Alès (Gard). Samedi soir. Arènes du Temperas. Deuxième de la Feria de l’ Ascension. Près de deux tiers. Corrida Concours
Toros de Héritiers de François-André, Curé de Valverde, Hubert Yonnet, Tardieu Frères, Barcelo et La Golosina.
Sánchez Vara: Vuelta al ruedo après avis et oreille.
Damián Castaño: Silence après avis et silence après avis.
Miguel Andrades, qui prenait l’alternative: Silence et silence après deux avis et silence après avis
Le jerezano Miguel Andrades, a pris l’alternative avec le toro de François André, Novelón , herrado du numéro 38, cárdeno oscuro de capa, né en 02/2021 de 480 kg
Meilleur varilarguero Paco Navarette pour son tiers au second.
Meilleure cuadrilla: Damián Castaño
Meilleur torero: Sánchez Vara
Meilleur toro: « Molina » de La Golosina combattu en sixième, herrado du numéro 119, né en 05/2021, cárdeno oscuro de 470 kg.
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Alès (Gard, Francia). Vendredi. Arènes du Temperas. Feria de la Ascensión. Corrida camarguaise. Trophée Avenir. Concours de manades, Trophée Bovigard. 1/2 plaza.
Toros: Rollo (manade de Cougourlier), Julot (manade de Vinuesa), Tempo (manade de Joncas), Novi (manade de Le Rousty), Jappeloup (manade de Blatière Bessac), Rafa (manade de Aubanel), Rabinel (manade de Du Gardon).
Raseteurs: Doran Friakh, Amaury Cadenas, Maxime Taieb, Antoine Charrade, Ilan Daniel, Christophe Clarion, Yannis Djiabelkhir, Aymerick Assenat
XXVII Ciclo de Becerradas des écoles Taurines Pedro Romero. Plus d’un tiers de coso.
5° Selection en classe pratique
6 utreros de Diego Curiel
Alejandro Núñez Aguado (E.T. Algeciras) ~ Ovation après deux avis
Javier Martínez (E.T. Sanlúcar de Barrameda) ~ Petition et palmas
Pablo Galván (E.T. San Fernando) ~ Oreille
Paco de Sara (E.T. Sevilla) ~ Pétition après deux avis et ovation
Javier Caro (E.T. Gibraltar) ~ Palmas après deux avis
Bruno Aza (E.T. Chiclana) ~ Trois avis et palmas
Du monde malgré une chaleur étouffante pour ce concours entre écoles taurines andalouse soutenue par le gouvernement andalou. Un cru médiocre débordé par un encierro compliqué. A souligner l’excellente brega de Ramis Hassan, « El Califa de Aragua », qui a souvent sauvé les jeunes de situations délicates. Pablo Galvan fut le plus courageux et le premier utrero nettement au dessus de ses frères.
Une fin de semaine taurine vous est proposée le VENDREDI 20 et le SAMEDI 21 JUIN à ORTHEZ
Le programme :
VENDREDI 20 : Présentation de la journée taurine des fêtes d’Orthez à la mairie 19h en présence du torero Luis GERPE.
SAMEDI 21 : Aux arènes du Pesqué,
– 11h précises, tienta de deux vaches de l’élevage EL PALMERAL (propriétaire olivier Martin) par Luis GERPE et un élève de l’école taurine de richard Milian. Entrée gratuite
– 12h apéro offert par Toros y Penas sous les platanes autour des arènes
– 13h30 repas sur réservation au restaurant O’GARAGE, menu 29 euros
INSCRIPTIONS PAR MAIL, CI-DESSOUS, POUR LE REPAS DERNIER DELAI VENDREDI 13 JUIN.
N’oubliez pas de préciser le nom et le nombre de personnes, menu en pièce jointe.
Les infos sur la TIENTA ne paraîtront, ni dans la presse ni sur les sites taurins, mais vous pouvez communiquer par le bouche-à-oreille, inviter vos connaissances et amis.
Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. 19ème de la Feria de San Isidro 2025. Lleno de ‘No hay billetes’.
Novillos de Fuente Ymbro (2º,3º , 5º) et El Freixo (1º, 4º 6º)
• MARCO PÉREZ, -en solitaire, silence, silence, silence, ovayon après pétition, vuelta al ruedo apprès pétition et avie et silence
On pense à Rimbaud quand on apprend l’âge du novillero salmantin qui faisait sa despedida de novillero aujourd hui à Madrid, devant –6- Toros novillos de Don Ricardo Gallardo( Fuente Ymbro) et de Don Julian Lopez El Juli(El Freixo): “on nest pas sérieux quand on a dix- sept ans!”
