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Arzacq, le résumé en images

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Nouveau contrat pour Jean-Baptiste Molas

Morante absent du festival d’Algeciras

Les aficionados devront attendre pour voir Morante de la Puebla à nouveau. Il ne sera finalement pas présent à Algéciras le 28 février pour le festival pour les victimes des nondations. C'est ce qu'affirme le journaliste Zabala de la Serna dans le journal El Mundo.

Selon le journaliste, Morante de la Puebla se concentre sur sa préparation pour son retour à Olivenza samedi 8 mars prochain. La préparation lui a causé quelques problèmes physiques qui l'empêcheront d'être présent au festival d'Algésiras le 28 février.

L'affiche d'Algeciras sera donc composée d'Enrique Ponce, du remplaçant de Morante de la Puebla, Cayetano, Daniel Luque, David Galván et Martín Morilla.Morante sera remplacé par Javier Conde qui fêtera ses 30 ans d'alternative.




Séville, la temporada

Madrid : début de temporada

Comment se déroule un « Sorteo » dans une corrida

Avec Gil Mir, découvrez tout ce qui se passe dans les corrales d’une arène de première catégorie (Zaragoza) lors d’une matinée de toros.

Avant une après-midi de corrida, le travail matinal est nombreux et très important, et la bonne réalisation d’une corrida en dépend. Une matinée dans une arène en Feria et dans une arène de première catégorie se déroule comme suit : Déchargement d’une corrida des jours suivants, première « Reconocimiento » de la corrida déchargée, dernier « Reconocimiento » de la corrida du jour, mise en lots de la corrida entre les membres des cuadrillas, tirage au sort et « Apartado » avec mise en « chiqueros ». Le tout sous la surveillance du président (corps de police).

Il y a beaucoup de tâches que le grand public ignore et de nombreuses personnes interviennent dans ce processus. À Saragosse, pendant la Feria del Pilar, de nombreuses tâches s’ajoutent dans les corrales, avec tous les spectacles de tauromachies populaires. Le jour le plus compliqué pour les employés des arènes de la Misericordia est le jour du Pilar (12 octobre). À ces tâches quotidiennes s’ajoutent de nombreux mouvements dans les corrales : 8h. lâchées de vaches (se termine à 10h). 11h30. Concours de Recortades Goyesco (s’est terminé à 15h). 17h30. Corrida de taureaux. 23h. Concours de recortadores avec des Toros de feu.

Le débarquement

Vers 10h. Les toros arrivent en camion des élevages, généralement deux jours avant le jour de la corrida et s’effectue en présence des organisateurs, du représentant de l’élevage, des autorités gouvernementales (Police) et des vétérinaires. Après le débarquement, on procède à la pesée des bêtes.

Premièr « Reconocimiento » des toros débarqués

Certains peuvent passer jusqu’à 12 heures en voyage. C’est pourquoi une équipe de vétérinaires les examine attentivement, effectue une première reconnaissance des toros quant à leurs défenses, leur trapío et leurs aptitudes au combat. Les vétérinaires et le président de la corrida autorisent leur combat.

Deuxième « Reconocimiento » des toros du spectacle du jour

Avant le tirage au sort, les vétérinaires de l’arène reconnaissent à nouveau les toros qui seront combattus le jour même. Les vétérinaires, avec le délégué gouvernemental et le président de la corrida de l’après-midi, approuvent définitivement la corrida avant que les cuadrillas des toreros ne commencent leurs tâches préalables au tirage au sort.

Tâches préalables au tirage au sort : Mise en lots de la corrida

Vous êtes-vous déjà demandé comment le taureau est choisi dans chaque corrida ? C’est le hasard qui décide quel taureau devra toréer le torero, un choix qui se fait par le biais du tirage au sort des taureaux.

Le tirage au sort des toros peut décider de l’avenir ou de la fin d’un torero, c’est pourquoi il s’agit d’un processus très institutionnel et rigoureux. Il se déroule en présence du président, qui est commissaire de police et du délégué du gouvernement.

Vers 11h30. Avant le tirage au sort, les hommes de confiance des matadors et l’éleveur s’approchent des toros, descendent dans les corrales, les déplacent avec beaucoup de prudence pour composer des paires selon une alchimie qui n’appartient qu’à eux. Ils font des lots de deux en deux en fonction des références de l’éleveur, de l’âge, du poids, du type, du volume, de la configuration cornée, du cou et de la taille, entre autres caractéristiques. En général, on associe un toro de plus grand trapío à un autre plus terciado, on tient également compte de la tête du toro et des défenses. Souvent, le moins imposant est associé au plus fort. Les banderilleros de confiance écoutent attentivement l’éleveur qui a passé quatre ans avec ses animaux. L’idée est que les trois maestros soient sur un pied d’égalité. Une fois toutes les cuadrillas d’accord, les lots sont transmis au président.

