Le matador retirè français Luisito prendra en charge la carrière du diestror Daniel Crespo. C’est ce que le Français a communiqué sur ses réseaux sociaux avec ces quelques mots : « Comme c’est impossible, nous allons essayer… Encore une fois ! Quand un torero est capable de faire de la tauromachie comme lui. Que ses dernières performances ont été des triomphes et que pour une raison quelconque, il reste à la maison, je prends comme un devoir de lui donner un coup de main. Pour ces raisons, Daniel Crespo et moi avons décidé de joindre nos chemins. Se plaindre du système n’est pas la solution. S’entraîner, travailler mais aussi ressentir et profiter seront nos armes. Nous aurons besoin du soutien, que ce soit de la part des fans, des éleveurs et des hommes d’affaires qui considèrent, comme moi, que Daniel mérite une opportunité ».
Ludovic Lelong « Luisito » ancien matador de toro né à Cherbourg vit à Sanlucar de Barrameda depuis de nombreuses années. Il a apodéré: Pablo Aguado à ses débuts, puis Emilio de Justo, Thomas Dufau et Solalito jusqu’à son alternative, notamment. De son côté Daniel Crespo est son voisin du Puerto de Santamaria où il a triomphé à plusieurs reprises. Il se retrouve en panne depuis plusieurs années malgré des qualités unaniment reconnues. Un beau challenge pour Ludo…
Monumental Plaza México, México D.F. Corrida de toros. Cinquième de la deuxième partie de la temporada. Moins d’un quart d’entrée.
Toros de Montecristo (1º, 3º et 4º) et Pozohondo (2º, 5º et 6º).
JUAN PABLO SÁNCHEZ, silence et oreille.
DIEGO SILVETI, silence et silence
JUAN ORTEGA, qui confirmait l’alternative vuelta al ruedo et silence.
Juan Ortega a confirmé avec le toro « Sevillano » de Montecristo, n°70.
Débuts décevants de Juan Ortega à Mexico moins d’un quart d’arène on est loin du compte; de ce qui avait été annoncé par ses fans. Mal servi, le torero sévillan a distillé que peu d’effluves de son toreo parfumé. Peut-il s’exporter cela reste la question ? Juan Pablo sanchez coupe la seule oreille de la tarde au son toro à peu près potable. La Monumental connaîtra-t-elle des jours meilleurs avec les adieux (définitifs ?) d’Enrique Ponce prévus dans quelques jours ? La situation en tout cas est préoccupante.
Vistalegre (Madrid). Festival “Madrid torea por Valencia”, en memoria de los damnificados por la DANA. LLeno de no hay billetes.
Novillos-toros de Garcigrande (1º, 2º et 7º), Jandilla, El Freixo (nº47, Niñero, vuelta al ruedo), Domingo Hernández (nº95, Lindo, vuelta al ruedo) Núñez del Cuvillo.
Enrique Ponce, vuelta al ruedo;
Sebastien Castella, oreille;
José María Manzanares, ovation et saluts,
Alejandro Talavante, deux oreilles;
Fernando Adrián, deux oreilles;
Roca Rey, ovation après avis
La novillera Olga Casado,deux oreilles et la queue.
Une fois de plus l’aficion a su répondre à l’appel de la solidarité. Nous avions déjà vu de nombreux toreros et aficionados pelle en main nettoyer les villes et villages de la province de Valence après la terrible catastrophe du mois dernier. Ce soir c’est l’aficion madrilène qui a répondu présent dans les arènes de Vistalegre qui pour la deuxième fois de leur existence ont affiché le lleno de no hay billetes pour un festival de bienfaisance en faveur de la province martyre. Tous les protagonistes toreros bien sûr, mais aussi areneros, service médical ou présidence et ganaderos ont offert leurs services. L’émotion était au rendez-vous dés le début lors du solo d’El Soro ou lorsque la banda de musica entonnait l’hymne de la province. Émotion énorme d’Enrique Ponce venu toréer pour sa province et sa ville natale de Chiva si durement touchée lors du cataclysme.
Le vétéran Enrique Ponce se devait d’aider sa province et c’est visiblement très ému que le torero de Chiva accueille au capote son adversaire qui bien dans le type de la maison est d’entrée très distrait caractère dont il ne se défera point tirant même vers le manso. Le professeur Ponce réussira à tirer quelques bons détails sans pouvoir atteindre des sommets. Un pinchazo et une entière lui ouvrent toutefois le chemin de la vuelta al ruedo .
L’exemplaire du même fer de Castella a lui aussi les mêmes défauts inhérents au fer. Une tendance à sortir seul tirant sur le mansedumbre. Pourtant l’animal possède cette noblesse qui permet de belles choses quand on le garde dans la muleta. Le début de faena est intense et de très haut niveau pour le seul mérite du torero mais le manso finit par dominer et la faena va vers le bas. Les dernières séries ne permettent que quelques détails à un Castella très au dessus de son toro. Il coupera cependant une oreille après une entière concluante bien qu’en arrière.