Il se l’est jouée la vie le petit Marco, il a volé deux fois très haut sur les cornes du cinquième, le meilleur toro de la soirée, très fort, très haut,538 kg, reçu à porta gayola par le presque matador… Ce sont les trois derniers novillos qui seront atendus à la porte du toril par un adolescent plein d’envie, de courage, d’adresse et pour tout dire, au 6eme c’est un miracle qui permit au torero de s’échapper des cornes.
Si je raconte un peu étrangement cette tarde c’est à dessein. Aux trois premiers on eut un peu l’impression d’une rodage d’un apprentissage, faible au faible premier, débordé mais intéressant au costaud second, et quant au troisième, juste en dessous des 500 kg, de Fuente Ymbro, tout est très très compliqué…
Arrivé au quatrième Marco Perez semble nous dire: c’est bon je suis chauffé à bloc, les affaires commencent!
Toros plus hauts,plus lourds, mieux armés, plus rapides dans les charges, nobles et braves au cheval …La cavalerie a été deux fois au sol.
Trois porta gayola f(un vrai courage , deux permettent des largas afaroladas magnifiques et reprise en veroniques. Le 4me a une bonne corne droite et Marco tente de régler la gauche qui flotte un peu dans les chevilles sans jamais toucher l’homme.Un espadazo et une pétiton qui se transforme en ovation finale.
Le grand moment, ce fut le 5eme qui le fit vivre à tout le monde.
Deuxième porta Gayola au pupille de JULI, 538,kg toro presque mur pour la corrida qui pousse fort au cheval et après les piques Marco Perez fait un superbe quite par gaoneras profilées.Ce toro est brave, pourquit les banderilleros. Brindis au public, on snet le triomphe possible: entame de faena au centre par cambiada sous l’epaule, sans broncher… et la faena est bien construite sur les deux bords, de plus en plus près et ultimes gestes pour une épée entiere et un descabello.
Grande ovation et forte pétition , in fine, Vuelta al ruedo très fleurie!
Comme s’il avait encore à prouver son courage Marco repart aux chiqueros et doit, de toute urgence échapper à la charge directe du toro.Début de faena aux medios , à genoux, par trois naturelles interminables qui prolongent la courbe autour de l’homme agenouillé; les cornes suivent la main qui est à haureur des yeux, et au bout de la main les cornes qui suivent le palillo… on voit dans le public deux ou trois femmes qui se couvrent le visage, par ce que tout le monde se souvient des deux énormes et vilaines volteretas reçues quelques temps avant, envoyant très haut et derrière l’animal furieux , le novillero au sol.
“Oisive jeunesse,à tout asservie, par délicatesse , j’ai perdu ma vie”, Rimbaud a failli avoir raison.
A noter: Ivan Garcia a été appelé à saluer pour une paire de banderilles.
Arènes bien garnies. Soleil avec fortes rafales de vent qui ont incontestablement perturbé la séance. Xe anniversaire de la Peña Taurine El Galo. Bétail dans l’ordre de sortie de Gallon, Colombeau, Malaga, Roland Durand, les deux derniers de Pagès-Malihan.
Le troisième, de Malaga (Callet), a été crédité de la vuelta posthume.
Picadors : ont alterné Jean-Loup Aillet et Sofiane.
Avant que ne sorte le premier toro, un vibrant hommage a été rendu en piste à Jean-Louis Ayme, plus connu du mundillo sous l’apodo de « Termite ». Une distinction bien méritée…
Uceda Leal a éprouvé quelques difficultés dans les bourrasques à proposer le toreo classique qu’on lui connait, tuant mal de surcroit.
Esaú Fernández s’est illustré au capote avant de connaitre à son tour davantage de difficultés en cours de faena puis avec la rapière.
Juan Leal a été le plus en vue, tombant sur un excellent exemplaire de Malaga, comme mentionné plus haut, avec lequel il fit grimper la température sur les travées.
Faena dynamique, variée puis encimista récompensée par deux oreilles et la queue, cette dernière étant trimbalée avec fierté durant la vuelta par son jeune fils Juan !
