President : José Maria Fernandez
Cavalerie : Equigarce S.L onze rencontres
Public : lleno
Metéo :couvert avec du vent
Alejnadro Talavante :Silence / Deux oreilles
Juan Ortega : Silence et avis / Silence et avis
Clemente :Salut et avis / Silence et avis
Le lot provient du fer de Victoriano Del RĂo, tandis que les deux derniers toros sont issus du second fer de Victoriano de CortĂ©s. Lâensemble est bien prĂ©sentĂ© et homogĂšne, offrant une belle allure dans lâarĂšne.
Seul le quatriÚme toro se distingue par son caste, exprimant davantage de caractÚre et de combativité. Le reste du lot, en revanche, peine à démontrer une véritable bravoure, laissant une impression violence et un manque de race. laissant une impression plus discrÚte sur le ruedo .
Alejandro Talavante
Le matador dĂ©bute avec des vĂ©roniques ou la douceur s’exprime. Le toro avec plus de noblesse que son prĂ©dĂ©cesseur . Alejandro Talavante sâillustre par un joli quite, prĂ©cis et inspirĂ© suite Ă la premiĂšre rencontre. Lors de la seconde charge, lâanimal se montre plus franc, mais sans vĂ©ritable poussĂ©e. La cĂ©rĂ©monie sâachĂšve avec Clemente, qui remet la muleta au matador. Ce dernier exĂ©cute quelques muletazos, cherchant Ă donner du rythme Ă la faena.Cependant, le toro manque de force, autant sur les naturelles que sur les derechazos. Face Ă cette faiblesse, le matador dĂ©cide dâĂ©courter lâaffrontement pour se saisir de lâĂ©pĂ©e. Le coup est portĂ©, mais lâĂ©pĂ©e tombe contraire et caida. LâĂ©motion reste palpable dans les gradins.
Le toro se rĂ©vĂšle plus complexe Ă gauche quâĂ droite sous la cape dâAlejandro Talavante. La rencontre au cheval manque de bravoure, ne laissant quâun souvenir insignifiant.
Les premiers muletazos sont exĂ©cutĂ©s avec du temple, tandis que les derechazos, portĂ©s par une poignĂ©e franche, marquent la faena. LâĂ©motion traverse lâarĂšne, touchant le public. Les naturelles, profondes et pleines de finesse, sont chaleureusement applaudies. Les âOlĂ©â rĂ©sonnent Ă chaque passe, accompagnant la domination du matador. Dans ces derechazos maĂźtrisĂ©s, le toro se rompt, se laisse entraĂźner par la muleta, complĂštement absorbĂ©. Ce toro inspire le matador, qui semble dĂ©tenu dans son art, habitĂ© par lâinstant. LâĂ©pĂ©e est engagĂ©e et bien placĂ©e. Les tendidos sâilluminent sous une pluie de pañuelos, saluant la prestation.
Juan Ortega
Ce toro affiche le mĂȘme comportement que le second. Juan Ortega lâaccueille avec quelques vĂ©roniques Ă©lĂ©gantes. AprĂšs la pique, lâandalou exĂ©cute un quite apprĂ©ciĂ© par le public madrilĂšne, suivant deux charges au cheval. Talavante rĂ©pond immĂ©diatement Ă ce quite, poursuivant lâĂ©change artistique.
Les passes par le haut sâenchaĂźnent avec douceur. Sur la gauche, Juan Ortega veut dâabord exĂ©cuter un muletazo bas, mais ajuste son geste avec un trincherazo plus court. La premiĂšre sĂ©rie est empreinte de temple, dĂ©clenchant une belle rĂ©action du public. Le matador trouve le bon rythme et parvient Ă dominer le toro, malgrĂ© quelques difficultĂ©s sur les premiĂšres naturelles.Les applaudissements rĂ©sonnent avec force. Une lĂ©gĂšre prĂ©sence du vent accompagne la faena, mais sans gĂȘner le travail du matador. Lors de lâestocade, un pinchazo sur un recibir marque la premiĂšre tentative. La seconde, bien placĂ©e, sâavĂšre efficace, concluant le combat avec maĂźtrise.
Ce toro, issu du second fer de Victoriano del CortĂ©s, montre un comportement plus harmonieux. Sa premiĂšre charge est franche, mais la seconde manque dâengagement. Clemente exĂ©cute un quite correct avant que le matador ne change de terrain pour dĂ©buter la faena. Lâanimal, la langue ouverte, donne des coups de tĂȘte en entrant dans la muleta, rendant les naturelles et derechazos moins abouties. Face Ă cette difficultĂ©, le matador Ă©courte la faena et saisit lâĂ©pĂ©e. En suerte contraire, il pinche Ă sa premiĂšre tentative, et les suivantes ne sont guĂšre plus convaincantes. Finalement, il conclut par deux descabellos pour achever le combat.
