Page 14 sur 177

Alés : la billetterie en ligne

Feria 2025 : Les Arènes d’Alès lancent leur billetterie en ligne…

Pour la première fois, le public pourra réserver ses places pour les événements des Arènes d’Alès directement en ligne. Le site de réservation est ouvert depuis quelques jours, et les premiers retours sont très positifs. Cette nouveauté s’inscrit dans notre volonté de rendre les Arènes toujours plus accessibles, tout en répondant aux attentes d’un public de plus en plus connecté.

Avec ce nouveau service, il est désormais possible de :

Réserver ses billets en quelques clics.

Choisir ses places selon les disponibilités.

Recevoir ses billets directement par email ou sur smartphone.

La billetterie est donc accessible à l’adresse suivante : http://www.arenesales.com

Renseignements :

Tempéras Alès Cévennes

06 27 60 77 70

http://temperasalescevennes.com

(Communiqué)

DORIAN CANTON: JOURNEE AMIDO REPORTEE AU 14 JUIN

Lors de l’entraînement « a puerta cerrada » de dimanche dernier à Garlin, Dorian a reçu un violent coup de corne dans le mollet gauche qui a occasionné une rupture sur 10cm de l’aponévrose des muscles jumeaux et soléaire avec lésion des fibres musculaires profondes et importante collection sanguine. Un repos de 3 à 4 semaines sera nécessaire pour la cicatrisation complète des lésions.Par conséquent merci Pierre de bien vouloir annoncer le report au samedi 14 juin de la journée de la Peña Canton (initialement prévue le samedi 26 avril) 

Dorian Canton à Garlin

Pierre Gagnaire parrain de « Un toro pour un rêve d’enfant »

Duel régional à Plaisance

Après deux années consacrées aux élevages du Sud-Est, nous revenons cette année sur nos terres de Gasconne.

En 2025 ce sera à nouveau une desafio de deux élevages français :3 Novillos du Camino de Santiago – propriétaire Jean Louis DARRE 3 Novillos de Alma Serena – propriétaire Philippe BATS

On compte sur votre présence pour que perdure la traditionnelle journée taurine le 14 juillet

Le programme vous sera bientôt dévoilé
On se retrouve ce week-end chez nos amis d’Aignan pour les fêtes de Pâques.
 
Un abrazo

NOCHE GRANDE

La Macarena vue par Jean Yves Blouin

Ce sera ce vendredi soir la noche grande dans toute l’Andalousie. La célébration du vendredi saint : la mort du Christ. C’est le point d’orgue d’une semaine où se sont succédées les pasos et palios dans les rues de toutes les villes et villages de la nation andalouse. Une nuit retransmise en direct par Canal Sur qui valait la peine, même s’il fallait se coucher au petit matin pour voir jeudi soir la sortie de la Macarena retardée par la venue de la reine (honoraire) Sofia, la marche de la Esperanza de Triana, les immenses trônes malagueños et leurs innombrables costaleros arrimés à l’icône, leur capataz les encourageant  avec cette verve si caractéristique d’un événement qui a tenu en haleine et mis dans la rue plus de la moitié des andalous.

Il y avait les soixante hermandades de Séville qui baladaient sur les épaules leurs saintes et pesantes images mais aussi celles de Malaga, Huelva, Alméria, Baza, Baena, Jaen, Ecija, Sanlucar, Cadiz, Jerez, Cordoue… j’en oublie. Chacune à ses pasos, plus ou moins précieux, ses couleurs, à son parcours, à ses manœuvres. Certains portent pieds nus, le silice en évidence ; d’autres iront richement vêtus chapeautés de ces capirotes désuets dans des tuniques de velours pourpre. Il y en a qui marchent en silence comme « le grand Poder » ou d’autres qui vont uniquement accompagnés de « vivats ! » comme à Baza ou encore suivie de musique envoutante et sensuelle comme la Esperanza de Triana ou la Vierge de los Gitanos. Et parfois comme à Huelva, à Lucena ou Cordoue, au coin d’une ruelle étroite la procession s’arrête, le marteau du capataz frappe: le bloc d’argent ou d’or ou de bois de Coliba s’effondre, alors jaillit d’un balcon une saeta, un cri qui fait frissonner et pleurer les plus sensibles à cette beauté populaire.

