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Clovis une oreille sous le soleil des arènes de Condrette

Ce matin en se second jour de week end pascal, l’arène de Condrette s’ouvre sur un lot bien presenté de la Ganaderia Alma Serena. Une Ganaderia qui offre aux aficionados de l’émotion . Pour Hadrien Lucq, le local de l’étape, cette journée résonne comme un défi à relever sur ses terres. Et pour Clovis, qui vient de triompher la veille.

President : Mathieu Cazalet

Public : une demi arènes

Hadrien Lucq : silence

Clovis Germain : une oreille avis et Avis et silence

Les trois erals, le dernier étant pour le meilleur des deux novilleros. Les deux premiers ont un trapio identique, manso, tandis que le dernier possède un trapio supérieur et est plus encasté.

Hadrien Lucq

Le novillo remate à peine dans les planches, mais il exprime de la noblesse. Le novillero se fait accrocher à la cape, et le quite de Clovis est récompensé par les applaudissements du public. Alexis Ducasse et Julien Merenciano posent une paire de banderilles avec précision. Hadrien tente de maintenir le novillo au centre de la piste, mais il subit une voltereta sur un derechazo. Il parvient néanmoins à exécuter un début de faena dans la querencia du toro. Cependant, le toro prend progressivement l’ascendant psychologique sur le novillero. Lors de l’épreuve du fer, l’engagement, bien que rapide, manque d’être total.

Clovis

La robe noire du novillo remate mieux que la précédente. Le novillero adapte la vitesse de sa cape à la charge du novillo. Des demi-véroniques élégantes sont applaudies par le public. Clovis pose joliment les banderilles. Il débute avec une cambiana et enchaîne avec une série de derechazos pleins de profondeur. Clovis domine le novillo avec maîtrise. Les naturelles sont plus complexes, mais réalisées avec profondeur. Il a du mal à fixer l’animal, sachant que ce dernier perd en intensité. L’épée est engagée, mais légèrement en arrière.

Le dernier novillo présente un trapio supérieur à celui des précédents. Clovis l’accueille par deux largas. Le novillo embiste avec vigueur, montrant plus d’encaste et chargeant de loin, mieux que les précédents. Clovis réalise un quite carlésien audacieux qui attire l’attention du public. La faena progresse et prend de l’ampleur au centre. La série de naturelles est correcte. L’exigence de la présidence fait retentir la musique. La faena s’étire un peu en longueur. La série de manoletinas est applaudie par le public. Lors de la mise à mort, deux a traversada sont exécutées.

texte et photos Nicolas Couffignal

Aignan: Christian Parejo triomphe dans les intempéries

Aignan dimanche corrida de Pâques. 1/2 arène.

Président : Pascal Darquier

Musique : Les Armagnacs

Cavalerie : Bonijol: nombres de rencontres

Metéo : Pluie vent et fraicheur; paseo retardé de 30 minutes pour débâchage de la piste. Entrée réduite.

Roman : silence et deux avis, silence

Christian Parejo : une oreille et deux oreilles

Solalito : salut et silence

Les organisateurs méritent des félicitations pour avoir sélectionné un lot avec une belle présentation, mettant en valeur des toros au physique irréprochable. Cependant, le comportement dans l’arène laisse à désirer.L’ensemble du lot s’est montré decasté, manquant de la vivacité et de la puissance attendues. Quelques-uns ont tout de même réussi à exprimer une certaine noblesse, offrant des moments appréciables. Malheureusement, le manque de bravoure a globalement marqué cette présentation, laissant un goût d’inachevé chez les spectateurs.

Roman

Dans l’arène, le toro est sur la retenue. Il part directement au cheval, sans intervention de la cuadrilla. Une série de doblones se déroule sous les applaudissements du public. Aucune mise en suerte n’est effectuée lors des deux dernieres pique La charge se révèle franche. Le toro a tendance à se diriger vers les planches. Les premières naturelles se montrent compliquées, alors que le public réclame l’estocade plusieurs pinchazos interviennent avant le coup fatal, le bajonazo, avis.

Ce quatrième toro présente le même comportement que les précédents. Lors des deux rencontres avec le cheval, le public crie contre le picador, exprimant son mécontentement. Roman entame par une série de derechazos avec application, et quelques applaudissements se font entendre en témoignage de son habileté. Les naturelles sont exécutées avec soin et profondeur, illustrant ainsi la technicité du torero mais sans alegria . Enfin, deux tentatives sont nécessaires, sans que le coup fatal soit véritablement dans l’esprit, marquant l’incertitude de l’issue dans cette épreuve.

