Mois : mai 2025 Page 6 sur 13

Rencontre avec Marc Serrano, parrain du Printemps de l’Aficion 2025 à Nümes


Avec un premier volet ce mercredi dans la propriĂ©tĂ© du picador Mathias Forestier oĂč il a participĂ© Ă  un tentadero de deux novillos de Charlotte Yonnet, Marc Serrano a Ă©trennĂ© par lĂ -mĂȘme son rĂŽle de parrain.

Ce vendredi, il était à la Bodega Macarena de Nßmes pour une soirée festive, cette édition du Printemps se terminant dimanche notamment dans les arÚnes pour une becerrada


RencontrĂ© en la circonstance liĂ©e Ă  ses 25 ans d’alternative, Marc est revenu sur cette nouvelle casquette de parrain le temps d’un week-end, mais aussi sur tout ce qui fait son actualité 

PRINTEMPS

« Je remercie d’abord le maire de NĂźmes Jean-Paul Fournier car l’initiative de m’attribuer le parrainage est venue de la Mairie pour mettre un petit peu Ă  l’honneur le cadre de mes vingt-cinq ans d’alternative en tant que matador nĂźmois. Evidemment, ça fait toujours plaisir, je suis nĂ© Ă  NĂźmes oĂč j’ai pris l’alternative, dans cette arĂšne si importante sur l’échiquier taurin.

Etre parrain, je le prends comme un honneur et quelque chose d’important dans le cadre du partage qui correspond, je crois, aux valeurs du Printemps de l’Aficion. J’ai pu m’en rendre compte Ă  chaque Ă©tape de cette manifestation, d’abord avec la sortie au campo au Mas Font-MouniĂšre, chez le picador Mathias Forestier. De nombreux scolaires ont dĂ©couvert plusieurs facettes de la tauromachie, avec des explications pour lesquelles ils ont visiblement montrĂ© de l’intĂ©rĂȘt, cheval de picador, tienta
.

Hier, vendredi soir Ă  la Macarena, ça s’est aussi bien passĂ© avec un public diffĂ©rent, certes, mais toujours bien intĂ©ressĂ© tout au cours de l’échange. Puis dimanche, outre la dimension artistique avec le concours de toiles qui seront exposĂ©es en extĂ©rieur, je serai bien entendu prĂ©sent aux arĂšnes pour assister Ă  la becerrada au cours de laquelle se produiront cinq aspirants qui auront lĂ  une belle opportunitĂ© de se mettre en Ă©vidence. Certains d’entre eux seront peut-ĂȘtre plus tard professionnels car on a tous commencĂ© comme ça !

Je tiens Ă  insister sur le fait que ce genre de course est trĂšs utile dans le domaine de l’échange et de la transmission, d’abord par le fait que cette becerrada est gratuite et permet donc Ă  tous ceux qui sont intĂ©ressĂ©s d’y participer. C’est bien comme ça que se fomente l’aficion. Par le partage.

 25 ANS

Mon souhait est effectivement de pouvoir fĂȘter ces 25ans en costume de lumiĂšres.  Aux cĂŽtĂ©s de mon activitĂ© professionnelle, je m’entraine au quotidien. Je tiente assez rĂ©guliĂšrement, ce qui reprĂ©sente une activitĂ© importante pour entretenir mon toreo, j’ai d’ailleurs d’autres tentaderos Ă  venir en France, on voit donc que mon activitĂ© n’est pas arrĂȘtĂ©e. AprĂšs, il est bien Ă©vident que j’aimerais avoir plus d’opportunitĂ©s, c’est en cela que je tiens Ă  poursuivre rĂ©guliĂšrement ma prĂ©paration. J’ajoute que ce n’est pas parce que ce sont mes vingt-cinq ans que ça signifie la temporada de mes adieux ! C’est vrai que j’aimerais effectivement les fĂȘter en piste, mais tant que je me sentirai en forme, je continuerai
  

SOLIDARITÉ

Le festival de MĂ©janes a Ă©tĂ© une rĂ©ussite. C’est quelque chose qui m’a toujours tenu Ă  cƓur et mĂȘme si ce n’est pas Ă©vident Ă  organiser, c’est un geste fort envers ceux qui en ont besoin, 68.000 € ayant Ă©tĂ© reversĂ©s pour ces trois derniĂšres annĂ©es, ce qui est assez significatif. Evidemment, cette opĂ©ration devrait se poursuivre