C’est un spectacle inouï…

De très nombreux toreros sont liés à la Semana Santa : depuis Joselito El Gallo à la « Macarena », Gitanillo à Los Gitanos comme la famille Miura ou Pablo Romero, Ordoñez et sa tribu à « La Esperanza », Chicuelo et Tomas Canpuzano au « Gran Poder »… La tauromachie s’inscrit dans cette diversité, dans ce qui est la manifestation concrète de la résistance à une mondialisation forcenée que l’on cherche à nous imposer par tous les moyens. Il ne s’agit pas de nier que la Semaine Sainte reste avant tout un acte religieux ; non évidement. Mais c’est, comme le Rocio, une manifestation collective où tout le monde à sa place croyant ou non croyant. Il faudrait une étude anthropologique fouillée pour en comprendre le sens dans sa complexité mais à l’évidence s’y exprime le sentiment d’appartenance à une histoire commune, l’attachement à un passé dont on ne peut pas faire table rase.

Federico Garcia Lorca et ses amis de la génération de 27 ont parfaitement réhabilité cette ferveur populaire que la Raison seule ne peut saisir, car la Raison -louable évidement et si française- n’explique pas tout; elle ne peut saisir la Semana Santa, le péleriange du Rocio, le flamenco et moins encore la tauromachie dans son ensemble complexe. La beauté, l’émotion, la sensibilité en sont en réalité les meilleures justifications.

Pierre Vidal

Les toros de la corrida concours de Vic-Fezensac

Pour ce qui est la corrida concours la plus importante donnée en France les élevages sont les suivants : Miura, Prieto de la Cal, Villamarta, Veiga Teixeira, Pallarés y Pagés-Mailhan. En matinale le 8 juin ; lidiadors Esaú Fernández, José Garrido et Román.

Roquefort, semaine taurine

« Tardes de soledad » succès public exceptionnel

Entretien avec Eric Jolivalt, Dulac Distribution, Paris avril 2025

1/ Quelques chiffres : Le nombre d’entrées / Le nombre de copies / Le nombre de séances sur la France / Quels sont les chiffres que vous pensez atteindre en fin d’exploitation ?

Nous avons réalisé 28.000 entrées en deux semaines, le film a été et sera diffusé dans plus de 300 cinémas et nous espérons atteindre 40.000 entrées en fin de carrière. Ce qui est un score exceptionnel pour un documentaire. En France, rares sont les documentaires qui dépassent les 10.000 entrées en salle.

2/ Est-ce que l’interdiction –de12 ans a été un frein dans l’exploitation du film ?

L’interdiction nous a semblé légitime, le film montre la corrida d’un point de vue totalement différent que celui du spectateur à la télévision ou dans l’arène. C’est ce qui rend le film unique mais c’est aussi une tout autre approche et il est nécessaire de pouvoir l’aborder de cette façon avec des enfants de plus de 12 ans même s’ils ont déjà assisté à des corridas étant plus jeunes.

3/ Albert Serra est toujours un phénomène, son implication dans la sortie a été primordiale, Combien de débats, avec lui, avez-vous organisé avant la sortie ?

Le film est sorti une semaine après l’Espagne où le film a été un vrai phénomène. Albert Serra a réalisé une quinzaine de débats en France, surtout dans le sud-est et le sud-ouest avec des villes comme Arles, Dax, Mont de Marsan puis à Paris et en banlieue parisienne. A chaque fois, la salle a été conquise.

4/ Lors de l’acquisition du film à Saint-Sébastien, comment aviez-vous envisagé sa sortie en salles ? Vos objectifs ont-ils évolué à l’approche de la sortie ?

Nous avons acquis le film bien avant San Sebastian. Nous étions sur le projet depuis son élaboration car nous avions déjà travaillé avec Albert Serra ainsi que son producteur Pierre-Olivier Bardet sur le film Liberté. Si nous n’avons jamais eu de doutes sur le talent d’Albert Serra, je vous mentirais en disant que le sujet de la corrida n’a jamais été une question. C’est en voyant le film fini et suite à la Concha de Oro à San Sebastian que nous avons vraiment réalisé que nous avions l’un des plus grands documentaire de l’année (voire plus) dans les mains et qu’il fallait le traiter comme tel.

5/ Dulac Distribution a l’habitude de proposer des documentaires très variés. La sortie de TARDES DE SOLEDAD s’est-elle démarquée des précédentes, et si oui, en quoi ?

Dulac Distribution distribue de nombreux documentaires de grands réalisateurs à l’exemple de Notre Corps de Claire Simon, Babi Yar Contexte de Sergei Losnitza ou encore Pingouin & Goéland de Michel Leclerc. A chaque fois, nous traitons les films comme des objets uniques tout en prenant en compte leurs particularités. Tardes de Soledad ne déroge pas à la règle et ça a été un plaisir énorme de travailler avec un génie comme Albert Serra.

Texte Sandrine Lamantowicz in https://facealacorne.fr/

Onetorotv à Arles et Vic-Fézensac

VIC: PLACE AUX JEUNES !

Page 14 sur 177

© 2025 Corridasi - Tous droits réservés