Madrid 21e corrida de San Isidro. lleno de no hay billetes
6 toros d’El Parralejo

Miguel Angel Perera, silence et silence.

Fernando Adrian ovation et silence

Tomas Rufo silence et ovation après pétition.
Toros de El Parralejo. Un élevage issu de Jandilla et Fuente Ymbro installé près d’Aracena dans l’ancienne finca de Manolo Gonzalez, une des plus belle d’Espagne. Un peu de géographie taurine ne peut pas faire de mal vu le peu de choses à dire en raison du résultat de l’envoi… Un lot homogène entre 570 et 600kg sauf le 2e de 526kg ; 3 cinqueños (1, 2 et 6) et 3 quatreños (3, 4 et 5). Une corrida marquée par la faiblesse et le manque de caste, à l’exception des 2e et 6e.
Perera est dans un grand moment de maturité. Le 1er n’offre pas d’option en raison de ses manques de force et de race. Le 4e a une charge brusque. Sa muleta puissante canalise la charge avec la main droite. La gauche lui impose discipline. Mais le manque de fond ne permet pas à la faena de décoller…
Adrian a fait preuve de son engagement mais aussi de beaucoup plus. Avec le 2e, tout en restant dans son style à base de cambios por la espalda, de statuaires, etc., il a fait preuve d’une grande douceur qui a permit au toro de se livrer et a réussi en en extraire tout son jus, jusqu’à ce que son adversaire chute au sol, marquant ainsi la fin de la faena. Le 5e chargeait plus fortement mais son manque de caste le poussait à développer un genio marqué par de mauvaises manières en fin de passe qui ont provoqué cependant un peu d’émotion. Sa bonne main gauche assoit sa domination. Mais cela reste insuffisant pour pouvoir triompher vu la baisse de régime de l’animal.
Rufo a lui aussi montré toute son envie. Avec le 3e, il démarre à droite en s’enroulant très vite le toro autour de la ceinture. Un début peut-être trop exigeant pour un adversaire qui manque de fond. Le 6e a une charge pleine de classe dont il profite immédiatement après un début à genoux gâché par un écart du toro sur une banderille tombée à terre. Le toro est plus violent à gauche mais continue de se livrer. Les séries à droite sont de meilleure facture. Las, un pinchazo hondo suivi d’une entière limitent le résultat à une pétition minoritaire.
Cela reste sommaire mais que dire de plus… C’est comme la confiture… ce n’est pas parce qu’il n’y en a pas beaucoup qu’il faut l’étaler…
Michel NAUDY