La matinée débutera avec une novillada où la commission taurine renouvelle sa confiance à la ganaderia locale d’Alma Serena.
Pour cette occasion, le jeune Jules Dujol, issu de l’école Adour Aficion, fait sa présentation en public. Aux côtés de ce prometteur novillero, le cartel du matin réunit :
Ekaitz Moreno Leal (école taurine Adour Aficion) en photo, Lizares (école taurine de Arles) et Jules Dujol (en photo)
L’après-midi, c’est la prestigieuse Ganaderia Valdefresno, liée depuis des années à Rion, qui vient clore cette journée taurine. Fidèle à Rion des Landes , la ganaderia apporte une nouvelle fois son lot de bravoure et de spectacle.
Le cartel de l’après-midi rassemble trois jeunes talents prometteurs :
Alejandro Rubio, issu de l’école taurine de Madrid, Hugo Tarbelli, vainqueur de la novillada matinale de l’année précédente, et Clovis Germain, triomphateur du Bolsín de Bougue, qui enchaîne les succès depuis le début de la temporada. Rendez-vous à Rion-des-Landes pour soutenir l’avenir de notre culture et permettre l’émergence des grandes figuras françaises de demain
Plaza de toros de la Real Maestranza de Caballería de Sevilla, Séville. Finale du circuit de Novilladas de Andalucía 2025. Plus d’un tiers. Novillos de José Luis Pereda.
• CID DE MARÍA, silence et silence.
• MARTÍN MORILLA, silence et vuelta al ruedo après avis
CARLOS TIRADO, oreille et oreille.
Le banderillero Raúl Francisco Martín a salué au second
Le cyclone de Jerez au quite pour tirer son torero Martin Morilla d’un mauvais pas.
Novillos de Hermanos Collado Ruiz (1º et 5) et El Cotillo (2º y 4º) et erales de Enrique Ponce
Fuentes Bocanegra, vuelta al ruedo et ovation;
Javier Zulueta, oreille et deux oreilles;
Le novillero sans picadors Manuel Quintana, oreille et deux oreilles.
Une novillada mixte avec l’éventail des toreros de ces niveaux ( deux avec picadors, Bocanegra et Zulueta, et Quintero en non piquée) plus trois élevages différents. Des novillos de Collado Ruiz (1 et 5) très bons, même si le 1er a accusé avec les près de 40kg de surcharge pondérale par rapport aux trois autres. On peut d’ailleurs se demander si 500kg pour un novillo de 3 ans et 4 mois ce n’est pas trop… c’est un autre débat. 2 et 4 d’El Cotillo plus moyens mais avec de la mobilité, même si le 2e avait du mal à terminer les passes. 2 erales d’Enrique Ponce.
Les trois toreros faisaient leur présentation ici. Zulueta, apodéré par l’impresario de Séville, est dans une trajectoire de piste aux étoiles que ses qualités artistiques méritent. Il a fait tout l’étalage de ses capacités et de l’étendue de son registre. Il a résolu avec facilité les difficultés du 2e pour l’amener à se livrer et a réalisé au 5e une faena variée de bon goût. Deux entières bien portées. 1 et 2 oreilles. Bocanegra n’a certainement pas eu les mêmes opportunités de formation. Il a fait montre de sa bonne volonté mais n’a évidemment pas le même bagage. Il tarde à s’accoupler avec le 1er et deux derechazos profonds n’arrivent qu’en fin de faena. Une demie épée en biais ne lui permet qu’une vuelta malgré le soutien de ses concitoyens. Avec le 4e, il voit rapidement la bonne corne gauche pour deux séries de belle facture. Malgré que le novillo ait baissé de ton, il veut y revenir exploiter le filon. S’en suit un final brouillon et accroché. De multiples descabellos ne lui permettent qu’un timide salut.
Les erales de Ponce ont du jeu. Quintero montre tout son temple avec le 3e, en particulier dès la première tanda de véroniques. Une prolongation inutile de la faena, le mal du siècle, fait baisser l’engouement. Entière et oreille. Il ne répètera pas la même erreur au 6e. Son amplitude de geste lui permet permet une faena marquée par la profondeur. Entière et deux oreilles. Même si le chemin est encore long, voilà une belle promesse pour l’avenir.
San Isidro, Madrid 10è spectacle, 2è novillada du cycle. Quasi lleno, beau temps.
6 novillos du Conde de Mayalde à la devise marron et rouge.D’origine Coquilla par Sanchez Fabrès, l’élévage s’est recentré sur du Domecq avec des sementales de Victoriano del Rio, El Ventorillo et Santiago Domecq.
