Mois : mai 2025 Page 10 sur 13

Alejandro Talavante, le maĂźtre de la main gauche Ă  Las Ventas oĂč Clemente confirme

President : José Maria Fernandez

Cavalerie : Equigarce S.L onze rencontres

Public : lleno

Metéo :couvert avec du vent

Alejnadro Talavante :Silence / Deux oreilles

Juan Ortega : Silence et avis / Silence et avis

Clemente :Salut et avis / Silence et avis

Le lot provient du fer de Victoriano Del RĂ­o, tandis que les deux derniers toros sont issus du second fer de Victoriano de CortĂ©s. L’ensemble est bien prĂ©sentĂ© et homogĂšne, offrant une belle allure dans l’arĂšne.

Seul le quatriÚme toro se distingue par son caste, exprimant davantage de caractÚre et de combativité. Le reste du lot, en revanche, peine à démontrer une véritable bravoure, laissant une impression violence et un manque de race. laissant une impression plus discrÚte sur le ruedo .

Alejandro Talavante

Le matador dĂ©bute avec des vĂ©roniques ou la douceur s’exprime. Le toro avec plus de noblesse que son prĂ©dĂ©cesseur . Alejandro Talavante s’illustre par un joli quite, prĂ©cis et inspirĂ© suite Ă  la premiĂšre rencontre. Lors de la seconde charge, l’animal se montre plus franc, mais sans vĂ©ritable poussĂ©e. La cĂ©rĂ©monie s’achĂšve avec Clemente, qui remet la muleta au matador. Ce dernier exĂ©cute quelques muletazos, cherchant Ă  donner du rythme Ă  la faena.Cependant, le toro manque de force, autant sur les naturelles que sur les derechazos. Face Ă  cette faiblesse, le matador dĂ©cide d’écourter l’affrontement pour se saisir de l’épĂ©e. Le coup est portĂ©, mais l’épĂ©e tombe contraire et caida. L’émotion reste palpable dans les gradins.

Le toro se rĂ©vĂšle plus complexe Ă  gauche qu’à droite sous la cape d’Alejandro Talavante. La rencontre au cheval manque de bravoure, ne laissant qu’un souvenir insignifiant.

Les premiers muletazos sont exĂ©cutĂ©s avec du temple, tandis que les derechazos, portĂ©s par une poignĂ©e franche, marquent la faena. L’émotion traverse l’arĂšne, touchant le public. Les naturelles, profondes et pleines de finesse, sont chaleureusement applaudies. Les “OlĂ©â€ rĂ©sonnent Ă  chaque passe, accompagnant la domination du matador. Dans ces derechazos maĂźtrisĂ©s, le toro se rompt, se laisse entraĂźner par la muleta, complĂštement absorbĂ©. Ce toro inspire le matador, qui semble dĂ©tenu dans son art, habitĂ© par l’instant. L’épĂ©e est engagĂ©e et bien placĂ©e. Les tendidos s’illuminent sous une pluie de pañuelos, saluant la prestation.

Juan Ortega

Ce toro affiche le mĂȘme comportement que le second. Juan Ortega l’accueille avec quelques vĂ©roniques Ă©lĂ©gantes. AprĂšs la pique, l’andalou exĂ©cute un quite apprĂ©ciĂ© par le public madrilĂšne, suivant deux charges au cheval. Talavante rĂ©pond immĂ©diatement Ă  ce quite, poursuivant l’échange artistique.

Les passes par le haut s’enchaĂźnent avec douceur. Sur la gauche, Juan Ortega veut d’abord exĂ©cuter un muletazo bas, mais ajuste son geste avec un trincherazo plus court. La premiĂšre sĂ©rie est empreinte de temple, dĂ©clenchant une belle rĂ©action du public. Le matador trouve le bon rythme et parvient Ă  dominer le toro, malgrĂ© quelques difficultĂ©s sur les premiĂšres naturelles.Les applaudissements rĂ©sonnent avec force. Une lĂ©gĂšre prĂ©sence du vent accompagne la faena, mais sans gĂȘner le travail du matador. Lors de l’estocade, un pinchazo sur un recibir marque la premiĂšre tentative. La seconde, bien placĂ©e, s’avĂšre efficace, concluant le combat avec maĂźtrise.

Ce toro, issu du second fer de Victoriano del CortĂ©s, montre un comportement plus harmonieux. Sa premiĂšre charge est franche, mais la seconde manque d’engagement. Clemente exĂ©cute un quite correct avant que le matador ne change de terrain pour dĂ©buter la faena. L’animal, la langue ouverte, donne des coups de tĂȘte en entrant dans la muleta, rendant les naturelles et derechazos moins abouties. Face Ă  cette difficultĂ©, le matador Ă©courte la faena et saisit l’épĂ©e. En suerte contraire, il pinche Ă  sa premiĂšre tentative, et les suivantes ne sont guĂšre plus convaincantes. Finalement, il conclut par deux descabellos pour achever le combat.

