Ludi Arles Organisation propose un moment au campo aux aficionados qui désirent découvrir le lot de toros réservé pour la corrida du dimanche 14 septembre à Arles. L’événement est ouvert à tous, sur inscription par sms au 06 09 56 24 13 ou par mail à l’adresse suivante : visitemarge@gmail.com. A noter, que pour des soucis d’organisation, le lot de Margé ne se déplacera pas jusqu’aux corrals d’Arles.
Nous vous attendons nombreux pour venir partager avec nous un moment convivial au campo, aux Monteilles, chez Robert Margé…
Michel Gallon et Yon Lamothe à Eauze (photo R. Costedoat)
Morante de la Puebla face aux toros de la Famille Gallon, ce sera bientôt une réalité ! En effet le cigarrero affrontera les toros de la devise arlésienne le vendredi 29 aout prochain dans les arènes d’Alcala de Henares (Madrid) aux côtés du salmantin Marco Perez et de la novillera Olga Casado à l’occasion du retour des toros dans cette cité de la communauté madrilène.
Depuis 1956, date de sa création, les Gallon ont vu 4 de ses toros indultés dont le premier appartenant à un élevage français qui l’ait été sur le sol espagnol le 29 août 2015. Depuis un quinzaine d’années, de nombreux toreros ont triomphé face aux GALLON: Jean-Baptiste Jalabert, Sébastien Castella, César Jiménez, Morenito de Aranda, Javier Conde, Manuel Díaz “El Cordobés”, Alberto López Simón; les rejoneadors Pablo Hermoso de Mendoza, Andy Cartagena ou Pablo Hermoso de Mendoza.
Le jury du Prix Feria del Toro 2025 et du Trophée Carriquiri 2025, réuni dans la nuit du 14 juillet, a rendu publics les prix correspondant à l’édition actuelle de la Feria du Taureau de Pampelune.
Le prix Feria del Toro a été attribué à la majorité à José Escolar, pour la course du 12 juillet, à laquelle ont participé Rafaelillo, Fernando Robleño et Juan de Castilla, marquée par son sérieux, son exigence et son comportement dans l’arène, a été reconnue comme la plus complète de la feria.
De son côté, le Trophée Carriquiri, qui distingue le taureau le plus brave du cycle, a été partagé entre deux spécimens remarquables :
« Lioso », le numéro 24, du haras Cebada Gago, combattu à la 5ème place le 8 juillet par Pepe Moral.
« Historic », numéro 108, de Jandilla, a combattu à la 3ème place le 11 juillet par Pablo Aguado.
Mardi 8 juillet – a eu lieu à la Finca Heredade do Barroso , située dans la région portugaise de l’Alentejo , le « Tentadero a Campo Abierto » , à travers lequel ont été sélectionnés les six novilleros qui participeront à la « Grande Finale » de la IVe édition de Huelva es Torera : « Objectif, La Merced » , annoncée pour le 29 juillet , au début de Las Colombinas 2025 .
Il convient tout d’abord de souligner la qualité et le courage des quatre vaches de l’élevage D. José Luis Pereda , qui ont toujours affronté avec classe les jeunes aspirants. Les élèves des écoles de tauromachie ont réalisé une performance de haut niveau, luttant parfois contre les rafales de vent présentes lors de l’épreuve.
Pour une autre édition, les caméras de Canal Sur TV ont enregistré tout ce qui s’est passé pendant la journée à la Finca Heredade do Barroso pour le diffuser plus tard dans l’émission « Toros para Todos » , animée par le journaliste Enrique Romero .
Au total, 16 participants sont venus au Portugal, sélectionnés par le comité d’organisation parmi les 50 CV reçus entre l’ouverture de la période de candidature le 18 juin et le lundi 23 juin.
Liste des toreros sélectionnés : Armando Rojo, Cristian Restrepo, Pepe Martinez, Manuel Diaz, Isaac Galvin, Cesar Bermejo, Juan Manuel Vidal « El Melli », Miguel Vazquez, Antonio Santana, Javier Torres « Bombita », Blas Marquez, Cristobal de Lara, David Ramirez, Manuel Troncoso, Daniel Fernández et Manuel Martinez.
