DE L’OMBRE A LA LUMIERE (IV): MORENITO DE ARANDA A L’HOTEL ABBOR

Jesús Martínez Barrios dit « Morenito de Aranda », né le 10 novembre 1985 à Burgos (Espagne) est devenu une véritable icône pour l’aficion du sud-ouest ces dernières années. Il a gagné ces galons d’abord dans les corridas dites dures comme Vic-Fézensac où il a effectué un six contre un face à des toros de Flor de Jara et Arauz de Robles et coupé deux oreilles dans l’emblématique plaza gersoise. Il fêtait ses 20 ans d’alternative : Valladolid (Espagne) le 14 mai 2005. Parrain, Salvador Vega ; témoin, José María Manzanares. Toros de la ganadería de José Luis Marca. Morenito connut des années difficiles mais il trouva en Gascogne, sous la houlette de Jean-Pilés -aujourd’hui abandonné- un public qui perçut ses qualités de lidiadors, son sérieux et son sens des responsabilités. Après ses succès il confirma « tras los montes » à Burgos, sa ville natale mais aussi à Madrid ou Talavera de la Reina.

Voici Morenito passant de l’ombre à la lumière à l’Abbor l’hôtel taurin de Mont-de-Marsan le 19 juillet 2024 vu par Philippe Gil Mir.  Corrida concours – Toros de Saltillo, Conde de la Corte, Dolores Aguirre, Peñajara, Flor de Jara, Christophe Yonnet pour Fernando Robleño, Morenito de Aranda, Alberto Lamelas.

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AG du club « Palmas y Pitos »

NOUVEAUTÉS POUR LA COPA CHENEL 2026

La FTL a officiellement ouvert la période d’inscription pour les matadors qui souhaitent participer à l’édition 2026, un processus qui arrive avec une nouveauté importante par rapport aux années précédentes : pour la première fois, pourront présenter leur candidature des toreros ayant
déjà participé à des éditions antérieures du concours.
Pour prétendre à une place, les candidats devront remplir trois exigences fondamentales :

•Avoir pris l’alternative après le 1er janvier 2013.

•Ne pas avoir figuré parmi les 20 premiers de l’escalafón en 2025.
•Ne pas avoir toréé en 2025 dans quatre arènes ou plus de première catégorie en Espagne ou en France.

De plus, les matadors qui ont triomphé dans l’un des circuits de novilladas de la Liga Nacional de Novilladas obtiendront un accès direct au concours, à condition de remplir les exigences précédentes.
À titre exceptionnel, l’organisation pourra réserver jusqu’à trois places pour des toreros ne remplissant pas les conditions établies, toujours avec une justification et sous l’avis du Centre des Affaires Taurines de la Communauté de Madrid.

La période d’inscription restera ouverte jusqu’au 10 décembre.

MANIZALES (COLOMBIE) : CARTELS DE CATEGORIE

Alors que le dictateur Petro, lié aux narcos et issu d’une des plus anciennes guerillas du monde dont il fut un des chefs sanglants, a proclamé la mort de la corrida dans son pays, les organisateurs de Manizales annoncent une feria de tout premier choix avec le retour de Cesar Rincon et la plupart des figuras du moment. Seul le colombien Juan de Castilla sera doublé avec Andrés Roca Rey porteur de l’engouement de tout un continent. Les bénéfices de la féria iront à l’Hospital Infantil Rafael Henao Toro. Suerte à eux!

Voici les cartels

Lundi 5 janvier: Toros de Mondoñedo : Manuel Libardo, David Galván, Juan Sebastián Hernández

6: Toros de Santa Bárbara : Román, David de Miranda, Juan de Castilla.

7: Toros de Las Ventas del Espíritu Santo : Antonio Ferrera, José Arcilla, Borja Jiménez.

8: Corrida mixta. Toros et novillos de Ernesto Gutiérrez pour Alejandro Talavante et les novilleros Felipe Miguel Negret et Olga Casado.

9: Festival nocturne. Novillos de Ernesto Gutiérrez, Juan Bernardo Caicedo: César Rincón, Alejandro Talavante et Roca Rey.