Clemente

Clemente s’apprĂȘte Ă  affronter son premier toro, sous les regards attentifs de sa famille, de ses amis et des aficionados français. Ce moment crucial, empreint d’émotion, confirme son engagement et sa volontĂ© de briller face Ă  cette confirmation d’alternative qui l’attend. . Quelques vĂ©roniques Ă©lĂ©gantes ouvrent la faena. Puis, un coup de tĂȘte brutal du toro interrompt l’instant. La cĂ©rĂ©monie de confirmation se dĂ©roule sous les yeux attentifs d’Alejandro Talavante et Juan Ortega, tĂ©moins de l’évĂ©nement.

Le public applaudit, tandis que le matador, concentrĂ©, enchaĂźne les passes avec des redondas prĂ©cises. Du temple jusque dans le regard du torero, la maĂźtrise s’affirme. Les premiers naturelles se dĂ©ploient vers le tendido sept, propres malgrĂ© les assauts du toro. Les applaudissements se poursuivent, saluant les derechazos impeccables. Soudain, une grosse voltereta de Clemente ! Le piton accroche la chaquetilla du matador, l’instant est suspendu. La premiĂšre Ă©pĂ©e tombe, basse et contraire. Une seconde est nĂ©cessaire pour conclure le combat. L’émotion demeure.

Ce sixiĂšme toro, lui aussi issu du second fer, entre en piste sous le regard attentif du public. Clemente exĂ©cute quelques passes, cherchant Ă  poser la faena. À la rencontre avec le cheval, la premiĂšre charge manque de franchise, tandis que la cuadrilla peine Ă  faire preuve de rigueur. L’animal, manso, finit par se diriger vers le cheval de rĂ©serve.

Les premiers muletazos sont portĂ©s avec domination et dĂ©termination, en plein centre. Les premiĂšres derechazos suscitent des applaudissements d’encouragement. Les naturelles, appliquĂ©es et pleines de prudence, dĂ©montrent la technique du matador, mais l’ensemble peine Ă  provoquer une vĂ©ritable Ă©motion. MalgrĂ© plusieurs tentatives pour faire passer le toro, l’inspiration ne semble pas au rendez-vous.

L’épĂ©e est engagĂ©e, une demie dans le morillo. La prestation de Clemente, bien que privĂ©e de trophĂ©e, ne passe pas inaperçue aux yeux des spectateurs.

Resena Nicolas Couffignal « vu à la télévision »

Le point de vue de Michel Naudy

Une corrida dĂ©cevante de Victoriano del Rio sauvĂ©e par le 4e qui eu physiquement suffisamment de fond pour supporter la faena. Un manque de race gĂ©nĂ©ralisĂ©e qui s’est traduit de diffĂ©rentes façons
Clemente a Ă©tĂ© trĂšs bien avec le toro de la confirmation qui est sorti tĂȘte haute et a rapidement accusĂ© une difficultĂ© Ă  humilier. Clemente en a pris rapidement la mesure dĂ©clenchant le soutien du public. La difficultĂ© Ă  humilier s’est manifestĂ©e par deux avertissements Ă  gauche et Ă  droite par des arrĂȘts en cours de charge pour regarder le torero. Ce que Clemente a aguantĂ© sans sourciller. Le danger Ă©tait bien prĂ©sent et l’accrochage spectaculaire arriva, le torero restant suspendu par la chaquetilla sur la corne. On pouvait s’attendre Ă  une oreille, espoir Ă©vanoui aprĂšs deux estocades trĂšs basses.
Le premier de Talavante paraissait piquĂ© avant d’aller au cheval. DĂšs le dĂ©but de faena on s’attendait Ă  ce qu’il se couche
 inutile d’épiloguer
Ortega fait parler magnifiquement son temple Ă  la cape comme Ă  la muleta. Las, le manque de force du cornu le fait ressembler plus Ă  une petite sƓur de la charitĂ© qu’à un toro de combat. Fin de faena dans l’indiffĂ©rence
Talavante voit tout de suite la noblesse du 4e et lance sans attendre son festival inspirĂ© qui le fait enchaĂźner plusieurs sĂ©ries des deux mains sans l’aide de l’épĂ©e factice. Une grande estocade lui assure la puerta grande
La faiblesse du 5e le conduit Ă  dĂ©velopper du genio. Repli stratĂ©gique rapide d’Ortega
Le 6e se livre Ă  deux premiers tiers complĂštement dĂ©sordonnĂ©s. Dans ces conditions, accusant aussi, certainement, la rouste subie au 1er et la pression de l’évĂ©nement, tarde Ă  prendre la mesure de son opposant qui de plus s’éteint rapidement.
Michel NAUDY

Vauvert, Santiago López Ortega le plus en vue


Santiago López Ortega le plus en vue


Jeudi 8 mai. Cette Ă©dition de la JournĂ©e de l’Avenir a dĂ©butĂ© le matin par le BolsĂ­n organisĂ© par le CT El Campo au cours duquel face au bĂ©tail de Jacques Giraud, six aspirants, Isaac GalvĂ­n, Sacha El Mosti, Hadrien Lucq, Baptiste Angosto, RĂ©my Asensio et Lisares, se sont disputĂ©s le troisiĂšme TrophĂ©e Robert Laurent. A la fin de l’exercice, c’est RĂ©my Asensio, de NĂźmes, qui a dĂ©crochĂ© la timbale, ce qui lui a octroyĂ© le droit d’intĂ©grer le cartel de la novillada non piquĂ©e de la tarde.