Les six finalistes de la 4e édition de Huelva es Torera ont été choisis deux réserves , avec peu de différences de scores, sont :
FINALISTES :
Juan Manuel Vidal « El Melli », (Sanlúcar de Barrameda) ET Le Volapié.
Javier Torres « Bombita », (Séville) ET Ubrique.
Cristóbal de Lara, (Villalba del Alcor) ET Camas.
David Ramírez, (Beas-Trigueros) ET Utrera.
Antonio Santana, (Chiclana de la Frta) ET Le Coq.
Armando Rojo, (La Puebla del Río) ET Séville. RÉSERVE:
1er Isaac Galvin, (Chiclana de la Frontera) 2e Cristian Restrepo, (Colombie)
La 4e édition de Huelva es Torera : « Objectif, La Merced » ouvrira ses portes le mardi 29 juillet 2025 à 20h00, avec « Las Colombinas de la Ilusión ». La corrida mettra en vedette les novillos des élevages Millares , Marcelino Acosta et La Condesa . L’entrée sera gratuite jusqu’à épuisement des places et sera de nature solidaire, puisqu’un kilo de nourriture sera demandé pour donner à la Banque Alimentaire de Huelva.
Le 17e cycle du Cercle Taurin de Soustons s’ouvre avec une conférence du ganadero Fernando (ganadería Loreto Charro) et du matador Tomás Campos, suivie d’une exposition mêlant les clichés de l’Association Photo de Soustons aux toiles colorées de Sonia Marty. Une rencontre entre tauromachie et expression artistique au cœur de la ville.
l’éleveur Fernando retrace la généalogie de la ganadería Loreto Charro, dont le fer figure parmi les plus anciens, même plus ancien que celui de la mythique ganadería Miura. Tomás Campos prend ensuite la parole. Il s’est illustré en France dès ses débuts comme novillero à Bayonne, avant de revenir en tant que matador à Mimizan, face aux toros de Loreto.
Après une matinée consacrée à la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’après-midi a laissé place à un tentadero riche en apprentissage avec les explications de l’éleveur et des toréros et d’émotion.
Après une matinée dédiée à la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’après-midi a offert un tentadero enrichissant, où les explications de l’éleveur et des toreros ont guidé l’apprentissage et nourri l’émotion. Un public familial, composé d’aficionados passionnés et de néophytes curieux, a suivi avec attention chaque passage de vache. Après chaque lidia, l’éleveur et le torero ont partagé leur regard expert, offrant un éclairage précieux sur les subtilités de l’art taurin.
Trois vaches de la Ganadería La Espera et un taurillon de la Ganadería Grenet ont été lidiés par deux élèves Gael et Marine de l’école Adour Afición, dans un moment où tradition et avenir se sont entremêlés
Picador : Gabin Rehabi
public : Familial et Entre 150 et 300 personnes
Meteo : estivale
El Rafi
Dès son entrée dans le ruedo, la vache affiche un comportement de « mansa con casta », mêlant retenue et caractère. Le matador, avec précision, réussit à exécuter quelques belles véroniques, captant l’attention du public.
Face au cheval, elle enchaîne les charges, oscillant entre bravoure et hésitation. Par sa maîtrise et sa technique, le matador parvient à la fixer dans la muleta, révélant son potentiel et affirmant son autorité dans l’arène.
Son éventail de passes transmet une émotion palpable, chaque mouvement offrant aux spectateurs une lecture précise de la lidia. L’émotion monte crescendo, et le public, séduit par la qualité du travail du matador.
Finalement, il conclut l’exécution dans la querencia du toril, achevant la lidia sous une dernière salve d’applaudissements bien méritée.
Juan Molas
Les véroniques du novillero gagnent en intensité à chaque passe, alliant fluidité et expressivité pour captiver les spectateurs.
La vache, affichant un trapío similaire à la précédente, se distingue par une meilleure fixité, bien qu’elle montre une légère tendance à se diriger vers le toril. Face au cheval, ses charges se révèlent plus franches et déterminées que celles de la vache précédente, traduisant une intensité accrue dans son comportement. Les derechazos, empreints de domination, reflètent pleinement la personnalité et le style affirmé de Juan Molas. Alliant technique et élégance, il laisse une empreinte marquante sur cette faena, portée par une émotion palpable et une connexion avec le public.
