
La Pluie a cessé une heure avant le paseo et cette novillada sans picadors a débuté dans une température glaciale et sur une piste à peine praticable. Le public a cependant répondu présent malgré les conditions atmosphériques pour cette finale retransmise aussi par Canal Sur T.V.
Pour une finale on aurait pu attendre un niveau plus relevé mais il faut bien dire que la caste des opposants de la ganaderia El Torero a copieusement compliqué la tâche des apprentis toreros qui ont pu voir le travail qu’il leur reste à accomplir en particulier pour la suerte suprême, les avis furent nombreux.
Martin Moreno, école de Chiclana : une oreille
Adrian Olmedo, La Linea : trois avis
Mario Torres, Ubrique : deux oreilles après avis
Remi Asencio Lucas San Fernando et Nîmes une oreille après avis
Celso Ortega La Gallosina El puerto de Sta Maria : deux oreilles aprés avis
Javier Mena Gavira, Algesiras : trois avis
Gabriel Moreno « El Calle » deux oreilles.
Il ne fait aucun doute que les acteur principaux de cette novillada ont été les erales d’ El Torero. A part le quatrième légérement en dessous un peu faible et soso, tous les autre on montré une caste importante parfois avec un peu de genio et les jeunes ont eu du mal à s’adapter à une race qu’ils ne sont pas habitués à rencontrer. Les novillos présentaient tous des défauts de tête qui les condamnaient à l’abattoir s’il n’y avait eu ce type de spectacle par contre pour le reste ils avaient tous ce que l’aficionado recherche chez le toro brave et ont permis de ne jamais s’ennuyer durant les trois heures qu’a duré le spectacle.
Mario Torres et Celso Ortega ont sans nul doute laissé la meilleure impression dessinant des faenas complètes des deux mains et de bonnes impressions au capote. Reste encore pour eux à travailler la suerte suprême et peut être aussi à peser davantage sur un toro encasté. Remi Lucas devant un novillo soso a réussi quelques bon détail et laissé une bonne estocade au premier essai quoique que tendue, Si il avait eu plus de suiveurs dans le public il aurait certainement rejoint le groupe des deux oreilles. Enfin une mention spéciale au t jeune de Sanlucar « El cale » qui a dessiné à un anoro une faena vibrante et pittoresque de forte inspiration gitane, à revoir. Côté subalternes Copanito, banderillero de Jerez a remarquablement lidié le premier, canalisant sa violence dans une brega puissante et précise qui a certainement permis à son novilero parfois en difficulté de poursuivre le combat, on ne soulignera jamais assez le professionalisme de hommes d’argent et leur rôle parfois déterminant.
Jean Dupin