AprĂšs les agapes de la mi-journĂ©e avec notamment une impressionnante paella, la novillada non piquĂ©e a dĂ©marrĂ© avec respectivement les « parejas Â» suivantes : Santiago LĂłpez Ortega/PagĂšs-Mailhan, /Giraud, Clovis/Barcelo et RĂ©my Asensio/La Suerte.

Les représentants des clubs organisateurs se sont présenté en piste et ont reçu une belle ovation aux cÎtés de Patrick Bricongne, président du CT El Campo.

Beau temps, public restreint. Bétail inégal en présentation, en retrait le 2, au demeurant faible.

Santiago LĂłpez Ortega : oreille.

Manuel Fuentes : silence.

Clovis : oreille.

RĂ©my Asensio : silence.

Le Mexicain Santiago LĂłpez Ortega a ouvert la sĂ©ance face Ă  un eral de PagĂšs-Mailhan face auquel il s’est signalĂ© au capote avant de banderiller lui-mĂȘme pour un rĂ©sultat mitigĂ©. Brindis Ă  l’assemblĂ©e d’une faena dĂ©butĂ©e du plus bel effet en se ployant, la suite cohĂ©rente chez le protĂ©gĂ© de Luis Miguel Encabo, avec aussi le matador Juan de Castilla comme tĂ©moin. Au final, aprĂšs une voltereta, entiĂšre tombĂ©e. Plus tard, il aura les honneurs sur le podium, au terme d’un trasteo somme toute rĂ©ussi.

Manuel Fuentes a eu l’infortune de tomber en partage sur un eral limitĂ© en coffre et jarrets. Il a toutefois tentĂ© de donner le change en posant les banderilles puis Ă  la faena en exĂ©cutant quelques muletazos comme il pouvait entre deux chutes de son adversaire, le tout manquant forcĂ©ment de ligazĂłn et de mando. Conclusion Ă  la peine.

Clovis arrivait aurĂ©olĂ© de quelques succĂšs depuis le dĂ©but de la temporada, avec rĂ©cemment celui du BolsĂ­n de Bougue qui lui rapporte cinq engagements, et pas des moindres. Ce jour, il alla recevoir son Barcelo a portagayola avant de se montrer entreprenant au capote. Aux banderilles, il se fit spectaculairement accrocher aux planches au sortir de la deuxiĂšme paire. TouchĂ© au genou gauche et le traje dĂ©chirĂ©, il alla le faire rapiĂ©cer, le costume pas le genou, et salua avant de brinder au respectable une faena qui semblait bien partie. Las, un autre tampon vint quelque peu refroidir l’ambiance, mais Clovis a alors montrĂ© tout son aguante, « s’entrĂ©guant » sur plusieurs sĂ©ries avant d’en finir d’une entiĂšre tombĂ©e au second coup. On le connaissait talentueux, on l’a vu aussi, aujourd’hui, en valiente ! En espĂ©rant bien sĂ»r, que son problĂšme de genou soit vite rĂ©glé 

RĂ©my Asensio s’est fait applaudir sur sa rĂ©ception capotera, mais aprĂšs avoir brindĂ© Â» Ă  Gilles Raoux et Serge AlmĂ©ras, les choses se compliquĂšrent et il eut par la suite pas mal de peine Ă  tenter de dominer un La Suerte certes exigeant, mais qui n’était pas non plus un diable. Il est vrai que RĂ©my n’en est qu’à ses dĂ©buts et ce n’était dĂ©jĂ  pas si mal d’exposer envie et courage. Comme dit l’adage, c’est en forgeant..

Paul Hermé torofiesta.com

Séville: les hommes au-dessus des toros

Real Maestranza de CaballerĂ­a de Sevilla. DouziĂšme de la Feria de Abril 2025. Lleno

Toros de Juan Pedro Domecq

‱ DIEGO URDIALES, ovation et oreille.

‱ SEBASTIÁN CASTELLA, oreille et vuelta al ruedo aprùs avis et bronca au palco.  

‱ PABLO AGUADO, vuelta al ruedo et silence. 

JosĂ© ChacĂłn a saluĂ© au cinquiĂšme. 

