
Auteur/autrice : Pierre Vidal Page 12 sur 147
Dans le cadre d’un Salon du Toro qui a parfaitement rempli son rôle de transmission de la culture taurine, les deux tientas de qualification du Bolsín Francis Espejo, organisé par l’Ecole Taurine du Pays d’Arles en partenariat avec l’empresa des arènes, ont permis de mettre en valeur la valeur des élevages du territoire (3 excellentes vaches de chacun des élevages Cuillé et Fernay y sus Hijas) et de mesurer les qualités dont fait état les 12 élèves candidats.
Au terme d’une intéressante confrontation, 6 élèves se sont qualifiés pour les demi-finales :
Les demi-finales et la finale auront lieu lors du Salon du Toro de la Feria du Riz, le vainqueur participant à la Novillada Sans Picador de cette même Feria, le dimanche 7 septembre 2025.
SUERTE !
(Communiqué)
A la ganadería La Paluna le dimanche 27 avril, Fiesta Campera d’Adrien Salenc « Adriano »…
Le collectif récemment créé met un point d’honneur à faire preuve de dynamisme dans le but de défendre notre culture, à la rendre accessible au plus grand nombre et à accompagner au mieux notre Matador.
Cette journée marquera le début de notre aventure. Une occasion d’échanger avec Adriano.
Diverses animations avec repas cochonnaille : cochon à la broche cuisiné par des restaurateurs nîmois.
10€ adhérents, 20€ non adhérents.
Réservations : +33644299816 ou ctlosadrianosgmail.com
(Communiqué du CT Los Adrianos)
Feria 2025 : Les Arènes d’Alès lancent leur billetterie en ligne…
Pour la première fois, le public pourra réserver ses places pour les événements des Arènes d’Alès directement en ligne. Le site de réservation est ouvert depuis quelques jours, et les premiers retours sont très positifs. Cette nouveauté s’inscrit dans notre volonté de rendre les Arènes toujours plus accessibles, tout en répondant aux attentes d’un public de plus en plus connecté.
Avec ce nouveau service, il est désormais possible de :
Réserver ses billets en quelques clics.
Choisir ses places selon les disponibilités.
Recevoir ses billets directement par email ou sur smartphone.
La billetterie est donc accessible à l’adresse suivante : http://www.arenesales.com
Renseignements :
Tempéras Alès Cévennes
06 27 60 77 70
http://temperasalescevennes.com
(Communiqué)
Lors de l’entraînement « a puerta cerrada » de dimanche dernier à Garlin, Dorian a reçu un violent coup de corne dans le mollet gauche qui a occasionné une rupture sur 10cm de l’aponévrose des muscles jumeaux et soléaire avec lésion des fibres musculaires profondes et importante collection sanguine. Un repos de 3 à 4 semaines sera nécessaire pour la cicatrisation complète des lésions.Par conséquent merci Pierre de bien vouloir annoncer le report au samedi 14 juin de la journée de la Peña Canton (initialement prévue le samedi 26 avril)

Après deux années consacrées aux élevages du Sud-Est, nous revenons cette année sur nos terres de Gasconne.
En 2025 ce sera à nouveau une desafio de deux élevages français :3 Novillos du Camino de Santiago – propriétaire Jean Louis DARRE 3 Novillos de Alma Serena – propriétaire Philippe BATS
On compte sur votre présence pour que perdure la traditionnelle journée taurine le 14 juillet
Le programme vous sera bientôt dévoilé
On se retrouve ce week-end chez nos amis d’Aignan pour les fêtes de Pâques.
Un abrazo

Ce sera ce vendredi soir la noche grande dans toute l’Andalousie. La célébration du vendredi saint : la mort du Christ. C’est le point d’orgue d’une semaine où se sont succédées les pasos et palios dans les rues de toutes les villes et villages de la nation andalouse. Une nuit retransmise en direct par Canal Sur qui valait la peine, même s’il fallait se coucher au petit matin pour voir jeudi soir la sortie de la Macarena retardée par la venue de la reine (honoraire) Sofia, la marche de la Esperanza de Triana, les immenses trônes malagueños et leurs innombrables costaleros arrimés à l’icône, leur capataz les encourageant avec cette verve si caractéristique d’un événement qui a tenu en haleine et mis dans la rue plus de la moitié des andalous.
Il y avait les soixante hermandades de Séville qui baladaient sur les épaules leurs saintes et pesantes images mais aussi celles de Malaga, Huelva, Alméria, Baza, Baena, Jaen, Ecija, Sanlucar, Cadiz, Jerez, Cordoue… j’en oublie. Chacune à ses pasos, plus ou moins précieux, ses couleurs, à son parcours, à ses manœuvres. Certains portent pieds nus, le silice en évidence ; d’autres iront richement vêtus chapeautés de ces capirotes désuets dans des tuniques de velours pourpre. Il y en a qui marchent en silence comme « le grand Poder » ou d’autres qui vont uniquement accompagnés de « vivats ! » comme à Baza ou encore suivie de musique envoutante et sensuelle comme la Esperanza de Triana ou la Vierge de los Gitanos. Et parfois comme à Huelva, à Lucena ou Cordoue, au coin d’une ruelle étroite la procession s’arrête, le marteau du capataz frappe: le bloc d’argent ou d’or ou de bois de Coliba s’effondre, alors jaillit d’un balcon une saeta, un cri qui fait frissonner et pleurer les plus sensibles à cette beauté populaire.
C’est un spectacle inouï…
De très nombreux toreros sont liés à la Semana Santa : depuis Joselito El Gallo à la « Macarena », Gitanillo à Los Gitanos comme la famille Miura ou Pablo Romero, Ordoñez et sa tribu à « La Esperanza », Chicuelo et Tomas Canpuzano au « Gran Poder »… La tauromachie s’inscrit dans cette diversité, dans ce qui est la manifestation concrète de la résistance à une mondialisation forcenée que l’on cherche à nous imposer par tous les moyens. Il ne s’agit pas de nier que la Semaine Sainte reste avant tout un acte religieux ; non évidement. Mais c’est, comme le Rocio, une manifestation collective où tout le monde à sa place croyant ou non croyant. Il faudrait une étude anthropologique fouillée pour en comprendre le sens dans sa complexité mais à l’évidence s’y exprime le sentiment d’appartenance à une histoire commune, l’attachement à un passé dont on ne peut pas faire table rase.
Federico Garcia Lorca et ses amis de la génération de 27 ont parfaitement réhabilité cette ferveur populaire que la Raison seule ne peut saisir, car la Raison -louable évidement et si française- n’explique pas tout; elle ne peut saisir la Semana Santa, le péleriange du Rocio, le flamenco et moins encore la tauromachie dans son ensemble complexe. La beauté, l’émotion, la sensibilité en sont en réalité les meilleures justifications.
Pierre Vidal
Pour ce qui est la corrida concours la plus importante donnée en France les élevages sont les suivants : Miura, Prieto de la Cal, Villamarta, Veiga Teixeira, Pallarés y Pagés-Mailhan. En matinale le 8 juin ; lidiadors Esaú Fernández, José Garrido et Román.