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CHRISTIAN PAREJO AU CAMPO ANDALOU.

Magnifique naturelle de Christian Parejo à une vache de Murube lidiée avec beaucoup de finesse et d’entrega: une passe de cartel où le frontal est parallèle à la muleta et le cou de la vache au bras du torero! . ©JYB

Christian Parejo était l’invité d’un séjour organisé par Andalucia Aficion, où il avait l’occasion de tienter dans 3 ganaderias différentes.

Derechazo en cherchant bien l’œil contraire, de Christian Parejo à une vache de Soto de la Fuente, le 17 février 2025. ©JYB

Chez Soto de la Fuente, dans une brume épaisse, une vache jeune et noble mais sans transmission, lui a permis de s’échauffer et de mener une longue faena allant a mas. On sent que son répertoire s’est enrichi et qu’il maîtrise mieux la lidia, ce qui sera confirmé dans les autres élevages.

Entame par doblones de Christian Parejo à une vache de Murube, le 18 février 2025. ©JYB

Chez Murube, on entre dans une autre catégorie : 2 vaches plus âgées sans doute 2 ans bien tassés, la première allant au cheval sans rechigner, mais sans bravoure excessive. Christian Parejo l’accueille par des doblones de grand son puis enchaine des derechazos et des naturelles tirés au plus loin.

Derechazo tiré de Christian Parejo à une vache de Murube, le 18 février 2025. ©JYB

Quelques adornos et passes circulaires plus tard et la vache a donné tout ce qu’elle avait : pour les spectateurs, c’était une vache « sur le fil », qui aurait pu être mère ; mais pour l’éleveur qui prend en compte la lignée de la vache et celle des sementales (pour éviter la consanguinité surtout dans un élevage d’encaste propre), elle n’était pas assez exceptionnelle.

Circulaire inversée de la gauche de Christian Parejo à une vache de Murube, le 18 février 2025. ©JYB

La seconde va s’avérer mansa dès l’entrée en piste : recherchant la porte du toril et fuyant les capes et le piquero. Elle va être lidiée très intelligemment par Parejo qui réussit à l’intéresser et à la garder au centre pendant plusieurs séries. Finalement elle réussit à s’échapper et les dernières passes se donnent devant le toril. Bien entendu, elle est destinée au matadero…

Circulaire inversée de Christian Parejo à une vache de Murube, le 18 février 2025. ©JYB

Au total, une tienta très intéressante et qui a permis au jeune maestro de soigner sa lidia et sa gestuelle.

Doblon de Christian Parejo à une vache de Gabriel Rojas qui humilie bien, le 19 février 2025. ©JYB

Chez Gabriel Rojas, on enchaine sur du bétail d’origine Nunez, en principe sérieux, qui reste dans la muleta. 3 vaches sont tientées successivement, la première très bonne, encastée et humiliant bien. L’accueil à la cape montre qu’elle serre sur la corne droite et peut mettre le torero en difficulté. Mais bien contrôlée, la faena est de très bon goût, entamée par doblones dominateurs et poursuivies par des séries templées où la vache se rend.

Naturelle de Christian Parejo à une vache de Gabriel Rojas, le 19 février 2025. ©JYB

Thomas Cerqueira qui sort de second apprécie lui aussi cet adversaire de qualité et retrouve les réflexes de son passé. Tout au long des 3 jours, le directeur de l’école taurine de Béziers aura fait la preuve de la justesse de son jugement et montré ses énormes qualités de pédagogue, non seulement au profit de Christian Parejo, mais aussi des jeunes qui sont sortis de second.

Thomas Cerqueira en doblones devant une vache de Gabriel Rojas,le 19 février 2025. ©JYB

Les deux autres vaches seront moins bonnes et partiront pour l’abattoir, la 3 ème ayant un fond de mansedumbre. Bien qu’elle se soit employée à la pique, la seconde n’a pas montré les qualités nécessaires pour devenir mère : entamée par statuaires, la faena comportera quelques scories malgré de très bons passages.

Pecho de Christian Parejo à une vache de Gabriel Rojas. ©JYB

Mathis, sorti de second devra même jouer les forcados la vache ne suivant plus la muleta.

La 3 ème se montrera mansa avec des extranos inopportuns mais permettra de gérer un bétail plus compliqué.

 3 journées de grand intérêt et une expérience à renouveler malgré le déficit en vaches à tienter : on continue de payer le COVID !!!

Texte et photos JY Blouin https://facealacorne.fr/blog/

Christian Parejo commencera à préparer sa temporada 2025 dans les arènes de Béziers,comme les éditions précédentes qui furent un vrai succès, vous aurez l’occasion depuis le callejon de participer à la préparation d’un torero.