DÉFENSE

Nous sommes plusieurs acteurs et Ă  plusieurs niveaux, avec notamment des entitĂ©s comme l’UVTF, l’ONC, des associations, une partie cachĂ©e de l’iceberg qui fait un travail de fond pas toujours vraiment perçue, mais qui est la plus importante. AprĂšs, quand il y a eu des problĂšmes au niveau mĂ©diatique avec l’offensive Caron, on a Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  pouvoir s’exprimer. J’ai Ă©tĂ© invitĂ© sur plusieurs plateaux mĂ©diatiques, avec notamment, pour ma part, deux interventions chez Praud et Hanouna pour les plus marquantes. Je suis allĂ© Ă  Paris de mon propre chef, outre le mouvement de l’association des matadors, car je souhaitais comprendre au mieux ce qui se passait. Je le dois Ă  mon ami Yannis Ezziadi qui a fait jouer ses relations et il faut aussi souligner aussi qu’entre les toreros qui sont « montĂ©s Â» Ă  Paris, l’ambiance Ă©tait trĂšs bonne et on a ressenti une certaine osmose car au fond, tout le monde Ă©tait trĂšs concernĂ©. Dans l’ensemble, les retours de nos interventions ont Ă©tĂ© positives, d’autant plus que par ricochet, on a pu constater un peu partout une augmentation de la frĂ©quentation. Indirectement, je pense que ça a dĂ» jouer. On ne va pas s’en plaindre ! Â»

Paul Hermé http://torofiesta.com

Photos : Jean-Luc Jouet 

Jerez, la novillada d’ouverture déçoit

JJ Padilla le cyclone de Jerez, photo Manuel Aranda

Jerez de la Frontera (CĂĄdiz) España â€“ 1Ăšre de la fĂ©ria del caballo. Plus d’un quart d’arĂšne.

Novillos de La Palmosilla 

Javier LĂłpez Peregrino, ovation et oreille; 

Javier Zulueta, palmas et palmas; 

MartĂ­n Morilla, palmas et oreille;

 Ignacio Candelas, oreille et palmas aprĂšs deux avis

Le cĂŽtĂ© positif est certainement l’existence mĂȘme de cette novillada suggĂ©rĂ©e et fortement soutenue par la mairie de Jerez et la diputacion de la Province de Cadiz dont les deux Ă©lues Ă©taient prĂ©sente ce soir. Vingt ans sans une novillada avec picadors cela est impensable pour une ville taurine comme Jerez de la Frontera, L’oubli est rĂ©parĂ©, espĂ©rons seulement qu’il ne s’agira pas seulement d’une passade. A part cela la novillada fut des plus dĂ©cevante par la faute avant tout du bĂ©tail dĂ©castĂ© en gĂ©nĂ©ral et manso pour beaucoup de la Palmosilla. Six toros ennuyeux cela fait long alors imaginez vous huit pour plus de trois heures trente d’abrutissement, Le PrĂ©sident avachi dans le palco et marquant son ennui donnait le ton . DĂ©cevant aussi pour le manque de public un gros quart d’arĂšne seulement il y a tout une aficion Ă  refaire ici.

Je tacherai donc de faire court. Zulueta fut absent ce soir et son lot ne l’a pas aidĂ©. Martin Morilla invisible Ă  son premier tenta beaucoup Ă  son second par quelques bonnes sĂ©ries des deux bord mais le bajonazo final n’aurait jamais du lui permettre l’oreille que le prĂ©sident sorti de sa torpeur lui octroya.

