Mois : novembre 2024 Page 4 sur 9

El Molinero nouvel apoderado de Rafaelillo

Rafaelillo Ă  Mimizan. Photo Bruno Lasnier

El Molinero sera le nouvel apoderado du grand torero murciano Rafelillo qui a triomphĂ© partout dans la monde dans des corridas dures et qui a brillĂ© en France cette annĂ©e Ă  Mimizan oĂč il est sorti en triomphe aprĂšs une prestation remarquĂ©e. Il est intĂ©ressant de noter qu’El Molinero est en fait un matador nĂ© Ă  Paris avec la double nationalitĂ©.

Ricardo AguĂ­n Ochoa, plus connu sous le pseudonyme de El Molinero, nĂ© le 30 avril 70 Ă  Paris en France, a passĂ© toute sa jeunesse chez ses grands-parents, meuniers de leur Ă©tat, qui vivaient dans un petit village prĂšs de Saragosse. C’est de lĂ  qu’il tient son apodo : El Molinero (le meunier). Il a d’ailleurs fait ses Ă©tudes de tauromachie Ă  l’Ă©cole taurine de Saragosse. Son pĂšre a exercĂ© la profession de chaufferur de vedettes de cinĂ©ma notamment de Romy Schneider. Il a pris l’amternative Ă  Saragosse en 93, confirmĂ© Ă  Madrid en 1995. Il a combattu de nombreuses corridas dures comme celles Miuras avant de faire sa desĂȘdida en 2004. C’est un retour inattendu que celle de cette figure aragonaise au cĂŽtĂ© du matador Murciano exemple de courage et de pundonor.

CT de Paris : BILAN DE LA TEMPORADA POINTU ET BRILLANT PAR MARC LAVIE !

À l’issue de son assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale oĂč fut dĂ©cernĂ© le prix de la Rencontre ( nous y reviendrons), Le CTP recevait Marc Lavie, rĂ©dacteur en chef de Semana Grande, pour le traditionnel bilan de la temporada 2024.

AprĂšs avoir Ă©voquĂ© quelques bons souvenirs d’une invitation au Club, il y a une trentaine d’annĂ©es, avec __ Arevalo, il entrait dans le vif du sujet :

LES DONNEES :

Il y a eu en France et en Espagne 498 corridas dont 15 mixtes soit 5 de plus qu’en 2023, et 312 novilladas, soit 20 de plus que l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Certes, il y a 50 ans les chiffres Ă©taient supĂ©rieurs, (653 corridas, 394 novilladas), mais cette temporada s’annonce de ce point de vue comme un bon cru.

L’annĂ©e a vu 25 novilleros prendre l’alternative, dont certains ont certainement un brillant avenir dans la profession. Il ne faut pas oublier que depuis le COVID, 70 matadors ont pris l’alternative, ce qui peut expliquer la bousculade inĂ©vitable face aux postes disponibles.

Il y a eu 21 indultos dont un seul en arĂšne de premiĂšre catĂ©gorie espagnole, c’est un peu moins que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes.

Parmi les nombreuses blessures de l’annĂ©e, 16 ont Ă©tĂ© graves dont 4 trĂšs graves.

Derechazo à genoux de Roca Rey à Soplon, n°48 de Fuente Ymbro, à Madrid, le 6 octobre 2024. ©JYB

L’escalafon des matadors est dominĂ© par Roca Rey avec 70 cartels, devant Talavante 68, et Luque et Castella avec 52 contrats. Chez les novilleros, c’est Marco Perez avec 38 novilladas qui est en tĂȘte. Il est d’ailleurs annoncĂ© pour une despedida de novillero, en seul contre 6 Ă  Madrid pendant la San Isidro, le 30 mai.

Nek Romero cite pour une passe de Las Flores le becerro n°20 de Pages Mailhan, à Arles le 11 septembre 2022 matin. ©JYB

L’escalafon est vieillissant avec des leaders ayant plus de 20 ans d’alternative, mais l’escalafon des novilleros est plus intĂ©ressant : parmi les noms Ă  citer El Mene qui n’a lidiĂ© que 10 novilladas mais est trĂšs prometteur au milieu de nombreux bons toreros, comme Jarocho, Mario Navas, IsraĂ«l Martin, Nek Romero, Samuel Navalon.