Intoréable le 4è, inférieur le 1er, compliqué le 6è, meilleurs les 2è, 3è et 5è. Tous 2 piques, le 6è en plus brave. Hormis le 1er, Rafael Finat a amené un lot de qualité à Madrid.
Pour info, les 3 novilleros ont un point commun; ils ont toréé en 2024 chacun 10 novilladas avec un avantage pour El Mene avec 17 oreilles coupées, contre 10 pour Tomas et 7 pour Fabio.
Pour leur présentation à Madrid, on sentait l’envie d’El Mene et de Tomàs Bastos. Devant un lot toutefois exigeant, la vigilance était de mise.
Visage angélique au regard triste de Manolete, El Mene accueille ses deux novillos avec douceur délivrant des capotazos bien templés. Son 1er se laisse amener au centre par des doblones donnés avec lenteur. on le sent plus à l’aise en derechazos. Sa faena faiblit avec 2 séries de naturelles finissant par un léger accrochage. Même scénario sur son 2è qui s’achève par deux séries de derechazos de haut niveau. A sa dernière érie, le novillo en le taclant, le déséquilibre; voltereta sans conséquences. El Mene possède déjà de beaux gestes auxquels s’ajoutent ses deux estocades très engagées, surtout la 2è qui à elle seule méritait une oreille injustement refusée par le président.
De l’envie Tomàs Bastos en avait à revendre. Son 1er très noble part de loin, se colle à la muleta, passe mieux à droite. Tomàs termine par une belle série droitière achevée par un redondo lent et enlevé. Son 2ème montre sa bravoure à cheval. après de bonnes séries à droite, le novillo devient plus compliqué, accroche la muleta. Bastos a du mal à le dominer. La faena va a menos.
Fabio Jimenez hérite d’un mauvais lot. A son 1er, la faena ne décolle pas, il subit une voltereta suite à une mauvaise position à gauche. Pas de chance avec son 2è piqué par un « boucher » n’ayant aucun respect pour l’animal. A la muleta quasiment parado après la première série, il s’affaisse sur la piste sans jamais pouvoir se relever obligeant le puntillero à oeuvrer sans passer par l’estocade. Que pena!!
C’est sur Facebook que le novillero Hadrien Lucq « clôt un chapitre » de sa carrière de novillero. On l’avait vu pour la dernière fois à Mugron lors de la novillada non piquée pour ce qui sera sa seule course pour 2025. Une nouvelle étape va s’ouvrir dans sa vie, en espérant que les toros resteront une partie de celle-ci.
Dix neuf ans que la plaza de toros de Jerez de la Frontera n’avait pas vu une novillada piquée et, divine surprise ; cette année non seulement ils seront quatre novilleros à toréer mais deux d’entre eux sont des enfants de Jerez. La « Juventud Taurina de Jerez » les recevait hier soir pour permettre aux jeunes aficionados de mieux connaître le deux jeunes toreros.
Contrairement à bien souvent les têtes grises se comptaient sur les doigts de la main et c’est un public très jeune et attentif qui garnissait la salle. On ne présente plus Javier Peregrino jeune ingénieur torero comme il se plaît à le rappeler qui mène de front sa carrière professionnelle et sont entraînement de torero au long de journées bien chargées. Il se définit lui même comme un torero classique, toréant et avec sincérité. On avait pu apprécier cette tauromachie lors du circuit andalou de novillada piquées l’an dernier, dont il avait atteint les phases finales.
Ignacio Candelas est plus jeune et plein d’espoir il a intégré le circuit de la fondation toro de lidia cette année indultant un novillo de Bohorquez ce qui, pour d’obscures méthodes de calcul des points ne lui a pas permis de poursuivre la compétition pour un demi point. Gageons qu’il fera tout pour prouver sa valeur samedi prochain.
Les deux novilleros étaient cette semaine à la ganaderia de la Palmosilla qui fournira les huit protagonistes de la novillada. La Palmosilla est dans un très bon moment et gage de bravoure et de noblesse.
Rappelons pour terminer le dates du premier spectacle taurin de la Feria del Caballo 2025 samedi 17 mai à 19 heures novillo de la Palmosilla pour Peregrino, Javier Zulueta, Martin Morilla et Ignacio Candelas qui feront leur premier paseo dans les arènes de la calle Circo.