Les deux seuls Ă  avoir tirĂ© leur Ă©pingle du jeu furent les deux novilleros jerezanos. PĂ©rĂ©grino ne put rien tirer de son premier, brindĂ© Ă  Maria Jose Pelayo maire de Jerez en remerciement de ses efforts pour la tauromachie dans sa ville, passait mal en dĂ©cochant de terribles coups de cornes. Son second un peu meilleur lui permit de dĂ©velopper son torĂ©o de cape une longue sĂ©rie de vĂ©roniques d’une douceur infinie amena les deux protagoniste au centre du ruedo pour terminer par une demie et une revolvera qui nous aurait presque ramenĂ© au temps de Rafael. Et que dire du quite par chiculinas brodĂ©es au petit point en fin de premier tiers. Peregrino posa les banderilles la derniĂšre paire largement meilleure que les deux premiĂšres. La faena de muleta fut de trĂšs bon niveau particuliĂšrement Ă  gauche trĂšs liĂ©e et templĂ©e malgrĂ© les estranos du novillo. Un toreo de face, tout en douceur, trĂšs classique et d’une grande puretĂ©. Cerise sur le gĂąteau l’estoconazo portĂ© en marquant les temps parfaitement placĂ© valait Ă  lui seul l’oreille accordĂ©e par le palco qui c’Ă©tait rĂ©veillĂ©.

Ignacio Candelas torĂ©ait sa premiĂšre novillada avec picador et comme le faisait dire Ă  son Cid  le grand Corneille: Â« et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maĂźtre Â» Candelas Ă  parfaitement appliquĂ© l’adage. Il attend son premier Ă  puerta gayola et poursuit par un bon toreo de capote. Erreur de jeunesse certainement, si son premier est certainement le meilleur ou du moins le mois mauvais du lot, il possĂšde bien des vices de ses frĂšres. Candelas entame la faena Ă  genoux et se fait prendre d’entrĂ©e de façon impressionnante. IL repart au combat, un peu sonnĂ© certes, mais plus lucide et il donnera la meilleure faena de la soirĂ©e. Son ouvrage est templĂ© et liĂ© des deux mains le novillo met bien la tĂȘte dans la muleta et les sĂ©ries s’enchaĂźnent avec bonheur le public revit et se prend Ă  rĂȘver. Ignacio terminera par une sĂ©rie de manoletinas conclue malheureusement par une Ă©pĂ©e efficace certes mais bien mal placĂ©e qui ne ne lui vaudra qu’une oreille malgrĂ© une forte pĂ©tition pour la seconde, on s’Ă©tait tant ennuyĂ© jusque lĂ . Son second toro le huitiĂšme, une partie du public Ă©tait partie pour l’alumbrado, ne lui permet pas de rééditer. La faena est moins intense et la mise Ă  mort dĂ©sastreuse.

Voila pour le dĂ©but j’espĂšre ne pas vous avoir aussi trop ennuyĂ© demain est un autre jour avec la corrida de rejon espĂ©rant que Ventura sera en pleine possession de ses moyens

Jean Dupin

Blessures en série à Alalpardo

Deux graves blessures à Alalpardo, pour l comte de la Copa Chenel : Guillermo García Pulido, cornada de 25 centimÚtres de deux trajectoires cuisse droite. Pronostic réservé (Parte médico).

Álvaro Burdiel: ‘ blessure par corne face interne de la cuisse droite’ (Parte mĂ©dico)

La corrida a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e au cinquiĂšme toro.

Osuna: Perera gracie « Cartuchero » de Julia de la Puerta

Plaza de toros de Osuna, Séville. Corrida de toros de la Feria de Mai.

 Toros de Julio de la Puerta, le quatriÚme « Cartuchero » gracié

‱ MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et deux oreilles et la queue symboliques

‱ ALEJANDRO TALAVANTE, oreille et oreille

 CAYETANO, silence aprÚs avis et deux oreilles

Valladolid, De Justo triomphe

Plaza de toros de Valladolid, Castilla y León. Corrida de toros de la festividad de San Pedro Regalado 2025. Lleno. 

Toros de NĂșñez del Cuvillo.

‱ MORANTE DE LA PUEBLA, ovation et pitos.

‱ EMILIO DE JUSTO, deux oreilles et oreille.

‱ JUAN ORTEGA, silence et silence.

Tentadero Ă©ducatif de la Ganaderia La Espera dans les arĂšnes de Dax: un moment d’aficion

AprĂšs une matinĂ©e consacrĂ©e Ă  la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’aprĂšs-midi a laissĂ© place Ă  un tentadero riche en apprentissage avec les explications de l’Ă©leveur et des torĂ©ros et d’Ă©motion.

