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Communiqué:
Le mardi 4 mars, nous aurons le plaisir de recevoir Vicente Ruiz El Soro, personnage hors du commun et torero majeur des années 80.
Soro est avec Ponce le torero valencien le plus populaire des 40 dernières années. Formidable banderillero, il fut, en compagnie de Nimeno II, d’Espla et de Mendes, un des membres des fameux carteles des banderilleros incontournables dans la plupart des ferias des années 80 et 90.
Torero spectaculaire au style allègre. Soro a triomphé dans d’innombrables plazas en Europe et en Amérique. Il est l’unique survivant de la corrida du 26 septembre 1984 au cours de laquelle Paquirri fut tué par le toro Avispado. Yiyo qui complétait le cartel fut tué lui aussi l’année suivante par un toro à Colmenar Viejo.
Le 23 mai 1987, Soro est blessé à Madrid par un toro de Baltasar Iban lors d’une corrida à laquelle participait Espla et Mendes, après de nombreuses opérations, il revient dans les ruedos et est à nouveau gravement blessé au genou gauche en posant les banderilles le 7 octobre 1993 à Montoro, province de Cordoue. Le Soro devint lourdement handicapé. Au prix d’efforts surhumains et d’une cinquantaine d’opérations, Soro a réussi l’exploit unique dans l’histoire de la tauromachie de revenir 20 ans après sa dernière corrida, toréer dans une arène de première catégorie, chez lui aux Fallas de Valence en 2015 , de couper une oreille à son premier toro, de recevoir le second à Porta Gayola assis sur une chaise puis de le banderiller avec brio.
Par ailleurs, le compositeur Enrique Ros Sanlucas a composé un paso doble en son honneur, le Soro est lui-même un excellent trompettiste qui le 4 mars nous jouera avec arte un air taurin.
Le lieu de la soirée ainsi que son tarif seront précisés dans un envoi ultérieur, mais vous êtes invités à vous inscrire d’ores et déjà par retour de mail ou à l’adresse habituelle.
Le bureau du Club Taurin de Paris
Arrivée des novillos de Sepulvada
RDV dimanche à partir de 9h à Arzacq pour la journée taurine. L’élevage salmantin de SEPULVEDA fera à cette occasion son grand retour en France. Ganaderia très prisée des toreros-vedettes dans les années 1990 – 2000, elle connaitra par la suite une période moins faste pour remonter sérieusement en puissance depuis 3 ou 4 ans et son ganadero, Inigo Sanchez Urbina mise énormément sur le lot sélectionné pour reconquérir l’aficion française.
Réservations : 06 79 78 64 94
En prévision de la saison à venir et en attendant son début à Arzacq dimanche prochain, le club taurin a décidé d’associer la tauromachie espagnole avec une capea le matin et une course landaise l’après-midi, malgré la décision du maire de Vieux-Boucau.

Plus de cent personnes se sont rassemblées dans les arènes de Horsarrieu, créant ainsi une ambiance familiale et intergénérationnelle. Dans la bienveillance les aficionados se retrouvent. La matinée se déroule en deux parties, avec la participation de l’École de Adour Aficion et du bétail de la Ganaderia Vert Galant. Deux novillos pour les membres de l’Afap, Hervé Galtier (dont vous pouvez retrouver l’interview ici) et Guillaume Teulé, un pratico qui ne manque pas de vivre sa passion du Sud-Ouest au Sud-Est.

La matinée commence avec les élèves d’Adour Aficion. Richard déclare : « Pour être torero, il faut avoir de la folie. » Cette phrase peut s’appliquer aux praticos ou à notre propre histoire personnelle comme la volonté d’exprimer ou de prouver quelque chose. La difficulté des éleveurs à proposer du bétail.

Le premier taurillon affiche une certaine noblesse, tandis que Maxence exécute des véroniques sous les félicitations du maestro. Les élèves ont l’occasion de mettre en pratique leurs nombreuses heures d’entraînement dans l’arène de Cauna, ce qui constitue un réel plaisir pour eux. Mael enchaîne ses premières passes à la cape avec assurance et les applaudissements du public. Marine a l’honneur de commencer avec l’etoffe rouge suivi de Maxence, Mael et et Gabriel.

