Mois : mai 2025 Page 5 sur 13

La semaine taurine Ă  Roquefort commence !!!

Modification pour la tienta de samedi matin.

Isaac ne pourra pas ĂȘtre prĂ©sent, ayant Ă©tĂ© engagĂ© pour une corrida Ă  Leon au Mexique le samedi 24 mai. Il sera remplacĂ© par le torero français « EL RAFI ».

La confĂ©rence de vendredi soir est annulĂ©e. 

Et une photo de l’exposition « tauromachies universelles » de l’UVTF Ă  l’Ă©glise 

L’alternative de Marco Perez en direct sur Onetoro tv

Gimeaux

Seule une oreille pour Lama de Góngora



 CoupĂ©e Ă  un novillo de vuelta, « Lunero Â» N°61, le 1er d’un excellent lot d’Alain et FrĂ©dĂ©rique Tardieu dont le meilleur sera gardĂ© pour la fin, mais le jeune novillero TomĂĄs GonzĂĄlez s’avĂ©ra trop inexpĂ©rimentĂ© face Ă  la bravoure et la noblesse encastĂ©e du pupille du Mas des Bruns.

Torero Ă©lĂ©gant au corte sĂ©villan, Paco Lama de GĂłngora rĂ©alisera la faena de l’aprĂšs-midi devant un excellent novillo, bravito sur l’unique pique, noble et rĂ©ceptif d’entrĂ©e par la droite, se montrant plus long Ă  l’allumage sur l’autre corne avant de s’y employer avec allure. Le final droitier intensifiera l’intĂ©rĂȘt avant une belle estocade qui nĂ©cessitera l’usage multiple du verduguillo, faisant baisser la rĂ©compense.

Court d’entrĂ©e, le colorado s’avĂ©rera de meilleure composition aprĂšs ses deux piques, s’employant Ă  la 1Ăšre. Dorian Canton peu Ă  peu s’adapta Ă  ses exigences, l’embarquant avec technique sans trop l’obliger. La faena sera d’un intĂ©rĂȘt croissant, mais le BĂ©arnais pĂȘchera avec l’épĂ©e.

Le dernier Tardieu, pour TomĂĄs GonzĂĄlez, ne se fera pas prier pour s’employer avec forces et pousser sans retenue le groupe Ă©questre, de meilleure tenue la seconde, valant Ă  J.L. Aillet, le piquero de turno, une belle ovation. Fort, puissant avec de la race dans la muleta, il mit d’entrĂ©e en difficultĂ© Ă  gauche, le novillero d’Alcoriza qui parviendra Ă  rectifier un peu le tir en fin de parcours sur la corne droite. Il y avait trop de toro pour lui qui s’arrima, mais qui connut aussi quelques difficultĂ©s avec les armes.

Francisco Lama de GĂłngora : Oreille

Dorian Canton : Salut

TomĂĄs GonzĂĄlez : Silence

Entrée trop timide sous un beau soleil printanier. Pst : J.Y. Planell. Sofiane piqura les deux premiers, Jean-Loup-Aillet le dernier et sera ovationné. Les novillos ne seront pas banderillés pour cette fiesta campera. Journée hommage à Rose, disparue il y a peu
.

(CommuniquĂ© – Th. Llopir)

Site de l’association TO

NĂźmes: C’est le Printemps

ClÎture par une becerrada intéressante qui a réservé de bonnes surprises, bétail comme toreros


Dimanche 18. Grand beau temps. Un millier d’entrĂ©es environ. Cinq becerros de Jalabert donnant dans l’ensemble un jeu satisfaisant, supĂ©rieurs les 1 et 5 crĂ©ditĂ©s d’une vuelta, le 3 plus compliquĂ©.

Andy Martin (AFAP) : deux oreilles.

Baptiste Angosto (BĂ©ziers) : deux oreilles.

LĂ©o Pallatier (Madrid – Yiyo) : vuelta.

Mathis Meseguer (Arles) : oreille.

