Mois : mai 2025 Page 7 sur 13

Tardes de Soledad Ă  Bazas

Le club taurin de Bazas en coopĂ©ration avec l’association  « Bazas-culture-cinĂ©ma »   prĂ©voit de projeter le film de Albert Serra  « Tardes de soledad » au cinĂ©ma vox le 11 juin 2025 Ă  20h30.( sauf erreur tarif 7 €)

A l’issue de la projection un Ă©change est prĂ©vu avec les spectateurs, non pas dans l’idĂ©e d’ĂȘtre pour ou contre mais pour partager son ressenti, rĂ©pondre aux Ă©ventuelles questions ou apporter un Ă©clairage.

Jean Jacques Fonmarty prĂ©sident du Club taurin de Bazas invite les aficionados Ă  venir partager ce moment  entre nos 2 journĂ©es taurines du 1er juin Ă  Captieux et du 21 juin Ă  La BrĂšde.

Le fil est Ă©galement programmĂ© Ă : 

Pessac  au Jean Eustache (9,50€)16 mai 14h17 mai 16h1018 mai 20h3019 mai 20h3020 mai 18h23 mai 18h26 mai 18h

MADRID: Une belle carrosserie peut cacher un trĂšs mauvais moteur.

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). SixiÚme corrida du cycle de la San isidro

Jeudi 15 Mai

21500 entrées

Au cartel : Paco UREÑA ovation et silence

         ,David GALVAN  silence et silence

              Alejandro CHICHARRO  qui confirmait l’alternative silence aprùs avis et silence

6 toros de José Enrique FRAILE de VALDEFRESNO

Tout le monde Ă©tait prĂȘt Ă  prouver sa bravoure, son courage, son aficion. Je ne sais pas si Alejandro CHICHARRO avait bien choisi la couleur de son traje 
(jaune et or, il parait qu ça porte malheur) mais rien ne se dĂ©roula comme prĂ©vu.

Le temps était clément, il se mit à pleuvoir violemment au sixiÚme, ce qui chassa les plus impatients

Les trois maestros Ă©taient pleins de bonne volontĂ© et d’envie de triompher et il ne se passa RIEN

Les meilleurs subalternes s’appliquùrent dans leur tñche, d’ailleurs Ivan Garcia et Fernando Sanchez saluùrent aprùs avoir banderille le sixiùme (un certain YEGÜESERO)

Le tendido sept ne perdit jamais patience. Le public fut d’une patience incroyable.

Les six toros étaient magnifiquement présentés entre 575 et 650 Kg, armés comme des cuirassés, propres et luisants comme un carrosse.

Et que se passa t-il ?

RIEN.

J’aurais aimĂ© vous dire
Mais NON. RIEN.

On peut ĂȘtre triste , Paco a eu  maintes occasions de nous prouver sa valeur et son courage, nous nous souvenons tous de cette terrible cornada qui lui fit perdre totalement son Ɠil gauche. David Galvan est sans l’ombre d’un doute un torero de grand talent. Et surtout le jeune CHICHARRO a montrĂ© l’étendue de son talent et de son entrega tout au long de son parcours de novillero, ce n’est pas le jour de Madrid qu’il allait flancher.

Tous les trois sont venus buter sur le pire obstacle : un lot de toros manses , inconsistants, imprévisibles, décourageants!

Moralité : Une belle carrosserie peut cacher un trÚs mauvais moteur.

Charles FIGINI

https://videos.toromedia.com/videos/embed/52b486cc-42f9-4d36-8e9c-54a08fa5ff3e

« D’or et de soie » au musĂ©e des cultures taurines

A partir du samedi 17 mai prochain dĂ©couvrez la nouvelle expo du MusĂ©e des Cultures Taurines de NĂźmes Tourisme ! D’or et de soie : une invitation au voyage Ă  travers les siĂšcles pour dĂ©couvrir les modes des habits de lumiĂšres !!

A « LA MARENSINA »

Nouveau No hay billetes Ă  Istres

Les arĂšnes du Palio vous informe que le « No Hay Billetes » vient d’ĂȘtre affichĂ© pour la corrida du dimanche 15 juin Ă  18h. En effet, le Â«Â Mano Ă  Mano »Juan Bautista et Marco Perez avait, dĂšs le mois de janvier, suscitĂ© un Ă©norme engouement. Toutefois ce « No hay Billetes » restera historique Ă  Istres, car il s’affiche un MOIS avant la corrida.

L’actualitĂ© tauromachique est favorable sur le choix des cartels d’Istres, aprĂšs les ferias d’Arles, SĂ©ville, Madrid et prochainement NĂźmes.

Il reste encore des places pour la corrida des Â«Â Banderilleros » du vendredi, pour le Â«Â Cartelazo » de la Â«Â Flamenca » du samedi ainsi que pour celle de Â«Â l’excellence » du dimanche matin.