Les premiers derechazos gagnent en intensité, le novillero impose progressivement son style et parvient à transmettre une véritable émotion au public. Les naturelles, amples et profondes, mettent en lumière toute la finesse de son toreo. Les séries suivantes confirment sa domination, illustrant parfaitement l’assurance et la maturité qui le caractérisent. Technique et élégance se conjuguent harmonieusement, laissant une impression marquante dans l’arène. Comme pour El Rafi, le novillero de Dax est chaleureusement applaudi par le public. Gael, élève de l’école Adour Afición, fait preuve d’assurance et n’hésite pas à enchaîner les séries face à la vache du novillero.
Hugo Tarbelli
Le jeune novillero de Capbreton se confronte à la vache la plus exigeante de l’après-midi. À la cape, il parvient à exécuter des faenas propres, sous les encouragements du public qui reconnaît son engagement et son détermination. Face au cheval, elle charge à plusieurs reprises avec franchise, mettant à l’épreuve la technique du novillero.
Il confirme ainsi les progrès réalisés au cours de l’hiver et confirme son triomphe à Magescq. À la muleta, malgré quelques moments tendus, il impose sa domination sur la charge de la vache. Relâché et fluide dans ses passes, il parvient à transmettre une réelle émotion aux spectateurs, qui suivent sa faena. Comme ses prédécesseurs, il reçoit des applaudissements et nous espérons le voir fouler en habit de lumière les ruedos des Landes.
Gael et Marine Adour aficion
Pour compléter cet après-midi riche en apprentissage, un taurillon de la Ganadería Grenet est lidié par les deux élèves de l’école Adour Afición. Sous l’œil attentif du matador El Rafi, Gael et Marine offrent une prestation prometteuse, ravissant le public ainsi que leurs proches
. Dans ce ruedo, où les grandes figuras se confrontent habituellement, ils ont pu démontrer leur progression et leur potentiel, affirmant leur place dans l’univers taurin. Chiqui Toros, par cette journée réussie, mêlant convivialité et passion taurine, affirme l’importance de pérenniser cet événement, véritable moment de partage et de transmission.
La ganaderia Casa de Los Toreros, implantée sur les terres de La Martelilla, autrefois celles de Marques de Domecq, est une jeune ganaderia fondée, après le partage des terres de l’élevage du Marques, avec des vaches d’origine Santiago Domecq.
Aujourd’hui, elle sort en novillada et vend les toros qui vont jusqu’à 4 ans pour la rue.
L’an dernier, elle disposait d’une novillada magnifique prévue pour fournir des sobreros à Madrid, mais qui ne sortit pas et fut finalement lidiée en fin de saison à Antequera en donnant de bons résultats.
Pour 2025, 2 novilladas sont sur les rangs dont l’une pour Madrid (mais hors San Isidro), magnifique de présentation dont le ganadero espère beaucoup. La seconde, un peu moins rematée, n’est pas encore annoncée.
3 toreros français étaient invités à tienter : El Rafi, Nino Julian et Clément Hargous qui sortait de second. Fait remarquable qui montre bien les problèmes de l’élevage, c’était pour chacun la première fois qu’ils se trouvaient devant les vaches en 2025 : Depuis le COVID, les ganaderos devant la reprise du nombre de corridas, ne se pressent pas trop d’augmenter leur cheptel, ce qui fait grimper les prix et compense pour eux la hausse du coût de la nourriture et des carburants. Inversement, le nombre de vaches à tienter reste bas et là aussi, elles peuvent couter plus cher en prix de location.
Le ganadero avait mis 3 vaches à tienter : elles ont péché essentiellement par manque d’engagement et de caste, même si elles ont pu faire illusion. Mais le même rythme tout au long des faenas traduisait leur manière de s’économiser et peu à peu d’acquérir du sentido.
On a pu voir El Rafi très pointu avec une belle main gauche notamment sur sa première vache. Volontaire, ayant visiblement le souci de bien faire les choses, ce fut pour lui un excellent entraînement car il a pu dominer ces vaches et travailler des détails qu’il n’aurait pas mis à son programme devant un autre bétail.
Nino Julian a semblé en progrès avec beaucoup d’engagement et une bonne maîtrise de son toréo. Lui aussi a pu profiter de ces vaches qui n’étaient pas si faciles, pour étudier certains aspects de la lidia qu’il mettra à son répertoire.