RĂ©my Asensio (NĂźmes) : deux oreilles.

A noter que tous les trophĂ©es ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©s de façon symbolique (oreilles et vueltas des becerros)


Sur la photo du haut, on reconnait Ă  gauche le mayoral Jean-Luc Courriol « Billy Â», RĂ©my Asensio au centre et Marc Jalabert, ganadero, Ă  droite.

Andy Martin alla accueillir le premier a portagayola puis il se montra entreprenant au centre pour une suite arrodillada, son envie et son application étant encore perceptibles plus tard en cours de faena.

Baptiste Angosto alla Ă  son tour s’agenouiller face au toril avant de brinder une faena appliquĂ©e, dynamique et variĂ©e dĂšs l’entame.

LĂ©o Pallatier est tombĂ© sur le plus coriace, reçu Ă  son tour a portagayola avant que la faena ne s’avĂšre pas mal accrochĂ©e. Mais LĂ©o ne baissa jamais les bras, faisant preuve d’aguante et s’arrimant malgrĂ© plusieurs volteretas


Mathis Meseguer proposa un capoteo soignĂ© avant de brinder Ă  l’assistance une faena un peu inĂ©gale, mais tout de mĂȘme agrĂ©mentĂ©e de mouvements mĂ©ritoires.

RĂ©my Asensio clĂŽtura les dĂ©bats de la meilleure des façons, allant lui aussi frĂ©quenter les abords du toril avec un palpable soutien du public. Il faut dire que RĂ©my ne mĂ©nagea pas sa peine par la suite lors d’une faena brindĂ©e au parrain Marc Serrano qui transmit illico sur les Ă©tagĂšres. Pas mal de gestes ajustĂ©s, une voltereta, mais RĂ©my se reprit bien, finissant sous une ovation mĂ©ritĂ©e au mĂȘme titre que ganadero et mayoral, comme prĂ©cisĂ© plus haut. Avec le reste de la troupe, tous se retirĂšrent sous l’ovation. OlĂ© !

Ajoutons encore qu’aux abords des arĂšnes Ă©taient exposĂ©es les bĂąches du concours. Il est encore temps de voter jusqu’à
 minuit !

Paul Hermé http://torofiesta.com

 Tous les renseignements :

https://www.nimes.fr/que-faire-a-nimes/evenements/feria-de-pentecote/feriart

Aaron Palacio convainc la Maestranza

Plaza de toros de La Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Novillada avec picadors. 1/2 entrée.

Novillos de Fuente Ymbro.

‱ MANUEL ROMÁN, silence et vuelta al ruedo.

‱ AARON PALACIO, oreille et oreille.

‱ MARISCAL RUIZ, silence et silence.

Jerez, rejoneo triomphal

Plaza de toros de Jerez de la Frontera, CĂĄdiz. Deuxiçme de la Feria del Caballo 2025. Moins de 3/4. 

Toros de FermĂ­n BohĂłrquez.

‱ RUI FERNANDES, ovation et deux oreilles.

‱ DIEGO VENTURA, deux oreilles et oreille.

‱ LEA VICENS, ovation et deux oreille

Jerez : la corrida d’el arte del rejoneo retrouve ses grandes heures

La plaza de toros de Jerez n’avait pas fait le plein loin s’en faut pour la corrida de rejon d’hier et l’on peut dire que les absents ont eu tort. Jerez, grĂące Ă  un bon lot de toros de Firmin Bohorquez qui Ă  part le premier mansito, ont tous donnĂ© du jeu et permis aux cavaliers de briller. GrĂące aussi aux trois maestros qui chacun dans son style on fait briller l’art du rejon.