Jose Maria Manzanares ne peut rien tirer d’un novillo aussi vilain dehors que mauvais dedans dont il se débarrasse d’une demi suffisante.
Talavante, bien aidé par le pensionnaire du Juli, paraît renaissant toréant de capote dans un style très personnel et varié conclu d’un quite assez inédit de gaonéras et saltillas. Les qualités de noblesse du novillo permettent un bon début de faena suivi de séries de naturelles très templées et exigeantes. Le novillo se plie aux volontés du diestro qui se régale et nous régale de sa grande personnalité enfin retrouvée. Certes le novillo manque un peu de force sur la fin mais le final par naturelles toute en douceur est remarquable. La grande estocade et la mort en brave sans puntilla provoque la joie du public qui réclame les deux oreilles et la vuelta al ruedo du toro.
Le niveau monte d’un cran avec Fernando Adrian qui amène le quasi cinqueno Domingo Hernandez au centre par une longue série de véroniques au ralenti d’une rare profondeur. Adrian se révèle un des grands toreros de capote du moment ce qu’il confirme dans son quite. Sa faena est un modèle de profondeur et d’intensité tant à gauche qu’à droite. Les séries s’enchaînent toutes templées et parfaitement dessinées, la main très basse, et le novillo se plie à l’exercice sans broncher.. La dernière par doblones est le point final à une authentique œuvre d’art. L’estocade portée droite permet l’octroi sans discussion des deux oreilles. La vuelta al ruedo du toro me semble un peu généreuse.
Andres Roca Rey ne tirera rien d’un plus que fade Nunez del Cuvillo ses recours habituels aux circulaires inversées et toréo de proximité n’y changeront rien le toros terminant totalement immobile.
« La valeur n’attend pas le nombre des années et pour leur coups d’essai veulent des coups de maître » Quoi de mieux que ces vers du « Cid » de Corneille pour qualifier la prestation d’Olga Casado ce soir. La jeune novillera sortie des rangs de l’école taurine de Madrid se présentait pour la première fois de sa vie dans un plaza de la capitale et qui plus est entourée des plus prestigieux matadors de toros du moment. La jeune fille ne s’est pas laissé impressionner par la gageure pas plus que par l’ovation que lui a offert le public à sa sortie en piste. Elle ouvre les débats au capote par un travail varié, véroniques et chicuélinas élégantes. D’entrée le novillo, de décembre 2020 quand même, montre de bonnes dispositions de noblesse. Chose bizarre il sera le seul à aller deux fois au cheval, le président refusant le changement demandé. Ce ne furent toutefois que deux picotazos. Olga conclut le premier tiers par un bon quite par gaonéras très exposé.
La faena débute à genoux au centre par des inversées dans le dos et une série de derechazos dans un mouchoir le poche. La suite est un régal d’élégance et de finesse torera. Olga Casado offre à son opposant une faena fleurie et bien construite ornée de farols du plus bel effet. Le novillo répond avec noblesse el le ballet est parfait. On pensait la faena terminée mais celle-ci se devait de se conclure par quelques poncinas sous les yeux de l’inventeur de la passe. La faena avait beaucoup duré et je dois reconnaître commencer à craindre pour le final. L’estocade parfaitement exécutée et en place survient après une série de malonetinas. La mort sin puntilla du novillo libère le public qui réclame et obtient les trophées maximums.
On ne pouvait rêver meilleure conclusion pour ce festival qui n’est que le premier d’une longue série pour venir en aide au valencianos.
Cet après midi à Madrid, devant des gradins remplis à rabord s’est déroulé un magnifique festival taurin de bienfaisance pour les malheureuses victimes des inondations de la région de Valence.
Sept vedettes de la tauromachie avaient répondu présent et une jeune femme novillero nommée Olga Casado. Atmosphèreebtrès recueuillie dans les arènes, émotion palpable tout au long de la soirée.
Comment ne pas être ému devant les larmes du vieux maestro El Soro dans son fauteuil roulant ( si je ne m’abuse il en est à sa cinquantième opération chirurgicale de ses foutus membres fracassés à de nombreuses reprises. Il joua de la tropette comme il le fait toujours dans les gradins de Valence, puis le paseillo se déroula pour former une seule lignes avec d’un bord à l’autre Ponce, Castella, Manzanares, Talavante, Fernando Adrian, Roca Rey et Olga Casado.
