Dernière de la Feria de San Jorge 2025. Demie entrée.
Toros de José Manuel Sánchez et Castillejo de Huebra (2º, 3º et 4º bis et 6ème),
DAVID GALVÁN, division après trois avis et bronca après trois avis
Borja Jimenezsilence après deux avis et silence après deux avis
TRISTAN BARROSO, silence après avis et silence.
Violente voltereta subie par Tristan Barroso lors de son tour de quite au 2ème toro.
Multiplication d’incidents lors de cette dernière corrida de San Jorge qui aura duré plus de trois heures. La ganaderia prévue Julia de La Puerta fut changée à la dernière minute sans que le public en fut averti. Deux toros ont été changé en cours de lidia, deux autres sont sortis indignes d’une arène de première. Enfin dans ce contexte le bon torero gaditano David Galvan a laissé deux toros revenir vivants aux corrals ce qui va peser sur son avenir. Un de ces toros morts dans le pasillo y a été laissé alors que les autres sortaient. Présidence incompétente -une habitude à Saragosse- où va la fiesta dans la capitale Aragonaise? Des cris de « Zuñiga fuera » ont été lancées. Il est temps en effet…
Photos Gil Mir
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De bonnes nouvelles sur le front des retransmissions télévisées des corridas. Un front primordial car, sans la présence de cet outil, l’avenir de la tauromachie sera encore plus compromis qu’il ne l’est déjà pour des raisons essentiellement politiciennes comme nous l’avons souvent écrit ici.
De bonnes nouvelles donc avec pour commencer le retour inattendu de Onetorotv, la chaîne payante spécialisée que l’on pensait moribonde et qui a trouvé en France le lieu inattendu pour rebondir. Nous avons pu le voir à Arles qui, en cette affaire, a parfaitement joué le jeu. Ce fut un succès artistique une belle promotion de la cité et public. Alès puis Vic-Fézensac prendront le relais ce qui permettra de donner un coup de projecteur supplémentaire sur la tauromachie française, certes minoritaire, mais bien ancrée dans le sud de la France. La chaîne poursuivra-t-elle sur cette ligne ? Elle semble en tout cas renaître de ses cendres et sera présente à Villaseca de la Sagra.
Plus important encore : l’arrivée sur la scène taurine de plusieurs des télévisions dites autonomes, c’est-à-dire dépendant des régions plus indépendantes chez nos voisins que dans la France jacobine.
TéléMadrid assurera l’intégralité de la retransmission de la féria de la San Isidro et, nous assure-t-on cela sera visible partout par l’intermédiaire d’internet. Elle sera secondée par Castilla La Mancha -CMMTV- les précurseurs. CanalSur entrera dans le saint des saints en retransmettant trois des corridas de la féria de Séville ; quand on connaît le conservatisme des Maestrantes et de leurs gérants c’est un exploit. Et miracle : dans la foulée, s’inscrivent d’autres chaînes autonomes comme Aragontv qui n’en n’avait retransmis qu’une seule l’an dernier (Huesca) et qui annonce une douzaine de directs entre mai et juin. La 7, télévision autonome de la région de Murcie pourrait revenir dans les ruedos et on évoque le retour de Onetorotv à Madrid (du passé faisons table rase !).
Ponctuellement on peut comprendre l’angoisse des petits organisateurs qui craignent une concurrence dangereuse : la télé ça ne coûte pas cher et ça ne demande pas d’efforts… Sur le fond on voit que toutes activités sportives ou culturelles qui ont un poids ont accès à la lucarne magique qui assure leur pérennité et leur popularité. La télé ça ne nuit ni au foot (les grands clubs ont leurs propres chaînes), ni au rugby, ni à la musique, ni à la chasse, ni à la pêche, etc.
Il faut donc se réjouir de la disparition de cette exception qui n’était rien d’autre qu’une exclusion ou pour le dire autrement une censure. D’autant qu’il s’agit d’un spectacle très télévisuel qui se prête par sa beauté mais surtout par sa dramaturgie à ce qu’attend le téléspectateur. Les résultats des chaînes qui s’y sont essayés sont là. Il n’y a pas de hasard c’est attiré par ce succès que tout le monde se lance dans l’affaire.
Alléluia ! Il faut désormais trouver un modus vivendi solide et équitable par la négociation entre toutes les parties (toreros, subalternes, ganaderos, empresas et les télés). L’esprit de responsabilité doit présider à ces discussions en prenant en compte le contexte dans lequel nous sommes car l’important c’est de durer.
Algeciras a présenté les cartels de sa Feria Real. Comme l’an dernier, les Miuras sont de retour pour clôturer le cycle. Une Feria du mercredi 25 au samedi 28 juin avec trois corridas et une novillada sans picadors. Mercredi 25 juin
Novillada sans picadors avec des erales de Miguelín pour « El Gali », Algésiras, Pablo Lozano, d’Alcalá de los Gazules, Manolo Martínez, de Malaga, Juan Jesus Rodriguez, de la Liña de la Conception, Ruiz de Velasco, de Jerez de la Frontera et Alfonso Morales, de Jaén.
Jeudi 26 juin
Corrida de Fuente Ymbro pour Miguel Ángel Perera, Daniel Luque et David Galván.
Vendredi 27 juin
Corrida de La Palmosilla pour Alejandro Talavante, Borja Jiménez et Marco Pérez.
Samedi 28 juin
Corrida de Miura pour Manuel Jesús « El Cid », Saúl Jiménez « Fortes » et Esaú Fernánd
Plaza de toros de La Misericordia, Zaragoza. Mardi. Troisièùe de la Feria de San Jorge 2025. 1/2 entrée. Mano a mano.
