Dans le chapelet de rendez-vous traditionnels, Mimizan qui a changé de date depuis l’an dernier, a une place à part. C’est une date qui concerne tous les aficionados car il faut se souvenir combien les antis ont été virulents lors de sa création avec manifestions violentes, prises à partie d’élus, blocages de rue, grèves de la faim bidons, déchaînements de médias parisiens, etc., etc. Les plus anciens membres du club, toujours fidèles au poste, s’en souviennent.

On craignait Waterloo ce fut Austerlitz avec dès le premier jour, une magnifique entrée qui justifiait tout à fait l’effort réalisé et les prises de risques des membres du club. Il faut se rappeler que la réalisation de la corrida dans ce que l’on nomme la « perle de la Côte d’Argent » reste un exploit et sera cette année encore observée comme un test par nos adversaires et regardée avec un certain étonnement par le Milieu Taurin plutôt dubitatif au départ.

Il y a donc disons-le une véritable responsabilité de tous les aficionados dans le succès populaire de la corrida. On mesurera leur solidarité samedi : ils ne doivent pas oublier la récente mésaventure de Vieux Boucau et se manifester une fois encore contre l’ignorance, le sectarisme et le populisme ; la digue est fragile, même si par ailleurs il semble que nous vivions dans le meilleur des mondes.

Mimizan dès le début avait de solides ambitions : bien faire les choses et proposer une journée originale de bon niveau. Ainsi ont foulé le sable des arènes du Courant : Joselito Adame, El Fandi, Juan Bautista, Juan José Padilla, Juan Leal, Manuel Escribano, Daniel Luque, Rafaelillo, Julien Lescarret ou Thomas Dufau, cela dit dans le désordre et sans exclusive. Côté toros, la ganaderia de Jean Louis Darré a essuyé les plâtres lors de la première corrida et elle est revenue on citera aussi les toros de Gallon (pour l’alternative de Brandon Campos) et la dernière et prenante corrida de Zacarias Moreno.

C’est désormais une longue histoire que celle de ce ruedo situé à quelques arpents de l’embouchure du charmant Courant, ce fleuve minuscule, qui, parti du petit village de Sainte Eulalie, se jette dans l’océan : la Perle de la Côte d’Argent porte bien son nom…

Cette année c’est un cartel original, unique dans la région qu’on nous propose avec une corrida de Pagès Maillan qui fera ses débuts sur les rives du Courant avec face à elle : Morenito de Aranda (triomphateur de Vic-Fézensac) dont ce sera la seconde prestation ici, il sera suivi de Juan de Castilla qui défend la tauromachie colombienne et a brillé à Madrid et enfin de Samuel Navalon héros des novilladas aquitaines qui y débutera comme matador. C’est un juste équilibre entre l’expérience et la découverte et ce cartel unique aiguise l’appétit de tous…

Mimizan, c’est une aventure toujours recommencée, portée par des femmes et des hommes dévoués, convaincus, tenaces ; elle ne tient qu’à un fil c’est-à-dire à leur engagement.  Bravo à ceux-là qui ont créé ce qui est désormais une tradition locale. On les retrouvera dimanche avec joie mais aussi avec reconnaissance… car l’essentiel c’est de durer.

Pierre Vidal

À quelques jours de notre journée corrida du SAMEDI 28 JUIN, c’est l’heure de vous présenter : Morenito De Aranda, enfin, Jesus Martinez Barrios plus exactement.

Pour reprendre son appellation de torero, Morenito de Aranda fête, cette année, sa 20eme année d’alternative. En 2024, il a réalisé la plus importante temporada de sa carrière en toréant 17 fois, coupant 22 oreilles et 1 queue.

Au-delà de ces comptes, Morenito a su s’imposer devant différents types de toros et dans des arènes très exigeantes.

Vic, Mont-de-Marsan, Dax mais aussi Aire-sur-l’Adour, Burgos… sont des arènes où il a triomphé.

