Maubourguet dimanche Novillada des fetes. 300 spectateurs environ. C’était le retour à la novillada de cette bourgade des Hautes Pyrénées après un an d’absence.
Présentation de la ganaderia de la Rosa (Arraute Charitte) d ‘encaste Murube. Le quatrième vuelta à l’arratsre. Les autres applaudis.
Les 4 novillos ont offert à la fois une présentation remarquable pour une sans picador et un jeu qui a enchanté aficionados et néophytes présents. Les deux premiers novillos l’un lucero l’ autre coletero ont galopé avec classe et beaucoup de rythme dans la muleta puissante et douce du salmantino Emilio Garcia Torres et dans celle moins expérimentée de l’équatorien Arias Samper qui s est hissé peu à peu à la hauteur de l excellente corne gauche de son opposant. Emilio Garcia concluait son œuvre muleteril par un magnifique espadazo : une oreille avec pétition de la seconde et vuelta très fêtée.
Arias Samper, malgré un engagement indéniable épée en main verra quelques minutes s’écouler avant que ne s’effondre bravement son excellent adversaire.Le troisième novillo a un trapio d utrero et propose une âpreté au combat qui en aurait déboussolé plus d’un. Avec calme intelligence et toujours avec classe Emilio Garcia Torres lidia son murube toujours par le bas l obligeant sans cesse pour petit à petit réduire la charge violente et dominer finalement un novillo qui aurait largement mérité une rencontre ou deux avec la cavalerie.une épée longue d effet le prive d une autre oreille. vuelta.
Quand sortit MIRALRIO l’ultime pensionnaire de la Rosa un murmure parcouru les gradins.De belles hechuras ce novillo mais avec un trapio digne de n importe quelle novillada piquee de fin de saison. Arias Samper voyait la le plus imposant adversaire de sa jeune carrière. Avec prudence il essaya de prendre la mesure des galops déboulants dans son capote. Il prit les palos et tenta avec succès quelques paires risquées dont une au raz des planches.
La tension monta quand Miralrio s’engouffra avec franchise et puissance dans la muleta fébrile d Arias. Intelligent et lucide l’équatorien commença à accompagnér de plus en plus loin de plus en plus bas la charge toujours aussi intense. Miralrio ne cessa pas ses assauts et Arias se confia se détendit pour livrer quelques tandas posees mesurées sur les deux pitons en prenant un plaisir évident : celui qui se transmet aux gradins. Épée en main Arias Samper prit le chemin du triomphe en s engageant entre les cornes.Épée rapide d’effet et pétition immédiate du conclave.
Au fil de la novillada l’américain né au Texas Joaquin Manzur nous gratifiant de deux quites par faroles et d une paire de banderilles qui ne détonnèrent pas dans cette émouvante novillada.pas une once de faiblesse chez les novillos bien au contraire!
Ceux qui étaient présents au pied des Pyrénées ont encore quelques images dans leur retines et se sont promis de revenir voir les Murubes élevés en pays Basque…
Jean