Encore une fois, dans cette fĂ©ria, les hommes ont Ă©tĂ© au-dessus des toros. Si la presse qualifie ce lot de meilleur envoyĂ© Ă  SĂ©ville, on est loin de la vĂ©ritĂ© : des toros certes d’une noblesse excellente pour le torero, mais d’une faiblesse latente qui ne leur permettait pas de supporter 2 vraies piques et pour certains d’un manque de race Ă©vident.

Le premier sort abanto et prend soin d’éviter les capes jusqu’au moment oĂč Urdiales va le chercher au centre pour lui servir 3 belles vĂ©roniques. A la faena, il entame par aidĂ©es et enchaine sur 2 sĂ©ries de derechazos et 2 de naturelles. Mesurant bien les capacitĂ©s du toro, il prend l’épĂ©e et lui porte une demie estocade en place avant de saluer.

Le 4, de semblable comportement, acceptera quand mĂȘme une douzaine de vĂ©roniques, mais flĂ©chira en fin de sĂ©rie. Comme il tombe sous la pique, le public exige le changement, mais la prĂ©sidence ne cĂšde pas. La faena commence Ă  mi-hauteur Ă  droite, mais les sĂ©ries de naturelles sont plus profondes, mĂȘme si dans les gradins on entend parler « d’emocion Â» ! L’épĂ©e sera foudroyante et en place et dĂ©clenchera une pĂ©tition que la prĂ©sidence suivra mais qui parait gĂ©nĂ©reuse.

Castella va lui aussi chercher son toro au centre de la piste mais celui-ci parait plus noble dans les vĂ©roniques bien menĂ©es mais assez rapides. Le toro est Ă©pargnĂ© Ă  la pique, et Castella enchaine sur un quite magnifique par chicuelinas tafalleras gaoneras et revolera. Aguado intervient Ă©galement en chicuelinas bien faites. Viotti se distingue aux banderilles. A la faena aprĂšs les aidĂ©es par le haut, Castella enchaine sur des derechazos liĂ©s et surtout une grande sĂ©rie de naturelles qui dĂ©clenchent la musique. L’épĂ©e engagĂ©e tombe trasera mais n’empĂȘche pas la pĂ©tition majoritaire suivie par le prĂ©sident qui accorde l’oreille.

Le cinquiĂšme est accueilli par de magnifiques vĂ©roniques genou Ă  terre puis 3 superbes vĂ©roniques debout. Les piques sont des simples contacts ; Jose Chacon salue aux banderilles. L’entame est classiquement « castellienne Â» :2 pendules, et le maestro enchaĂźne sur des sĂ©ries liĂ©es Ă  droite qui dĂ©clenchent la musique, puis 1 sĂ©rie de naturelles dont 2 Ă  pieds joints qui suscitent les olĂ©s. Le toro garde du jus pour les derechazos suivants mais finit par en avoir assez. L’estocade entiĂšre, lĂ©gĂšrement trasera, concluante prĂ©cĂšde une Ă©norme pĂ©tition Ă  laquelle le prĂ©sident refuse de cĂ©der malgrĂ© une double bronca de catĂ©gorie ! Castella parcourt le ruedo pour une vuelta fĂȘtĂ©e, mais il n’a pas le sourire des beaux jours.

Le troisiĂšme comme les prĂ©cĂ©dents sort abanto, mais en Ă©vitant les cites, prĂ©fĂ©rant le vide du soleil. Quand enfin il charge, Aguado lui sert 6 vĂ©roniques dont 2 lentes trĂšs sĂ©villanes. Il l’emmĂšne Ă  la pique par chicuelinas marchĂ©es, mais le toro tombe Ă  l’impact et ne reçoit que 2 picotazos. La faena entamĂ©e par molinete et derechazos dĂ©marre en musique. Le toro montre sa noblesse et rĂ©pĂšte sans ĂȘtre citĂ©. Les naturelles provoquent les olĂ©s. Avant l’estocade une sĂ©rie par le haut, trinchera et passe du mĂ©pris. Un pinchazo suivi d’une entiĂšre en prenant un choc Ă  la poitrine dĂ©clenche une pĂ©tition minoritaire qui permet une vuelta.

Le sixiĂšme se comporte comme les prĂ©cĂ©dents et sort suelto de la cape d’Aguado. Il s’emploie Ă  la premiĂšre pique donnant l’impression d’ĂȘtre plus brave, ce qui reste Ă  confirmer. Aux banderilles il charge tĂȘte haute et Ivan Garcia montre ses qualitĂ©s. La faena commence par doblones en gagnant vers le centre, mais dans les sĂ©ries suivantes le toro se fait dĂ©fensif, derrotant beaucoup. Quelques passes de chĂątiment et une Ă©pĂ©e quasi entiĂšre en terminent avec ce toro.

