Mois : juin 2025

Alés: Mathias Sauvaire en triomphe le matin

Alès . Dimanche, matinale. Arènes du Temperas. Troisième de la Feria de la Ascension. Novillada sans picadors: V Trophée Gard Cévennes Camargue. VI Trophée de Révélations “Porte du Temperas”. 1/4 d’entrée.

Erales de Roland Durand (1° y 4°), Barcelo (2° y  5°), La Suerte (3°).  

Santiago López Ortega, Escuela Taurina Citar: Oreille.

Isaac Galvin, Escuela taurina de Chiclana: Oreille

Manuel Fuentes, Escuela Taurina de Arles: Silence après avis.

Bautista Angosto, Escuela Taurina de Béziers: Oreille après avis. 

Mathias Sauvaire, Escuela Taurina de Arles: Deux oreilles. 

Meilleur novillo eral de La Suerte lidié en troisième, Agresivo, herrado du numéro 7, né en 07/2022, negro mano bragado listón de capa.

Vème Trophée Gard Cévennes Camargue Isaac Galvín.

VIème Trophée Révélation Porte du Temperas Santiago López Ortega. 

Cliquez sur la photo ci-dessous pour voir la galerie

de Philippe Gil Mir

© Philippe Gil Mir - Alès 01-06-2025 matinal Erales de Roland Durand, Barcelo y La Suerte para Santiago López Ortega, Isaac Galvín, Manuel Fuentes, Bautista Angosto y Mathias Sauvaire

Madrid, après-midi de peu de contenu sauvée, en partie, par le 6e toro

Madrid 21e corrida de San Isidro. lleno de no hay billetes

6 toros d’El Parralejo

Miguel Angel Perera, silence et silence.

Fernando Adrian ovation et silence

Tomas Rufo silence et ovation après pétition.

Toros de El Parralejo. Un élevage issu de Jandilla et Fuente Ymbro installé près d’Aracena dans l’ancienne finca de Manolo Gonzalez, une des plus belle d’Espagne. Un peu de géographie taurine ne peut pas faire de mal vu le peu de choses à dire en raison du résultat de l’envoi… Un lot homogène entre 570 et 600kg sauf le 2e de 526kg ; 3 cinqueños (1, 2 et 6) et 3 quatreños (3, 4 et 5). Une corrida marquée par la faiblesse et le manque de caste, à l’exception des 2e et 6e.

Perera est dans un grand moment de maturité. Le 1er n’offre pas d’option en raison de ses manques de force et de race. Le 4e a une charge brusque. Sa muleta puissante canalise la charge avec la main droite. La gauche lui impose discipline. Mais le manque de fond ne permet pas à la faena de décoller…

Adrian a fait preuve de son engagement mais aussi de beaucoup plus. Avec le 2e, tout en restant dans son style à base de cambios por la espalda, de statuaires, etc., il a fait preuve d’une grande douceur qui a permit au toro de se livrer et a réussi en en extraire tout son jus, jusqu’à ce que son adversaire chute au sol, marquant ainsi la fin de la faena. Le 5e chargeait plus fortement mais son manque de caste le poussait à développer un genio marqué par de mauvaises manières en fin de passe qui ont provoqué cependant un peu d’émotion. Sa bonne main gauche assoit sa domination. Mais cela reste insuffisant pour pouvoir triompher vu la baisse de régime de l’animal.

Rufo a lui aussi montré toute son envie. Avec le 3e, il démarre à droite en s’enroulant très vite le toro autour de la ceinture. Un début peut-être trop exigeant pour un adversaire qui manque de fond. Le 6e a une charge pleine de classe dont il profite immédiatement après un début à genoux gâché par un écart du toro sur une banderille tombée à terre. Le toro est plus violent à gauche mais continue de se livrer. Les séries à droite sont de meilleure facture. Las, un pinchazo hondo suivi d’une entière limitent le résultat à une pétition minoritaire.

