Mois : octobre 2024 Page 5 sur 14

CALI: GUSTAVO PETRO L’HYPOCRITE DE LA COP 16

La COP 16 vient de s’ouvrir en Colombie, Ă  Cali. Tout un symbole pour Gustavo Petro le prĂ©sident de ce magnifique pays d’AmĂ©rique du Sud qui s’enorgueillit de cette consĂ©cration. L’émule de Chavez et de Castro, soutien ultime de Maduro, fut longtemps un des chefs de la guĂ©rilla la plus sanglante du monde, le M19 une armĂ©e clandestine qui a multipliĂ© les attentats et les enlĂšvements et qui a liĂ© des liens Ă©troits avec les grands groupes mafieux colombiens liĂ©s au trafic de la drogue parmi lesquels le cartel de Cali.

Selon wilkipedia : « En aoĂ»t 2023, le fils aĂźnĂ© de Gustavo Petro, Nicolas Petro, ancien dĂ©putĂ© sur la cĂŽte caribĂ©enne de la coalition de gauche du Pacte historique, est placĂ© en garde Ă  vue pour blanchiment d’argent. Il reconnaĂźt devant la justice que plusieurs milliers de dollars d’un trafiquant de drogue avait servi Ă  financer la campagne Ă©lectorale de son pĂšre. AprĂšs avoir Ă©tĂ© trompĂ©e, son ex-Ă©pouse Daysuris Vasquez l’avait accusĂ© en mars d’avoir reçu d’importantes sommes d’argent de la part de narcotrafiquants, soi-disant destinĂ©es Ă  la campagne prĂ©sidentielle de son pĂšre et qui auraient Ă©galement Ă©tĂ© utilisĂ©es pour mener une vie de luxe dans la ville de Barranquilla (nord). Ces poursuites judiciaires sont particuliĂšrement embarrassantes pour Gustavo Petro qui avait promis de rompre avec la corruption et les anciennes pratiques de la politique colombienne72. Pour Courrier international, c’est un « sĂ©isme politique Â», car pour la premiĂšre fois dans l’histoire du pays, un fils d’un prĂ©sident de la RĂ©publique passe devant un juge Â».

Cali est devenue l’emblĂšme de cette planĂšte dĂ©pouillĂ©e de ses pollueurs que Petro et l’ineffable Antonio Guterres -venu sur place pour lui donner un brevet de bonne conduite-, appuyĂ©s par une myriade d’ONG prĂ©occupĂ©es de rĂ©colter des subsides pour leurs besoins propres, veulent faire apparaĂźtre d’un coup de baguette magique. Magie du verbe, mirage du caudillisme latino-amĂ©ricain si bien dĂ©crit par les grands Ă©crivains du continent. (Marquez, Vargas Llosa, Carpentier) 


L’ami de MĂ©lenchon -qui a trouvĂ© en lui un modĂšle-, n’est pas une blanche colombe. PrĂ©sident autoritaire bien qu’ayant Ă©tĂ© Ă©lu de justesse, il veut faire de l’écologie un des piliers de sa politique. Et la rencontre de Cali vise aussi Ă  blanchir un passĂ© peu recommandable -cf. L’affaire Ingrid Bettancourt. Nous ne contesterons pas les objectifs de cette rĂ©union, au contraire, la lutte pour la biodiversitĂ© et notamment pour la biodiversitĂ© animale est un de nos chevaux de bataille. Car la corrida dans son essence participe activement Ă  cette biodiversitĂ© en protĂ©geant une espĂšce, le toro de combat qui, sans elle, aurait disparue. Son Ă©levage prĂ©serve une nature sauvage dans de grands espaces et par consĂ©quent participe Ă  la protection de nombreux autres animaux -oiseaux, mammifĂšres ou insectes- et de plantes qui auraient pĂ©ri sans cette pratique d’une Ă©thologie raisonnĂ©e.