JY Blouin texte et photos. Photos additionnelles F. de Marchi

GanaderĂ­a Aurelio Hernando, les toros jaboneros de la Sierra de Guadarrama, par Philippe Gil Mir

Soto del Real (Madrid). Lundi 28 avril 2025. GanaderĂ­a Aurelio Hernando, Finca: “Carascosilla »  Soto del Real. Devisa Caña et Noir y señal Orejisana.

Alors que l’Espagne Ă©tait toute entiĂšre Ă©tait privĂ© d’électricitĂ© dĂ» Ă  « L’apagĂłn Â» sans que nous nous en rendions compte, j’étais reçu, Ă  l’invitation de Francis Fabre et JoĂ«l Bartolotti, de la prestigieuse revue, maintenant centenaire « Toros Â» en vue d’un prochain article, par l’éleveur Aurelio Hernando Dans la finca « Carascosilla » Ă  Soto del Real (Madrid), L’Ă©levage d’Aurelio Hernando, l’un des rares qui conserve actuellement le mythique sang Veragua. Un encaste brave de lignĂ©e, qui dans cette maison est sĂ©lectionnĂ© pour maintenir ses robes variĂ©es et sa caste sĂ©rieuse pour que ses taureaux chargent avec la bravoure, de bon style avec longueur qui favorisent le succĂšs dans la tauromachie actuelle.

Le ganadero Aurelio Hernando nous as conduit dans tous ses cercados pour nous montrer ses becerros, vacas, erales, utreros et cuatreños, un total de 600 tĂȘtes environ, tout en nous expliquant les caractĂ©ristiques et l’histoire de son Ă©levage sans avoir sa langue dans la poche.

Aurelio Hernando est un passionnĂ©. De toros, bien entendu, mais pas seulement. Le cheval est Ă©galement son « dada ». L’homme tient un centre Ă©questre Ă  Soto del Real et concourt Ă  haut niveau sur des parcours de saut d’obstacles. Des toros, des chevaux, vous imaginez son emploi du temps, mais quand on aime on ne compte pas. CĂŽtĂ© bĂ©tail, son amour se porte sur l’encaste Veragua. Un amour impossible. C’est de l’amour que naissent les illusions qui poussent Ă  la dĂ©raison. Et parfois il convient d’ĂȘtre dĂ©raisonnable, en tauromachie on nomme cela romantisme, ce qui permet d’îter la part de folie que contient le mot. Aurelio Hernando n’est pas fou, bien au contraire. Il s’agit d’un homme calme, doux, posĂ© et seul l’amour pour le toro de combat et l’encaste Veragua a pu le pousser dans un projet aussi dĂ©raisonnable qu’élever les descendants du Duc de Veragua au XXI° siĂšcle.

Il a dĂ©butĂ© comme ganadero en 1992 en s’associant avec Javier Gallego GarcĂ­a pour sauver le nuclĂ©on restant d’origine Veragua de l’élevage familial de ce dernier. Ils partirent avec 17 vaches et 1 Ă©talon. Une ganaderĂ­a type « arche de NoĂ© » baptisĂ©e « Hernando-Gallego », qui regroupe les vestiges veragueños de l’ancien Ă©levage de Enrique GarcĂ­a Gonzalez, dont le fer original annoncĂ© « Hijas de don Enrique GarcĂ­a » est dĂšs lors vacant. Les deux hommes attaquent avec foi et passion leur quĂȘte salvatrice. Le sort semble avec eux. Bien que l’unique Ă©talon meure trĂšs vite, un mĂąle sortira des vaches pleines. Sa filiation lui impose sa fonction et cet Ă©talon dĂ©signĂ© se rĂ©vĂšle d’exception. Il y a des signes qui ne trompent pas. La bĂȘte rĂ©gnera sur le troupeau durant quatorze annĂ©es.

Peu Ă  peu, les deux hommes consolident leur ganaderĂ­a. Si toute leur attention est portĂ©e sur la caste Veragua, une vingtaine de vaches ne peuvent constituer une ganaderĂ­a. Ils augmentent ainsi le troupeau avec des vaches d’origine Domecq de chez Victoriano del RĂ­o. Cette seconde lignĂ©e Ă©tant maintenue sĂ©parĂ©ment. À Force de travail, Aurelio et Javier arrivent au nouveau millĂ©naire avec une centaine de vaches Veragua. Mission accomplie. L’amour l’a emportĂ© sur la raison et grĂące Ă  la dĂ©raison de nos deux ganaderos les Veragua de la famille Gallego nous sont parvenus. En 2002, Javier et Aurelio se sĂ©parent. Aurelio dĂ©mĂ©nage dans la banlieue de Soto del Real, dans l’ancienne finca de JosĂ© Aleas (frĂšre de Manuel) dont la placita est d’époque. Sa devise caña y negro a fait sa prĂ©sentation Ă  Soto del Real Ă  l’occasion d’une novillada sans picador en 2004. L’annĂ©e suivante, l’élevage fait sortir ses premiers novillos en novillada avec picador. Suit en 2006 la premiĂšre corrida, toujours Ă  Soto del Real. La camada est courte mais Aurelio ne peine pas Ă  vendre son bĂ©tail qui est lidiĂ© principalement dans les alentours de Madrid. 2011 est une annĂ©e charniĂšre, l’élevage fait sa prĂ©sentation en France Ă  Orthez et un sobrero sort Ă  Madrid. DĂšs lors, elle y sera rĂ©pĂ©tĂ©e presque chaque annĂ©e. L’élevage commence Ă  se faire un nom et on ne peut que s’en rĂ©jouir. Le 14 juin 2025, ils seront lidiĂ© Ă  Navas del Rey (Madrid) pour la premiĂšre demi-finale de la Copa Chenel