Cela reste sommaire mais que dire de plus… C’est comme la confiture… ce n’est pas parce qu’il n’y en a pas beaucoup qu’il faut l’étaler…

Michel NAUDY

Jerez de la Frontera : grand pas en avant vers la réouverture de l’école taurine.

La Sénatrice Maire de Jerez, Maria José Pelayo vient de faire mentir l’adage selon lequel les promesses électorales n’engagent que ceux qui les écoutent. Durant la campagne des municipales elle avait promis de soutenir la tauromachie et c’est chose faite. Peu de temps après son élection elle avait rendu à la Fondation Cultura Taurina les clefs des arènes de l’école et hier, en compagnie de son premier adjoint et de l’adjoint à la culture ainsi que d’un représentant du gouvernement autonome, elle re-inaugurait le bureau de l’école taurine en ville.

JD

SANLUCAR: SERIEUSE BLESSURE AU COUDE DU MELLI

Arènes de Sanlúcar de Barrameda, Cadix .

Germán Vidal « El Melli » a été transporté à l’infirmerie des arènes de Sanlúcar de Barrameda après avoir subi un accident contre le troisième taureau de l’après-midi. Le chirurgien en chef de l’infirmerie, Juan Carlos Alados, a diagnostiqué une luxation grave du coude droit, avec déplacement de celui-ci. Le torero sera transféré à l’ hôpital Virgen de los Caminos de Sanlúcar pour des examens radiologiques afin de déterminer avec précision l’étendue de la blessure.

AVILA: MORANTE A NOUVEAU…

Arènes d’ Ávila. Concours d’élevages. Les trois quarts de l’entrée.
Taureaux, par ordre de combat, de El Capea, Vellosino, El Torero,
Garcigrande, José Enrique Fraile de Valdefresno et Valdellán, avec une
bonne présentation dans les lignes générales et un comportement
varié, Empalado-20, de El Torero, qui a été combattu à la troisième place, a été le taureau récompensé au concours de de ganaderia

  • MORANTE DE LA PUEBLA , silence et deux oreilles
  • EMILIO DE JUSTO , deux oreilles et le silence
  • SERGIO RODRÍGUEZ , oreille et ovation

Madrid, oreille pour Ventura

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. 20 ème de la Feria de San Isidro 2025. Lleno de ‘No hay billetes’. 

Toros de Los Espartales

• DIEGO VENTURA, oreille et ovation.

• SEBASTIÁN FERNÁNDEZ -qui confirmait l’alternative-, ovation et silence après avis.

• DUARTE FERNANDES, ovation et silence.

SANLUCAR : DUEL AU SOMMET POUR LA FERIA DE LA MANZANILLA

Plaza de toros de Sanlúcar de Barrameda, Cádiz. Corrida de toros de la Feria de la Manzanilla 2025. Trois quart

Toros de El Torero, le quatrième ‘Gitano’, nº 87, vuelta al ruedo. 

• MIGUEL ÁNGEL PERERA, deux oreilles, silence à celui qu’il a tué pour El Melli, oreille.

• ALEJANDRO TALAVANTE, oreille, deux oreilles et deux oreilles à celui tué pour Melli. 

• GERMAN VIDAL ‘EL MELLI’, blessure.

Trés bon lot de « El Torero » qui a fait beaucoup d’effet dans le petit ruedo du Pino en raison de sa présentation sérieuse et surtout de son comportement encasté. Une ganaderia qui a laissé perplexe les madrilènes il y a quelques jours mais qui a convaincu pour cette classique corrida de la féria de la Manzanilla. Elle aura poussée sous la monopique en usage ici, renversant la pièce montée d’ouverture et surtout elle a donnée un jeu sérieux, transmettant cette noblesse exigeante qui coule dans ses veines.