AprĂšs une matinĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’aprĂšs-midi a offert un tentadero enrichissant, oĂč les explications de l’éleveur et des toreros ont guidĂ© l’apprentissage et nourri l’émotion. Un public familial, composĂ© d’aficionados passionnĂ©s et de nĂ©ophytes curieux, a suivi avec attention chaque passage de vache. AprĂšs chaque lidia, l’éleveur et le torero ont partagĂ© leur regard expert, offrant un Ă©clairage prĂ©cieux sur les subtilitĂ©s de l’art taurin.

Trois vaches de la GanaderĂ­a La Espera et un taurillon de la GanaderĂ­a Grenet ont Ă©tĂ© lidiĂ©s par deux Ă©lĂšves Gael et Marine de l’Ă©cole Adour AficiĂłn, dans un moment oĂč tradition et avenir se sont entremĂȘlĂ©s

Picador : Gabin Rehabi

public : Familial et Entre 150 et 300 personnes

Meteo : estivale

El Rafi

DĂšs son entrĂ©e dans le ruedo, la vache affiche un comportement de « mansa con casta », mĂȘlant retenue et caractĂšre. Le matador, avec prĂ©cision, rĂ©ussit Ă  exĂ©cuter quelques belles vĂ©roniques, captant l’attention du public.

Face au cheval, elle enchaĂźne les charges, oscillant entre bravoure et hĂ©sitation. Par sa maĂźtrise et sa technique, le matador parvient Ă  la fixer dans la muleta, rĂ©vĂ©lant son potentiel et affirmant son autoritĂ© dans l’arĂšne.

Son Ă©ventail de passes transmet une Ă©motion palpable, chaque mouvement offrant aux spectateurs une lecture prĂ©cise de la lidia. L’émotion monte crescendo, et le public, sĂ©duit par la qualitĂ© du travail du matador.

Finalement, il conclut l’exĂ©cution dans la querencia du toril, achevant la lidia sous une derniĂšre salve d’applaudissements bien mĂ©ritĂ©e.

Juan Molas

Les véroniques du novillero gagnent en intensité à chaque passe, alliant fluidité et expressivité pour captiver les spectateurs.

La vache, affichant un trapĂ­o similaire Ă  la prĂ©cĂ©dente, se distingue par une meilleure fixitĂ©, bien qu’elle montre une lĂ©gĂšre tendance Ă  se diriger vers le toril. Face au cheval, ses charges se rĂ©vĂšlent plus franches et dĂ©terminĂ©es que celles de la vache prĂ©cĂ©dente, traduisant une intensitĂ© accrue dans son comportement. Les derechazos, empreints de domination, reflĂštent pleinement la personnalitĂ© et le style affirmĂ© de Juan Molas. Alliant technique et Ă©lĂ©gance, il laisse une empreinte marquante sur cette faena, portĂ©e par une Ă©motion palpable et une connexion avec le public.

Les premiers derechazos gagnent en intensitĂ©, le novillero impose progressivement son style et parvient Ă  transmettre une vĂ©ritable Ă©motion au public. Les naturelles, amples et profondes, mettent en lumiĂšre toute la finesse de son toreo. Les sĂ©ries suivantes confirment sa domination, illustrant parfaitement l’assurance et la maturitĂ© qui le caractĂ©risent. Technique et Ă©lĂ©gance se conjuguent harmonieusement, laissant une impression marquante dans l’arĂšne. Comme pour El Rafi, le novillero de Dax est chaleureusement applaudi par le public. Gael, Ă©lĂšve de l’école Adour AficiĂłn, fait preuve d’assurance et n’hĂ©site pas Ă  enchaĂźner les sĂ©ries face Ă  la vache du novillero.

Hugo Tarbelli

Le jeune novillero de Capbreton se confronte Ă  la vache la plus exigeante de l’aprĂšs-midi. À la cape, il parvient Ă  exĂ©cuter des faenas propres, sous les encouragements du public qui reconnaĂźt son engagement et son dĂ©termination. Face au cheval, elle charge Ă  plusieurs reprises avec franchise, mettant Ă  l’épreuve la technique du novillero.