Communiqué

Grand petit homme ! Pourquoi le Mexique m’est si cher…

Isaac Fonseca Photo DR

L’ Ă©tat mexicain du Michoacan vient de voir interdire la pratique de la corrida, par un juge ou un gouverneur ou un narco quelconque, cet Ă©tat fantastiquement beau et taurin dont le dr Ramirez rĂ©cemment disparu Ă©tait propriĂ©taire du plus beau et riche musĂ©e taurin privĂ© du monde. Son arĂšne, Palacio de Arte ne verra sans doute pas s’ y produire le fils de Morelia, Isaac Fonseca, formidable torero ( au sens Ă©tymologique « qui fait peur ») et le minimum que nous puissions faire est de chanter ses louanges, de dire ses mĂ©rites son art et son courage exceptionnels.

Hier à Madrid, à Las Ventas il partageait le cartel avec Roman Collado, torero franco- espagnol de Valencia, et Jesus Enrique Colombo, torero ardent et explosif du Vénézuela. De cette corrida de Pedraza de Yeltes on gardera des images inoubliables.

Une bonne faena de Roman Ă  son premier, un fracaso Ă  l’Ă©pĂ©e Ă  son second, deux grandes estocades et des banderilles sans reproche pour les deux toros de Colombo…RĂ©sultat : une vuelta Ă  Roman et une vuelta qui mĂ©ritait l’oreille Ă  Colombo.

Il se mit Ă  pleuvoir, fort, tres fort au premier toro d’Isaac Fonseca, un noir moins dans le type que ses frĂšres colorados .Oublions le. 

Mais le 6Ă©me, mes enfants! le sixiĂšme ! un autobus, un torpilleur, pour un grand petit homme d’un mĂ©tre soixante cinq, avec cette face de mĂ©so- amĂ©ricain dont les origines indiennes annoncent l »obstination, la volontĂ© matinĂ©e de douceur, de ce « quoi qu’il arrive »  annoncĂ© par le regard et la dĂ©marche.

Brindis au public au centre du ruedo et dĂ©part en appuyant ses pas dans le sable trempĂ© de l’arĂšne jusqu’Ă  la deuxiĂšme ligne de pique. Avant cela, Fonseca a reconnu dans cet animal Ă©norme , armĂ© haut et brave la possibilitĂ© de trois piques de loin, un grand bonheur pour le public debout: Isaac part donc du centre vers le toro, dĂ©marche assurĂ©e, se plante Ă  genoux dans le sable mouillĂ©, et fait passer cinq fois autour de lui le Pedraza de Yeltes , un toro de lĂ©gende, « Brigadier », havane clair 667 kg, un noble animal mais un bolide, un fauve, un bon sauvage, si vous voulez rĂ©duire le mĂ©rite du torero.

isaac Fonseca a tout osĂ©  avec goĂ»t et courage, s’est blessĂ© probablement avec le fer d’une banderille ; tombĂ©, il a mis du temps Ă  se relever ou plutĂŽt Ă  ĂȘtre relevĂ©, le toro Ă©tait  » a tablas » le petit indien reprend l’Ă©pĂ©e. L’ animal collĂ© aux planches,  pas d’autre choix que de le tuer lĂ , avec pour seule Ă©chappatoire que la sortie sur la corne droite au-dessus de laquelle bien entendu il ne peut passer. Il fonce donc entre les cornes et s’envole  hors des pitons, le toro meurt, fin du drame, fin du chef d’Ɠuvre, vuelta au toro  oreille au torero : que vivan los toros !

Isaac Fonseca, grand petit homme, little big man, petit indien admirable.

Jean-François Neviere

Co prĂ©sident de l’Association Mexico Aztecas y Toros

Le rendez-vous de San José del Valle

Madrid: Chantons sous la pluie !

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. CinquiĂšme de la Feria de San Isidro 2025. Moins de trois quart. 

Toros de Pedraza de Yeltes, le sixiĂšmeBRIGADIER, nÂș 2, colorado, nĂ© 12/20, 667 kilos, vuelta al ruedo. 

‱ ROMÁN, vuelta al ruedo et silence aprĂšs avis. 

‱ JESÚS ENRIQUE COLOMBO, vuelta al ruedo aprĂšs pĂ©tition et silence. 

‱ ISAAC FONSECA, silence et oreille aprĂšs avis. 

Les banderilleros Juan Carlos Rey, JesĂșs Robledo ‘Tito’ et RaĂșl Ruiz pour la lidia ont saluĂ© au sixiĂšme. 