On craignait une pénurie de toros, mais cela a été résolu, parfois en transformant les corridas classiques en défis ganaderos.

Il apparait une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’aficionados qui rĂ©agissent plus aux provocations des antitaurins et des politiques ce qui a un effet rĂ©gĂ©nĂ©rateur sur la communautĂ©.

Les problĂšmes : certaines plazas sont en crise notamment Bilbao, mĂȘme si le vide des gradins existait dĂ©jĂ  il y a 30 ou 40 ans, mais la mairie tourne le dos aux arĂšnes. La tĂ©lĂ©vision : la corrida est soutenue par les tĂ©lĂ©visions rĂ©gionales mais One Toro a un modĂšle Ă©conomique qui ne lui permettra sans doute pas de survivre longtemps. Enfin, les critiques et les questions se font jour en Espagne sur le systĂšme de santĂ© et de gestion des infirmeries en France.

BILAN ARTISTIQUE :  LES TOREROS .

Véronique de Morante devant le toro n°65 de Domingo Hernandez, à Séville le 15 avril 2024. ©JYB

Le fait marquant est l’absence de Morante malgrĂ© ses 35 corridas ; on a vu lors de ses derniers cartels Ă  Azpeitia ou Santander que son corps continuait Ă  torĂ©er, mais son visage Ă©tait ailleurs !

Les figuras ont connu leurs lots de succĂšs, mais d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale sans se maintenir au niveau auquel elles nous avaient habituĂ©.

Roca Rey avait atteint un sommet lors de son triomphe hĂ©roĂŻque de Bilbao en 2022, mais semble avoir du mal Ă  rester Ă  ce niveau. Mais c’est le seul Ă  remplir les arĂšnes !

Talavante a semblé privilégier la quantité sur la qualité.

Statuaire à la talanquÚre de castella, au toro n°12 de Margé, à Nßmes, le 14 septembre 2024. ©JYB

Castella a Ă©tĂ© en dessous de 2023, malgrĂ© la nouvelle profondeur de son torĂ©o et la beautĂ© de ses lances Ă  la cape. Mais il a connu des problĂšmes Ă  l’épĂ©e.

Pecho de Luque, à Herrador, n°7 de La Quinta, à Nßmes, le 14 septembre 2024. ©JYB

Daniel Luque a eu quelques éclairs dans une temporada un peu grise.

Véronique de Juan Ortega à Terremoto, n°17 de Garcia Jimenez, à Séville, le 29 septembre 2024. ©JYB

Le soleil est venu de Juan Ortega, le meilleur artiste actuellement. Mais ce n’est pas un torero de grand public ni sans doute un torero pour la France.

Doblon de Borja Jimenez à Enamorado, n°116 de Victoriano del Rio, à Madrid, le 5 octobre 2024. ©JYB

Borja Jimenez a donnĂ© la meilleure faena de la San Isidro mais a perdu des oreilles Ă  l’épĂ©e. Il progresse Ă  chaque sortie, mais attaque beaucoup ses adversaires ce qui nĂ©cessite pour lui des toros trĂšs encastĂ©s.

Fernando Adrian a triomphĂ© Ă  Madrid en 2023 et 2024. Mais lors de la corrida de Victoriano Ă  la fĂ©ria d’automne, le public a pris parti pour Borja et lui ne s’est pas montrĂ© Ă  la hauteur.

Derechazo Ă  genoux de Perera Ă  Oloroso, n°66 d’El Parralejo Ă  SĂ©ville, le 10 avril 2024. ©JYB

À SĂ©ville une seule Porte du Prince mĂ©ritĂ©e, celle de Miguel Angel Perera qui est plus que jamais une valeur sure.

Emilio de Justo a Ă©tĂ© bon Ă  SĂ©ville comme Ă  Bilbao, mais il n’impacte pas !

David Galvan est un styliste inspirĂ©, mais il a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’ĂȘtre associĂ© Ă  Ponce.

