
Voici le communiqué que Roca Rey a émis pour défendre le Pérou et ses aficionados, suite à la publication de Mundotoro annonçant que David de Miranda, qui se produira bientôt, partait en vacances à Tacabamba:
« La tauromachie ne connaît ni frontières ni étiquettes. Entendre que le Pérou, ma terre, soit traité avec mépris, rabaissé par des étiquettes sarcastiques comme « indigène » ou « tiers-monde », c’est offenser non seulement un public exemplaire, mais aussi une histoire qui résonne depuis des siècles.
À Cajamarca, Chota, Tacabamba, Lima et tant d’autres places du Pérou, la tauromachie se pratique avec la même authenticité qu’à Séville, Madrid ou Bilbao : avec des hommes qui risquent leur vie et avec un public qui vit la tauromachie avec passion et respect.
Les toreros d’Espagne et du monde entier qui se rendent au Pérou ne sont pas en vacances : ils viennent pour se donner à fond, s’engager avec sueur, sang et larmes, et démontrer que le courage n’a pas de passeport. À chaque passage, il y a du dévouement, du risque et un respect absolu pour la profession, pour ce mode de vie.
La tauromachie est universelle, et partout où il y a un taureau et un torero, ils méritent d’être célébrés. être reconnu avec la même dignité.
Le Pérou est aujourd’hui l’un des derniers bastions fertiles de la tauromachie mondiale : alors que les arènes ferment dans d’autres pays, elles se construisent ici ; alors que les événements diminuent ailleurs, ils se multiplient ici chaque année.
C’est le véritable reflet d’un public d’aficionados dynamiques qui méritent le respect.«
Le jour où la cour constitiutionnelle de Colombie vient d’interdire définitivement la corrida, les propos de Roca Rey prennent toute leur dimension. Interdite désormais en Colombie, en déclin au Mexique, la tauromachie est au contraire en plein développement au Pérou. Alleluia! C’est, disons-le, le génie de Roca Rey et sa reconnaissance en Europe qui ont été déterminants dans ce développement inattendu. C’est vrai que la xénophobie rance d’une partie de la critique taurine européenne et de l’aficion soit-disant « éclairée » -qui a fait d’Andrés sa bête noire- est en réalité absurde et irresponsable.
PV