10: Toros de Juan Bernardo Caicedo : Luis Bolívar, Daniel Luque et Marco Pérez.

11: Toros de Ernesto Gutiérrez: Sebastián Castella, Roca Rey et Juan de Castilla.

Adios Don Alvaro…

Photo JD

Onze chevaux de l’ École Royale Andalouse de l’Art Equestre, le douzième suivant le cercueil ont rendu un dernier hommage au fondateur de l’école Don Alvaro Domecq, Harnachés de deuil ainsi que leur cavalier, les cadres de l’école, ils attendaient devant la Cathédrale de Jerez où, au côtés de la famille, s’était pressée une foule d’anonymes mais aussi de personnalités du monde du vin du toro et des chevaux. Il es bien difficile de les citer tous mais parmi eux on pouvait reconnaître Curo Romero Luis Para « Jerezano » José luis Galloso pour le toreo à pied, Diego Ventura, Firmin Bohorquez et Rui Fernandez pour le rejon ainsi que par exemple les ganaderos amis et parents Santiago et Juan Pedro Domecq, ou Don Felipe Morenes grand éleveur de chevaux de Jerez.

La cérémonie animée par les grandes orgues de la Cathédrale et le chœur de la hermandad du Rocio fut empreinte de recueillement et de dignité. Don Alvaro avait une forte dévotion pour Notre Dame du Rocio dont il fit souvent le pèlerinage dans la marisma d’Almonte.

A l’issue de la cérémonie le cercueil fut accompagné dans un dernier au revoir jusqu’à la porte de l’Aroyo par les cavaliers de l’école Royale dont l’émotion était perceptible. Jerez quand à elle portera le deuil jusqu’à demain soir.

Jean Dupin 

 

A Eauze photo JD

 

JUAN LEAL PORTE LA TAUROMACHIE A L’UNIVERSITÉ DE PAMPELUNE

Le torero français a participé à un colloque organisé par le Club Taurin du Colegio Mayor Belagua, où il a partagé sa trajectoire professionnelle et ses expériences dans les arènes de Pampelune devant plus de deux cents étudiants.

Juan Leal a été reçu sur le campus universitaire Belagua de Pampelune pour un échange avec un large public de jeunes aficionados. La rencontre, orchestrée par Manuel Reyes et Miguel de Arberas, responsables du Club Taurin du Colegio Mayor Belagua, a retracé les moments marquants de sa carrière, avec un regard particulier sur ses prestations dans la capitale navarraise.

De nombreuses personnalités du milieu taurin, locales et nationales, étaient présentes : José Ramón Lacosta, membre de la Casa de Misericordia ; José María Sevilla, président du Club Taurin de Pampelune, accompagné de plusieurs membres ; Daniel Azcona, torilero de la plaza ; Sergio Gómez, président du Club Taurin de Bilbao ; ainsi que le journaliste Manolo Sagüés.

La rencontre s’est déroulée dans un climat sincère et proche du public. Juan Leal a livré des témoignages personnels, évoqué les valeurs qui fondent son toreo et échangé longuement avec les étudiants lors d’un débat nourri.

Cette initiative s’inscrit dans le cycle d’activités culturelles du Colegio Mayor Belagua, coordonné par son directeur de la culture, Nacho Perlado, et soutenu par le directeur du campus, Javier Arana. L’objectif : rapprocher la tauromachie du milieu universitaire à travers des rencontres avec des acteurs majeurs du secteur.

Maurice Berho (Facebook)

Novembre noir à Jerez

Après le décès de Rafael de Paula il y a à peine de semaines, le monde du toro jérézano est de nouveau endeuillé, aux première heures de la matinée nous apprenions le décès de Don Alvaro Domecq pilier du rejoneo, de l’élevage et de l’art équestre, quelques heures après celui de dona Anna Maria Bohorquez Escribano, mère de Santiago Domecq, elle aussi grande du monde du Cheval. Cette famille immigrée depuis le Béarn au début de dix neuvième siècle à marqué la ville de Jerez le monde du toro, du cheval et du vin, trois des piliers de cette ville.