Doblon de Rufo, à Fardero, n°97 du Puerto de San Lorenzo, à Madrid, le 4 octobre 2024. ©JYB

Tomas Rufo semblait parti en 2022 pour perturber l’escalafon, mais il est devenu plus prĂ©cautionneux. Sa force Ă©tait aussi ses apoderados (les Lozano), cependant, sans El Juli ils ont eu moins de poids. Mais Ă  la fĂ©ria d’automne, il a trĂšs bien commencĂ© sa faena Ă  droite avec beaucoup de ligazon ; le tendido 7 ayant protestĂ© parce qu’il ne se croisait pas assez il a Ă©coutĂ© et le toro s’est dĂ©composĂ© : il est difficile voire impossible de lier en se croisant en permanence (il faut se replacer).

Pecho de Clemente, à Hadrien, n°120 de Margé, à Nßmes, le 14 septembre 2024. ©JYB

Parmi les Français, seul Clemente semble avoir une chance de percer en Espagne mĂȘme si ses premiĂšres tentatives n’ont pas Ă©tĂ© couronnĂ©es de succĂšs et oĂč il reste inconnu. Les autres matadors français, sans l’appui de grandes maisons et sans triomphes susceptibles d’impacter de l’autre cĂŽtĂ© des PyrĂ©nĂ©es n’ont que peu d’opportunitĂ© malgrĂ© la garantie que leur apporte le circuit français.

Juan de Castilla, à genoux dans la boue en entame de faena devant Ranchero 2, n°941 de Pages Mailhan, à Vic le 19 mai 2024. ©JYB

Les toreros sud-amĂ©ricains en Espagne sont actuellement assez nombreux : 6 ou 7 novilleros parmi lesquels Bruno AloĂŻ Ă  suivre et chez les matadors Juan de Castilla aurĂ©olĂ© de sa double journĂ©e Ă  Vic et Madrid, Isaac Fonseca qui tient bien sa place et Jesus Enrique Colombo qui fait le spectacle et tue bien.

Diego Ventura sur Bronce pose les banderilles sans rĂȘnes, Ă  Saragosse, le 13 octobre 2024. ©JYB

En ce qui concerne le rejon, l’escalafon est lĂ  aussi vieillissant : Ventura domine.

LĂ©a est une cavaliĂšre extraordinaire mais a perdu des trophĂ©es Ă  l’épĂ©e car il lui manque un cheval de muerte (trĂšs rare et difficile Ă  former).

Guillermo Hermoso de Mendoza va perdre le soutien de son pÚre et devra bùtir sa carriÚre sur ses seules qualités.

LES GANADERIAS :

AprĂšs la dure pĂ©riode des annĂ©es 80 Ă  2000 oĂč les toros chutaient, on constate aujourd’hui qu’ils ne tombent plus. Peut-ĂȘtre parce qu’on les fait courir, mais sans doute plus spĂ©cifiquement parce qu’ils sont mieux suivis sur le plan sanitaire : il y a aujourd’hui une mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire du sport qui s’applique aux toros !

Dalia, n°15 de Victoriano del Rio, lidié à Séville le 27 septembre 2024 par Alejandro Talavante. ©JYB

Les 3 fers pour les vedettes sont restĂ©s sur leur position dominante : Victoriano del Rio, Nunez del Cuvillo et Garcigrande. Victoriano se dĂ©tache car ses bons lots ont la noblesse, la caste et une certaine exigence. Nunez del Cuvillo et Garcigrande, moins rĂ©guliers et moins brillants sont en baisse.

De son cĂŽtĂ© Juan Pedro Domecq (qui reste en tĂȘte de l’escalafon ganadero) a eu une temporada inĂ©gale.

Plantavinas, n°90 de Victorino Martin, lidié à Séville le 13 avril 2024 par Andres Roca Rey. ©JYB

Parmi les ganaderias encastées, Victorino Martin domine incontestablement. Victorino est un grand ganadero car il a su adapter ses toros à la toreria actuelle sans perdre leur caste.

Pellea de toros de Santiago Domecq à la ganaderia , le 18 février 2024. ©JYB

Santiago Domecq a Ă©tĂ© rĂ©gulier et sorti des lots exigeants et mobiles. Il est Ă©tonnant qu’il soit nĂ©gligĂ© par les leaders de l’escalafon.

La Quinta n’a pas eu le rendement du passĂ© mĂȘme si l’élevage a sorti une grande corrida Ă  Madrid et un trĂšs bon toro Ă  SĂ©ville.