Rui Fernandez salut et deux oreilles

Diego Ventura deux oreilles et une oreille

Lea Vincens salut et deux oreilles

Diego Ventura a surmontĂ© les dĂ©bats dans deux grandes faenas. Le matin mĂȘme il avait du subir une infiltration pour pouvoir torĂ©er, suite Ă  la grave lĂ©sion du pied gauche subie il y a quelques jours. Le maestro de la Puebla d’el Rio Ă©conomise ses pas faisant ses vueltas Ă  cheval et descabellant mĂȘme du haut de sa monture ce qui est loin d’ĂȘtre simple. Il laissera deux faenas d’anthologie au plus prĂ©s des cornes maniant avec maestria ses destriers parfaitement dressĂ©s. On retrouve avec Ventura cette Ă©motion qui manque tant au rejon moderne qui se limite trop souvent Ă  un spectacle Ă©questre ou le toro n’est qu’un faire valoir. Ici rien de tout cela il s’agit vraiment de torĂ©er dĂ©placer le toro, le guider l’arrĂȘter au bon sitio pour clouer avec maestria. A son premier Ventura quittera la bride de son cheval pour torĂ©er au plus prĂ©s posant deux farpas et deux paires Ă  deux mains au plus prĂ©s, le cheval mordant au passage le toro. La mise Ă  mort se fit en deux temps certes mais si rapidement que l’Ă©motion ne put retomber et le palco cĂ©da Ă  la pression pour l’octroi de la seconde oreille. Diego Ventura rééditera Ă  son second en rajoutant en plus trois banderilles courtes al violin. Le rejon de mort un peut en arriĂšre s’avĂ©rant tardif il descabelle depuis son cheval exercice difficile avec un toro encore entier et un cheval qui bouge c’est Ă©vident, Le verdugo sera efficace au deuxiĂšme essai.

Le portugais Rui Fernandez laissa une bonne impression Ă  son premier,le plus compliquĂ© du lot qu’il fallait aller chercher. La mise Ă  mort fut compliquĂ©e. A son second il put proposer un toreo plus variĂ© et enlevĂ© le toro rĂ©pondant bien Ă  toute ses sollicitations on pourrait peut ĂȘtre lui reprocher ne ne pas pouvoir templer l’animal dans les longues courses autour du ruedo. Les poses de banderilles sont bien exĂ©cutĂ©es et comme la mise Ă  mort se fit dans les rĂšgles le public obtint la seconde oreille permettant la sortie par la grande porte.

Lea Vincens n’a pas dĂ©mĂ©ritĂ© loin de lĂ , laissant Ă  Jerez l’une de ses meilleures prestation de l’annĂ©e. Son toreo est classique et ferme seule la mise Ă  mort par un rejon trĂšs en arriĂšre et une sĂ©rie de descabellos l’empĂȘchera de couper Ă  son premier. La française ne laissera pas passer sa chance au dernier qu’elle accueille Ă  puerta gayola sa faena est limpide et ses poses de banderilles d’une grande sincĂ©ritĂ©. Les adornos Ă©questre sont de bon goĂ»t et portent sur le public. Il faut noter qu’Ă  plusieurs reprises elle se tourne vers le ganadero, grand rejonĂ©ador lui aussi, pour solliciter quelques conseils qui visiblement portent. La suerte suprĂȘme est bien exĂ©cutĂ©e et les deux oreilles mĂ©ritĂ©es. Les trois toreros sortent en triomphe devant un public qui a retrouvĂ© le sourire pour aller profiter de la fĂ©ria.

La suite taurine de cette fĂ©ria del Caballo 2025 ce sera vendredi et samedi prochain avec les deux corridas Ă  pied en attendant mercredi, jeudi et vendredi matin place au cheval avec les concours de doma vaquera,on n’est pas loin du toro, et d’attelage de tradition, J’invite nos compatriotes prĂ©sents Ă  Jerez Ă  y faire un tour le spectacle est de haut niveau, sans oublier les prĂ©sentations de modĂšle et allure nous sommes bien dans une foire aux chevaux.

Jean Dupin

MADRID, La Quinta tant attendue 

Plaza de toros de Las Ventas, dimanche 18 mai 2025 

Pour  Uceda Leal, Daniel Luque et Emilio de Justo. 