Il confirme ainsi les progrĂšs rĂ©alisĂ©s au cours de l’hiver et confirme son triomphe Ă  Magescq. À la muleta, malgrĂ© quelques moments tendus, il impose sa domination sur la charge de la vache. RelĂąchĂ© et fluide dans ses passes, il parvient Ă  transmettre une rĂ©elle Ă©motion aux spectateurs, qui suivent sa faena. Comme ses prĂ©dĂ©cesseurs, il reçoit des applaudissements et nous espĂ©rons le voir fouler en habit de lumiĂšre les ruedos des Landes.

Gael et Marine Adour aficion

Pour complĂ©ter cet aprĂšs-midi riche en apprentissage, un taurillon de la GanaderĂ­a Grenet est lidiĂ© par les deux Ă©lĂšves de l’école Adour AficiĂłn. Sous l’Ɠil attentif du matador El Rafi, Gael et Marine offrent une prestation prometteuse, ravissant le public ainsi que leurs proches

. Dans ce ruedo, oĂč les grandes figuras se confrontent habituellement, ils ont pu dĂ©montrer leur progression et leur potentiel, affirmant leur place dans l’univers taurin. Chiqui Toros, par cette journĂ©e rĂ©ussie, mĂȘlant convivialitĂ© et passion taurine, affirme l’importance de pĂ©renniser cet Ă©vĂ©nement, vĂ©ritable moment de partage et de transmission.

Texte et photos Nicolas Couffignal

Las Ventas, corrida de Rejon : Léa Vicens coupe une oreille

President : D Victor

Public : No Hay Billetes

Rui Fernandes : Salut et oreille

Diego Ventura : Salut et oreille

Lea Vicens : Silence ( avis) et oreille

Chiqui’ Toros Ă  Dax sous le soleil de la transmission et de l’aficion

À Dax, sous un ciel radieux, le parc ThĂ©odore Denis s’est transformĂ© en un haut lieu de transmission et de passion taurine. À l’initiative de StĂ©phane Darracq et Alexis Persillon, accompagnĂ©s de l’ensemble de l’association Chiqui’Toros, cette premiĂšre journĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  la jeunesse taurine a marquĂ© les esprits.

Le matin, les jeunes et les curieux ont eu l’opportunitĂ© de plonger dans l’univers tauromachique aux cĂŽtĂ©s du Matador El Rafi, des novilleros Juan Molas et Hugo Tarbelli, ainsi que sous l’Ɠil attentif d’Alexis Ducasse et de l’ancien matador Julien Lescarret. Une initiation captivante oĂč les enfants, de tout Ăąge, ont pu dĂ©couvrir les codes et les gestes de cet art .

La journĂ©e a dĂ©butĂ© par un encierro, traversant le parc dans une course effervescente avant d’aboutir dans les arĂšnes, Ă  la maniĂšre des grandes fĂȘtes de Pampelune. Un moment de joie et de partage rendu possible grĂące au soutien prĂ©cieux de la Peña Taurine de Dax, du CTJA, des Jeunesses de l’Adour, des jeunes aficionados du sud ouest et de la Peña Alegria, ainsi que de partenaires privĂ©s engagĂ©s dans cette initiative.

Au cƓur du ruedo dacquois, les ateliers animĂ©s par des professionnels ont permis aux jeunes d’apprendre les gestes essentiels de la tauromachie, dans une ambiance festive rythmĂ©e par la musique et les Ă©clats de rire. En pĂ©riphĂ©rie des arĂšnes, des structures gonflables ont offert aux enfants des instants de dĂ©tente et de jeu, complĂ©tant ainsi cette journĂ©e placĂ©e sous le signe du partage et de la tradition.

Une rĂ©ussite qui en appelle d’autres, et qui inscrit Dax comme une ville toujours plus engagĂ©e dans la transmission de sa culture taurine aux nouvelles gĂ©nĂ©rations.

texte et photos Nicolas Couffignal

MADRID: HEUREUSEMENT QU’IL N’Y A PAS DE MAUVAIS CINQUIEME

Madrid, San Isidro 7°, Beau temps ( enfin ), ArÚnes pleines,
2 toros du Puerto de San Lorenzo ( 1 et 2 ), 2 toros de la Ventana du Puerto ( 4 et 6 ), 2 toros de Victoriano del Rio ( 3 et 5 ), pour :


JM MANZANARES, bleu nuit et or, silence et silence.


