Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Quatrième de la Feria. 1/2 entrée.
Toros de Alcurrucén
• EL FANDI, silence et ovation et divisions.
• DAVIDGALVÁN, ovation après avis et ovation après avis.
• GINÉS MARÍN, ovation et silence
Les toros d’Alcurrucen avaient le poids qu’il fallait, mais sans doute pas la caste et rien d’autre qu’une noblesse un peu sosa. Même si le second a fait son devoir à la pique provoquant un batacazo, les autres se sont surtout défendus en agitant les cornes et le 4ème est sorti suelto.
Les maestros ont donc été au-dessus de leurs adversaires, même s’ils n’ont pas coupé d’oreilles.
El Fandi s’est signalé par ses banderilles al violin, les autres étant à corne passée, mais surtout par son entame de faena au quatrième : à genoux un derechazo en rond sur 3 tours complets puis un second sur 2 tours : les olé ont fusé et la musique a joué. Pour le reste une seule série liée à son premier et une bonne faena à son second, mais qui ne transmet pas.
Galvan torée avec élégance et classicisme : ses premières séries à droite déclenchent la musique ; il en sera de même à gauche et après une courte faena à un toro qui n’aurait sans doute pas accepté plus, une bonne estocade en entrant droit, mais qui ne sera pas concluante et l’obligera à plusieurs coups de descabello. Presque le même scénario à son second où il entendra encore la musique, et où après 5 séries, une nouvelle estocade bien portée sera ternie par 4 coups de descabello.
Marin tombera en premier sur un toro qui semble réfléchir et après un premier tiers quelconque, lui donnera une faena marquée par des passes profondes conclue en circulaire inversée avant un échec à l’estocade. Le 6 ème sera protesté mais surtout accusera de la faiblesse et ne transmet pas, se réservant après 2 séries. D’autres auraient pris l’épée de mort immédiatement, mais Marin ira jusqu’au bout de la faena avant une épée dans le haut, tendida mais concluante.
Une seule conclusion : pourvu que les toros des prochains jours sortent mieux !
Déjà plus de 20 000 places ont été vendues en un mois pour la prochaine Feria de Pentecôte de Nîmes qui aura lieu du 5 au 9 juin. Un fort engouement du public qui confirme la qualité des cartels confectionnés par Simon Casas.
Il est toujours possible d’acheter ses places, sur internet uniquement, jusqu’au dimanche 4 mai sur le site www.arenesdenimes.com
Puis en ligne et aux guichets des Arènes à partir du lundi 5 mai de 9h30 à 18h00 au 4 rue de la Violette à Nîmes
Real Maestranza de Caballería (Séville). Troisième de la Feria. Mardi. 1/2 entrée
Corrida de Toros de Fermín Bohórquez
Curro Díaz, Ovation et ovation
Rubén Pinar, Ovation et ovation
Román, Oreille et ovation.
Que dire d’une tarde décevante qui heureusement n’a duré que 2 heures ¼ ?
Bohorquez avait amené 6 toros très bien présentés, mais dont le fond n’était pas apparent : des signes de faiblesse pour les uns, un peu de mansedumbre pour les autres et pour 5 d’entre eux des coups de tête dans tous les sens. Au total la caste n’est pas là et la noblesse n’est pas évidente !
Devant eux 3 diestros d’expérience heureusement : Curro Diaz qui sera pris par son premier aura de beaux gestes : des véroniques superbes au premier, des naturelles de classe au quatrième.
Ruben Pinar, qui tombe sur le plus mauvais lot ne peut, malgré ses efforts, que constater que le 2 est décasté, le 5 immobile, devant lequel il devra abréger.
Roman tombe sur le seul toro ayant un peu de fond à la charge vibrante citée de loin. Il lui donnera une faena droitière essentiellement en baissant la main et coupera une oreille méritée malgré le descabello. Le 6, accueilli à porta gayola, aura une faena bien faite mais devant un toro qui ne permet pas de lier conclue par une demie épée après pinchazo.
Une tarde qu’on oubliera vite, en espérant que Bohorquez reprenne la sélection de ses toros s’il veut continuer à lidier à pieds !
Qui est Eduardo Neyra qui fera sa présentation en France par le biais de la substution ce jeudi à Aire ? Il représente la crème de la tauromachie mexicaine dont on ne louera jamais assez les qualités: variété, charisme et surtout courage.
Nom complet : Eduardo Fabián Neyra Cázares.
Né le : 7 Février 2000 à Durango (Mexique).
Débuts en novilladas piquées : 10 mars 2019 à Aguascalientes (Mexique). Novillos de Garambullo avec José Antonio Lavado, Pedro Bilbao, Rafael Díaz, José Alberto Ortega, Jorge Alejandro Esparza).
Présentation à Madrid : 13 aout 2023. (novillos de Lopez Gibaja avec Diego Garcia et Jesus Moreno).