Les toros. 

L’encaste Santa Coloma Buendia fait ce soir Ă  Madrid la premiĂšre de ses deux prĂ©sentations dans la San Isidro 2025. AprĂšs les dĂ©ceptions des Ventana del puerto  et autres Fraile de ces derniers jours, on est en droit d’espĂ©rer beaucoup mieux, tant des toros que des toreros . N’oublions pas en effet que le bon cinquiĂšme de l’autre soir Ă©tait un Victoriano del Rio, le seul Ă  mĂ©riter la vuelta de tous les toros combattus depuis le 9mai. 

Et comme l’a si bien fait remarquer notre ami EXIR, on ne risquait pas d’ĂȘtre déçus par ManzanarĂšs puisqu’il ne nous montre plus rien de bon depuis longtemps… alors… ce soir face aux La Quinta que vont nous montrer les toreros Uceda Leal madrilĂšne Ă©lĂ©gant de 48ans, Daniel Luque SĂ©villan de 36ans et Emilio de Justo natif de Caceres ĂągĂ© de 43ans ? 

19 heures, Beau temps tendidos quasi llenos, paseillo : 

Uceda Leal vĂȘtu de Noir et Or, Silence et Oreille 

Daniel Luque, de Bleu de Prusse et Or, Ovation et Ovation 

Emilio de Justo de Rioja et Or. Salut et Silence apres deux avis 

Caricol de la cuadrilla de Daniel Luque est appelĂ© Ă  saluer. 

Six toros de La Quinta dont un xobrero(6ĂšmĂš bis) ont offert le jeu caractĂ©ristique de cette ganaderia, sĂ©rieux  tous sauf le premier, braves et compliquĂ©s les 2  4  5 et 6 bis. 

Tous sont allĂ©s au cheval et le 4Ăšme a permis Ă  J I Ucefa Leal de monter son Ă©lĂ©gance et sa toreria, durant une faena admirablement construite   conclue par une Ă©pĂ©e dont il a le secret, faisant oublier l’excĂšs de prudence qu’il avait marquĂ©e lors de son premier animal.Pas de gestes vulgaires , pas de cris inutiles, un vrai grand maestro. 

Uceda Leal n ‘a pas besoin de 60 passes pour extraire tout ce qu’un toro peut offrir.Il fut Ă©blouissant de classe et de sobriĂ©tĂ© avec RABIOSO Cardeno de 573kg, corniveleto . Un vrai bonheur, tanto des statuaires impeccables tantĂŽt des naturelles faisant humilier le toro museau sur le sable, tournant autour de l’homme et finir la tanda par un pecho de la tĂȘte au bout de la queue. Pour finir l’ouvrage ,droit devant,  une Ă©pĂ©e comme la foudre.  

Daniel Luque a curieusement Ă©tĂ© sifflĂ© abondemment lors de son premier toro et a brindĂ© le second au respectable qui  porte quelquefois trĂšs mal son nom. 

Emilio de Justo Ă©tait dĂ©cidĂ©, autoritaire comme presque toujours tirant la muleta comme une charrue mais efficacement puisque ses deux toros l’ont suivie, AprĂšs le brindis de son premier Ă  Curro Romero qui se remet pĂ©niblement de ses ennuis de santĂ© il brinda la sobrero au public et manqua le voir ressortir vivant ;les deux premiers avis ayant dĂ©jĂ  largement sonnĂ©, et ce toro qui rĂ©sistait et refusait de mourir par l’épĂ©e ou le verduguillo.  

Le prĂ©sident Victor Oliver a fait changer le 6Ăšme apris la premiĂšre pique, por boiterie anyĂ©rieure Ă  la pique, devait il attendre pour effectuer ce changement? 

Poids moyen des  toros 560kg,    

Age: 3 quatrenos, 3 cinquenos. 

Tous Cardenos du clair au foncĂ©, bien armĂ©s. 