Or Petro a fait de l’interdiction de la corrida une obsession. Il est revenu Ă  la charge Ă  plusieurs reprises avec une tĂ©nacitĂ© remarquable et beaucoup de violence sur un sujet qui apparaĂźt secondaire dans un pays minĂ© par la pauvretĂ©, l’inĂ©galitĂ©, l’insĂ©curitĂ©, la corruption. Cette interdiction dĂ©sormais actĂ©e dans un dĂ©lai de deux ans aura pour effet Ă  trĂšs court terme la disparition d’une espĂšce et de celles qu’elle cĂŽtoie dans les espaces qui lui sont dĂ©diĂ©s. Sans doute les terres oĂč le toro est Ă©levĂ© seront consacrĂ©es Ă  la monoculture industrielle du cafĂ©.

Quel sens a tout cela ? Quelle crĂ©dibilitĂ© apporter aux prĂ©tendus dĂ©fenseurs des animaux qui agissent concrĂštement pour la disparition d’une des espĂšces les plus remarquables de la planĂšte ? Quel exemple ce double langage donne aux populations, Ă  la jeunesse en quĂȘte de morale et d’idĂ©al ? OĂč se trouve la sincĂ©ritĂ© dans cette dĂ©cision ? Est-ce aimer les animaux que de vouloir leur disparition, monsieur Petro ?  Faire de grands discours Ă  la COP 16 c’est facile mettre ses actes en accord avec ses discours ça l’est moins


En fait un homme ne change qu’à la marge et le long passĂ© clandestin sectaire et brutal de Petro, les armes Ă  la main, ressort dans cette interdiction de la corrida. Une messure en opposition complĂšte avec les principes de la COP 16 qui prĂŽne le respect de la nature et de la diversitĂ© ; des valeurs qui sont du cĂŽtĂ© des aficionados colombiens.

Pierre Vidal

El Cid rompt avec son apoderado Santiago Ellauri

Manuel JesĂșs « El Cid » et son apoderado Santiago Ellauri ont mis fin Ă  une relation professionnelle qui les avait unis au cours des deux derniĂšres saisons, mais qui remonte Ă  loin, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  2002, lorsque le diestro de Salteras Ă©tait un matador dĂ©butant et qu’il avait sa carriĂšre entre les mains de Manuel Tornay et Santiago Ellauri. Manuel dĂ©sormais est libre de tout engagement.

Sortie de Cogi Toro

“Existe-t-il une philosophie de la corrida? La corrida peut-elle encore aujourd’hui Ă©clairer notre rapport Ă  l’art, aux autres espĂšces ou Ă  notre humanitĂ©? “

Voici quelques-unes des questions soulevĂ©es par JĂ©rĂŽme Forsans dans son nouvel ouvrage intitulĂ© CogiToro. Pour ce recueil de 60 pages il a rĂ©alisĂ© 7 illustrations originales qui dialoguent avec ses articles publiĂ©s depuis 2017 dans les revues TOROS et Mexico, Aztecas y Toros. RassemblĂ©s ici pour la premiĂšre fois, ils sont enrichis de deux textes inĂ©dits. L’ensemble place la corrida au cƓur d’une rĂ©flexion unique en la matiĂšre, mĂȘlant science, art et philosophie.

On peut se procurer CogiToro pour 12 euros (+3 euros de port) en Ă©crivant Ă  l’adresse : contact@cogitoro.fr

Une Ă©dition spĂ©ciale de 10 exemplaires numĂ©rotĂ©s et signĂ©s par l’auteur est disponible au tarif de 20 euros (+3 euros de port)

Luis Manuel Lozano nouvel apoderado de Daniel Luque

C’est dĂ©sormais officiel Daniel Luque a choisi Luis Manuel Lozano comme nouvel apoderado. Il succĂšde Ă  Juan Bautista. L’accord Ă©voque niquement 2025. Daniel Luque « a montrĂ© sa satisfaction »; Lozano fait pat de ses ambitions dans la conduite de la carriĂšre d’un des toreros les plus importants de a temporada 2024.

Le danger de la PPL expliqué par André Viard

Abdré Viard ici avec GeneviÚve Darieussecq ministre, ancien maire de Mont de Marsan dans la manif pour la défense de nos traditions (10 000 chasseurs et aficionados).

