La Plaza de Toros de Las Ventas a déjà défini l’affiche de la corrida qui aura lieu le 22 juin, après la Feria de San Isidro et la Corrida In Memoriam de Victorino Martin prévue pour le 15 juin. Un encierro de Valdefresno estoqué par Luis David Adame, José Fernando Molina y Christian Parejo (19:00h.).
Nîmes (Gard, Francia). Vendredi matinale. Feria de Pentecostés. Novillada sin picadores. 1/4 de plaza.
Erales de La Paluna. 2 et 3 vuelta al ruedo
Javier Cuartero, Escuela Taurina de Alicante: Oreille.
Mathias Sauvaire, Escuela Taurina de Arles: Oreille après avis.
Clovis Germain, Escuela Taurina de Béziers: Deux oreilles et la queue.
Israël Guirao, Escuela Taurina de Valencia: Oreille après avis.
Le prix a été partagé entre Clovis Germain et Israël Guirao.
Depuis des débuts en non piquée à Fourques pour la Toussaint 2024 qui l’ont vu repartir a hombros, Clovis Germain s’est régulièrement fait remarquer en collectionnant les succès, un des derniers en date n’étant autre que le réputé Bolsín de Bougue qui lui vaudra de participer à pas mal de novilladas dans les principales arènes du Sud-Ouest. Et ce matin pour l’ouverture de la Feria de Nîmes, nouveau triomphe au bout d’un quart d’heure très entretenu après avoir connu la mésaventure d’un changement pour une corne endommagée.
Castella, de la manada de Saumade emporte le prix du meilleur toro. toro
Nîmes (Gard, Francia). Jeudi 5 de juin 2025. Feria de Pentecostés. Course camarguaise. Trophée des As. Trofeo Jean Lafont. La Grande Royale de la manade Saumade. Casi lleno.
Toros: Sisco, Lugar, Tarquin, Castella, Vicaire et Colbalt.
Raseteurs: Thierry Felix, Youssef Zekraoui, Ziko Katif, François Martin, Lucas Lopez, Jérôme Martin, Youssef El Mahboub et Tom Charrade.
AVIS : corrida concours Dimanche 8 juin 2025 11h le toro de Veiga Teixeira accidenté dans les corrales de Vic, est remplacé par un toro de CONDE DE LA CORTE et sera lidié par el maestro Esaú Fernández
Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). 24 ème de la Feria de San Isidro 2025. Lleno de ‘No hay billetes’.
Toros de Jandilla, (5ème bis)
• SEBASTIÁN CASTELLA, silence après avis et vuelta al ruedo après avis.
• JOSÉ MARÍA MANZANARES, silence et silence.
• BORJA JIMÉNEZ, oreille avec pétition de la seconde et palmas.
Ce fut la tarde des occasions perdues. Occasion de sortir en triomphe pour Borja Jimenez, de signer un nouveau succès pour Sébastien Castella et ainsi de justifier sa place. Sans doute y a-t-il eu de la frustration dans le public qui a vibré au cours de deux faenas et de l’amertume chez les deux espadas car à la fin finale seul compte le résultat… Le reste est (trop) vite oublié.
Espadas ! Le public madrilène, excessif parfois, ne transige pas sur la mise à mort de même que les présidents, tatillons inutilement à d’autres occasions. Et ils ont raison sur ce point ! Une entière tombée, celle de Borja à son premier passage, ne peut valoir deux oreilles, un tiers de lame trasero comme celui de Castella à son second ne déclenche pas une pétition, pas plus qu’un bajonozo comme celui de Borja au dernier. Les succès d’estime passent seuls restent les résultats concrets… Il y a de quoi se mordre les doigts…
Pourtant il y avait à faire car le lot de Jandilla armé sévèrement mais de trapio raisonnable (pour Madrid) a donné dans son ensemble un jeu positif. L’envoi est allé au cheval avec une certaine générosité et par la suite les troisièmes et quatrièmes ont offert des options intéressantes par leur noblesse de bon aloi; le sixième plus âpre, les premiers et seconds nobles manquaient un poil de transmission, le sobrero (5ème ) juste de force.
Castella a réalisé une faena importante à son second passage. Dominateur, toujours posté dans les cornes, de face, il tira des séries prenantes par leur vérité et leur profondeur. La faena débutée par une série d’ayudados donnés par le haut immobile, ira à màs et captivera le public. Le français partait pour un nouveau triomphe, hélas il y eut l’épée (cf. paragraphe précédent.
Deux grands moments aussi signés Borja Jimenez. Le sévillan séduisit d’abord par son entrega, sa volonté et sa joie de venir dans ce qui est en réalité en enfer… Pour Borja c’est un bonheur et il brilla dans tous les moments de la lidia à la cape d’abord, en véroniques mais aussi en chicuelinas ajustées en prenant son tour de quites. A la muleta avec un toreo inédit qui repose sur un mélange enthousiasmant de domination -de technique donc- et d’attitudes artistiques, avec une capacité rare -et prometteuse- de connecter avec des tendidos qui l’ont soutenu de bout en bout. Hélas l’épée (bis)…
Peu à dire de Manzanares qui tomba sur le mauvais lot aux abonnés absents mais habile avec l’acier ce qui lui évita les sifflets et mit fin aux sarcasmes du 7 à son égard.