La Sénatrice Maire de Jerez, Maria José Pelayo vient de faire mentir l’adage selon lequel les promesses électorales n’engagent que ceux qui les écoutent. Durant la campagne des municipales elle avait promis de soutenir la tauromachie et c’est chose faite. Peu de temps après son élection elle avait rendu à la Fondation Cultura Taurina les clefs des arènes de l’école et hier, en compagnie de son premier adjoint et de l’adjoint à la culture ainsi que d’un représentant du gouvernement autonome, elle re-inaugurait le bureau de l’école taurine en ville.
Germán Vidal « El Melli » a été transporté à l’infirmerie des arènes de Sanlúcar de Barrameda après avoir subi un accident contre le troisième taureau de l’après-midi. Le chirurgien en chef de l’infirmerie, Juan Carlos Alados, a diagnostiqué une luxation grave du coude droit, avec déplacement de celui-ci. Le torero sera transféré à l’ hôpital Virgen de los Caminos de Sanlúcar pour des examens radiologiques afin de déterminer avec précision l’étendue de la blessure.
Arènes d’ Ávila. Concours d’élevages. Les trois quarts de l’entrée. Taureaux, par ordre de combat, de El Capea, Vellosino, El Torero, Garcigrande, José Enrique Fraile de Valdefresno et Valdellán, avec une bonne présentation dans les lignes générales et un comportement varié, Empalado-20, de El Torero, qui a été combattu à la troisième place, a été le taureau récompensé au concours de de ganaderia
Plaza de toros de Sanlúcar de Barrameda, Cádiz. Corrida de toros de la Feria de la Manzanilla 2025. Trois quart
Toros de El Torero, le quatrième ‘Gitano’, nº 87, vuelta al ruedo.
• MIGUEL ÁNGEL PERERA, deux oreilles, silence à celui qu’il a tué pour El Melli, oreille.
• ALEJANDRO TALAVANTE, oreille, deux oreilles et deux oreilles à celui tué pour Melli.
• GERMAN VIDAL ‘EL MELLI’, blessure.
Trés bon lot de « El Torero » qui a fait beaucoup d’effet dans le petit ruedo du Pino en raison de sa présentation sérieuse et surtout de son comportement encasté. Une ganaderia qui a laissé perplexe les madrilènes il y a quelques jours mais qui a convaincu pour cette classique corrida de la féria de la Manzanilla. Elle aura poussée sous la monopique en usage ici, renversant la pièce montée d’ouverture et surtout elle a donnée un jeu sérieux, transmettant cette noblesse exigeante qui coule dans ses veines.
Il fallait de l’expérience et du métier pour aguanter cet ensemble. El Melli qui eut pourtant de belles attitudes à gauche en uno por uno était encore bien vert pour ce genre de rencontre puisqu’il ne s’agissait que de sa seconde corrida. Il fut pris au milieu de sa faena prometteuse. Le toro le projeta par terre lui causant une dure lésion au coude. La corrida se transforma alors en mano à mano Perera/Talavante. Une opposition de style prenante qui provoqua à la sortie des discussions animées; signe d’un intérêt profond pour cette tarde.
Miguel Angel Perrera s’en est tenu à son registre. Il cherche l’efficacité, la domination, la maîtrise. C’est un concept qui ne tolère aucun effet qui a pour but d’assujettir l’animal en le provoquant dans son terrain et en enchaînant les longs muletazos toujours à la cadence idoine sans tolérer que l’étoffe n’ effleure la corne de l’adversaire. Il a donné le meilleur de son art, s’exposant un maximum, à son second passage soutenu par un public gagné par son aguante et son temple. Un bajonazo suivi d’une demie, réduisirent son succès à une seule oreille.
Comme il y a peu à Jerez, Talavante a charmé le public sanluqueño par son toreo fluide qui s’attache plus à la séduction, au charme qu’à la rigueur et à la cohérence d’une faena ordonnée. Bien qu’il se donne des avantages, abusant du pico notamment, Alejandro suscita l’enthousiasme par son toreo fleuri et obtint de beaux succès lors de ses trois passages (il dut combattre le dernier toro du Melli).
Perera comme Talavante exprime chacun les deux faces de ce paradoxal peuple andalou: une excessive austérité qui est celle du toreo de Perera et une exubérance explosive portée par Talavante. Les deux pôles du monde du Guadalquivir.
XXVII Ciclo de Becerradas des écoles Taurines Pedro Romero. Plus d’un tiers de coso.
5° Selection en classe pratique
6 utreros de Diego Curiel
Alejandro Núñez Aguado (E.T. Algeciras) ~ Ovation après deux avis
Javier Martínez (E.T. Sanlúcar de Barrameda) ~ Petition et palmas
Pablo Galván (E.T. San Fernando) ~ Oreille
Paco de Sara (E.T. Sevilla) ~ Pétition après deux avis et ovation
Javier Caro (E.T. Gibraltar) ~ Palmas après deux avis
Bruno Aza (E.T. Chiclana) ~ Trois avis et palmas
Du monde malgré une chaleur étouffante pour ce concours entre écoles taurines andalouse soutenue par le gouvernement andalou. Un cru médiocre débordé par un encierro compliqué. A souligner l’excellente brega de Ramis Hassan, « El Califa de Aragua », qui a souvent sauvé les jeunes de situations délicates. Pablo Galvan fut le plus courageux et le premier utrero nettement au dessus de ses frères.
Une fin de semaine taurine vous est proposée le VENDREDI 20 et le SAMEDI 21 JUIN à ORTHEZ
Le programme :
VENDREDI 20 : Présentation de la journée taurine des fêtes d’Orthez à la mairie 19h en présence du torero Luis GERPE.
SAMEDI 21 : Aux arènes du Pesqué,
– 11h précises, tienta de deux vaches de l’élevage EL PALMERAL (propriétaire olivier Martin) par Luis GERPE et un élève de l’école taurine de richard Milian. Entrée gratuite
– 12h apéro offert par Toros y Penas sous les platanes autour des arènes
– 13h30 repas sur réservation au restaurant O’GARAGE, menu 29 euros
INSCRIPTIONS PAR MAIL, CI-DESSOUS, POUR LE REPAS DERNIER DELAI VENDREDI 13 JUIN.
N’oubliez pas de préciser le nom et le nombre de personnes, menu en pièce jointe.
Les infos sur la TIENTA ne paraîtront, ni dans la presse ni sur les sites taurins, mais vous pouvez communiquer par le bouche-à-oreille, inviter vos connaissances et amis.