Novillos de Montealto,
MARCO PÉREZ, silence après avis, silence après avis et vuelta al ruedo après pétition.
JAVIER ZULUETA, ovation, silence après avis et oreille.
Salut des banderilleros Manuel Reyes et Juan Antonio.
Sobresaliente Ignacio Boné.
Le picador Pedro Morales Yot, appartenant à la cuadrilla du torero sévillan Javier Zulueta, a dû être examiné à l’infirmerie des arènes Misericordia de Saragosse après avoir été désarçonné par le deuxième taureau de l’après-midi. Après avoir été examinée au centre médical, la docteure María Pilar Val-Carreres Rivera a délivré le rapport médical officiel qui se lit comme suit : « Traumatisme à l’épaule droite avec possible fracture de l’humérus, avec un pronostic réservé. Cela l’empêche de poursuivre le combat, en attendant le diagnostic d’imagerie. »
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Vous pouvez, dès maintenant, réserver votre place sur Festik pour notre corrida du samedi 28 juin à 18h.
LA NOUVEAUTÉ DE CETTE ANNÉE : il est désormais possible de réserver votre repas du midi sur ce même lien dans la catégorie « REPAS ».
Cette année, nous renouvelons notre offre « GRADIN NÉOPHYTE » afin que les non-initiés puissent être guidés pendant notre corrida grâce à plusieurs professionnels du monde taurin.
Hier à Aguascalientes (Mexique) le banderillero Edgar Camacho, de Diego Sánchez a reçu une forte blessure à la cuisse droite, touchant la veine fémorale, ce qui a provoqué une hémorragie importante après avoir été attrapé par le quatrième toro de l’après-midi de Corlomé, qui l’a également plaqué contre la barrière.
José Luis Martínez, chirurgien en chef d’Aguascalientes, a décrit l’accident comme « un coup de corne dans la veine fémorale de la cuisse droite, qui affecte le faisceau fémoral droit ». De plus, Edgar souffre également d’un « traumatisme crânien » dû à la violence de l’accident lorsque le taureau l’a secoué dans les airs et l’a coincé contre les planches. Par la suite, le banderillero a été stabilisé à l’infirmerie pour être transféré dans un centre médical, en demandant des donneurs de sang pour transférer le torero d’argent.
Le torero Emilio de Justo a été opéré ce dimanche matin à Plasencia, par le Dr Emilio Sánchez Barrado, d’une blessure interne de 12 centimètres dans la région dorsale de la cuisse gauche, subie hier lors du combat du premier taureau de Jandilla dans les arènes françaises d’Arles. Malgré que l’animal l’ait pris à deux reprises Emilio de Justo, blessé, s’est rétabli et a continué l’après-midi, coupant les deux oreilles du taureau et en sortant en triomphe des arènes d’Arles.
Plaza de toros de Arles. Dernière de la féria. ½ arène.
Toros de Virgen María,
MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et vuelta al ruedo après deux avis.
PACO UREÑA, palmas et silence.
FERNANDO ADRIÁN, oreille et deux oreilles.
Le meilleur d’une tarde terne par ailleurs est venu à la fin avec le sixième toro : brave et mobile et noble par la suite. Face à lui Fernando Adrian s’est révélé comme un des espoirs les plus solides du moment ; ainsi la féria, de qualité dans l’ensemble, se termine sur une bonne note. La venue des caméras Onetorotv lui aura donné une répercussion bénéfique. Onetorotv qui non seulement sera à Vic-Fézensac pour l’ensemble de la Pentecôte mais aussi à Alés pour la corrida concours.
Sérieux, armé pointu, inégal dans sa présentation cependant, le lot de Virgen Maria aura donné un jeu disparate. Le premier faible se défendait sur place, sans relief le second, blando le troisième, plus complet le quatrième, vite éteint le cinquième causa un batacazo spectaculaire puis s’arrêta, très complet le dernier, brave au cheval puis noble avec de la transmission -grand toro.
Il faut saluer la maestria de Miguel Angel Perrera qui prouva une fois qu’il était dans l’escalafon, un des professionnels les plus sérieux et consciencieux. Il a fait preuve d’officio et d’entrega à ses deux passages, masquant la faiblesse insigne de son premier opposant, construisant une faena qui débuta de loin à genoux pour finir dans les cornes du toro par la suite. Il gâcha à l’épée le triomphe qui lui était alors promis. Ca n’est pas dans ses habitudes et il en était marri…
Peu convaincant, Paco Ureña qui pourtant avait des options à son second toro. Il usa du côté droit le plus amène du quadrupède mais ne connecta pas avec les gradins malgré de bons moments, l’opposant manquant de relief. Malhabile à l’épée, il dut se contenter du silence à ses deux passages. Il lui faut de plus rudes affrontements pour émouvoir.
Fernando Adrian coupa une première oreille cadeau après une faena superficielle sans engament réel et un coup d’épée défectueux (trasero) au troisième voyage mais il montra par la suite qu’il n’était pas venu faire du tourisme. Il profita des qualités du sixième accueilli à genoux au centre de l’ovale camarguais. La faena dominatrice ira à màs menée des deux côtés avec un réel sens de la cadence, sans abuser, se terminant par des circulaires bien conduites et une entière en se mouillant les doigts. Il mit ainsi un point final émouvant à cette belle féria. Un remate à la hauteur de ces journées. Il fallait attendre: le meilleur fut pour la fin.