Il fallait de l’expérience et du métier pour aguanter cet ensemble. El Melli qui eut pourtant de belles attitudes à gauche en uno por uno était encore bien vert pour ce genre de rencontre puisqu’il ne s’agissait que de sa seconde corrida. Il fut pris au milieu de sa faena prometteuse. Le toro le projeta par terre lui causant une dure lésion au coude. La corrida se transforma alors en mano à mano Perera/Talavante. Une opposition de style prenante qui provoqua à la sortie des discussions animées; signe d’un intérêt profond pour cette tarde.

Miguel Angel Perrera s’en est tenu à son registre. Il cherche l’efficacité, la domination, la maîtrise. C’est un concept qui ne tolère aucun effet qui a pour but d’assujettir l’animal en le provoquant dans son terrain et en enchaînant les longs muletazos toujours à la cadence idoine sans tolérer que l’étoffe n’ effleure la corne de l’adversaire. Il a donné le meilleur de son art, s’exposant un maximum, à son second passage soutenu par un public gagné par son aguante et son temple. Un bajonazo suivi d’une demie, réduisirent son succès à une seule oreille.

Comme il y a peu à Jerez, Talavante a charmé le public sanluqueño par son toreo fluide qui s’attache plus à la séduction, au charme qu’à la rigueur et à la cohérence d’une faena ordonnée. Bien qu’il se donne des avantages, abusant du pico notamment, Alejandro suscita l’enthousiasme par son toreo fleuri et obtint de beaux succès lors de ses trois passages (il dut combattre le dernier toro du Melli).

Perera comme Talavante exprime chacun les deux faces de ce paradoxal peuple andalou: une excessive austérité qui est celle du toreo de Perera et une exubérance explosive portée par Talavante. Les deux pôles du monde du Guadalquivir.

Pierre Vidal

Clovis Germain et la Ganaderia La Espera a hombros pour la novillada non piquée de Captieux

Rugby et toros, deuxième jour. Après le rugby d’hier, place à la tauromachie avec l’encierro des pitchouns et la novillada non piquée en matinée. La ganadería de La Espera est un pilier des arènes Jean Sango.

. Léo Pallatier, remarqué l’an dernier malgré une réussite mitigée à Bougue, retrouve Captieux. Face à lui, Clovis Germain, vainqueur de Bougue et triomphant sur de nombreuses plazas.

President : Mathys Courregelongue Dupeyré

Public 60 %

Meteo : Sous les nuages

Musique : Les Armagnacs

Leo Pallatier Avis et Silence

Clovis Germain une oreille et vuelta /une oreille Prix de l’Acoso

Le lot présenté à Captieux par la Ganaderia La Espera est homogène pour les deux premiers, tandis que le troisième se distingue par un trapío plus marqué. L’ensemble offre une belle présentation. Le comportement est typé encaste et le second a reçu un panuelo bleu.

Leo Palatier

Le novillero accueille avec une larga. Sa faena est marquée par l’alegría et la détermination, suscitant les applaudissements en réponse au quite de Clovis. Il entame sa série avec des doblones sous les encouragements du public. La série de naturelles est exécutée proprement, et la faena gagne en intensité, à l’image de la musique des Armagnacs. Il conclut par un pinchazo bajonazo et contraire.

Clovis Germain

La faena à la cape, propre mais manquant de douceur, est marquée par un joli véronique sur un quite de Leo. La pose des banderilles par Clovis est saluée par le public. À la muleta, il débute plein centre, cite le becerro de loin, avec des muletazos profonds, une domination légèrement brusque. Une série de luquesinas précède un recibir, mais à trasera. Le becerro est applaudi à l’arrastre.

Le troisième becerro encasté charge plus court. Le novillero peine à dominer à la cape, mais la pose des banderilles est régulière. Clovis entame une faena classique, les premières passes à droite sont sur le passage, puis il se croise. Le becerro se montre plus exigeant, le public encourage le novillero. Sa ténacité s’exprime face à la bête, il n’insiste pas sur les naturelles. Cette fois-ci, le recibir est réussi.

Texte et photos Nicolas Couffignal

Page 16 sur 16

© 2025 Corridasi - Tous droits réservés