Pour AndrĂ© Viard, prĂ©sident de l’Observatoire national des cultures taurines qui le prĂ©cise au site mundotoro.com  : « Ils ont essayĂ© cette proposition en 2019 Ă  l’AssemblĂ©e nationale, en occultant les objectifs. Ils disent qu’il devrait ĂȘtre interdit aux mineurs de participer aux corridas et aux combats de coqs, car cela provoque des traumatismes et il est dans le meilleur intĂ©rĂȘt de l’enfant de ne pas y aller. Mais dans la formulation du texte de loi qu’ils veulent approuver, il n’en est pas question. S’il est prouvĂ© qu’un mineur de moins de 16 ans se trouve dans les arĂšnes, les organisateurs et les artistes tomberont sous le coup de la loi sur la protection des animaux, qui prĂ©voit des sanctions et des peines trĂšs lourdes. L’infraction ne serait pas l’abus, mais la prĂ©sence du mineur. C’est ce qu’ils recherchent. Approuver cette loi et ensuite introduire un mineur dans les arĂšnes, dĂ©noncer le fait et infliger des amendes aux hommes d’affaires, aux toreros, aux cuarillas, etc., et ainsi faire peur aux organisateurs d’organiser des corridas pour 45 000 euros d’amende et jusqu’Ă  trois ans de prison. Voyons qui osera cĂ©lĂ©brer les fĂȘtes taurines avec cette loi.

Si vous lisez bien le texte de ce qu’ils veulent faire, c’est vraiment ceci. Dans un premier temps, avec la question des mineurs de moins de 16 ans, ils cherchent Ă  dissimuler ce que dit la loi. Et ce qu’ils cherchent, c’est Ă  pĂ©naliser ceux qui laisseraient entrer le mineur. Qui va donner une corrida, pour qu’un mineur se faufile et soit condamnĂ© Ă  une amende de 45 000 euros? Ils cherchent Ă  rendre impossible la tenue des spectacles taurins. Non pas en les interdisant, mais en crĂ©ant les conditions pĂ©nales pour que les organisateurs et les artistes interprĂštes ou exĂ©cutants tombent sous le coup de la loi.

Cette loi a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e par un petit groupe de 20 sĂ©nateurs proches de la prĂ©sidence. Il y en a en fait deux ou trois qui veulent voter lĂ -dessus. Nous avons demandĂ© au prĂ©sident du groupe parlementaire* et il assure qu’il ne votera pas pour et que dans son groupe il n’y a pas de majoritĂ© pour approuver cette loi parce qu’ils ne le veulent pas. Cela n’a donc aucun sens. Dans son groupe, il y a plusieurs sĂ©nateurs des Ăźles, oĂč se dĂ©roulent des combats de coqs, et ils vont tous voter contre. C’est incomprĂ©hensible » .

AndrĂ© Viard poursuit: « Le rĂ©sultat normal serait qu’il n’y ait pas de surprise et qu’on les batte, mais il faut toujours ĂȘtre lĂ . Ils ont essayĂ© de nous dire « et si nous abaissons l’Ăąge Ă  12 ans, qu’en pensez-vous ? », mais c’est quelque chose de prĂ©vu dans le rĂšglement taurin, car les moins de 12 ans doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d’un adulte. Ils voulaient nous imposer cela comme si nous Ă©tions stupides, mais nous ne leur avons pas donnĂ© la possibilitĂ© de nĂ©gocier. »

*Il s’agit de François Patriat prĂ©sident du groupe Rassemblement des dĂ©mocrates, progressistes et indĂ©pendants, auteur du projet, est un ex-ministre socialiste fondateur de En Marche, soutien du PrĂ©sident Macron depuis le premier jour, sĂ©nateur de la CĂŽte d’Or, ex-prĂ©sident de la rĂ©gion Bourgogne. Il prĂ©side le groupe Rassemblement des dĂ©mocrates, progressistes et indĂ©pendants (anciennement La RĂ©publique en marche) au SĂ©nat depuis sa crĂ©ation, en 2017, membre du bureau exĂ©cutif de La RĂ©publique en marche depuis la mĂȘme annĂ©e. Il fait partie du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage.