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Philippe Gil Mir

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© Philippe Gil Mir Utreros GanaderĂ­a Aurelio Hernando – Soto del Real 28-04-2025

Séville: Roca Rey au seuil de la Porte du Prince

Plaza de toros de La Real Maestranza de CaballerĂ­a de Sevilla. OnziĂšme de la Feria de Abril 2025. Lleno de ‘No hay billetes’. 

Toros de Victoriano del RĂ­o,

‱ MIGUEL ÁNGEL PERERA, vuelta al ruedo et palmas.

 

‱ JUAN ORTEGA, silence et silence.  

‱ ROCA REY, deux oreilles aprĂšs avis, silence aprĂšs avis

Le lot de Victoriano del Rio Ă©tait trĂšs divers : 2 presque Ă  6 ans, 1 Ă  peine 4 ans, le reste 4 ans et demi, les poids de 501 Ă  550 kilos. Cela se ressentira au comportement. Tous manifesteront quelques signes de faiblesse, mais iront au bout de leur combat, d’autant que les piques ne seront pas appuyĂ©es pour prĂ©server leurs forces.

Face Ă  eux, Roca Rey et le public croyaient Ă  la porte du Prince. Mais l’épĂ©e le trahira Ă  son second ! Perera et Ortega auront de bons passages.

Le premier de Perera est Ă  2 mois des 6 ans et se dĂ©fend Ă  la pique en derrotant mĂȘme dans le second picotazo. AprĂšs un beau quite d’Ortega en vĂ©roniques, l’entame par le haut est suivie de belles sĂ©ries de derechazos templĂ©s et liĂ©s qui dĂ©clenchent la musique : le toro est noble et Ă  gauche la sĂ©rie se conclut par trincherilla et passe du mĂ©pris. L’estocade entiĂšre sera trasera et tombĂ©e, ce qui explique que la rigoureuse prĂ©sidente refuse la pĂ©tition, mais Perera fera une vuelta fĂȘtĂ©e.

Le quatriĂšme porte le mĂȘme nom que le toro graciĂ© Ă  Dax, mais il n’en a pas les qualitĂ©s. A la cape il serre Ă  gauche et Ă  la pique ne pousse que de la corne droite. Il humilie dans les passes de la droite, avec quelques flĂ©chissements, mais a tendance Ă  rechercher sa querencia. L’estocade sera desprendida et efficace, mais ne permettra mĂȘme pas le salut.

Ortega a montrĂ© ses qualitĂ©s de capeador dans son quite au premier, mais il effectue une nouvelle dĂ©monstration en accueillant le deuxiĂšme par une grande sĂ©rie de vĂ©roniques profondes allant a mas. Dans le quite de Roca Rey, le toro donne des signes de faiblesse et de mansedumbre. La faena commence par des aidĂ©es de bonne qualitĂ© et le toro rĂ©pĂšte jusqu’à la deuxiĂšme sĂ©rie Ă  droite. Ensuite, son manque de transmission est apparent jusqu’à l’estocade presque Ă  l’encuentro, pour une entiĂšre en place.

Le cinquiĂšme est accueilli par de belles vĂ©roniques conclues par 3 mĂ©dias de haut vol. le toro quite seul le burladero pour se prĂ©cipiter sur le cheval de pique et subir une pique dure bien gĂ©rĂ©e par Oscar Bernal, suivie d’un picotazo : dans les deux le toro se dĂ©fend de la tĂȘte. A la faena, superbe entame par le haut et trinchera suivie de derechazos et de naturelles oĂč le toro derrote. Quelques passes de chĂątiment et une estocade tombĂ©e concluent la prestation.

