Auteur/autrice : Pierre Vidal Page 146 sur 156

Roquefort, l’affiche

Soustons: novillada flamenca

Méjanes

Tarascon

Tous à Mimizan samedi: ce symbole de nos libertés

En bordure de rivière, sous les pins, les arènes du courant de Mimizan ont un charme inégalable. La « perle de la Côte d’Argent » avec ses plages immenses, sa digue, son port de plaisance et son animation brillante a gagné une réputation qui dépasse le cadre de la France : elle est une destination de choix pour les nordistes, les Néerlandais ou les Allemands dont elle a su gagner le cœur.

A Mimizan il a longtemps manqué une manifestation de tauromachie espagnole comme on en trouve dans les cités voisines de Parentis-en-Born ou Rion des Landes. Cette inclinaison naturelle à tous bons landais fut réparée lors d’une première tentative ponctuelle puis par la création d’un club taurin qui s’attela à la tâche. Il eut tout de suite beaucoup de succès et de nombreux adhérents venus du bourg comme de la plage, les deux pôles de la petite ville.

Tout semblait aller de soi, une première corrida intégrale se préparait avec une certaine fébrilité mais aussi dans l’enthousiasme. C’était ici que devait débuter en corrida Jean Louis Darré avec un lot de l’Astaracq et le voisin Julien Lescarret était le point nodal du cartel. Il était accompagné de Julien Miletto -qui reçut une sérieuse blessure- et du numéro un mexicain Joselito Adame qui menait le bal.

Le lobby anti-taurin, extérieur à la petite station, se manifesta alors de manière violente, soutenu par les médias nationaux qui en temps de disette (l’été) avait trouvé là de quoi se mettre sous la dent. Ce fut un harcèlement qui débuta par une grève de la faim dont les avatars étaient rapportés quotidiennement par une radio :  « je ne peux plus supporter ces odeurs de saucisses grillées » s’écriait du camping lenouveau Ghandi qui connut ainsi son heure de notoriété. La tension monta et le jour de la corrida les antis s’en prirent à la messe rociera (rien à voir avec les toros) obligeant les fidèles à sortir par la sacristie entre deux rangées de CRS, sous les insultes. Malgré quelques cris et nombres bousculades, la corrida fut un succès commercial et artistique. Depuis elle s’est pérennisée.

En ces temps où à nouveau par la voix de certains politiques (Caron et consœurs), la corrida pourrait être menacée, Mimizan est donc le symbole de la résistance aux diktats parisiens et à la défense des libertés individuelles :  Une résistance populaire, obstinée et victorieuse, malgré les doutes émis ici ou là. Il faut rendre hommage ici à tous ceux qui ont apporté leur contribution à ce succès.

Pourvu que ça dure ! Et bien il y va de notre responsabilité en se rendant massivement aux arènes du Courant samedi. Le cartel est séduisant, les toros de Zacarias Moreno ont belle réputation, le chef de lidia est un des cadors de ces vingt dernières années le murciano Rafaelillo au courage de lion, il sera accompagné de la star des ruedos Daniel Luque, le torero de Gerena qui électrise les foules par l’efficience de son art et El Rafi, l’espoir de l’aficion française qui, en si belle compagnie, ne voudra pas manquer le coche.

A samedi à Mimizan pour un nouveau chapitre de l’épopée taurine (le 12ème) de la « perle de la côte d’Argent ».

Pierre Vidal

PS Un saludo à tous les amis mimizanais qui se démène pour ce grand jour.

Alicante, décision contestée du palco

Plaza de toros de Alicante, Comunidad Valenciana. Dernière de la Feria de Hogueras 2024. 6412 spectateurs.

 Toros de Victorino Martín, le cinquième vuelta al ruedo.

RAFAELILLO, ovation et ovation.

MANUEL ESCRIBANO, oreille après avis et oreille et deux vueltas .

BORJA JIMÉNEZ, ovation et oreille.

Grande bronca au palco au cinquième pour avoir refusé la deuxième oreille à Manuel Escribano (ça tombe souvent sur lui! )

Tentadero sous la lune

LES FÊTES D’ARLES SONT AUSSI TAURINES !

COMMUNIQUÉ

LES FÊTES D’ARLES SONT AUSSI TAURINES !

L’Ecole Taurine du Pays d’Arles organise ce samedi 29 juin une Novillada Sans Picador à 19 heures dans les Arènes d’Arles.

4 jeunes novilleros prometteurs issus d’écoles espagnoles et françaises pour affronter 4 novillos de qualité de l’élevage de Frédérique et Alain TARDIEU.

Une invitation prestigieuse

Vainqueur du Trophée Sébastien Castella de Bellegarde, VICTOR a laissé une forte impression tant à Valence qu’à Nîmes ou Saint-Etienne-du-Grès. Le saintois sera le 18 juillet à Séville, seul élève d’une école taurine française retenu cette année pour le cycle de Novilladas sans Picador organisé par la Maestranza de Séville dans ses prestigieuses arènes. La chance aidant, il a le sérieux espoir de se qualifier pour la finale qui aura lieu le 25 du même mois : « ¡Suerte ! ».

