Arènes bien garnies. Soleil avec fortes rafales de vent qui ont incontestablement perturbé la séance. Xe anniversaire de la Peña Taurine El Galo. Bétail dans l’ordre de sortie de Gallon, Colombeau, Malaga, Roland Durand, les deux derniers de Pagès-Malihan.
Le troisième, de Malaga (Callet), a été crédité de la vuelta posthume.
Picadors : ont alterné Jean-Loup Aillet et Sofiane.
Avant que ne sorte le premier toro, un vibrant hommage a été rendu en piste à Jean-Louis Ayme, plus connu du mundillo sous l’apodo de « Termite ». Une distinction bien méritée…
Uceda Leal a éprouvé quelques difficultés dans les bourrasques à proposer le toreo classique qu’on lui connait, tuant mal de surcroit.
Esaú Fernández s’est illustré au capote avant de connaitre à son tour davantage de difficultés en cours de faena puis avec la rapière.
Juan Leal a été le plus en vue, tombant sur un excellent exemplaire de Malaga, comme mentionné plus haut, avec lequel il fit grimper la température sur les travées.
Faena dynamique, variée puis encimista récompensée par deux oreilles et la queue, cette dernière étant trimbalée avec fierté durant la vuelta par son jeune fils Juan !
Lama de Góngora a affiché sa décision au cours d’un trasteo inégal conclu par entière au second envoi. Pour lui aussi, comme pour la plupart de ses compañeros, on avait l’impression que sans les caprices d’Eole…
El Galo s’est montré entreprenant dans tous les tercios. Ce festival lui tient particulièrement à cœur et il n’a pas ménagé sa peine. Il eut le pundonor d’aller au bout malgré un sévère accrochage sur un quiebro et a été récompensé d’une oreille pour l’ensemble de son œuvre.
Lalo ferma la marche en tentant d’imposer son toreo fait de gestes élégants, ce qui ce jour, compte tenu des circonstances climatiques, ne fut pas toujours une partie de plaisir. Quasi entière.
Ainsi se terminait un festival dont il convient de souligner la bonne implication de tous, organisation comme toreros. Dommage que la troisième corne…
Paul Hermé torofiesta.com