Tous les brindis furent d’une tenue et d’une authenticité touchante, Ponce aux habitants de sa région, Chiva petite ville près de Valence dot il est originaire a été particulièrement abimée par les fleuves de boue, perdans de nombreux habitants, Castella brinda au ciel avec pudeur et l’élégance naturelle qu’onlui connait. Tous les torerosse donnèrent dans des faenas où ils ne se ménagèrent pas, m^me si le bétail offert par des élevages sans trop d’aspérité permit souevnt des gestes de grande valeur. Et à aucun moment nous ne vîmes de triomphalisme facile ou vulgaire, tout fut offert en retenue et grâce à leur distinction peronnelle, les vueltas furent d’honneur au drapeau valencien et non aux toreros triomphants.
Rien jamais rien de commun ou de vulgaire à aucn moment. Un drapeau portait cette belle expression, comme pour marquer labsence des politiquesnationaux ou valenciens: le peuple soutient le peuple.
Et en effet, le peule était là, de Madrid ou d’ailleurs, digne et ému .
Aucun membre du gouvernement régional, aucun du gouvernement de Pedro Sanchez qui se serait sans doute fait huer, évidemment pas le ministre de la culture qui fait tout pour combattre la corrida.En revanche, en barrera Isabel Diaz Ayuso la présidente de la communauté de Madrid(région), l’infante Elena toujours là, des célébrités du sport, des enfants et des jeunes en grand nombre, tout n’est donc pas perdu.
Alors dans ces conditions et compte tenu des circonstances, les critiques qui pourraient venir ternir cette tarde de toros seront méprisées ou considérées comme méprisables. Et d’ailleurs qu’aurait- on à reprocher? Castella fit de choses superbes au capote et en première partie de sa faena, Talavante nous offit sa personnalité et une gaonera enchainée par une saltillera a vous faire frissonner, Fernando Adrian qui avait hérité d’un toro toro de cinq ans se joua la vie comme si son avenir en dépendait.
Roca Rey fut mal servi par un toro soso, mais…Olga qui clôturait le bal toute de blanc vétue mit le feu aux poudres, faena complète, estocade parfaite… Le seul qui nous déçoit chaque fois qu’il sort maintenant, comme s’il avait perdu le sitio ou l’envie, c’es JMM…In fine, des toros ou novillos bas mais de bon jeu, braves les 4, 5 et 7.
On a vibré, pensé aux victimes des inondations, compris que la solidarité n’est pas un vain mot,.
L’Espagne tient par les toros, n’en déplaise aux animaliste.
Dures déclaration de Sébastien Castella au micro de Onetoro tv durant le festival : « Je suis heureux que la télévision soit également là et j’espère que tout l’argent arrivera comme il se doit, car c’est le moment aujourd’hui et je suis désolé pour ce que je vais dire. Les dirigeants de Ontetoro doivent avoir honte d’être ici pour télédiffuser la fête alors qu’ils doivent beaucoup d’argent aux taurins, aux professionnels et aux hommes d’affaires. Je suis désolé mais c’est comme ça. J’espère que l’argent d’aujourd’hui provenant de la télévision -OneToro- parviendra aux personnes qui en ont vraiment besoin. »
Quelques minutes plus tard la direction de la chaîne répondait dans un communiqué: « Nous respectons les paroles de Maestro Castella même si nous regrettons que ce ne soit ni le lieu ni le moment où nous avons fait un effort important pour diffuser le festival et donner une somme importante aux victimes de Dana. En deux saisons, nous avons investi plus de 20 millions d’euros en droits sur près de 200 manifestations taurines dans le monde taurin. Nous sommes en attente de régler une partie de l’argent des 20 dernières célébrations de la saison 2024 et il existe un plan de paiement avec les entreprises respectives, qui est strictement respecté. Depuis OneToro TV, nous continuerons à nous battre pour la corrida, quels que soient les obstacles que nous rencontrerons en cours de route, même au sein du secteur lui-même ».
Pour clôturer l’année quoi de mieux que de vous amener à la découverte d’un livre taurin?
Nous recevrons le vendredi 13 décembre prochain à 19h00 au domaine Augé à Boujan le journaliste et écrivain taurin Christophe Chay qui viendra nous présenter son dernier ouvrage co-écrit avec Jacques Durand et illustré par les photos en noir et blanc de Blaise Volckaert.
Un cartelazo d’auteurs pour un magnifique ouvrage qui pourrait trouver toute sa place dans la hotte du Père Noël.
La soirée se poursuivra par une dédicace et un apéritif dînatoire. Les personnes désirant participer à cette soirée (tarif : 15€/personne), se feront connaître par retour de mail au plus tard le 10 décembre prochain à 18h00. Les personnes ne participant uniquement qu’à la conférence se signaleront également même voie.
Il sera possible aux personnes non à jour de cotisation de se mettre à jour.
La Peña A LOS TOROS recevra Saúl JIMÉNEZ FORTES dans ses locaux le Samedi 14 décembre. Une rencontre exceptionnelle avec un torero « de verdad » qui viendra retracer son parcours et partager ses diverses expériences