Apoderado : Leandro Marcos et Manuel Alvarez Canorea.
Javier Zulueta, ovation et saluts, oreille et silence.
Le paseo a été retardé de 20 minutes en raison de la panne générale d’électricité en Espagne
Novillada entretenue qui a fait sourire les spectateurs à la sortie! 2 styles très différents, Zulueta très classique avec quelques moments inspirés, Perez cherchant plus à impressionner le public avec un répertoire peut-être plus étendu. Beaucoup de rivalité dans ce mano a mano avec quites multiples, et porta gayola à 3 reprises. Perez est le gagnant numérique, mais on devrait revoir ce cartel à Séville: en matadors ce sera le lleno garanti.
Talavante indulte un taureau de San Miguel de Mimiahuapam et sort en triomphe avec Gilio dans le quatrième de San Marcos Plaza Monumentale, Aguascalientes. Mexique. Quatrième corrida de la XVIIe Féria Internationale de San Marcos. : Près des trois quarts d’arène, d’un après-midi humide, avec du vent et des nuages.
: Sept taureaux de San Miguel de Mimiahuápam, le septième taureau offert et gracié, appelé « Centinela », numéro 120 et pesant 518 kilos. Le deuxième, le troisième, le cinquième et le faible sixième étaient également bons dans leur jeu. Le premier était moyen et faible, et le quatrième compliqué.
Alejandro Talavante : applaudissements et deux oreilles et une queue symboliques pour l’indulto Diego Silveti : Une oreille et applaudissements. Arturo Gilio : Une oreille et oreille.
Fin de semaine chargée pour Carlos OLSINA, après sa qualification dimanche dernier à Colmenar de Oreja, puisqu’il va tienté 2 vaches le 1er Mai, enchaîné par le gala taurin le 3 Mai à Béziers pour terminer sa semaine avec le second tour de qualification de la Copa Chenel le 4 Mai dans les arènes de Algete avec des toros de Martin Lorca et José Cruz. SUERTE TORERO.
Rappel des manifestations organisées par le club taurin Carlos OLSINA de Nîmes :
Le 1er Mai à 11h00 Fiesta Campera à la Ganadéria La Paluna Mas d’Auzières à Saint Gilles, 2 vaches d’ Alain et Frédérique TARDIEU.
Gratuit pour les membres du club, 18 € pour les non membres, possibilité de restauration sur place 15€/personne.
Réservations obligatoires au 06 08 93 77 74
Le 4 Mai dès 17h30 retransmission télévisuelle en direct de la Copa Chenel au restaurant La Terna 6 Grand Rue à Nîmes, un moment de convivialité taurine avec tapas et boissons tout en regardant la corrida au siège social nîmois du torero.
Réservations obligatoires au 07 83 29 90 04 ou au 04 66 21 84 74
Plaza de toros la Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Première de la Feria de Abril. Près de moitié.
Toros de Fuente Ymbro,
• LAMA DE GÓNGORA, ovation et oreille
• CALERITO, ovation après avis et vuelta al ruedo après pétition
• SAMUEL NAVALÓN, vuelta al ruedo après avis et silence
Une minute de silence a été respecté à la mémoire d’Alfonso Ordóñez Araujo, mort ce dimanche 27 avril.
Pour ouvrir le cycle férial, Séville avait choisi Fuente Ymbro pour une corrida qui devait être celle des espoirs, selon un revistero connu. (Du moins, si l’on peut qualifier Lama de Gongora d’espoir dans sa 10 ème année d’alternative !) Calerito et Samuel Navalon méritent le titre à 3 et 1 an d’alternative, mais disons que c’était surtout pour les 3 maestros, une opportunité car ils n’accumulent pas les contrats.
Avec en face d’eux des toros de beau trapio, notamment le premier au morillo impressionnant fortement applaudi à sa sortie, mais qui s’avérèrent durs et compliqués, les 3 matadors ont montré qu’ils avaient à la fois du courage et du répondant pour traiter ces problèmes. Si seul Lama de Gongora coupe une oreille, ses deux companeros donnent chacun une vuelta de poids.
En premier sort le plus beau Fuente Ymbro, mais s’il suit sur la corne gauche, il est compliqué à droite. Pas grand-chose à la pique où comme les suivants, il sera épargné. Lama de Gongora l’aborde par doblones puis enchaine en naturelles de belle facture avant de tenter quelques derechazos que le toro refuse.
L’estocade en entrant droit, mais contraire et plutôt tendida, sera concluante et lui permettra de saluer. Quelques sifflets isolés accompagneront l’arrastre.
Le second pour Calerito a aussi un beau trapio, mais se montrera plus noble et moins compliqué que le premier, même si sa caste et son agressivité ne sont pas faciles à gérer. Calerito ouvrira sa faena en deux séries de derechazos liés qui feront sonner la musique. Il profitera bien de la noblesse du toro en le faisant venir de loin. Pour la corne gauche moins évidente, il choisira des circulaires inversées. La première épée tendida et tombée le trahira et il se reprendra à la seconde en place et concluante mais ne peut écouter que les applaudissements de l’arène.