Il fait partie des 192 sĂ©nateurs qui ont votĂ© pour la rĂ©pression des obstructions Ă  la chasse, des 119 sĂ©nateurs ont votĂ© contre l’abolition de la chasse Ă  la glu, des sĂ©nateurs qui ont votĂ© contre l’interdiction de la chasse le mercredi, il dĂ©fend la chasse Ă  courre. On l’a vu sur les tendidos des arĂšnes, etc. Il prĂ©sente un projet de loi anti-taurin dans la niche parlementaire de son parti qu’il ne voterait pas lui-mĂȘme -cf AndrĂ© Viard, ci-dessus. Cherchez l’erreur !

PV

Menace sur l’existence des corridas

Toreros Sanluqueños au Rocio

Les toreros de Sabnlucar et ceux qui vivent Ă  Sanlucar viennent de faire le pĂ©lerinade du Rocio en compagnie de certains footballeur du club local. Parmi les taurins AdriĂĄn de Torres, Filiberto , GermĂĄn Vidal ‘El Melli’; les novilleros  Pedro Gallego, VĂ­ctor Barroso, Gonzalo Capdevila et Juanma Vidal; l’apoderado Diego Robles (le vĂ©tĂ©ran); les banderilleros Manuel Ángel GĂłmez ‘El Pollo’, Eloy Hilario et MambrĂș; et les picadors de Trebujena Antonio NĂșñez, pĂšre et fils. Ce que les plĂ©lerins mettent trois jours Ă  faire les toreros le font en un eul jour afin d’honorer la « Blanca Paloma ».

MĂ©janes, tiercĂ© gagnant : Serrano, CortĂ©s, Younes


Temps ensoleillĂ©, 1/3 d’arĂšne environ.

Depuis la piste, Yanis Ezziadi est venu notamment remercier le parrain de cette édition, le plasticien Claude Viallat.

Le paseo a été suivi de la Marseillaise puis la Coupo Santo.

BĂ©tail par ordre de sortie d’El Campo (rej), CuillĂ©, Valverde, Turquay, PagĂšs-Mailhan et un eral d’El Campo, la plupart des toros, de bonne prĂ©sentation pour la catĂ©gorie, donnant un jeu satisfaisant.

Cuauh et Ximana Ayala : vuelta.

Marc Serrano : deux oreilles.

Javier CortĂ©s : deux oreilles.

GĂłmez del Pilar : oreille.

Andy Younes : deux oreilles.

Manuel Fuentes : saluts.

Cauahtemoc Ayala, dĂ©jĂ  vu ici l’an passĂ©, est revenu cette annĂ©e depuis le Mexique avec sa fille Ximena dans son sillage. Une pareja qui eut Ă  s’entendre avec un toro charpentĂ© du Campo qui ne leur a pas vraiment rendu la partie facile. L’ensemble a rĂ©sultĂ© en fin de compte inĂ©gal et aprĂšs deux pinchazos, le paternel dut mettre pied Ă  terre pour conclure.

Marc Serrano reçut ensuite son opposant de CuillĂ© par larga de rodillas suivie d’un bon capoteo par vĂ©roniques. Deux puyazos de Jean-Loup Aillet, le second pour la forme, suivis d’un bon second tercio Ă  charge de Hugo et Merenciano. Brindis Ă  Claude Viallat, doblones allurĂ©s jusqu’au centre, la suite ponctuĂ©e de l’intervention vocale d’une cantaora, Camille Vignal, avant le Concerto d’Aranjuez.

 Face Ă  un opposant de bonne charge, Marc exĂ©cuta plusieurs mouvements bien cadencĂ©s avant de placer une entiĂšre en se faisant violemment repousser.

Apparemment plus de peur que de mal, mis Ă  part le souffle coupĂ©, c’est en tout cas ce qu’on lui souhaite !