Cette invitation hors tout système d’échanges (mécanisme par ailleurs très utile pour multiplier les opportunités des élèves d’écoles taurines) viendra compléter une saison où VICTOR a représenté et représentera l’école dans des arènes importantes  lors de la Novillada Sans Picador du 29 juin à Arles, à Saint-Vincent de Tyrosse le 27 juillet et Béziers le 16 août.

De cette manière il porte avec panache l’étendard du Pays d’Arles et prépare avec sérieux son passage dans la catégorie supérieure, tout en constituant un exemple à suivre pour ses camarades de l’école.

Rejoints tout récemment par Manuel FUENTES, Juan de MORENA, MATIAS, MATHIS MESSEGUER poursuivent une formation prometteuse au sein de l’école. Ils ont fait valoir leur envie de devenir torero à Alès, Vic, Manduel, Broca, Dions, Gimeaux, ou Arles et le prouveront encore à Tarascon (le 6 juillet), Pérols (4, 11 et 18 juillet), Riscle, les Saintes-Maries-de-la-Mer ou Saint-Martin-de-Crau.

Encore bécerristes, LISARES, BAPTISTE ou LUCA animent tientas et capéas publiques – ils le feront à Fontvieille le 22 août ou lors des prochaines Journées au Campo de l’école -intégrant progressivement ANDY, ENZO, YONIE, ELIAN ou Juanito de VALVERDE.

Grâce à l’aide des collectivités locales et en premier chef l’ACCM et la ville d’Arles et le soutien des aficionados, l’Ecole Taurine du Pays d’Arles demeure un des principaux lieux de formation préparant l’éclosion des toreros de demain. Elle poursuit, avec l’ensemble de ses élèves placés sous la direction du maestro Mehdi SAVALLI, son rôle de transmission d’une culture taurine à laquelle nos territoires sont si fortement attachés. 

Que fais tu demain matin ? Une journée taurine ordinaire à Jerez de la Frontera.

Javier Pérégrino et Myriam Cabas après le tentadero. Photo JD

Dix heures du soir ce samedi, le téléphone sonne « que fais tu demain matin » me demande Rafael Valenzuela président de la Fondation Cultura Taurina de Jerez, «  rien de spécial » répondis-je «  parfait tu viens avec nous au campo ». Huit heures du matin et nous voilà partis en compagnie de deux autres anciens toreros Chotesco et Henrique qui fit partie des équipes de Talavante et Jose Tomas,. sur la route des toros en direction de Médina Sidonia . Quelle meilleure compagnie pour profiter d’une matinée de toros !

Nous arrivons à la finca de Juan Torres, La Canaleja, pour un tentadero. Au programme quatre vaches d’encaste Domecq et Nunez la première une anora pour un tout jeune « nino prodigio » de la province qui, ma foi, donna une bonne faena à une becerita de très grande noblesse, même si l’animal était à la taille de son tout jeune torero.

Les choses furent plus sérieuses pour les adversaires de Xavier Pérégrino et Myriam Cabas avec deux vaches de bon trapio. La première vache vint trois fois au cheval et la dernière depuis la porte du toril avec une alegria certaine. Pérégrino s’accorda parfaitement avec son exceptionnelle noblesse et donna une faena très templée toute en douceur bien dans son style. L’animal fit montre d’une très grande noblesse et d’une caste certaine. Le jeune novillero jerezano se montra sous son meilleur jour alternant avec goût un toreo très sauve sur les deux bords.

Myriam Cabas qui est à quelques jours de se présenter dans la Real Maestranza de Séville, parut elle aussi très en forme devant une vache de grande qualité. Elle aussi fût très brave au cheval venant de loin au galop dans trois bons puyazos. Par la suite la vache ne se fatiguait jamais dans la muleta de Myriam qui put elle aussi profiter de sa noblesse extrême, un excellent entraînement avant ses futurs rendez-vous.

La matinée touche à sa fin autour d’un verre de fino, évidemment !! encore une bonne journée dans ce campo bravo béni des dieux pour tous le aficionados.

Jean Dupin

Finales de la Copa Chenel samedi et dimanche

Luis David Adame, José Fernando Molina et Víctor Hernández sont les noms retenus pour la finale à trois de la Coupe Chenel qui aura lieu samedi 29 juin prochain à Móstoles. Ils affronteront un défi d’élevage ‘ Adolfo Martín et Zacarías Moreno, et concourront pour une place dans la finale à deux, qui aura lieu le lendemain dans la même corrida à Mostoleño avec une corrida dans laquelle les taureaux de Baltasar Ibán , Victoriano del Rio et Pedraza de Yeltes seront combattus

–S 29/06. Móstoles, Madrid – Finale à 3 de la Coupe Chenel. Luis David Adame, José Fernando Molina et Víctor Hernández toros d’Adolfo Martín et Zacarías Moreno

Et dimanche donc finale à deux. Toujours à Mostoles télévisée sur TVMadrid

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