Les incidences mĂ©tĂ©orologiques pĂšsent lourdement dans le dĂ©roulement des corridas : il y a le vent, la canicule et comme ce soir la pluie. Elle s’abattit sur le ruedo venteño accompagnĂ©e d’une baisse brutale du thermomĂštre : -7 degrĂ©s en quelques minutes. Alors s’ouvrirent les parapluies, les plus exposĂ©s quittant leurs asientos pour se rĂ©fugier dans les coursives, les choses prenant un cours plus amer, critique. Le succĂšs de Fonseca qui aurait pu ĂȘtre triomphal s’il avait tuĂ© du premier envoi n’en est que plus remarquable.

Le lot de Pedraza de Yeltes, massif, haut, armĂ©, ensemble encastĂ©, aura donnĂ© un jeu variĂ© ce qui en a fait son intĂ©rĂȘt. Le sixiĂšme, un mammouth de 675 kilos, emporte le pompon : complet, subissant un bon tiers de piques (trois en partant de loin), noble avec de la transmission par la suite.

Trois diestros diffĂ©rends mais dĂ©cidĂ©s, entreprenants et courageux Ă©taient confrontĂ©s Ă  cet envoi. Roman brilla par son engagement mais aussi par sa capacitĂ© Ă  rĂ©soudre les problĂšmes de ses adversaires. Il eut des sĂ©ries Ă©mouvantes Ă  droite face au premier qu’il tua en deux fois. Le « 6 Â» l’envoya faire une vuelta, c’est dire s’il est tenu en estime ! Trop de difficultĂ©s Ă  l’épĂ©e face au second.

Toujours le mĂȘme dynamisme chez Colombo qui est une sorte d’archĂ©type du torero sud-amĂ©ricain. Il faut lire cela comme un hommage car il a, outre son courage, les vertus du torero largo qui domine tous les tiers des banderilles Ă  l’épĂ©e. Il l’a prouvĂ© hier Ă  son premier passage, avant l’averse, avec un bon tiers de banderilles et une muleta puissante ; estoconazo, mais la pluie sans doute retint de nombreux mouchoirs : il lui fallut se contenter d’une vuelta. Estoconazo encore Ă  sa seconde prestation.

Isaac Fonseca eut le bonheur de tomber sur « Brigadier Â» sorti en derniĂšre position. Le torero de Morelia sut mettre en valeur sa bravoure par un bon tiers de piques, et la cuadrilla se mit au diapason au cours de la brega. Grande faena du jeune mexicain, Ă  base de temple et de soumission, ornĂ©e de belles trincheras et de pases del desprecios. Il tua en deux fois pour un final d’apothĂ©ose qui fera du bien Ă  l’aficion du Nouveau Monde injustement traquĂ©e sur ses terres.

Pierre Vidal

Saint Etienne du GrĂšs

Madrid: oreille pour Palacio… et ennui pour le reste.

1Ăš novillada, quasi lleno, 6 novillos d’Alcurucen, le 2Ăš changĂ© par un du mĂȘme fer, le 3Ăš par un Montealto. Bien prĂ©sentĂ©s, les 2Ăš et 3Ăš Ă  la limite du toro. Meilleur le 5Ăš, les autres sans bravoure, dĂ©castĂ©s.

    . Sergio Sanchez (lavande et or): 1entiÚre, silence; 1 pinchazo, demie, 1 descabello, silence

    . Aaron Palacio (bois de rose et or): 1 pinchazo, 1 entiÚre, silence; 1 entiÚre, 2 pinchazos, 1 oreille

    . Javier Zulueta (olive et azabache): demie, silence; 1 entiÚre foudroyante, légers applaudissements.

Novillada d’ennui. sur les quatre premiers novillos, il n’y a pas grand chose Ă  dire. Il a fallu attendre le 5Ăš pour que dĂ©bute la novillada. Aaron Palacio l’accueille a porta gayola; on sent son envie de briller. Le colorado mange sa muleta, rĂ©pond aussi bien Ă  gauche qu’Ă  droite; les sĂ©ries sont bien templĂ©es soulevant enfin l’acclamation du public. Le novillo finit bouche fermĂ©e, il n’a rien Ă  voir avec ses frĂšres.

Zulueta se retrouve sans option sur son premier qui tape à deux reprises dans les planches, montrant sa faiblesse par la suite. Sur son second, brindé à son mentor Luis de Pauloba, Zulueta arrive à tirer quelques belles passes malgré la faiblesse du novillo.

Sergio Sanchez nous impose une faena hachée à son premier. Son deuxiÚme, trÚs bien armé, embiste au capote, mais à la muleta la faena est sans reflets.

Les picadors n’ont pas relevĂ© le niveau. Sur les 12 piques, deux seulement Ă©taient bien posĂ©es. Gageons que le bĂ©tail du Conde de Mayalde relĂšve le niveau de la prochaine novillada.

JJ Joaniquet

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