Javier CortĂ©s prit le relais avec un Valverde qui lui permit de tracer quelques bons muletazos avant une pique rectifiĂ©e de Sofiane. Brindis Ă  l’assistance et entame suave prĂ©cĂ©dant plusieurs Ă©changes ajustĂ©s sur les deux ailes, Javier se distinguant par son temple et par moments son relĂąchement. Bref, un bon toro avec un bon torero


GĂłmez del Pilar a pris un superbe Turquay qui poussa sur l’unique rencontre. Plus tard, il brinda Ă  l’auditoire une faena dĂ©butĂ©e genoux en terre et poursuivie en affichant une gestuelle parfois remarquable avant une entiĂšre au second envoi.

Andy Younes a eu en partage un PagĂšs-Mailhan auteur de deux violents assauts bien contenus par Jean-Loup Aillet. Brindis Ă  Marc Serrano aprĂšs une bonne paire du Chino, doblones bien lĂ©chĂ©s en se ployant suivis de quelques derechazos templĂ©s. Andy a Ă©talĂ© des dispositions favorablement reçues sur les Ă©tagĂšres, d’autant plus que sur la zurda il a su aussi convaincre. Demie d’effet rapide.

Manuel Fuentes Ă©tait invitĂ© Ă  clĂŽturer la sĂ©ance pour ĂȘtre sorti vainqueur du bolsĂ­n matinal. Il a Ă©talĂ© des ganas qui auraient pu le mener vers quelque chose de plus compact, mais il a dĂ» faire avec un adversaire du Campo juste de forces qui l’a contraint Ă  le faire passer Ă  mi-hauteur, sans pouvoir vraiment transmettre, le tout manquant forcĂ©ment d’émotion. Manuel n’a rien lĂąchĂ©, mais la conclusion ne lui a pas hĂ©las permis de faire grimper la note, tout en restant digne


VoilĂ , il ne reste plus Ă  espĂ©rer que plusieurs enfants pourront rĂ©aliser leur rĂȘve grĂące aux fonds collectĂ©s. Ce serait Ă©videmment la plus belle rĂ©compense pour tous ceux qui se sont investis pour cette noble cause
 ainsi que pour les aficionados qui par leur prĂ©sence l’ont soutenue


Paul Hermé http://torofiesta.com

Béziers: hommage à Robert Margé

JournĂ©es taurines – 19 octobre 2024 – Hommage de l’Aficion et de ses amis Ă  Robert MargĂ©, empresario des arĂšnes de BĂ©ziers durant 32 annĂ©es de Ferias et autres manifestations taurines… beaucoup de chaleur amicale et d’Ă©motions dans les coursives des arĂšnes biterroises pour la pose d’un magnifique azulero.

http://lotaureroge.canalblog.com/

Grand Festival de ClÎture à la Real Maestranza de Séville

Pour son final SĂ©ville rendait hommage Ă  son grand torero Curo Romero. Devant une assistance comble les six toreros brindĂ©rent au maĂźtre de camas sous l’ovation du respectable.

Six novillos d’Ă©levages diffĂ©rents furent prĂ©sentĂ©s pour ce festival tous trĂšs correctement prĂ©sentĂ©s pour l’exercice certains des quasi toros.

Diego Urdiales salua Ă  la mort du Nunez del Cuvillo

El Cid deux oreilles du Fuente Ymbro

Daniel Luque deux oreilles d’un Zacaria Moreno

Oliva Soto deux oreilles du Paralejo Fortement applaudi Ă  l’arastre

Pablo Aguado une oreille du soso El Vellosino

Javier Zulueta silence au Jandilla

Diego Urdiales hĂ©rite d’un Nunez del Cuvillo qui tient plus du charolais que du toro de combat, cherchant la sortie d’entrĂ©e il sort seul des piques en dĂ©cochant de furieux coups de postĂ©rieur. Diego en tirera pourtant une premiĂšre sĂ©rie liĂ©e de trois en trois puis parla suite de une en une. Le geste est beau, naturelles et dĂ©rechazos remarquablement dessinĂ©s. TorĂ©ant Ă  mi hauteur Urdiales gardera le bƓuf dans sa muleta et en tirera le maximum, Son effort sera rĂ©compensĂ© d’un salut aprĂšs une entiĂšre longue Ă  agir.