Jean François NEVIERE 

Tentadero du Dimanche « Seissan avec Adour Aficion » (seconde partie)

Actuellement, les regards se tournent vers Las Ventas, mais au cƓur du Gers, un village vibre aussi au rythme de la tauromachie. À Seissan, avec son maire aficionado, la Peña Fiesta Brava et les arĂšnes du Soleil d’Or, la passion est bien vivante. Ce dimanche, sous un soleil Ă©clatant, le deuxiĂšme tentadero de la GanaderĂ­a du Camino de Santiago se dĂ©roule en public, attirant une foule nombreuse qui s’installe Ă  l’ombre des voiles couvrant une partie des tendidos. Dans cette ambiance chaleureuse et attentive, Pablo Hernandez , Moreno Leal et Jules Dujol lidient trois vaches, offrant un spectacle pour un public familial et de dĂ©couverte.

Picador Gabin Rehabi

Le spectacle commence dans le patio de caballo. Un hommage est rendu Ă  l’ancienne prĂ©sidente du club, Brigitte Calvet. Une plaque commĂ©morative est dĂ©voilĂ©e, suivie d’une minute de silence empreinte de respect. Puis, les applaudissements s’Ă©lĂšvent, saluant son engagement et son hĂ©ritage.

Pablo Hernandez

Pablo accueille avec délicatesse la vache, déployant sa cape dans un geste empreint de douceur. La vache avance avec allégresse, portée par une énergie sereine. Le pouvoir par la douceur guide chacun de ses pas.

Dans un Ă©lan gracieux, elle galope vers le cheval, son regard fixĂ© sur lui comme attirĂ© par une force invisible. Une connexion subtile s’Ă©tablit entre eux. À la muleta, le novillero, avec son temple et son alegria, trouve le juste Ă©quilibre entre maĂźtrise et plaisir. Son approche fluide et inspirĂ©e permet de varier les passes, donnant Ă  la faena une richesse et une profondeur uniques. Chaque mouvement devient une expression de son art, oĂč douceur et fermetĂ© se conjuguent pour sublimer l’instant. La vache, observĂ©e avec attention par le ganadero, rĂ©vĂšle sa nature authentique. Avec assurance, elle incarne l’essence mĂȘme de la noblesse animale.

Maxence entre en scĂšne avec maĂźtrise et relĂąchement. Ses faenas Ă  mi-hauteur captivent, et le public, conquis, savoure l’élĂ©gance de son art. Le Maestro Richard est content de sa prestation

Moreno Leal

La vache a montré une charge similaire à la précédente face au cheval, conservant puissance et régularité. Sans défaut, elle confirme sa solidité et son comportement irréprochable à la cape et la muleta .

Moreno Leal accueillr à mi-hauteur traduit une finesse technique qui lui permet de gérer avec douceur et fermeté le premier contact avec la vache . Cette maßtrise crée une fluidité naturelle dans le déroulement de la faena. Enfin, sa maniÚre de citer de loin sur les naturelles démontre une confiance et un sens aigu du rythme.

Jules Dujol

Bien que la derniĂšre vache ne possĂšde pas toutes les qualitĂ©s des prĂ©cĂ©dentes, elle offre Ă  Jules une prĂ©cieuse occasion de s’entraĂźner. MalgrĂ© quelques difficultĂ©s, le futur novillero travaille avec sĂ©rieux, appliquant les conseils du Maestro.

D’autres Ă©lĂšves ont Ă©galement fait leur entrĂ©e : Hugo AlquiĂ©, un nouveau venu, et Maonie. Un Ă©vĂ©nement majeur pour l’éleveur, marquĂ© par un bon esprit de camaraderie. Le public, ravi, a vĂ©cu un beau moment d’aficion, dĂ©couvrant la base de la corrida et, peut-ĂȘtre, de futurs figuras.