Christian Parejo

Il accueille son premier toro avec alegría à la cape. Il reçoit une seule pique. Le matador réalise une belle série à la cape, captivant le public dès les premières passes. En plein centre, il cite de loin le toro qui charge avec détermination. Il a un bon sitio, et la série de naturelles transmet une belle émotion. La musique résonne, le président ayant judicieusement attendu avant de la lancer. Les derechazos suivants se déroulent près des planches. Mathieu Guillon intervient brillamment. Christian Parejo termine avec quatre manoletinas et conclut par une épée entière et efficace.

Le cinquième toro remate dans les planches. Christian Parejo réalise de jolies véroniques et le met correctement en suerte, recevant une seule pique. Mathieu Guillon est applaudi pour sa pose de banderilles. Le torero, appliqué dans ses faenas, fait vibrer le public avec puesto et alegría. L’émotion dans la faena de Christian Parejo est sincère, contrairement à Roman, il reussit à garder le toro dans le vuelo. Enfin, l’épée est exécutée de manière parfaite.

Solalito

Solalito accueille avec élégance, à la cape, un toro réfléchi, captivant les regards dès l’entrée en piste. Cependant, aucune mise en suerte n’est observée, bien que la charge se révèle franche. Le toro, manso, semble davantage participer à des rencontres qu’à un véritable tercio de pique. La série à droite se montre compliquée, mais Solalito parvient à offrir une série de naturelles exécutées avec douceur, lesquelles transmettent une émotion palpable au public. Dans un moment de tension, le torero se fait prendre violemment, laissant l’arène dans l’angoisse. Pourtant, il revient avec détermination sous les applaudissements chaleureux des spectateurs. La mise à mort complexe, met en lumière les difficultés de fixer le toro. Solalito tente à trois reprises avant de parvenir à conclure, suscitant avis et réflexions quant à sa prestation.

Solalito débute ensuite avec une série à la cape agréable, captivant l’attention du public par sa maîtrise. La première charge au cheval est marquée par une bravoure certaine, et dans un moment de tension, le cheval est renversé. Sous les applaudissements nourris du public, Solalito pose avec précision les trois paires de banderilles cherchant à montrer sa détermination à couper une oreille. Face à un toro manso, il parvient à exécuter quelques séries, démontrant son art et sa détermination. La série de naturelles en plein centre est exécutée avec une émotion palpable et une profondeur remarquable, laissant le public en admiration. Dans un dernier effort, Solalito réussit à fixer le toro pour les dernières derechazos, terminant sur une note vibrante. L’épée, bien que légèrement de côté, s’avère efficace et vient couronner sa prestation sous la pluie et dans la nuit et le froid.

Texte Nicolas Couffignal

Photos Roland Costedoat

Triomphe de Julio Mendez lors de sa première novillada piquée aux Arènes de Condrette

Cette année encore, Mugron a décidé de renouveler sa confiance en la Ganaderia Balthasar Iban pour la novillada piquée, suite au succès de l’an dernier. Un choix qui reflète à la fois l’engouement du public et la qualité des toros présentés. Avec un cartel original, l’événement promet une fois de plus de captiver les aficionados. Et parmi les toreros à l’affiche, celui qui s’est fait remarquer lors des Fallas, El Mene, attire déjà toutes les attentions. Un rendez-vous qui s’annonce mémorable pour les amateurs de tauromachie.

President : Mathieu Cazalet

Musique : Harmonie Mugronaise

Cavalerie : Heyral huits rencontre

Public 2/3 d’arène

Meteo Soleil printanier

Six novillos de Baltasar Iban, le 4ème ‘Arbolario’, nº 76, negro vuelta al ruedo.

Emiliano Osornio : avis silence et une oreille

El Mené : Salut et Silence

Julio Mendez : une oreille et une oreille Prix de la pena Mugronaise

Emiliano Osornio

Accroché par le novillo lors de la série à la cape, le novillo donne des coups de tête sans pousser à la rencontre avec le cheval. La seconde rencontre est applaudie par le public. Sans poser de difficulté, il débute avec des naturelles profondes au centre de la piste. Les premières séries à droite sont plus complexes, suscitant quelques applaudissements d’encouragement. Sur les derechazos, il est dominé ou accroché et peine à fixer le novillo pour l’acte ultime : l’épée entière.