Le tirage au sort, à 12h

Ensuite, les deux numéros du lot sont notés sur un papier à cigarette et les trois papiers sont pliés en petites boules. Dans certains cas (comme à Pampelune), les boules sont introduites dans des boules métalliques (c’est ce qui s’est passé ici à Saragosse lors de la corrida d’Álvaro Núñez del Cuvillo le 6 octobre 2024) et sont introduites dans un chapeau duquel le représentant du torero le plus ancien tire le premier papier, puis l’homme de confiance du deuxième matador et, enfin, c’est au torero qui ferme l’affiche de choisir.

On dit que la tauromachie a une part de maîtrise et une part de chance. Et la chance se décide à partir du moment où une main innocente tire un numéro et que ce numéro est attribué à un taureau.

Une fois le lot de chaque matador déterminé, la cuadrilla retourne dans les corrales et définit l’ordre de sortie des deux toros qui lui ont été attribués et le transmet au président du spectacle (commissaire de police).

Jusqu’à près de la fin du XIXe siècle, il n’y avait pas de tirage au sort : l’ordre de sortie était déterminé par l’éleveur lui-même. Les éleveurs avaient pris l’habitude de faire sortir en cinquième position celui des toros qu’ils pensaient être le meilleur, d’où le dicton « Il n’y a pas de cinquième mauvais ».

« Apartado » et mise en chiqueros

Après ce tirage au sort, on procède à ce qui, dans le jargon taurin, est connu comme « l’Apartado », (qui est public dans de nombreuses arènes) qui consiste à séparer les toros dans les corrales et à mettre chacun dans le toril ou chiquero correspondant selon l’ordre de sortie dans l’arène, déterminé lors du tirage au sort.

Texte de Philippe Gil Mir

Photos de Philippe Gil Mir réalisées durant la Feria del Pilar 2024 à Zaragoza

Lien Flickr de la galería https://flic.kr/s/aHBqjC3yi5

AMBATO (EQUATEUR), OREILLE POUR JUAN LEAL

PHOTO Andrea Grijalva Dávila

Ambato ECU première course de la Feria Virgen de la Merced avec toros de Campo Bravo pour

Juan Lea palmas/oreille,

Fernando Adrian; palmas/2oreilles

J. Ricaurte: oreille et silence

De Justo brille au festival d’Utiel

Utiel (Valencia). Dimanche matin. Festival pour les victimes des inondations. Lleno.

Novillos de El Capea, Domingo Hernández, Sancho Dávila, Hnos. García Jiménez, EspartacoGarcigrande et Fuente Ymbro et un eral de Castillo de Azuel. Le 6ème de Garcigrande,  ‘Candil’, vuelta al ruedo. 

Diego Ventura, deux oreilles; 

Enrique Ponce, deux oreilles; 

Vicente Barrera, oreille; 

José María Manzanares, deux oreilles; 

Cayetano, oreille, 

Emilio de Justo, deux oreilles et la queue; 

Simón Andreu, oreille; 

Jorge Escamilla, deux oreilles

Ricla; cartelazo pour l’ouverture de la temporada aragonaise

Ricla: cartel de son festival traditionnel le 29 mars, qui ouvre la saison aragonaise, avec le bétail de Jandilla pour Diego Urdiales, Miguel Ángel Perera, Alejandro Talavante et les novilleros Iker Fernández ‘El Mene’ et Olga Casado

Christian Parejo : Un Matador en Lumière avec Jeunesse Taurine de l’Adour à  Dax

À la Peña Robin des Bois de Dax, le public a eu le privilège d’écouter le jeune et prometteur matador Christian Parejo lors d’une conférence organisée par « Jeunesse Taurine de l’Adour ».

Quoi de mieux qu’un jeune matador pour échanger avec de jeunes aficionados ? Les spectateurs ont eu droit à la projection du documentaire « A contre courant », un documentaire qui dévoile la préparation minutieuse de l’alternative de Christian Parejo. Ce film offre non seulement un souvenir unique au matador, mais révèle aussi au public le travail intense et les sacrifices derrière ce moment spécial.

Christian Parejo lors de la corrida de Baltasar Iban en 2024 Aignan

Pierre Erridia et Hugo Lavigne interrogent le jeune matador, en présence de son apoderado Thomas Cerqueira. Ils abordent l’exil de l’Andalousie, l’impact du Covid sur les contrats, une blessure 10 jours avant l’alternative à Béziers, les inquiétudes de l’apoderado et l’après-alternative, incluant des propositions comme la confirmation à Las Ventas et la Copa Chenel.

Le dernier tiers de la conférence est sur Thomas Cerqueira qui observe le ruedo, appréciant la transition de torero à apoderado. Cette nouvelle perspective lui plaît, lui permettant d’apprendre et de grandir. Une véritable symbiose émotionnelle s’est créée entre lui et Christian Parejo.

Texte et Photo

Nicolas Couffignal

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