LES :

  • 8 mars devant des Toros de Chamaco
  • 12 avril devant des Toros de Malaga et Fernay.
    On vous attend heureux et nombreux.

Réservation à partir du 10 février à la billeterie des arènes de Béziers.

https://www.arenes-beziers.com/parejo/

CYCLE ANDALOU DE NOVILLADAS PIQUEES

Victorino Martin et Antonio Sainz avec les novilleros et le parrain de l’édition Jesulin de Ubrique

Le Salon de carteles de la Réal Maestranza de Cabaleria de Séville offrait son cadre précieux à la présentation de la sixième édition du cycle de novilladas piquées d’Andalousie organisé par la fondation de Victorino Martin et le gouvernement andalou.

Victorino Martin et Antonio Saints représentant les deux entités, se sont félicités du succès de ces spectacles initiés par la junta et qui finit par gagner toutes les régions autonomes espagnoles, l’espoir de Victorino Martin étant de créer prochainement un championat national de novilladas piquées.

Neuf novilleros pourront démontrer leurs talents devant le public d’arènes de troisième catégories (c’est le but de la fondation de promotionner ce type d’arène ainsi que les élevages peu connus) et surtout devant les millions de spectateurs de Canal Sur.

Le premier spectacle se déroulera dans le coso del Pino de Sanlucar de Barameda le 16 Mars et verra Gonzalo Capdevilla, Javier Zulueta et Angel Perez affronter le bétail de Rocio de la Camara. La seconde qualificative sera le 23 mars à Cartagena des novillos d’Espartaco pour El Primi,Cid de Maria et Carlos Tirado, Enfin la troisième sélection à Marbella le 29 mars : novillos de Firmin Bohorquez pour Pedro Gallego, Martin Morilla et Ignacio Candela.

J.D.

MEXICO: CALITA TRIOMPHE

Ciudad de México.- Plaza México. 7ème de la Feria de Aniversario. Un quart soit 10 500 personnes. Toros de Las Huertas, bien présentés le 3ème gracié.

Le rejoneador Andy Cartagena: Oreille et palmas.

José Mauricio (verde Soraya y oro): Palmas après avis et silence après avis.

Ernesto Javier « Calita » (burdeos y oro): Deux vueltas après indulto et silence après deux avis.

Le toro gracié s’appelait « Hechicero », numéro 119, negro zaino, con 514 kilos. Calita a donné deux vueltas al ruedo, avec le ganadero Rodrigo Barroso accompagné de ses 4 fils, et la seconde avec le picador Morales et ses trois banderilleros.

Héctor García, salua au second.

En varas, César Morales, qui piquait le troisième fut ovationné. 

José Mauricio: pitonazo à la cuisse droite et passa à l’infirmerie après avoir été pris par son second toro.

A la fin de la lidia du quatrième, le banderillero Apolinar Mendoza « El Poli » se coupa la coleta après 35 ans d’activité.

Christian Parejo : Un Matador en Lumière avec Jeunesse Taurine de l’Adour à  Dax

À la Peña Robin des Bois de Dax, le public a eu le privilège d’écouter le jeune et prometteur matador Christian Parejo lors d’une conférence organisée par « Jeunesse Taurine de l’Adour ».

Quoi de mieux qu’un jeune matador pour échanger avec de jeunes aficionados ? Les spectateurs ont eu droit à la projection du documentaire « A contre courant », un documentaire qui dévoile la préparation minutieuse de l’alternative de Christian Parejo. Ce film offre non seulement un souvenir unique au matador, mais révèle aussi au public le travail intense et les sacrifices derrière ce moment spécial.

Christian Parejo lors de la corrida de Baltasar Iban en 2024 Aignan

Pierre Erridia et Hugo Lavigne interrogent le jeune matador, en présence de son apoderado Thomas Cerqueira. Ils abordent l’exil de l’Andalousie, l’impact du Covid sur les contrats, une blessure 10 jours avant l’alternative à Béziers, les inquiétudes de l’apoderado et l’après-alternative, incluant des propositions comme la confirmation à Las Ventas et la Copa Chenel.

Le dernier tiers de la conférence est sur Thomas Cerqueira qui observe le ruedo, appréciant la transition de torero à apoderado. Cette nouvelle perspective lui plaît, lui permettant d’apprendre et de grandir. Une véritable symbiose émotionnelle s’est créée entre lui et Christian Parejo.

Texte et Photo

Nicolas Couffignal

Albacete, Molina gracie le sobrero lors du festival

Plaza de toros de Albacete. Festival taurino benéfico ¡Todos con Letur! Casi lleno.

