Cette année encore, Mugron a décidé de renouveler sa confiance en la Ganaderia Balthasar Iban pour la novillada piquée, suite au succès de l’an dernier. Un choix qui reflète à la fois l’engouement du public et la qualité des toros présentés. Avec un cartel original, l’événement promet une fois de plus de captiver les aficionados. Et parmi les toreros à l’affiche, celui qui s’est fait remarquer lors des Fallas, El Mene, attire déjà toutes les attentions. Un rendez-vous qui s’annonce mémorable pour les amateurs de tauromachie.

President : Mathieu Cazalet

Musique : Harmonie Mugronaise

Cavalerie : Heyral huits rencontre

Public 2/3 d’arène

Meteo Soleil printanier

Six novillos de Baltasar Iban, le 4ème ‘Arbolario’, nº 76, negro vuelta al ruedo.

Emiliano Osornio : avis silence et une oreille

El Mené : Salut et Silence

Julio Mendez : une oreille et une oreille Prix de la pena Mugronaise

Emiliano Osornio

Accroché par le novillo lors de la série à la cape, le novillo donne des coups de tête sans pousser à la rencontre avec le cheval. La seconde rencontre est applaudie par le public. Sans poser de difficulté, il débute avec des naturelles profondes au centre de la piste. Les premières séries à droite sont plus complexes, suscitant quelques applaudissements d’encouragement. Sur les derechazos, il est dominé ou accroché et peine à fixer le novillo pour l’acte ultime : l’épée entière.

Le novillo est applaudi lors qu’il sort du toril. Le novillero se montre plus appliqué à la cape que lors de son premier passage. Les deux charges révèlent la bravoure face au cheval. L’entame de la faena témoigne de domination. Les derechazos affichent une certaine profondeur, tandis que les naturelles se distinguent par leur élégance. Malgré le silence et l’engagement, l’épée est tombée.

El Mene

La série à la cape d’El Mene se distingue par douceur et maîtrise de la charge. Les deux rencontres sont franches. La série du novillero, appliquée et douce, mène à des premiers derechazos propres, suivis de naturelles identiques. Seuls les oiseaux chantent dans l’arène, entrecoupés de quelques applaudissements, jusqu’à ce que l’épée réveille l’assemblée.

El Mene réalise des véroniques avec profondeur. Le novillo effectue deux charges au cheval, frappant de la tête sans pousser réellement. Le novillero ne parvient pas à captiver le public pendant sa faena. Quelques applaudissements accueillent la série de naturelles qui s’intensifie. Une demi-épée efficace conclut son second novillo.

Julio Mendez

Julio Mendez entame une série à la cape avec domination et profondeur. La belle mise en suerte révèle un novillero détendu, maîtrisant sa faena avec temple. La musique retentit enfin. Les naturelles, pleines d’alegría, se concluent par une trincherilla. L’épée caida déclenche les applaudissements du public et la pétition d’oreille.

La série de véroniques de Julio mendez manque d’audace comparée à la précédente. Le novillo pousse sur ses deux engagements au cheval. Début de faena engagé, le novillero aspire à sortir a hombros. Applaudissements pour des derechazos profonds et templés, où il déploie sa palette de passes. Pinchazo à la première tentative, la seconde est de côté.

Texte Nicolas Couffignal et photo Roland Costedoat