Pijotero, novillo n°67 de Fuente Ymbro, lidié à Madrid le 3 octobre 2024 par Alejandro Chicharro.©JYB

Fuente Ymbro a sorti 2 bonnes corridas Ă  la San Isidro et Bilbao et beaucoup de bonnes novilladas. Roca Rey l’a affrontĂ© Ă  2 reprises, mais il n’est pas sĂ»r qu’il renouvelle l’expĂ©rience.. On espĂšre revoir ces toros en France l’an prochain.

Jules César, toro n°278 de Margé, à Nßmes, le 14 septembre 2024. ©JYB

Il faut rajouter Ă  ce groupe MargĂ© qui a sorti des lots exceptionnels Ă  Dax et BĂ©ziers (sans oublier NĂźmes oĂč le vent a empĂȘchĂ© des triomphes attendus). L’élevage devrait sortir Ă  nouveau en Espagne (Madrid) en 2025.

Retrirado, n°12 de Sobral, à Céret, le 6 juillet 2024. ©JYB

Les ganaderias toristes ont moins d’aura qu’il y a 30 ans : Dolores Aguirre reste la plus rĂ©guliĂšre. Los Manos a sorti un bon lot Ă  Vic. La nouveautĂ© viendra des Ă©levages portugais qui montent en puissance : Murteira Grave Ă  nouveau triomphateur d’Azpeitia, Sobral Ă  CĂ©ret.

Compte rendu et photos de Jean Yves Blouin https://facealacorne.fr/

En Amérique, dimanche

Mexico Monumental, &/3 d’arĂšne 14 000 spectateurs. Corrida de rejoneo

Jorge HernĂĄndez GĂĄrate vuelta et silence
Guillermo Hermoso de Mendoza , oreille et oreille
Javi Funtanet , vuelta aprĂšs avertissement et applaudissements
Les pegas ont Ă©tĂ© menĂ©s par les forcados de diffĂ©rents groupes, tant du Mexique que du Portugal.JosĂ© MarĂ­a Cairo, a rĂ©ussi l’exploit dĂšs la deuxiĂšme tentative.

Latacunga Equateur dimanche festival virgen esperanza de triana, un tiers d’arĂšnĂš taureaux d’Ortuño et Triana.

Álvaro Mejía , silence
El Fandi , vuelta
Manuel Escribano , oreille
Borja Jiménez , oreille
Paco Cortez , oreille
José Andrés Marcillo , oreille

INTERVILLES: UNE NOUVELLE MOUTURE WOKE

Photo Labat

« Il n’y aura pas de vachettes » dans la future mouture d’Intervilles mais des vaches « en mousse » et des tartes Ă  la crĂšme car, dĂ©clare Nagui le grand manitou du jeu dit populaire -ses Ă©moluments pris sur les deniers du Service Public, c’est Ă  dire sur nos cassettes- au journal Sud-Ouest : « il n’y a plus d’animaux dans les Ă©missions de tĂ©lĂ© aujourd’hui ». Pour argument Nagui s’appuie sur le projet de loi prĂ©sentĂ© au SĂ©nat qui pourtant s’est traduit, par une dĂ©route historique de ses auteurs rĂ©unissant 50 voix sur 348. Mais ça ne fait rien, le prescripteur des loisirs populaires a dĂ©cidĂ© et derriĂšre son sourire inusable, sa gentillesse de façade, rien ne le saurait l’affranchir de son destin de sauveur de la morale publique, c’est Ă  dire woke dĂ©sormais.

Intervilles dans sa nouvelle mouture se fera par ailleurs sans Dax, Mont-de-Marsan ni Bayonne qui ont dĂ©clinĂ© l’invitation de Nagui et donc sans les vachettes dĂ©sormais bannies. C’est un peu comme si on demandait aux footballeurs de jouer sans ballon ou Ă  un cuisinier d’accomoder un beefsteack de soja au motif que Nagui est devenu vĂ©gĂ© ! L’essence mĂȘme de cette Ă©mission mythique aura disparu pour laisser la place Ă  « un casting que j’aime » nous dit-il.  L’aimerons-nous ? Il est peu probable que copains de Nagui aient la classe, l’élĂ©gance et l’à propos des regrettĂ©es Gui Lux, Simone Garnier et LĂ©on Zitrone.

