Vous pouvez, dès maintenant, réserver votre place sur Festik pour notre corrida du samedi 28 juin à 18h.
LA NOUVEAUTÉ DE CETTE ANNÉE : il est désormais possible de réserver votre repas du midi sur ce même lien dans la catégorie « REPAS ».
Cette année, nous renouvelons notre offre « GRADIN NÉOPHYTE » afin que les non-initiés puissent être guidés pendant notre corrida grâce à plusieurs professionnels du monde taurin.
Hier à Aguascalientes (Mexique) le banderillero Edgar Camacho, de Diego Sánchez a reçu une forte blessure à la cuisse droite, touchant la veine fémorale, ce qui a provoqué une hémorragie importante après avoir été attrapé par le quatrième toro de l’après-midi de Corlomé, qui l’a également plaqué contre la barrière.
José Luis Martínez, chirurgien en chef d’Aguascalientes, a décrit l’accident comme « un coup de corne dans la veine fémorale de la cuisse droite, qui affecte le faisceau fémoral droit ». De plus, Edgar souffre également d’un « traumatisme crânien » dû à la violence de l’accident lorsque le taureau l’a secoué dans les airs et l’a coincé contre les planches. Par la suite, le banderillero a été stabilisé à l’infirmerie pour être transféré dans un centre médical, en demandant des donneurs de sang pour transférer le torero d’argent.
Le torero Emilio de Justo a été opéré ce dimanche matin à Plasencia, par le Dr Emilio Sánchez Barrado, d’une blessure interne de 12 centimètres dans la région dorsale de la cuisse gauche, subie hier lors du combat du premier taureau de Jandilla dans les arènes françaises d’Arles. Malgré que l’animal l’ait pris à deux reprises Emilio de Justo, blessé, s’est rétabli et a continué l’après-midi, coupant les deux oreilles du taureau et en sortant en triomphe des arènes d’Arles.
Plaza de toros de Arles. Dernière de la féria. ½ arène.
Toros de Virgen María,
MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et vuelta al ruedo après deux avis.
PACO UREÑA, palmas et silence.
FERNANDO ADRIÁN, oreille et deux oreilles.
Le meilleur d’une tarde terne par ailleurs est venu à la fin avec le sixième toro : brave et mobile et noble par la suite. Face à lui Fernando Adrian s’est révélé comme un des espoirs les plus solides du moment ; ainsi la féria, de qualité dans l’ensemble, se termine sur une bonne note. La venue des caméras Onetorotv lui aura donné une répercussion bénéfique. Onetorotv qui non seulement sera à Vic-Fézensac pour l’ensemble de la Pentecôte mais aussi à Alés pour la corrida concours.
Sérieux, armé pointu, inégal dans sa présentation cependant, le lot de Virgen Maria aura donné un jeu disparate. Le premier faible se défendait sur place, sans relief le second, blando le troisième, plus complet le quatrième, vite éteint le cinquième causa un batacazo spectaculaire puis s’arrêta, très complet le dernier, brave au cheval puis noble avec de la transmission -grand toro.
Il faut saluer la maestria de Miguel Angel Perrera qui prouva une fois qu’il était dans l’escalafon, un des professionnels les plus sérieux et consciencieux. Il a fait preuve d’officio et d’entrega à ses deux passages, masquant la faiblesse insigne de son premier opposant, construisant une faena qui débuta de loin à genoux pour finir dans les cornes du toro par la suite. Il gâcha à l’épée le triomphe qui lui était alors promis. Ca n’est pas dans ses habitudes et il en était marri…
Peu convaincant, Paco Ureña qui pourtant avait des options à son second toro. Il usa du côté droit le plus amène du quadrupède mais ne connecta pas avec les gradins malgré de bons moments, l’opposant manquant de relief. Malhabile à l’épée, il dut se contenter du silence à ses deux passages. Il lui faut de plus rudes affrontements pour émouvoir.
Fernando Adrian coupa une première oreille cadeau après une faena superficielle sans engament réel et un coup d’épée défectueux (trasero) au troisième voyage mais il montra par la suite qu’il n’était pas venu faire du tourisme. Il profita des qualités du sixième accueilli à genoux au centre de l’ovale camarguais. La faena dominatrice ira à màs menée des deux côtés avec un réel sens de la cadence, sans abuser, se terminant par des circulaires bien conduites et une entière en se mouillant les doigts. Il mit ainsi un point final émouvant à cette belle féria. Un remate à la hauteur de ces journées. Il fallait attendre: le meilleur fut pour la fin.
Plaza de toros de Las Ventas. Corrida del Domingo de Ramos. 9.414 spectateurs.
Toros de Palha,
• RAFAELILLO, silence et silence
• JUAN LEAL, ovation et vuelta al ruedo après avis.
• FRANCISCO DE MANUEL, silence après avis et silence
Salut du banderillero Juan Carlos Rey au troisième.
Juan Leal a laissé le meilleur de l’après-midi d’aujourd’hui, dimanche de Pâques, dans les arènes de Las Ventas. Vuelta et saluts à son lot Palha après deux performances pleines de courage et de bravoure. Cela ne lui a pas permis de couper une oreille largement demandée pourtant, le placo restant insensible à ses efforts. Dommage pour Juan une fois encore victime d’injustice.
Ce n’était pas l’après-midi de Rafaelillo ni celui de Francisco de Manuel de Madrid. Leur travail n’a pas pris son envol au cours d’un après-midi qui avait commencé par une minute de silence respectueuse à la mémoire de Mario Vargas Llosa.
Las Ventas a été témoin d’un miracle: Après une faena pleine de courage et d’entrega, Juan Leal été rattrapé de manière terrifiante par le taureau de Palha, qui a mis le piton à travers sa veste et l’a sorti à travers son épaulette. Il n’y a eu aucune conséquence, mais il y a eu une grande angoisse. Malgré tout, le français a fait une vuelta très applaudie après une prestation pleine de courage qui a suscité les applaudissements unanimes du public…
D’autre part Juan est allé a puerta gayola ce qui fut un autre moment d’angoisse. Grande tarde du français