Le novillo est applaudi lors qu’il sort du toril. Le novillero se montre plus appliqué à la cape que lors de son premier passage. Les deux charges révèlent la bravoure face au cheval. L’entame de la faena témoigne de domination. Les derechazos affichent une certaine profondeur, tandis que les naturelles se distinguent par leur élégance. Malgré le silence et l’engagement, l’épée est tombée.

El Mene

La série à la cape d’El Mene se distingue par douceur et maîtrise de la charge. Les deux rencontres sont franches. La série du novillero, appliquée et douce, mène à des premiers derechazos propres, suivis de naturelles identiques. Seuls les oiseaux chantent dans l’arène, entrecoupés de quelques applaudissements, jusqu’à ce que l’épée réveille l’assemblée.

El Mene réalise des véroniques avec profondeur. Le novillo effectue deux charges au cheval, frappant de la tête sans pousser réellement. Le novillero ne parvient pas à captiver le public pendant sa faena. Quelques applaudissements accueillent la série de naturelles qui s’intensifie. Une demi-épée efficace conclut son second novillo.

Julio Mendez

Julio Mendez entame une série à la cape avec domination et profondeur. La belle mise en suerte révèle un novillero détendu, maîtrisant sa faena avec temple. La musique retentit enfin. Les naturelles, pleines d’alegría, se concluent par une trincherilla. L’épée caida déclenche les applaudissements du public et la pétition d’oreille.

La série de véroniques de Julio mendez manque d’audace comparée à la précédente. Le novillo pousse sur ses deux engagements au cheval. Début de faena engagé, le novillero aspire à sortir a hombros. Applaudissements pour des derechazos profonds et templés, où il déploie sa palette de passes. Pinchazo à la première tentative, la seconde est de côté.

Texte Nicolas Couffignal et photo Roland Costedoat

Impressions mitigées pour le retour de Morante à la Maestranza

Plaza de toros de la Real Maestranza de Caballería de Sevilla – Corrida del Domingo de Resurrección (la plus importante de l’année car elle débute la temporada sévillane. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros de Núñez del Cuvillo, 

• MORANTE DE LA PUEBLA, ovation et silence. 

• TALAVANTE, silence et silence. 

• DANIEL LUQUE, oreille et pétition de la seconde, ovation après avis et pétition.

Morante de la Puebla a salué à l’issue du paseo. 

Les banderilleros Juan Contreras et Jesús Arruga au troisième. 

Javier Ambel et Manuel Izquierdo au cinquième.

Le lot de Nunez del Cuvillo en ce dimanche de résurrection avait quelques qualités de trapio surtout le 4 et le 5, mais tous manquaient de fond et de force.

Le premier est changé pour faiblesse et sort le sobrero de 580 kg ( !) brillamment accueilli à la véronique par Morante. Après 2 piques quelconques, et un quite de Talavante en chicuelinas, les doblones d’entame sont remarquables et Morante initie une faena entièrement gauchère où seul un avertissement à la 4ème série fera de l’ombre au tableau. L’estocade en ½ épée contraire après pinchazo interdit tout espoir de trophée.

En second sort un toro plus violent et qui parcourt le ruedo à grande vitesse. La cape est quelconque mais il pousse à la première pique jusqu’aux planches. Luque donne un quite par gaoneras. L’entame est en doblones donnés les mains très basses et qui pèsent sur le toro. Talavante exploite bien la corne gauche du toro mais celui-ci montrera un fond de mansedumbre en allant a menos et en se réfugiant aux planches. L’estocade est trasera et tendida mais sera concluante.

Le troisième, pour Luque qui a les faveurs d’une partie du public, est un toro qui montre des signes de faiblesse. A la cape, Luque l’accueille en levant la main pour ne pas l’éprouver. A la muleta, une belle entame sur la corne gauche laisse espérer mais le toro ne suit pas dans les séries et le torero ne peut lier. Les belles naturelles font sonner la musique, mais le toro manque de fond. L’estocade entière est tombée ce qui n’empêche pas l’attribution d’une oreille.

Le second de Morante sort lui aussi à toute vitesse et le maestro ne peut pratiquement rien montrer à la cape. Il semble d’emblée ne pas apprécier ce toro qui est mis en suerte pour la pique par Juan Jose Dominguez : le piquero se croit donc permis de piquer à fond, et comme le toro recharge après la sonnerie, il prendra 2 picotazos supplémentaires mais appuyés ! Morante sort avec en main l’épée de mort, mais veut d’abord tenter quelque chose, dont il ne restera qu’une belle série de naturelles avant quelques passes de châtiment et une estocade en demie épée après pinchazos. Le public réagira en division d’opinion les sifflets se mêlant aux ovations là où le silence aurait été préférable.

