On ne peut pas laisser passer par pertes et profits les propos d’Aymeric Caron à sa sortie de la projection du film sur les horreurs commises par le Hamas dans sa « razzia » en Israël : viols collectifs, bébés mis dans des fours, éviscération de femmes enceintes et bien d’autres sévices inhumains. Le qualificatif d’inhumain est employé délibérément ici. Car Caron s’est toujours revendiqué de son souci d’humanité pour défendre les moustiques et les toros en portant à l’assemblée nationale une loi qui, si elle avait été adoptée, les aurait fait disparaître de la planète ou réduit à en faire des animaux de zoos. il n’y a dans sa réaction ni empathie, ni compassion, ni pitié; ni bien sur autocritique, mais au contraire dureté, déni et un refus choquant de s’expliquer.

Sans vouloir impliquer les aficionados dans une guerre qui s’annonce terrible et qui va secouer directement notre pays, il faut noter les positions de Caron et de ses amis qui refusent de qualifier les barbares de terroristes. Ce sont les mêmes qui étaient en pointe lors du débat à l’Assemblée sur la corrida. Les mêmes qui cultivaient un racisme latent à l’égard des défenseurs de la tauromachie, pratiquant ce que je qualifierai de racisme social désignant des ruraux arriérés, insensibles aux prétendues avancées du monde : le véganisme, l’antispécisme, le wokisme bref l’antihumanisme, ce nouvel évangile.

Notre combat et on le voit bien aujourd’hui dépasse largement celui de la défense d’une  tradition. Il porte un contenu moral et c’est pour cela qu’il fut aussi acharné. C’est un combat de société: Nous voulons un monde de tolérance. Nous plaçons le sort ‘une humanité (en perdition) au-dessus de celui de l’animal, du moustique par exemple. Nous voulons une Nature sauvage, peuplée d’espèces animales variées et vivant librement.

Nous avons assez critiqué les positions de Morante de la Puebla à l’égard de Vox –ce n’est pas ce qu’il n’a pas fait de mieux- pour nous autoriser à souligner dans ce moment terrible les positions de ceux qui font profession d’être anti-taurins, guidés par des préoccupations électorales et idéologiques. On voit que le président Colombien Petro, ancien Farc et par conséquent lié aux Narcos, vient de congédier l’ambassadeur d’Israël. Cet anti corrida virulent est sur des positions semblables à celles de Mélenchon son ami personnel, il en est de même en Espagne avec Podemos favorable à la disparition pure et simple de la corrida dans ses terres historiques qui s’est fait le champion du Hamas.

Ce sont les mêmes !

On peut calquer, dans le monde, pour l’essentiel les positions des hommes politiques anti corridas sur ceux qui défendent, justifient ou refusent de condamner les exactions du Hamas en le qualifiant de terroriste.   

Nous sommes nous dans le camp de la liberté et de la démocratie avec l’ensemble des républicains de notre pays.

Pierre Vidal