 Public, journal des mĂ©dias rapporte rĂ©cemment: « Philippe Corti, DJ de l’émission entre 2005 et 2008, a rĂ©cemment rĂ©vĂ©lĂ© Ă  Midi Libre avoir dĂ©clinĂ© l’invitation de Nagui. « J’ai dit non. C’est un woke ! Non ! Sans vachettes, c’est non !« , a-t-il exprimĂ©, dĂ©sapprouvant le changement de ton du programme. Un avis tranchĂ© qui a dĂ©chaĂźnĂ© les passions. Sur X (anciennement Twitter), les internautes Ă©taient en effet nombreux Ă  lui apporter leur soutien. « Il a eu raison de refuser », Ă  commenter un twitto. Et un autre de renchĂ©rir : « FĂ©licitations et bravo DJ Corti. Intervilles c’est les vachettes !!! Marre de ces vegans, ces gauchos, ces Melenchonistes Ă  vouloir nous pourrir la vie et changer les coutumes de la France »,

Nagui a trouvĂ© son avocat en la personne de Jean Michel Apathie qui s’en est pris d’une maniĂšre trĂšs agressive -et stupide sur le fond- au maire de Mont-de- Marsan. Dans un rĂ©cent portait, le Figaro dĂ©crit bien cet avocat des causes perdues : « Depuis vingt ans et plus, son absence de toute idĂ©e originale vaut à Jean-Michel Aphatie une mĂ©diocre, mais longue carriĂšre dans les mĂ©dias conformistes, oĂč son manque d’esprit ne risque pas d’ĂȘtre remarqué».

Interville ce n’est qu’un jeu mais d’une certaine maniĂšre il fait partie du patrimoine populaire de la tĂ©lĂ© c’est Ă  dire des tĂ©lĂ©spectauers qui en ont fait le succĂšs. L’émission Ă©tait fraternelle et bon enfant, l’empathie, la gentillesse, la surprise rĂ©gnait. Les vachettes apportaient cet Ă©lĂ©ment imprĂ©visible, cette once de sauvagerie inattendue qui en faisait le sel ; le gĂ©nie gascon, astucieux et solide, s’y illustrait avec la prĂ©sence des dacquois, montois ou bayonnais. Nagui ectoplasme bobo, satisfait de lui et de la place qu’il a obtenu, faux gentil, peut, quand ses intĂ©rĂȘts sont menacĂ©s devenir un vrai mĂ©chant. Ne tenant aucun compte des objections qui luis sont faites, sans considĂ©ration pour leurs auteurs -des Ă©lus tout de mĂȘme ! – nous concocte une distraction sans Ăąme ni prestige.

Il n’y a plus qu’une rĂ©ponse Ă  cette mĂ©diocritĂ© : le boycott !

Pierre Vidal

https://www.leslignesbougent.org/petitions/non-au-retour-dintervilles-sans-vachettes-20006/?fbclid=IwY2xjawGgRkBleHRuA2FlbQIxMQABHf2ZvoaOiL-eJn5yL2Xz2_3Za92nhyYr4Su9GLpPMvFOwN-F6xf0Te_nMQ_aem_ay-6MdjvCF-WZtQjbxUgkw

LLeno Ă  Acho: Castella et Roca Rey en triomphe

Lima Pérou Le point à la moitié de la derniÚre de la Feria del Señor de los Milagros 2024: plaza de Acho, lleno de no hay billetes -le premier depuis huit ans:

Toros de Nuñez del Cuvillo; un ensemble qui a donnĂ© du jeu mais de prĂ©sentation diverse; le quatriĂšme « Novelero » a Ă©tĂ© primĂ© d’une vuelta al ruedo.

Sébastien Castella silence et deux oreilles

JosĂ© MarĂ­a Manzanares ovation et vuelta au ruedo

AndrĂ©s Roca Rey deux oreilles -la seconde octroyĂ©e aprĂšs l’arrastre- et palmas.

SĂ©bastien Castella a reçu le « Scapulaire d’or » comme triomphateur du cycle Limeño pour la quatriĂšme fois. Meilleur toro : « Novelero » de Nuñez de Cuvillo.