Talavante qui avait fait le geste après son premier d’indiquer qu’il ferait mieux au second voit lui aussi sortir à fond de train un toro noir qui impressionne. Après une bonne entame à la cape, 2 piques légères pour conserver toute sa puissance à l’animal et Javier Ambel et Manuel Izquierdo se montrent aux banderilles. La faena est commencée à genoux avec pendule, (pueblerina pour le public sévillan ?), et suivent 2 séries liées, avant que le toro n’aille a menos. L’estocade entière caïdita après pinchazo sera concluante.

Autre toro vif à la sortie, le second de Daniel Luque ne montre pas grand-chose dans les deux premiers tiers. A la muleta, le maestro essaie de lier mais doit tenir compte du manque de force et de transmission du toro. Son travail est de bonne qualité technique, ce qui après une demie épée en place permettra une pétition plus sonore que de mouchoirs lui vaudra une ovation.


Jean-Yves Blouin. Texte et photos

Madrid: Extraordinaire courage de Juan Leal

Plaza de toros de Las Ventas. Corrida del Domingo de Ramos. 9.414 spectateurs.

Toros de Palha, 

• RAFAELILLO, silence et silence

• JUAN LEAL, ovation et vuelta al ruedo après avis.

• FRANCISCO DE MANUEL, silence après avis et silence

Salut du banderillero Juan Carlos Rey au troisième.

Juan Leal a laissé le meilleur de l’après-midi d’aujourd’hui, dimanche de Pâques, dans les arènes de Las Ventas. Vuelta et saluts à son lot Palha après deux performances pleines de courage et de bravoure. Cela ne lui a pas permis de couper une oreille largement demandée pourtant, le placo restant insensible à ses efforts. Dommage pour Juan une fois encore victime d’injustice.

Ce n’était pas l’après-midi de Rafaelillo ni celui de Francisco de Manuel de Madrid. Leur travail n’a pas pris son envol au cours d’un après-midi qui avait commencé par une minute de silence respectueuse à la mémoire de Mario Vargas Llosa.

Las Ventas a été témoin d’un miracle: Après une faena pleine de courage et d’entrega, Juan Leal été rattrapé de manière terrifiante par le taureau de Palha, qui a mis le piton à travers sa veste et l’a sorti à travers son épaulette. Il n’y a eu aucune conséquence, mais il y a eu une grande angoisse. Malgré tout, le français a fait une vuelta très applaudie après une prestation pleine de courage qui a suscité les applaudissements unanimes du public…

D’autre part Juan est allé a puerta gayola ce qui fut un autre moment d’angoisse. Grande tarde du français

Arles: El REY !

« No tengo trono ni reina
Ni nadie que me comprenda
Pero sigo siendo el rey
« 

Ranchera mexicaine

Plaza de toros de Arles corrida de toros de la Feria .

Casi lleno. 

Toros de Jandilla y Vegahermosa (2º),

• EMILIO DE JUSTO, deux oreilles et ovation

• ANDRÉS ROCA REY, silence et deux oreilles après deux avis.

• TOMÁS RUFO, deux oreilles et ovation après avis.

Sortie triomphale d’une corrida avec des toros de Jandilla, bien présentés dans un ensemble harmonieux, avec de la race. Regardons dans le détail : Compliqué le 1, insipide le 2, noble le 3, intéressant et complet le 4, manso, allant à mas et encasté le 5 et inarrêtable le 6 âpre dans ses charges.

On a donné deux oreilles à Emilio de Justo pour une faena où il s’est fait envoyer en l’air trois fois , seule l’épée, excellente, méritait une vraie oreille. A son second, le quatrième, il a offert une faena mieux articulée mais a tué en deux fois. Applaudissements. Emilio a réalisé face à son premier toro une faena avec des moments de relâchement et de sentimiento, trinchera, derechazos sans épée (pour terminer) et pechos de grande lenteur. Ses deux travaux ont porté le public qui lui est acquis pour une bonne part. cette connexion lui a permis d’obtenir une double récompense ce qui est toujours difficile quand on ouvre les débats.