David Gutierrez : une oreille et Vuelta avis ( Qualifié) Silence
Clovis Germain. : une oreille Qualifié/ deux oreilles et vuelta
Un lot contrasté sur une piste glissante Le premier novillo affiche un joli trapío et garde la tête haute, sans poser la moindre difficulté. Mais la piste, rendue glissante par une averse récente, ajoute une touche d’incertitude à la lidia. Le second, à la robe negro , convainc et obtient une vuelta méritée. Le troisième, quant à lui, reste sur la retenue, manquant d’initiative. Le quatrième révèle une certaine faiblesse. Pourtant, fidèle à l’adage « No hay quinto malo », le dernier toro se distingue par ses qualités et offre une seconde vuelta.
Romero Aparicio
Le novillero exécute des véroniques avec une élégance .Alexis Ducasse, avec précision, pose une banderille qui attire quelques applaudissements. Les premiers muletazos se dessinent avec douceur et à mi-hauteur, mais les naturelles manquent de profondeur. La musique enveloppe l’arène et intensifie l’émotion. Pourtant, l’avis retentit alors qu’aucune tentative à l’épée n’a été amorcée. Elle est peine à conclure, laissant une impression inachevée.
David Gutierrez Oreille
Le novillero accueille son adversaire avec une larga élégante, captivant immédiatement l’attention du public. Il enchaîne avec une série de véroniques profondes, saluées par des applaudissements enthousiastes. Au centre de la piste, il entame sa faena avec assurance, mettant en valeur un novillo encasté. Les derechazos, lourds et bien posés, impriment leur force sur l’animal. Une série de naturelles, empreintes de temple et de profondeur, suscite l’admiration des spectateurs. Il conclut avec des luquesinas parfaitement exécutées, avant de porter une demi-caida efficace.
Face à son second novillo, il offre une très belle série à la cape, marquant son engagement dès les premières passes. D’un geste solennel, il dédie son combat à son concurrent, avant d’entamer une faena toute en douceur. Malgré son assurance, il se fait prendre à plusieurs reprises, ce qui ajoute une tension palpable dans l’arène. L’épée portée de côté ne scelle pas la récompense.
Clovis Germain
berceau, maîtrisant chaque mouvement. Au centre de la piste, il entame des derechazos profonds, tandis que le comportement du novillo va a más. Il démontre une parfaite maîtrise de l’exigence sur les naturelles, offrant une séquence captivante. Pourtant, un manque de réussite avec un recibir laisse une légère frustration. La seconde tentative, bien que caída, se révèle efficace, et le président accorde l’oreille.
Son second novillo est accueilli avec une larga élégante, montrant un bel engagement. L’animal embiste bien à la cape, et, comme pour le premier, il place les trois paires de banderilles avec assurance. Le public applaudit, sensible à l’engagement du jeune torero. La faena, exécutée avec douceur et précision, met en valeur un novillo qui part de loin. Les derechazos sont portés avec temple, transmettant une belle émotion dans l’arène. Le novillo s’avère être un bon partenaire, et le novillero signe une très belle faena, marquant les esprits.
Texte Nicolas Couffignal et Photos Bertrand Caritey
Clovis Germain a été déclaré vanqueur et aura l’occasion de se produire à Bayonne, Dax, Mont-de-Marsan, Plaisance-du-Gers et Vic-Fezensac.
Le Bolsin de Bougue est désormais une étape incontournable de la temporada du Sud-ouest. De nombreux maestros actuel ont foulés ce ruedo au cœur des Landes. Les organisateurs prévoient une compétition où les trois places pour la novillada de l’après-midi seront déterminées par un jury ainsi que par le vote du public.
Les novilleros se qualifient devant des vaches de la Ganaderia Camino de Santiago de Jean Louis Darré.
Public : 4/10
Metéo : Soleil et douceur
Cavalerie. : Bonijol
Leo Pallatier ( Ecole Taurine El Yiyo Madrid) :
Pablo Hernandez ( Ecole Taurine Adour Aficion Cauna) :
Javier Torres « Bombita » (Ecole Taurine Ubrique) :
Qui est Eduardo Neyra qui fera sa présentation en France par le biais de la substution ce jeudi à Aire ? Il représente la crème de la tauromachie mexicaine dont on ne louera jamais assez les qualités: variété, charisme et surtout courage.
Nom complet : Eduardo Fabián Neyra Cázares.
Né le : 7 Février 2000 à Durango (Mexique).
Débuts en novilladas piquées : 10 mars 2019 à Aguascalientes (Mexique). Novillos de Garambullo avec José Antonio Lavado, Pedro Bilbao, Rafael Díaz, José Alberto Ortega, Jorge Alejandro Esparza).
Présentation à Madrid : 13 aout 2023. (novillos de Lopez Gibaja avec Diego Garcia et Jesus Moreno).
Apoderado : Leandro Marcos et Manuel Alvarez Canorea.