A noter la prĂ©sence d’un espontaneo « El Pantera ». Faena exceptionnelle de Castella. Gros succĂšs de Roca Rey bien que la lente mort du toro ait refroidi les tendidao. Dans l’ensemble trĂšs grand succĂšs populaire et artistique du cycle qui relance Acho pourtant en difficultĂ© les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes.

https://feria.tv/video/4468/acho-castella-triomphateur-de-la-feria-a-hombros-avec-roca-rey

PalmarĂšs de l’Union des Clubs Taurins de France

 

Corrida Sud-Est

Corrida Sud-Ouest

Course Camargaise

Course Landaise

Site de l’association TOROFIESTA

Monterrey: succĂšs des adieux de Ponce

Monterrey (Nuevo LeĂłn) Mexique

Toros de El Junco

Enrique Ponce qui faisait ses adieux Ă  la Monumental: 2 oreilles et oreille,

Sergio Garza: silence et silence

Arturo Gillo oreille et 2 vueltas al ruedo et oreille,

NĂźmes: la corrida aux Assises ?

VALLABREGUES

Une trùs belle initiative


Dommage que les premiers frimas de l’hiver aient retenu quelques aficionados car l’organisation et la tenue parfaite de ce tentadero pĂ©dagogique de machos mĂ©ritait une bien meilleure audience.

En ouverture, les recortadores Corentin Samuel et Romain Aquillon ont conquis le conclave devant un novillo de Jacques Giraud. La tienta des cinq machos avec Jean-Loup Aillet qui officiait à cheval, fut commentée par chaque ganadero et torero, une tienta qui a débuté avec un novillo brave de Raphael Chaubet, testé par un Andy Younes trÚs affûté.

Maxime Solera dut mettre Ă  l’épreuve un trĂšs sĂ©rieux utrero d’Emmanuel M’roz et Edouard Belmaure. CĂ©sar Fernandez « El Quitos Â» se colloqua avec un novillo de Jacques Giraud noble mais manquant de fond qui lui fit subir deux volteretas, Ă  la cape puis en cours de faena.

AprĂšs un recorte de Corentin Samuel, Mathias Sauvaire « Matias Â» tienta un second pupille des Ă©leveurs du Paty avant que le prĂĄctico et organisateur Bertrand Pujol et le raseteur et prĂĄctico Belkacem Benhammou ne torĂ©ent por collera un troisiĂšme M’roz


(CommuniquĂ© – Thierry Ripoll)

Dans les ruedos d’AmĂ©rique

ArĂšnes de Latacunga , Equateur . Mano Ă  mano. PremiĂšre de la Feria de San Isidro Labrador. LLeno. Taureaux Triana (1er et 2Ăšme) et Huagrahuasi (3Ăšme et 4Ăšme).

SEBASTIÁN CASTELLA, ovation et deux oreilles

ROCA REY, ovation et oreille

Latacunga (Equateur). Deuxiùme de la Feria de San Isidro Labrador –

Toros de Triana y Ortuño le sixiÚme gracié:

David Fandila ‘El Fandi’, deux oreiles et ovation; 

Manuel Escribano, deux oreilles et oreille

 Borja Jiménez, ovation et deux oreilles et la queue symboliques.

ArÚnes de Juriquilla , Mexique . LLeno. Des taureaux de Los Encinos et Villa Carmela (5e bis) en guise de chapeau, bien présentés et inégaux dans le jeu.

GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, ovation et ovation.

ENRIQUE PONCE, ovation et oreille.

OCTAVIO GARCÍA ‘EL PAYO’, ovation et silence

ISAAC FONSECA, oreille et ovation aprĂšs avis.

MoroleĂłn (Guanajuato) MEX Toros de La Muralla

Andy Cartagena, ovation et deux oreilles

Jose Mauricio, oreille et oreille 

Luis David Adame, ddeux oreilles et ovation

Pachuca (Hidalgo) MEX 46° Aniversaire Plaza Vicente Segura mixte; despedida d’Enrique Ponce

Toros de Fernando de La Mora

Ponce palmas et vuelta,

Fauro Aloi ovaciĂłn,

Diego San Roman ovation et ovation

Isaac Fonseca 2 oreilles et deux oreilles.

Tlaxcala, México. QuatriÚme de la Feria de Todos los Santos. Trois quart.

Toros de José María Arturo Huerta, le premier arastre lent.

ANTONIO FERRERA, palmas et silence.

ERNESTO JAVIER ‘CALITA’, deux oreilles et palmas aprùs avis.

SERGIO FLORES, ovation et deux oreilles.

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