Roca Rey a eut droit; très justement à une chanson taurine s’il en est EL REY! et cela pendant sa deuxième faena.  A son premier toro rien n’a pu se passer, pas de transmission malgré les efforts du matador.  faute partagée entre toro et torero, je ne sais. Mais au cinquième le public était debout et pas pour rien. Certes le toro etait amanseado mais  le péruvien a su conquérir toro et public par des audaces à faire trembler , quatre passes de muleta par la espalda enchainées et, ensuite, des prises de risque fantastiques; toro qui se livre , se soumet , va a mas et l’épée en todo lo alto et courte: un estoconazo, sin puntilla, qui met un peu de temps, mais tout est si parfaitement exécuté et de bon goût… deux oreilles indiscutables.

Tomas Rufo a été bien à son premier, commençant sa faena de muleta comme toujours, à genoux.  Bien tout ça, mais manquant de variété et l’épée fut très en arrière, alors pourquoi deux oreilles ? A son second , le sixième il suivit le toro plus que le toro ne lui obéit, en lui donnant beaucoup de travail, à toi à moi le plus vite possible au lieu de réussir a templer cet animal intéressant mais diablement difficile.

Aucun banderillero ne fut appelé à saluer, alors que deux bonnes paires d’Antonio Chacon auraient presque mérité cette récompense du public, à noter aussi une bonne paire de Morenito à son premier. Rufo a laissé piquer au delà du raisonnable le 6eme et mima le geste de s’arrêter à son picador, sourd à ses ordres.  

Et Andres Roca est bien El REY.

Jean François Nevière

Photos Bruno Lasnier

PS Quelle belle promotion pour Arles que cette corrida enthousiasmante, télévisée dans un cirque romain plein jusqu’aux ultimes gradas, sous la belle lumière camarguaise. Quand on pense que ces images sont reçues dans le monde entier cela fait honneur à la tauromachie française.

PV

Saragosse: une seule vuelta pour Ginés Marin

Saragosse (Aragón). Dimanche. Deuxième de la Feria de San Jorge. Moins de 1/2 arène.

Toros de Villamarta

Paco Ureña: Silence et silence après avis. 

Fernando Adrián: Ovation après avis et silence.

Ginés Marín: Palmas et vuelta al ruedo après pétition.

Photos Gil Mir

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https://flic.kr/s/aHBqjC9ypm

Arles, matinale: oreille pour Molas et Palacio

Plaza de toros de Arles, novillada piquées de la Feria de Pâques.

Novillos de Fernay y sus hijas.

• JUAN MOLAS, oreille et silence.

• AARÓN PALACIO, oreille et vuelta al ruedo après deux avis.

• ‘EL MENE’, silence et silence.

Photos Bruno Lasnier

Température estivale vent léger. Un tiers de plaza

Novillos Fernay y sus hijas bien présentés, tous quasiment 4ans. Meilleurs les 5em et 6em, les autres sur la réserve, le 2em querencioso. Molas a touché le lot de moindre jeu, il s’est montré vaillant, a coupé 1 oreille après une grosse épée efficace. Palacio fait une faena de prestige sur son 1er querencioso coupant 1 oreille. El Mene sans option sur son 1er, profite de la noblesse du 6em mais l’épée est défaillante 2 pinchazos et 1 entière le privent de trophée

Le 1er negro. Juan Molas (groseille et or). Après 2 piques Molas subit 2 accrochages et en lui faisant baisser la tête réussit des séries droitières d’un Novillo exigeant. Entière franche et efficace. 1oreille généreuse légèrement protestée. 

2ème Aaron Palacio (purissima y oro). Novillo de quasiment 4ans.  Après 2 piques, le novillo reste sur sa réserve va aux planches. Palacio réalise la faena en allant à mas. 3/4 épée. 1 oreille.

3ème El Mene (bois de rose et or). Novillo negro d’avril 2021 aussi.  Bonne réception au capote. 1 pique appuyée. Bonne paire de banderilles de Mehdi. Faena difficile face à un Novillo avisé, tardo qui s ‘éteint. 1 avis, 1 entière trasera. Silence

4ème negro. Bon capatazo de Molas achevé par chicuelinas. 2 piques. Quite de Palacio. Le novillo proteste. Malgré sa bonne volonté, Juan a du mal à lui tirer des passes. Novillo sans option. 1 entière engagée, 2 descabellos. Légers applaudissements

Le 5em negro, 2 piques. Palacio brinde à son fan club. No hay quinto malo; Palacio profite de la noblesse et de l embestida du novillo. 1 avis, 1/2, 1 pinchazo, 1 entière, 2 avis. Applaudissements

6ème noir, 1 pique. Le novillo donne du jeu, El Mene en profite avec de bonnes séries. Final encimiste. 2 pinchazos, 1 entière, profite de la noblesse du 6è. 2 pinchazos et une entière privent de l oreille.