Le 3 Ăšme, Manigero, vient parait-il d’une bonne famille. Cela se confirme dans les premiĂšres vĂ©roniques chargĂ©es avec ardeur suivies d’une chicuelina et d’une revolera applaudies. A la pique, il est Ă©pargnĂ©, mais pousse Ă  la premiĂšre. Ce toro est moins rematĂ© que les prĂ©cĂ©dents (qui ont presque 2 ans de plus) en sortie d’hiver, mais fait son devoir. Roca Rey lance sa faena par des statuaires Ă©normes, suivies d’une passe cambiada de la gauche, et enchaine par 2 grandes sĂ©ries de derechazos liĂ©s conclues par un changement de main et une circulaire inversĂ©e de la gauche pour amener les naturelles. Le toro humilie bien et charge avec classe. Une nouvelle grande sĂ©rie de derechazos liĂ©s et des circulaires inversĂ©es prĂ©cĂšdent l’estocade desprendida mais concluante. 2 oreilles fortement demandĂ©es par l’arĂšne entrouvrent la porte du Prince.

Le 6 Ăšme est amenĂ© jusqu’au centre par des vĂ©roniques dont certaines Ă  pieds joints. A la pique, le toro est Ă©pargnĂ©, pour un dĂ©but de faena par statuaires et des sĂ©ries de derechazos dont la clĂ© est le ligazon : la musique joue ! Les passes sont aussi bien liĂ©es Ă  droite qu’à gauche et la Maestranza s’enflamme. Des passes par le haut pour terminer, et c’est l’échec Ă  l’épĂ©e : 2 pinchazos et une entiĂšre contraire le long des planches. L’ovation a Ă©tĂ© belle Ă  la sortie, et Roca Rey peut encore rĂȘver Ă  son deuxiĂšme cartel samedi (El Parralejo).

JY Blouin texte et photos avec les photos de F. de Marchi

 

MĂ©janes: PrĂ©sentation du rejon d’or

LĂ©a Vicens au rĂ©jon d’or

L’un des Ă©vĂ©nements Ă©questres les plus importants de chaque saison a dĂ©jĂ  une programmation pour son Ă©dition 2025 : El RejĂłn de Oro de Mejanes qui aura lieu le 13 juillet avec des toros Gallon.. L’affiche est composĂ©e de Leonardo, Lea Vicens et Guillermo Hermoso de Mendoza, qui se battra pour un prix maintes fois remportĂ© par son pĂšre. Une combinaison de trois personnalitĂ©s diffĂ©rentes au sein de la corrida Ă  cheval. Le spectacle est organisĂ© par la compagnie Peliz Organisation, dirigĂ©e par Juan Bautista, et il a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© cet aprĂšs-midi.

Photo JF Galeron

Copa Chenel: Carlos Olsina parmi les qualifiés

Samedi, Ă  Valdemoro, aprĂšs dĂ©libĂ©ration du jury, les deux premiers noms en demi-finale sont Jorge Molina avec 15,70 points et Daniel Crespo avec un total de 12,33 points. Francisco Montero a terminĂ© troisiĂšme de l’aprĂšs-midi avec 12,23 points, restant Ă  l’Ă©cart du tour suivant.

La deuxiĂšme corrida a eu lieu dimanche Ă  Algete. Taureaux de JosĂ© Cruz et MartĂ­n Lorca pour RubĂ©n Pinar, Carlos Olsina et Sergio RodrĂ­guez. Le vainqueur de l’aprĂšs-midi a Ă©tĂ© Sergio RodrĂ­guez avec 15,60 points suivi de Carlos Olsina, qui a totalisĂ© 12,60 points, tous deux devenant demi-finalistes. RubĂ©n Pinar est exclu du prochain tour aprĂšs avoir obtenu 7,23 points.

Jorge Molina, Daniel Crespo, Sergio RodrĂ­guez et Carlos Olsina sont ainsi les quatre premiers demi-finalistes de la Coupe Chenel 2025.

Séville: Les épées font défaut à la moisson promise

Plaza de toros de la Real Maestranza de CaballerĂ­a de Sevilla. DixiĂšme festejo de la Feria de Abril 2025. Lleno.

Toros de Santiago Domecq, le second ‘AnĂĄrquico’ nÂș116, de 558 kilos, vuelta al ruedo.

‱ MANUEL ESCRIBANO, silence et silence.

‱ MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation aprĂšs deux avis et silence.

‱ BORJA JIMÉNEZ, silence aprĂšs avis et silence.

Les Santi Domecq Ă©taient attendus aprĂšs leurs brillantes prestations de l’an dernier. Tout ne fut pas parfait mĂȘme si le 2 Anarquico obtient la vuelta ; seuls le premier et le 6 Ăšme ont aussi fait vibrer le public et l’on a quand mĂȘme vu des passages aux piques oĂč les toros s’engageaient et poussaient, mĂȘme si la puya Ă©tait vite relevĂ©e pour mĂ©nager les faenas.

Manuel Escribano accueille son premier Ă  porta gayola et le toro le met en difficultĂ© en venant au pas et en chargeant au dernier moment. Il enchaine avec de bonnes vĂ©roniques et conduit le toro pour 2 piques poussĂ©es et bien menĂ©es par Juan Francisco Pena. AprĂšs ses banderilles, il attaque la faena par 2 pendules oĂč le toro puissant a encore beaucoup de jus. De mĂȘme dans les deux premiĂšres sĂ©ries Ă  droite ; mais aprĂšs la 3 Ăšme sĂ©rie, le toro accusera les piques et baissera de ton. L’échec Ă  l’épĂ©e lui permettra d’écouter le silence.