Lama de Góngora a affiché sa décision au cours d’un trasteo inégal conclu par entière au second envoi. Pour lui aussi, comme pour la plupart de ses compañeros, on avait l’impression que sans les caprices d’Eole…
El Galo s’est montré entreprenant dans tous les tercios. Ce festival lui tient particulièrement à cœur et il n’a pas ménagé sa peine. Il eut le pundonor d’aller au bout malgré un sévère accrochage sur un quiebro et a été récompensé d’une oreille pour l’ensemble de son œuvre.
Lalo ferma la marche en tentant d’imposer son toreo fait de gestes élégants, ce qui ce jour, compte tenu des circonstances climatiques, ne fut pas toujours une partie de plaisir. Quasi entière.
Ainsi se terminait un festival dont il convient de souligner la bonne implication de tous, organisation comme toreros. Dommage que la troisième corne…
Comme souvent les corridas dont on attend beaucoup sont décevantes.Las Ventas avait fait le plein ce soir pour une tarde dont on attendait beaucoup. Les cameras de Télé Madrid ont permis aux autres, dont votre serviteur de suivre les débats. Les toros d’El Torero, biens présentés mis a part quelques pointes fragiles, n’ont pas tenu les promesses de leur trapio. Souvent faibles et de comportement très inégal : le plus utilisable certainement le cinquième.
Diego Urdiales silence et silence
Andres Roca Rey salut après pétition et oreille
Rafael Serna silence et oreille
Diego Urdiales aura traversé sans peine ni gloire cette San Isidro. Certes il n’a pas été servi au sorteo par deux toros faibles et décastés dont il s’est débarrassé rapidement.
Roca Rey est Roca Rey et sa seule présence suffit à remplir les gradins. Ce soir encore il a prouvé qu’il est l’un des meilleurs toreros du temps du moins de ceux qui s’accrochent et essayent de tirer le maximum de leurs adversaires. Son premier était désespérément faible et ses agenouillements ne permettaient pas de lier les passes. Le péruvien essaya pourtant mais sans jamais atteindre les sommets. Son coup d’épée pourtant bien porté déclencha une forte pétition insuffisante pour la présidence. C’est à son second faible certes mais disposant d’un bon fond qu’il s’arrimera vraiment. La faena fut longue, le premier avis tombant en pleine série mais il fallut bien ce temps pour que l’animal se livre enfin et permette une conclusion à la hauteur de Roca Rey. Après de longues séries sans transmission, subitement le toro sembla subjugué par la muleta. On vit enfin des séries liées et templées à souhait et en particulier trois immenses séries de circulaires inversées d’une longueur infinie. L’épée entière un peu tombée est efficace et cette fois ci la présidence suivit le public pour la première oreille de la soirée.
Rafael Serna confirmait ce soir son Alternative devant une plaza pleine à raz bord on se doute du poids qui pesait sur les épaules du jeune sévillan qui, en tout et pour tout, avait toréé un seul festival en 2024. Le toro de la confirmation lui permit peu, une bonne série de véroniques en gagnant du terrain au capote et un joli quite par tafalleras, et c’est à peu prés tout. A la muleta le toro mansote et faible ne permet rien de grand. La faena se limite à trois séries deux à droite et une à gauche, le tout toréé de face avec beaucoup de sincérité malgré les protestations de l’animal. Le final est par manoletinas elles aussi bien en face des cornes mais l’épée est en arrière et desprendida quoique poussée dans les règles de l’art.
C’est à son second et dernier de la soirée que Serna se donnera à fond toréant comme le mort de faim de toros qu’il est. Il attend son adversaire à la porte du toril très en arrière des rayas ce qui vaudra deux sauts au toros avant de voir le capote. S’en suit une formidable série de véroniques au centre du ruedo. Le toro qui est certainement le plus solide de l’envoi attaque le cheval à hauteur de cuisse du picador qui se défend comme il peut des hachazos furieux de l’animal. Le quite est par delantales très doux avant une nouvelle charge au cheval comme la première. A la muleta, Serna s’engage à fond devant un toro qui est loin d’être un collaborateur, le danger rode et l’émotion gagne. Malgré les difficultés, la faena est bonne et bien liée. Pourtant en sortie le toro se défend en dérotant, toujours ce même vice constaté au cheval. En sortie de passe de poitrine la corne atteint le torero à la pommette droite et c’est le visage en sang que Rafael Serna termine sa faena. L’estocade et portée avec franchise et met rapidement terme à une valeureuse prestation du jeune torero qui coupe ce soir une oreille de poids qui devrait, espérons le, relancer sa carrière.
Demain est un autre jour avec le un contre six de Marco Perez.