El Cid reçoit son Fuente Ymbro par d’Ă©lĂ©gantes vĂ©roniques. L’animal fait preuve de caste dans la muleta mais aussi malheureusement d’un certain manque de force Le Cid lien pourtant de bonnes sĂ©ries Ă  mi hauteur sur les deux bords. L’Ă©lĂ©gance naturelle du Cid ressort dans chacune des sĂ©ries et l’intention du maestro qui n’a pas toréé cette Ă  annĂ©e au niveau ou il devrait ĂȘtre est Ă©vidente. La faiblesse de l’animal se ressent pourtant dans le manque de transmission d’une faena pourtant volontaire. L’estocade desprendida mais trĂšs efficace est portĂ©e dans les rĂšgles. Les deux pavillons octroyĂ©s paraissent gĂ©nĂ©reux.

Daniel Luque est dans son jardin Ă  la Real Maestranza en l’absence de Morante il fait figure de figura locale, qui plus est il poursuit dans sa ligne du haut de l’escalafon. Discret Ă  son dĂ©but au capote, il se distingue par un grand quite par cordovinas, tafalleras donnĂ©es vers le bas. La faena de la maison sera tout en douceur et lenteur, le toro se prĂȘte Ă  l’exercice. Le final, un festival de luquinas et arrucinas avec changement de mains fait se lever la plaza. L’estocade parfaite et concluante lui vaut deux oreilles indiscutables.

Oliva Soto n’a toréé cette annĂ©e que trois fois dont deux festivals de bienfaisance, Il est bien dĂ©cidĂ© Ă  ne pas rater cette occasion de se faire remarquer dans les arĂšnes de SĂ©ville. Soutenu par une forte communautĂ© gitane brandissant l’Ă©tendard Ă  la roue, le torero de Camas nous offre le meilleur de la soirĂ©e au capote, embarquant le Paralejo par vĂ©ronique des planches au centre de l’arĂšne. Il amĂšne l’animal au cheval par chicuelinas marchĂ©es de haut vol. Le novillo prĂ©sentĂ© comme un toro avec un murillo bien sorti est certainement le meilleur de la soirĂ©e et Oliva Soto ne passera pas Ă  cĂŽtĂ© de son partenaire. ‘entame par doblones genou en terre est dominatrice et permet de fixer le toro au centre ou ce dĂ©roulera toute la faena. Le toreo est trĂšs classique sans artifice mais d’une douceur et d’un temple parfait tant Ă  gauche qu’Ă  droite. L’estocade est parfaite et fulgurante les deux oreilles plus que mĂ©ritĂ©es et la vuelta al ruedo intense. La dĂ©pouille du toro reçoit une tres forte ovation du public qui aurait peut ĂȘtre pu demander la vuelta Ă  ruedo pour le toro aussi.

Le Vellosino qui Ă©choit Ă  Pablo Aguado est un manso de gala qui ne permet rien avant les piques prise parce qu’il le faut bien, Pourtant Pablo loura donner Ă  chaque sortie du cheval deux formidables quites le premier par delantales le second par chicuelinas, rappelant le maĂźtre qu’il est dans l’art du capote. Par la suite le manque de force et de caste de l’animal ne permettra qu’une faena sans Ă©motion et plutĂŽt ennuyeuse conclue d’une estocade entiĂšre et concluante l’oreille tombe malgrĂ© une pĂ©tion qui m’a paru minoritaire.

Le novillero avec picador Javier Zulueta vaut sa prĂ©sence ce soir certainement au fait qu’il est le fils de l’alguazil en tire de la Real Maestranza il fera faire trois vuelta des campana Ă  son Jandilla qui aprĂšs les deux piques n’avait plus grand chose Ă  donner Ă  la muleta. Les protestations du public n’y feront rien faena ennuyeuse et mise Ă  mort en trois temps n’arrangeront rien.

En conclusion un festival intĂ©ressant qui permit de vibrer en de nombreuses occasion et de revoir un Curro Romero radieux dans ces arĂšnes qui l’ont tant adulĂ©.

Jean Dupin

Reportage Ă  venir

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