JJ Joaniquet

Clovis et un lot de la Ganaderia du Lartet, pleins d’émotion pour la novillada non piquée d’Aignan

La temporada s’ouvre dans le Gers avec une programmation du club taurin Aignan Y Toros fait preuve d’un courage constant dans l’organisation de cet événement du week-end Pascal. Ce matin se déroule une novillada non piquée tandis que l’après-midi accueille une corrida. Ce matin, lors de la novillada non piquée, la Ganaderia du Lartet se distingue en venant de recevoir un prestigieux prix décerné par la commission taurine d’Orthez. Fortement remarquée en 2024 dans plusieurs arènes. Dans ce mano a mano, Pablo Hernandez, représentant l’école Adour Aficion, s’oppose à Clovis, qui cumule les succès.

President : Florian Durou

Musique : Les Armagnacs

Public une demi arènes

Météo : vent , fraicheur et sous les nuages

Pablo Hernandez : Une oreille et Silence avis , Prix Aignan Y Toros

Clovis : 1 oreille et deux oreilles , Vuelta sur les deux novilleros , Prix de l’Acoso

Le lot de novillos offre une présentation soignée. Les novillos dans l’ensemble exprime de la noblesse et de la bravoure. Deux d’entre eux sont sur la retenue dans le premier tiers. Le dernier colorado se distingue par un trapio légèrement supérieur à celui du reste du lot avec une robe negro. On assiste à un véritable mano à mano ou chacun des novilleros est allé faire un quite.

Pablo Hernandez

Le novillero au travers de véronique appliquée . Cependant, le début de la faena s’est montré un peu brusque, avant que les séries ne gagnent en ampleur, soutenues par les applaudissements enthousiastes du public. La musique des Armagnacs ont résonné d avant de s’arrêter sur les naturelles. Face à un novillo plus compliqué sur la gauche, le torero a su s’adapter, bien qu’il ait ete désarmé. Progressivement, les séries ont gagné en profondeur. Avis épée entière avec un engagement sous les applaudissements du public

Pablo se montre plus déterminé sur son second novillo, mettant en valeur les qualités techniques de la cape. Le public apprécie l’envie de susciter l’émotion, qui s’exprime dès les premières série .Le novillo, quant à lui, affiche une noblesse comparable à celle du précédent. Les naturelles s’exécutent correctement, même si Pablo se fait accrocher par le novillo à certains instants. La faena bénéficie du soutien de quelques applaudissements, reflet discret d’une reconnaissance et d’encouragement partagée par le public. Pour conclure, Pablo termine par une épée entière et un engagement manifeste,
Le novillo est aplaudi a l’arrastre silence.

Clovis Germain

Le novillo est accueilli sous les applaudissements du public, Clovis exécute avec élégance une série de véroniques, démontrant une maîtrise technique. Le novillo se montre légèrement sur la retenue, tandis que, lors du quite, Clovis se fait accrocher la cape à plusieurs reprises.
Clovis pose trois paires de banderilles avec élégance. Les premiers derechazos s’opèrent alors que le novillo de loin et charge avec beaucoup de force. Le novillero maîtrise ensuite la charge du novillo avec alegría, suscitant l’émotion du public qui applaudit. Les naturelles sont exécutées avec la même domination, sans pour autant insister et préfère continuer sur des derechazos, avant qu’il ne termine la faena avec une série de manoletinas. Une Épée engagé caida mais efficace.

Clovis exécute des séries à la cape et intervient lors du quite avec une vive émotion. Il pose trois paires, applaudies par le public, et effectue un derechazo ainsi qu’une naturelle avec une domination assurée .
Accompagné par la musique des Armagnacs, Clovis exprime au travers sa faena de l’émotion pour un public sous qui le lui rends bien tout au long de la prestation. Il conclut finalement en posant une belle épée entière, témoignant d’un engagement total.

Texte et photographie Nicolas Couffignal

Saragosse: Aaron Palacio gagne le duel aragonais

Saragosse (Aragon). Samedi. Première de la Feria de San Jorge. Mano a mano. Mons de moitié arène.

Novillos de Hermanos Sandoval.

Cristiano Torres: Ovation et saluts après pétition, oreille et silence après avis 

Aaron Palacio:  Ovation et saluts après avis, oreille et deux oreilles.

Sobresaliente Ignacio Boné.

Photos Gil Mir

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