Novillos de Los Espartales (1º), Daniel Ruiz (2º, 3º ? 5º), Talavante (4º ? 6º) y un eral de Piedra Escrita (7º) ET Domingo Hernández (8º sobrero de regalo poUr José Fernando Molina, ‘Guerrero’, grâcié. 

• DIEGO VENTURA, oreille

• ENRIQUE PONCE, deux oreilles

• JOSÉ MARÍA MANZANARES, oreille

• ALEJANDRO TALAVANTE, deux oreilles.

• MOLINA, ovation et deux oreilles et la queue symboliques au toro de regalo

• MARCO PÉREZ, deux oreilles et la queue

• ALEJANDRO GONZÁLEZ, silence

Arles : avant-première de « Tardes de Soledad »

Arzacq: arrivée des novillos

Arrivée des novillos de Sepulvada

RDV dimanche à partir de 9h à Arzacq pour la journée taurine. L’élevage salmantin de SEPULVEDA fera à cette occasion son grand retour en France. Ganaderia très prisée des toreros-vedettes dans les années 1990 – 2000, elle connaitra par la suite une période moins faste pour remonter sérieusement en puissance depuis 3 ou 4 ans et son ganadero, Inigo Sanchez Urbina mise énormément sur le lot sélectionné pour reconquérir l’aficion française.

Réservations : 06 79 78 64 94

Arles, la capea du Forum

Dorian Canton deux oreilles pour ouvrir la Fiesta Campera de Arzacq

Sous le soleil de cette matinée hivernale, les retrouvailles après quelques mois d’absence taurine. Nous nous retrouvons pour la fiesta campera matinale avec Adour Aficion, que nous avons vu dimanche dernier, et le torero béarnais Dorian Canton qui va lidier un novillo de la Ganadería Sepúlveda.

Fiesta Campera

Public : 3/4 des arènes

Dorian Canton deux oreilles

Picador : Laurent Langlois

Capea avec Adour Aficion

Avec deux vaches la Ganaderia de l’Aiguillon a permis Adour Aficion se s’exercer devant du bétail.  La première vache solide et une charge courte, parfaitement maîtrisée par Jules, ce qui a entraîné des applaudissements  du public.

Maxence a rencontré quelques difficultés face à ce premièr exemplaire, tandis que Mael a démontré sa douceur et son approche délicate.

Gabriel a conquis le public par la beauté naturelle de ses mouvements. De son côté, Hugo Alquie a brillamment montré son expérience et son savoir-faire face à cette vache.

La seconde vache a vu un Maxence appliqué et déterminé. Cependant, cette vache colatado, tout comme la précédente, a été notée pour son manque de race.

Maxence realise de jolies serie sur cette seconde vache pour clore cette première partie.

Lors de la seconde partie de la matinée, Dorian Canton a captivé le public avec un novillo colorado doté d’un joli trapío. Cet animal exprime une certaine noblesse, ce qui a permis à Dorian Canton de démontrer son application avec la cape. Le novillo a pris une pique longue, ajoutant une dimension impressionnante à l’affrontement.

Laurent Langlois a également été applaudi en quittant le ruedo, témoignant de la reconnaissance du public pour sa prestation. Mathieu Guillon, quant à lui, a posé une paire de banderilles particulièrement appréciée.

À genoux près des planches, le torero a exécuté quelques séries remarquables. Bien que la charge du toro ait été courte, la prestation est restée captivante. Les clarines dacquoises ont annoncé le dernier tiers, marquant un moment crucial. La mise à mort avec un recibir a été saluée par les applaudissements du public et deux ore, clôturant ainsi le spectacle matinal.

Texte et photos Nicolas Couffignal


Fernando Vanegas sort avec succès des arènes du Soubestre à  Arzacq

C’est l’ouverture de la temporada avec la novillada non piquée dans les arènes de Soubestre. Les toros se trouvent dans un vallon d’herbe verte et de bosquets, séparés par une colline de la Ganaderia Pedraza de Yeltes. Ce matin, lors de la fiesta campera, Dorian Canton a tué un novillo de cet élevage (voir le résumé de la matinée ici). Cet après-midi, l’événement propose un cartel original et des personnalités taurines différentes.

Fiche technique

Président :Manolo Gloria

Musique : La Lyre Arzaquoise

Public : 9/10

Alfonso MORALES Ecole Taurine JAÉN : Silence et avis / Silence et avis

Clovis Germain Ecole Taurine de Bezier : applaudissements et avis/ applaudissements 

Fernando Vanegas Ecole Taurine Salamanca: Deux oreilles et vuelta/ silence et avis  Prix de l’ACOSSO, UCTF

Le lot de la ganadería de Sepúlveda s’est distingué par une présentation homogène, avec un cinquième toro possédant davantage de trapío. Leur comportement a été globalement exigeant, bien que certains toros aient montré une baisse d’intensité au fil du temps. Ils ont manifesté une noblesse certaine et une charge parfois courte.