Mael accueille le second taurillon à puerta gayola. Jules doit utiliser son expérience à la cape, car ce taurillon est un peu plus compliqué que le premier.
Maoni exécute de joli naturelle d’une grande douceur. L’expérience de Maxence de garder le taurillon dans la muleta. Mael fini par de joli derechazo.

La pause musicale est suivie d’un discours de Hervé Galtier qui présente l’Afap en attendant les deux novillos de la Ganaderia Bonijol.

Le novillo de Hervé Galtier rencontre des difficultés à sortir du camion, ce qui lui fait perdre beaucoup de force. Le practico à la cape réalise quelques séries sans trop solliciter le novillo. Ce dernier est quelque peu réservé mais montre de la noblesse. Hervé Galtier exécute des sériés de derechazo et de naturelles d’une grande douceur basées sur son expérience, puis laisse le jeune Jules Dujol s’entraîner, laissant une impression positive.

Le novillo de Guillaume descend du camion, surprenant le public par son apparence. Il a une démarche stable et ne montre pas de défauts apparents. C’est un toro adapté à l’expérience de Guillaume. À la cape, il contrôle bien la charge du toro, ce qui est apprécié par le public. Les mouvements comprennent Véroniques, chicuelinas et se terminent par une rebolera pour ce tiers.

Avec la muleta le novillo de deux ans et demi exprime une charge courte qui nécessite de reculer d’un pas ou de l’envoyer plus loin pour garder la distance. La noblesse s’exprime sur les naturelles et les derechazos de Guillaume. Comme sur le premier novillo Jules Dujol n’hésite pas à montrer sa technique et les félicitions du maestro.
Le maire de Vieux Boucau aurait dû assister à cette matinée pour constater que la tauromachie espagnole est partagée par un public varié. Merci aux organisateurs de contribuer à l’unité de notre territoire avec ce type de spectacle.
Texte et photos Nicolas Couffignal

Avant-première exceptionnelle le dimanche 9 mars du film TARDES DE SOLEDAD en présence d’Albert Serra…
Chers amis et socios,
Le Club Taurin de Paris a le plaisir de vous inviter à l’avant-première du film TARDES DE SOLEDAD, qui se tiendra le dimanche 9 mars à 10h30 au Cinéma l’Arlequin (76 rue de Rennes, 75006 Paris).
Cette projection, première présentation publique du film à Paris, est un événement exceptionnel qui nous offrira l’opportunité de découvrir ensemble cette œuvre rare, déjà chaleureusement accueillie partout où elle a été présentée. Ce jour, le réalisateur, Albert Serra, sera dans la salle pour présenter le film et participer au débat qui suivra.
Synopsis officiel du film : À travers le portrait du jeune Andrés Roca Rey, star incontournable de la corrida contemporaine, Albert Serra dépeint la détermination et la solitude qui distinguent la vie d’un torero. Par cette expérience intime, le réalisateur de PACIFICTION livre une exploration spirituelle de la tauromachie, il en révèle autant la beauté éphémère et anachronique que la brutalité primitive. Quelle forme d’idéal peut amener un homme à poursuivre ce choc dangereux et inutile, plaçant cette lutte au-dessus de tout autre désir de possession ?
Pour découvrir le film annonce :
https://www.dulacdistribution.com/film/tardes-de-soledad/194
La grande salle du cinéma L’Arlequin sera privatisée, mais accessible à tous, l’achat des places se fera exclusivement en caisse (CB ou espèce, cartes illimitées UGC acceptées) lors de l’entrée en salle. Vous n’avez donc pas particulièrement besoin de vous inscrire à l’avance, la contenance de la salle étant de 400 personnes.
Plein tarif négocié à 8,10 euros.
Déroulement de la matinée :
10h00 : ouverture des caisses.
10h30 : début de la projection durée du film 2h05.
12h35 : échange d’Albert Serra avec le public animé par Araceli Guillaume-Alonso et Thierry Vignal du Club Taurin de Paris.
13h30 : fin du débat.
N’hésitez pas à répandre la nouvelle parmi vos connaissances susceptibles d’être intéressées.
Nous vous demandons de noter également la soirée du mardi 4 mars avec la venue de Vicente Ruiz « El Soro ». La convocation officielle vous sera envoyée dès que le lieu sera sûr…
(Communiqué – Photos : Tardes de Soledad)
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