Don Alvaro est certainement celui qui aura le plus marqué dans la fin du siècle précédent.Il fut avec Angel et Rafael Peralta, qui nous ont aussi quitté il y a peu, l’un des derniers grands réjonéadors classiques. Je me souviens évoquant avec lui sa carrière qu’il parlait avec nostalgie de  cette époque où l’on toréait des toros en pointes avec des chevaux tout droit issus du campo, Lui même disait qu’il aurait peu de goût à combattre les toros horriblement épointés qui font le bonheur des figuras actuelles.

Alvaro Domecq était aussi un immense ganaderos. Dans sa mythique finca de Los Alburejos se sont élevés sous le fer de Toréalta parmi les meilleurs toros de l’encaste Domecq. Il Y a peu encore on venait à la Venta Pascual au pied de Médina Sidonia, proche de la finca qui avait conservé sa table où il venait presque tous les jours jouer aux domino avec ses voisins.

C’est certainement dans le monde du cheval que le nom d’Alvaro Domecq restera mondialement reconnu. En 1973 Alvaro Domecq reçut le prix de Cheval d’Or de la ville de Jerez, avec le montant de ce prix il créa l’École royale Andalouse de l’Art Équestre et donnait la première représentation de son spectacle iconique « Comment dansent les chevaux andalous». Peu à peu s’investissant personnellement il sut mener cette école au plus haut niveau rejoignant dans la renommée le Cadre Noir de Saumur ou l’école Espagnole de Vienne. Dernière en date de ces écoles ; l’école d’AbouDabi en Arabie est un pur produit de l’école de Jerez.

Un dernier adieu sera donné à Alvaro Domecq demain matin en l’église Cathédrale San Salvador de Jerez. D.E.P . Maestro.

J.D.

Décès d’Alvaro Domecq

Photo ABC

Álvaro Domecq Romero, figure de la tauromachie et propriétaire de l’élevage de Torrestrella, est décédé ce matin à l’âge de 85 ans. Fils du torero et éleveur Álvaro Domecq Díez, il est né à Jerez de la Frontera le 8 avril 1940.

Álvaro Domecq a fait ses débuts publics le 13 septembre 1959 dans les arènes de Ronda et a fait ses adieux le 12 octobre 1985 aux arènes de Jerez de la Frontera, après une carrière au sommet de la corrida à cheval. Il faisait partie des « quatre cavaliers de l’Apothéose » avec Ángel et Rafael Peralta et José Samuel Lupi.

Il a pris les rênes de l’une des ganaderias les plus emblématiques de la cabaña brava : Torrestrella; à« Los Alburejos » (Medina Sidonia), Álvaro Domecq a maintenu le concept de bravoure qui l’a amené aux sommet des ferias taurines, avant d’être transférés à « El Carrascal », où ils paissent actuellement.

Rappelons que la famille Domecq a des origines béarnaises du côté de Lembeye à l’origine puis de Sauveterre de Béarn où elle possède encore des terres avant de s’expatrier ver l’Espagne et Jerez précisémment vers le milieu du XVIIIème siècle.

L’arlésien Lisares au certamen « Linares, cuna del toreo »

Le Novillero Lisares (ETA) sera présent Samedi 6 Decembre dans la Plaza de Toros de Linares Novillada télévisée.

CLUB TAURIN DE PARIS : PRIX DE LA RENCONTRE 2025.

Alors que la majorité des prix viennent récompenser soit un torero, soit un taureau, soit encore un acte de combat particulièrement remarquable, le Club taurin de Paris souhaite rendre hommage, au terme du saison européenne, à ce qui sera apparu à la majorité de ses membres comme la rencontre marquante de l’année entre tel taureau et tel torero, dès lors que cet évènement revêtira une dimension mémorable. Une telle rencontre ne doit pas être confondue avec la prestation la plus complète, la plus artistique ou celle qui a reçu les trophées maxima.

Le premier prix de la Rencontre a été attribué pour la saison 2006, distinguant conjointement torero et éleveur. Depuis, il a été attribué chaque année au terme de chaque saison.

Pour la saison 2025 ont été proposés :

Brigadier de Pedraza de Yeltes combattu par Isaac Fonseca à Madrid le 14 mai

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