Déjà venu en 2016 à Mimizan, Morenito revient triomphateur du Sud-Ouest et après un passage très remarqué à Madrid pendant la San Isidro.

Cette année, ce propriétaire de la Ganadería Toros de Castilla, sort d’un triomphe à Gamarde ou encore à Vic, dans un seul contre 6 toros, ce n’est pas une mince affaire !

Une preuve de plus que Morenito De Aranda aime le Sud-Ouest et nous sommes sûrs que vous l’aimerez.

Nous, nous en sommes déjà fous !

Réservations : https://billetterie.festik.net/corridademimizan/

 Pour notre corrida du SAMEDI 28 JUIN à Mimizan, c’est le tour d’un torero Colombien d’être présenté.

Juan De Castilla, qui s’appelle en fait, Juan Pablo Correa Sánchez. En effet, à l’état civil Colombien, son nom est Juan Pablo Correa Sánchez et il a 30 ans.

Originaire de Medellín, Juan Pablo est né dans un quartier nommé Castilla.
En hommage à sa communauté, dans les cartels et dans son costume de torero, ça sera Juan De Castilla.

2025 est, pour lui, l’année la plus importante d’une carrière qui va « a mas ». Jamais il ne va toréer autant que cette année. Une dizaine de contrats signés lors de cette 8ème année d’alternative.

C’est aussi une année de changement. Le 28 février, il a dit STOP. Adios à l’entreprise d’expédition de colis ! Il veut se consacrer pleinement à sa vocation : être torero.

Pour cette révélation de la Copa Chenel 2023, être torero, c’est d’abord être au maximum de sa forme physique en allant à la salle de sport, courir, toréer de salon et mentale. Parce qu’il faut être prêt, prêt à recevoir des toros aussi grands que des autobus comme des Miura, des Cebada Gago et autres.

Habitué des corridas dures, il aime affronter ces toros exigeants comme lorsqu’il a coupé 1 oreille à un Pagès-Mailhan à Vic-Fezensac en 2024, vous nous voyez venir… ou encore lors de sortie en triomphe (2 oreilles et 1 oreille) il y a quelques jours dans la province d’Ávila face à des Baltasar Ibán.

Alors, soyez en sûrs, Juan Pablo Correa Sánchez, sera au rendez-vous de notre corrida le SAMEDI 28 JUIN et il vous attendra !

Réservations : https://billetterie.festik.net/corridademimizan/

Dernier torero à être présenté pour notre corrida du SAMEDI 28 JUIN à Mimizan et pas des moindres.
C’est un torero qui fera sa présentation en France à Mimizan. Un futur grand nom !
Samuel Navalón et cette fois-ci pas de définitif taurin. Il s’appelle de la même façon en costume de lumière qu’en habit de ville.

Là, nous allons vous révéler un garçon avec des débuts supersoniques !

Cet espagnol, natif d’Ayora, commence en novillada sin picador le 15 août 2021 puis en novillada piquée pile 2 ans après. Et quand nous vous disons que c’est un jeune homme pressé et plein de talents. Il passe son alternative dans les arènes d’Albacete, là où il était à l’école taurine des années auparavant, le 14 septembre 2024 avec comme parrain José María Manzanares avec coupant 1 oreille à chacun de ses 2 toros.

Alors oui, Samuel Navalón traverse les étapes à la vitesse d’un Rafale mais sans les brûler. Il veut marquer son époque de la tauromachie. L’an dernier, il est LE novillero triomphateur des arènes du Sud-Est. Quand nous écrivions de début supersonique plus haut, cette entame de temporada 2025 en est le parfait exemple. l est déjà à 7 corridas, 14 oreilles et 1 queue ! Il se place alors 14ème de l’escalafón selon Mundotoro.

Puis, que dire après ça. Samuel Navalón, fera sa présentation en France à Mimizan

Il est en très grande forme et tant mieux puisqu’il sera à Mimizan et nous serons assis dans nos Arènes du Courant pour apprécier son toreo.

Réservations : https://billetterie.festik.net/corridademimizan/