Navalon qui débute à Séville et n’est pas andalou veut montrer qu’il n’est pas là pour la figuration et va à porta gayola. Après la larga réussie il enchaine sur de belles véroniques avant de mener le toro au cheval en chicuelinas marchées. Les piques seront légères encore une fois. A la faena, (menée sans zapatillas, ce qui passe un message), entamée en statuaires, 2 séries de derechazos bien liés donnent le ton, mais à gauche, le toro est plus compliqué à la première série avant de se fixer. Navalon revient à droite, mais le toro ne transmet plus et il termine par une série de bernadinas. L’estocade sera trasera mais concluante et déclenchera une pétition minoritaire que la présidence refusera avec raison mais qui lui permettra une vuelta méritée.
Au quatrième, Lama de Gongora, à son tour, se rend à porta gayola et enchaine sur de bonnes véroniques. Le toro est vif, encasté et pourtant ne s’engage pas à la pique. Les banderilleros, notamment Fernando Sanchez saluent. La faena commence par des doblones et des derechazos liés. Dès la deuxième série, la musique joue. Le toro plus noble suit bien aux séries suivantes et permet de lier les passes. A gauche, le toro est moins clair, mais après 3 séries, le matador passe à l’estocade entière et d’effet rapide qui lui permet de recevoir une oreille méritée.
Le cinquième toro va apporter de l’émotion, notamment au couple de Chinois derrière moi qui commentent abondamment la corrida depuis le début et semblent apprécier. Ojinegro sort en donnant des signes de mansedumbre, mais après les piques (légères) ils disparaitront ; Calerito entame par un cartucho de pescao suivi par des naturelles bien liées la Maestranza réagit par des olés sonores. Mais dès la série suivante le toro le prend et le fait voler à 2 mètres de hauteur. Sonné par la chute il se réveille dans les bras de ses compagnons et se relève pour repartir au combat : une série de derechazos et la musique joue. Sur une série de naturelles il est repris et reçoit un puntazo dans la jambe (qui nécessitera des examens à l’hôpital). Mais il veut tuer lui-même son toro et refuse l’infirmerie. Malheureusement après pinchazo, l’estocade bien portée sera légèrement desprendida. La forte pétition était surtout pour une oreille du courage mais la présidence ne cèdera pas et il donnera vuelta en boitant avant de partir pour l’infirmerie.
Navalon retourne accueillir le sixième à porta gayola et lui donne des véroniques et chicuelinas. Le toro puissant soulève le cheval à la pique mais perdra de ses qualités à la faena où il manquera de transmission n’acceptera pas plus de 2 passes successives et grattera beaucoup le sable. Navalon fera des efforts pour réveiller le public après les émotions du toro précédent, mais ne pourra réellement y réussir, surtout qu’après 2 pinchazos, son estocade entière sera basse.
Au total, une corrida intéressante, mais on aimerait voir ces toros dans des mains plus expérimentées que celles de ces jeunes qui n’ont que 3 ou 4 cartels ces dernières années.
JY Blouin texte et photos
P.S. Calerito a été soigné à l’infirmerie des arènes de la Real Maestranza après la mort du cinquième de l’après-midi suite à un traumatisme au genou droit avec des douleurs lors des manœuvres de flexion et d’extension de l’articulation. Aucune déformation ni signe inflammatoire. Selon le rapport médical, « une étude radiologique complémentaire est recommandée pour déterminer l’étendue de la blessure ».
Plaza de toros de Puertollano, Ciudad Real – Novillada mixte.
Novillos de El Madroñal (1º et 4º), Virgen María (2º et 5º) et Luis Algarra (3º et 6º), l’ensemble modeste de présentation et mal défendu mais noble.
Le cinquième (Virgen Maria) vuelta al ruedo
• LEA VICENS, silence et silence
• MARCO PÉREZ, ovation et deux oreilles
• OLGA CASADO, ovation et deux oreilles et la queue
Olga Casado a laissé une forte impression lors de ses deux passages par son courage, son officio et son élégance. Elle a fait preuve de variété aussi face au dernier débutant à genoux au centre et concluant par une entière d’effet rapide qui lui vaudra un rabo sans discussion. Olga a ainsi confirmé les qualités qu’elle avait montré lors du festival madrilène en faveur des victimes des inondations. Durera-t-elle ? Est-elle LA torera que nous attendons depuis si longtemps ? C’est encore tôt pour le dire mais elle en prend le chemin. Bien à son second Marco Pérez, très à son aise face un noble animal de Jean Marie Raymond. Il tuera en deux fois. Léa Vicens malheureuse avec les rejons de muerte.