La journĂ©e se clĂŽture avec le maire et les acteurs rĂ©unis au centre du ruedo. On ne peut que fĂ©liciter et l’engagement de la pena Fiesta Brava .Rendez-vous le 7 septembre pour la novillada piquĂ©e avec Juan Molas, Javier Zulueta, et Julio Norte complĂ©tera le cartel avec son style affirmĂ© devant des novillos de la Ganaderia Camino de Santiago

Nicolas Couffignal Texte et photo

Tentadero un dimanche dans le Gers  » Au Cantaou  » ( 1er partie )

Le Cantou, havre de sĂ©rĂ©nitĂ©, offre un cadre enchanteur oĂč la verdure et l’ombre se mĂȘlent harmonieusement, tempĂ©rant la chaleur d’un soleil printanier aussi ardent qu’en plein Ă©tĂ©. La matinale est marquĂ© par un tentadero captivant : deux vaches, ĂągĂ©es de 18 Ă  24 mois, issues de la prestigieuse GanaderĂ­a Santiago Domecq, sont testĂ©es par El Rafi et les Ă©lĂšves passionnĂ©s d’Adour Aficion.

Picador Gabin Rehabi

Je constate qu’il est devenu rare, ces derniers temps, que les lidias ne se terminent plus par des simulations, ce qui est regrettable. La premiĂšre vache, dotĂ©e d’un joli trapĂ­o, se distingue par son comportement manso. . AprĂšs sa rencontre avec le cheval, son comportement Ă©volue,sa charge est courte, mais elle embiste avec dĂ©termination .

Les rencontres montent en puissance. El Rafi dĂ©montre une grande maĂźtrise technique, maintenant la vache dans la muleta avec la mĂȘme assurance que la veille. Le public aficionado, attentif et respectueux, observe le silence nĂ©cessaire Ă  ce moment crucial pour l’éleveur et pour l’avenir de la vache, tout en apprĂ©ciant le travail du matador. Les tentaderos sont aussi une prĂ©cieuse opportunitĂ© pour les Ă©lĂšves d’Adour Aficion, qui peuvent ainsi mettre en pratique l’enseignement reçu Ă  l’école.

Le premier est Pablo Hernandez et Moreno Leal, qui suivent attentivement les conseils du Maestro. Il parvient Ă  s’arrimer Ă  l’exigence de la vache, s’adaptant Ă  son comportement avec prĂ©cision et maĂźtrise.

La seconde vache ne semble pas avoir les dĂ©fauts de la premiĂšre. AprĂšs la pique, son comportement change. Elle va a menos. Cela n’empĂȘche pas le matador de s’entraĂźner Ă  varier les passes, jusqu’Ă  rĂ©ussir Ă  faire des naturelles Ă  droite. El Rafi trouve l’inspiration au travers cette vache.

Cette matinĂ©e s’achĂšve dans une ambiance chaleureuse, oĂč chacun profite d’un moment de dĂ©tente sous l’ombre bienveillante des arbres. Les Ă©changes se font naturels, ponctuĂ©s de rires et de discussions animĂ©es sur les instants marquants de la journĂ©e. Autour d’un repas partagĂ©, la complicitĂ© se renforce, crĂ©ant un vĂ©ritable instant de communion entre tous les participants.

Texte et photos Nicolas Couffignal

Le Casino Jerezano remet ses prix taurins 2024

Le gotha taurin de jerez s’Ă©tait donnĂ© rendez vous dans les arĂšnes de la ville ce matin pour la remise des prix taurins 2024 du Casino Jerezano la plus ancienne pena tarurine de la ville qui fĂȘte cette annĂ©e son 175Ăšme anniversaire.

Si les autoritĂ©s politiques de la ville du parlement andalou et de la dĂ©putation Ă©taient bien prĂ©sente, les rĂ©cipiendaires manquaient Ă  l’appel. Diego Ventura se faisait infiltrer le pied afin de pourvoir torĂ©er cette aprĂšs-midi, et Jose Mari Manzanarez avait un emploi du temps professionnel surchargĂ©, ce sont donc leurs apodĂ©rados qui les leur transmettrons.

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