Alfonso Morales

Le novillero montre son application à la cape, et le public admire sa grâce et son élégance. Le premier novillo permet au novillero de faire des véroniques appliquées avec élégance, soulignant chaque mouvement. Un mano a mano à la cape s’engage avec Clovis dont la technique exprime une émotion au public. La troisième paire était compliquée à poser ; deux auraient suffisante. La première série à droite sur le passage. Les suivantes sont plus abouties. Les naturelles ont exprimé une émotion palpable, capturant l’essence de la tauromachie. L’épée est a trassada malgré l’engagement visible du novillero. Plusieurs tentatives pour tuer le becerro quelques applaudissements pour clôturer ce premier novillo avec un avis.

Son second novillo embiste avec plus de vigueur, apportant l’espoir d’une belle faena. La compétition continue lors du premier tiers, avec chaque participant cherchant à se démarquer. Belles poses de paires de banderilles par Alexis Ducasse et Julien Dusseing, démontrant leur habileté. A la muleta, le novillero humilie le novillo pour le fatiguer, stratégie souvent utilisée pour dominer l’animal. Les premières séries sont identiques à celles de son précédent novillo. Malheureusement, ces naturelles manquent de profondeur et ne parviennent pas à susciter la même émotion que le précédent.  Les dernières série son plus appliqué. L’épée est identique à son premier novillo.

Clovis

 Clovis exécute des véroniques avec de l’alegria. Le quitte du Colombien a initié une véritable compétition entre novilleros, chacun tentant de donner de l’émotion pour ravir le public. Le novillero, avec une détermination et une qualité remarquable, a posé les trois paires de banderilles, déclenchant des applaudissements nourris de la part du public.

À la muleta, plein centre, il s’est fait prendre en voulant commencer agenouiller. Cependant, sa détermination ne l’a pas abandonné, et il recommence avec de la réussite. La faena était bien construite et a eu un fort impact sur le public. Les naturelles, en particulier, ont été exécutées avec profondeur et émotion. Le novillero malheureusement exécute un pinchazo à sa première tentative. La seconde tentative, bien qu’engagée, est légèrement en arrière, laissant une pointe de regret. Il utilise le descabello.

Son second novillo a le plus de trapío du lot, promettant un affrontement intéressant. Clovis, toujours élégant à la cape, enchante le public par sa maîtrise. Clovis et Fernando posent les banderilles ensemble, synchronisant leurs mouvements avec précision. Contrairement à sa précédente faena, il commence cette fois de manière classique, établissant une base solide pour la suite. Le derechazo est exécuté avec une profondeur remarquable, répondant aux exigences du novillo. La première tentative est précipitée.  Sous les applaudissements le novillero sort dépiter de son échec. 

Fernando Vanegas

À la sortie du toril, le novillo a été accueilli par des applaudissements chaleureux, témoignant de l’enthousiasme du public.Le novillero a montré sa grande technicité à la cape, rivalisant avec son prédécesseur en posant habilement les banderilles. On peut féliciter les organisateurs pour leur choix judicieux de novilleros capables de poser les banderilles avec une telle maîtrise, ajoutant une dimension supplémentaire au spectacle. Plein centre, la série de derechazos est appliquée mais sur le pico. Le novillo permet d’enchaîner les séries avec fluidité. Le novillero, malgré un accrochage, reste croisé sur les naturelles, montrant sa maîtrise et sa détermination. Au même moment, la France mène largement devant l’Italie, ajoutant une ambiance festive et victorieuse. Les dernières séries à droite sont exécutées avec une nette domination, captivant l’attention du public jusqu’à la fin. Une demi-épée efficace comme la victoire au rugby et demande de vuelta. Deux oreilles .

Le novillero, avec détermination, accueille le dernier colorado par une larga et des lopesina. Une touche sud-américaine se fait sentir dans le Béarn. Il pose les banderilles avec brio.   Sa faena exprime une grande technicité face à ce novillo à la charge courte. Dans un silence digne de Twickenham lors d’une transformation, le novillero échoue à la première épée et place une seconde, engagée et efficace.

Pour conclure cet après-midi, un lot intéressant et deux novilleros qui avaient l’envie de triompher sur un lot exigeant.

Texte Nicolas Couffignal

Photos Roland Costedoat

Ps L’ONCT communique: ARZACQ : « faute de pouvoir réunir la petite douzaine de leurs militants habituels, les associations anti taurines ont renoncé à manifester pour l’ouverture de la temporada française ».

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