Clemente
Clemente sâapprĂȘte Ă affronter son premier toro, sous les regards attentifs de sa famille, de ses amis et des aficionados français. Ce moment crucial, empreint dâĂ©motion, confirme son engagement et sa volontĂ© de briller face Ă cette confirmation dâalternative qui lâattend. . Quelques vĂ©roniques Ă©lĂ©gantes ouvrent la faena. Puis, un coup de tĂȘte brutal du toro interrompt lâinstant. La cĂ©rĂ©monie de confirmation se dĂ©roule sous les yeux attentifs dâAlejandro Talavante et Juan Ortega, tĂ©moins de lâĂ©vĂ©nement.
Le public applaudit, tandis que le matador, concentrĂ©, enchaĂźne les passes avec des redondas prĂ©cises. Du temple jusque dans le regard du torero, la maĂźtrise sâaffirme. Les premiers naturelles se dĂ©ploient vers le tendido sept, propres malgrĂ© les assauts du toro. Les applaudissements se poursuivent, saluant les derechazos impeccables. Soudain, une grosse voltereta de Clemente ! Le piton accroche la chaquetilla du matador, lâinstant est suspendu. La premiĂšre Ă©pĂ©e tombe, basse et contraire. Une seconde est nĂ©cessaire pour conclure le combat. LâĂ©motion demeure.
Ce sixiĂšme toro, lui aussi issu du second fer, entre en piste sous le regard attentif du public. Clemente exĂ©cute quelques passes, cherchant Ă poser la faena. Ă la rencontre avec le cheval, la premiĂšre charge manque de franchise, tandis que la cuadrilla peine Ă faire preuve de rigueur. Lâanimal, manso, finit par se diriger vers le cheval de rĂ©serve.
Les premiers muletazos sont portĂ©s avec domination et dĂ©termination, en plein centre. Les premiĂšres derechazos suscitent des applaudissements dâencouragement. Les naturelles, appliquĂ©es et pleines de prudence, dĂ©montrent la technique du matador, mais lâensemble peine Ă provoquer une vĂ©ritable Ă©motion. MalgrĂ© plusieurs tentatives pour faire passer le toro, lâinspiration ne semble pas au rendez-vous.
LâĂ©pĂ©e est engagĂ©e, une demie dans le morillo. La prestation de Clemente, bien que privĂ©e de trophĂ©e, ne passe pas inaperçue aux yeux des spectateurs.
Resena Nicolas Couffignal « vu à la télévision »
Le point de vue de Michel Naudy
Une corrida dĂ©cevante de Victoriano del Rio sauvĂ©e par le 4e qui eu physiquement suffisamment de fond pour supporter la faena. Un manque de race gĂ©nĂ©ralisĂ©e qui sâest traduit de diffĂ©rentes façons Clemente a Ă©tĂ© trĂšs bien avec le toro de la confirmation qui est sorti tĂȘte haute et a rapidement accusĂ© une difficultĂ© Ă humilier. Clemente en a pris rapidement la mesure dĂ©clenchant le soutien du public. La difficultĂ© Ă humilier sâest manifestĂ©e par deux avertissements Ă gauche et Ă droite par des arrĂȘts en cours de charge pour regarder le torero. Ce que Clemente a aguantĂ© sans sourciller. Le danger Ă©tait bien prĂ©sent et lâaccrochage spectaculaire arriva, le torero restant suspendu par la chaquetilla sur la corne. On pouvait sâattendre Ă une oreille, espoir Ă©vanoui aprĂšs deux estocades trĂšs basses. Le premier de Talavante paraissait piquĂ© avant dâaller au cheval. DĂšs le dĂ©but de faena on sâattendait Ă ce quâil se couche⊠inutile dâĂ©piloguer Ortega fait parler magnifiquement son temple Ă la cape comme Ă la muleta. Las, le manque de force du cornu le fait ressembler plus Ă une petite sĆur de la charitĂ© quâĂ un toro de combat. Fin de faena dans lâindiffĂ©rence Talavante voit tout de suite la noblesse du 4e et lance sans attendre son festival inspirĂ© qui le fait enchaĂźner plusieurs sĂ©ries des deux mains sans lâaide de lâĂ©pĂ©e factice. Une grande estocade lui assure la puerta grande La faiblesse du 5e le conduit Ă dĂ©velopper du genio. Repli stratĂ©gique rapide dâOrtega Le 6e se livre Ă deux premiers tiers complĂštement dĂ©sordonnĂ©s. Dans ces conditions, accusant aussi, certainement, la rouste subie au 1er et la pression de lâĂ©vĂ©nement, tarde Ă prendre la mesure de son opposant qui de plus sâĂ©teint rapidement. Michel NAUDY