Aguado l’a tout de suite senti comme un allié futur, pour cela il fallait donner des consignes au piquero qui n’en a pas tenu compte et a carioqué de facon à réduire le port de tête de l’animal.Cela en douce appuyé aux tablas en faisant bien tourner la pique.
Tabellino avait heureusement des réserves de force et de noblesse teintée de bravoure et de danger.
On vécut une faena sévillane douce limpide templée donnée avec intelligence et science à un toro que les belluaires auraient combattu comme un ennemi, alors que , cela se voyait au sourire de Pablo Aguado, il voulait s’en faire un partenaire de jeu mortel, certes, mais un partenaire.
Tous les autres toros avaient été plus ou moins sifflés à l’arrastre, les toreros avaient tous les deux écouté le silence assourdissant de Las Ventas. Aguado fur très fêté, reçut une oreille de Tabellino qui lui aussi fut acclamé ! C’est peut-être aussi pour Tabellino que nous supportons tant de Samourai, Montilillo Oxidudo . Et on ne sait jamais, jamais, ce qui va sortir des chiqueros..
Demain je vous retouve pour les Fuente Ymbro ,Curro Diaz,Roman, Diego San Roman. A demain !
Jean François Nevière