Fernando ADRIAN, bleu pĂąle et blanc, silence et vuelta trĂšs fĂȘtĂ©e.

PABLO AGUADO, noir et or, silence et silence.

Sans doute pour commĂ©morer le 105 ° anniversaire de la mort de Joselito el Gallo, une minute de silence Ă  l’issue du paseo, Madrid avait dĂ©cidĂ© de rĂ©unir un cocktail de toros avec un cocktail de Toreros.
Quelle autre discipline artistique, culturelle ou sportive, commĂ©more-t-elle la mort de l’une de ses Ă©toiles plus de cent ans aprĂšs la mort de celle-ci, et ceci chaque annĂ©e avant une reprĂ©sentation ? Allez expliquer cela Ă  un anti

Quatre toros donc de la zone de Salamanque, deux toros de la zone de Madrid, avec un matador mĂ©diterranĂ©en, Manzanares, un matador madrilĂšne, Adrian, et un matador andalou, Aguado. Et bien ce fut le duo madrilĂšne qui sauva l’aprĂšs-midi, le cinquiĂšme toro de Victoriano del Rio
accouplĂ© Ă  Fernando Adrian, le seul couple de l’aprĂšs-midi. Un toro brave bien piquĂ© par Alberto Sandoval, un toro de 559 Kg, noir, de cinq ans, bien armĂ© et surtout bien disposĂ© Ă  charger avec franchise et allĂ©gresse de sa corne droite, un peu moins de sa corne gauche, mais suffisamment pour permettre Ă  Adrian de construire un travail complet, allant de moins Ă  plus jusqu’à la fin, avec des sĂ©ries de la droite donnant l’avantage au toro par des cites lointains et une conduite parfaite de la charge. Puis des naturelles donnĂ©es en se centrant firent rugir Madrid.

Un travail commencĂ© Ă  genoux au centre de la piste par une passe dans le dos trĂšs risquĂ©e et terminĂ© par des Bernadinas du meilleur cru prĂ©cĂ©dant une passe de poitrine et une trinchera de gala. Les areneros commençaient dĂ©jĂ  Ă  ouvrir la grande porte. HĂ©las, trois fois hĂ©las, un pinchazo, une demi et trois descabellos transformĂšrent ce qui devait ĂȘtre l’apothĂ©ose en une descente aux enfers. Une vuelta trĂšs fĂȘtĂ©e tout de mĂȘme.

Avec Manzanares on n’est jamais déçu car depuis longtemps on n’attend rien, et on ne reçoit rien, donc tout va bien. On a le temps d’aller s’acheter de la boisson ou des friandises pendant qu’il fait semblant de torĂ©er. Et pourtant le premier toro aurait bien voulu perdre une ou deux oreilles.
Avec Aguado on est souvent déçu car on attend beaucoup de lui, ses vĂ©roniques sĂ©villanes onctueuses, son temple, sa toreria, mais c’est rare, trĂšs rare. Les toros ne l’ont pas servi cet aprĂšs-midi, comme d’habitude, son premier cependant aurait pu, mais non, c’était le jour de Madrid, pas de SĂ©ville.
EXIR

Jerez: concours d’accoso y derribo

    En avant-premiĂšre de la fĂ©ria de Jerez Ă  commencĂ© ce matin le concours national de « faena de campo ».cette Ă©preuve sportive au calendrier de la FĂ©dĂ©ration Équestre Espagnole est directement dĂ©rivĂ©e du travail des toros dans les Ă©levages. Il s’agit, pour deux cavaliers armĂ©s de leur garrocha,de faire rouler au sol un bouvillon deux fois,en plein galop,dans un terrain plus petit qu’un terrain de football. 

      Ils sont plus d’une centaine de cavaliers vĂȘtus du traje de campo Ă  disputer ce concours sur le magnifique terrain, l’un des plus  eaux d’Espagne, du crtijo de Vicos de l’Ă©levage militaire de chevaux, Ă©quivalent de nos haras nationaux.

       Le travail des rejonaores est inspirĂ© de cet exercice et il est courant de voir plus de tauromachie que dans certaines corridas Ă©questres.

JD

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