Le quatriĂšme, de belle prĂ©sentation, ne subira que 2 picotazos, mĂȘme s’il pousse ardemment dans le peto. Aux banderilles, un beau quiebro aux barriĂšres provoque les applaudissements. Mais Ă  la faena le toro parait Ă©teint et n’embiste pas avec la race des 2 premiers. A l’estocade, une entiĂšre en place aprĂšs pinchazo et nouveau silence.

Perera touche le meilleur toro du jour : un animal qui sort indĂ©cis, avant de se livrer Ă  la pique : mĂȘme aprĂšs la puya retirĂ©e il s’acharne et continue Ă  pousser. A la faena, superbe entame alternant passes par le haut et par le bas et le toro se livre dans 3 grandes sĂ©ries de derechazos liĂ©s qui font sonner la musique. Perera torĂ©e mains trĂšs basses ce que le toro supporte grĂące Ă  une embestida vive et allĂšgre. Malheureusement, l’épĂ©e trasera sera d’effet lent obligeant Perera Ă  utiliser le descabello, alors que le toro relĂšve la tĂȘte : aprĂšs 6 tentatives, les deux oreilles promises se transforment en un salut chaleureux.

Le cinquiĂšme accueilli en brega manifeste sa faiblesse latente en chutant en sortie de 2 piques lĂ©gĂšres, ce qui provoque une pĂ©tition de changement refusĂ©e. La faena, techniquement bonne et adaptĂ©e Ă  ce toro faible et sur la dĂ©fensive ne transmet pas car il n’a pas la force de sa combativitĂ©. L’estocade sera bonne mais le public ne rĂ©agit pas.

Borja Jimenez accueille en vĂ©roniques un toro qui rĂ©pĂšte avec ardeur dans la cape et subit 2 piques lĂ©gĂšres mais en poussant avec bravoure. La faena commence par des doblones de dominio, impressionnants, et se poursuit par des sĂ©ries droitiĂšres qui ne transmettent pas malgrĂ© leur qualitĂ©. MĂȘme aprĂšs une passe cambiada, le torĂ©o reste terne Ă  droite comme Ă  gauche faute d’un adversaire. La demie Ă©pĂ©e trasera aprĂšs pinchazo suivie de 3 coups de verdugo mettra fin Ă  l’épreuve.

Le 6 Ăšme qui se livre Ă  porta gayola et dans des vĂ©roniques et chicuelinas conclues par une mĂ©dia templĂ©e superbe, va se livrer Ă  la pique en soulevant le cheval pendant de longues minutes permettant Ă  Sandoval de montrer ses qualitĂ©s de cavalier en restant en selle et en conservant son cheval debout. La faena dĂ©butĂ©e Ă  genoux et toréée ensuite par le bas avec dynamisme, montre un toro encastĂ© et mobile. Mais un nouvel Ă©chec Ă  l’épĂ©e fermera tout espoir de trophĂ©e.

Encore une corrida intĂ©ressante, qui aurait pu se terminer avec une moisson d’oreilles, mais les Ă©pĂ©es ont fait dĂ©faut !

JY Blouin texte et photos; photos complémentaires Ferdinand de Marchi.

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Lors d’un passage en France, Marco PĂ©rez a voulu dĂ©couvrir le théùtre de son alternative du vendredi 6 juin. À cette occasion, une interview exclusive avec les arĂšnes de NĂźmes et la rencontre avec l’Amphithéùtre romain. 

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La Madeleine: les abonos disponibles

À l’approche de la feria de la Madeleine, qui se tiendra du 16 au 20 juillet prochain, certaines dates sont à ne pas manquer pour conserver vos places ou en obtenir de nouvelles.
Vous avez jusqu’au vendredi 10 mai pour renouveler votre abonnement et conserver vos places habituelles. À partir du 12 mai, les abonnements non renouvelĂ©s seront remis Ă  la vente.
Plus d’info sur les abonnements 2025
DĂšs le 19 mai, vous bĂ©nĂ©ficierez Ă©galement d’une ouverture anticipĂ©e de la billetterie pour l’achat de places supplĂ©mentaires. Cette prioritĂ© est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s et aux entreprises.
Le grand public pourra acheter ses places :
● en ligne, Ă  partir du 2 juin sur montdemarsan.fr
● et Ă  la RĂ©gie des fĂȘtes, Ă  partir du 17 juin.
RĂ©gie des FĂȘtes et Animations479 avenue du MarĂ©chal Foch Ă  Mont de Marsan05 58 75 39 08 | regiedesfetes@montdemarsan.fr
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