Mauguio – Novillada de la Romeria. 3/4 d’arène.
Novillos, par ordre de lidia, de San Sebastián (1º et 3º bis comme sobrero du novillo de Gallon), Robert Margé, Frédérique Tardieu, Pages-Mailhan et Héritiers de François-André
El Mene, silence et silence
Julio Norte hijo, oreille et palmas après avis
Víctor, saluts et saluts.
Avec son San Sebastiean qui ouvrait la course, El Mene s’est fait applaudir au capote en début de séance suivi d’un quite qui a vu Julio Norte se faire prendre violemment, sans toutefois trop de conséquences fâcheuse si ce n’est plus tard avec un gros pansement pour masquer sa taleguilla déchirée. A la muleta, le novillo ne s’employa que très peu, surtout à gauche, au cours d’un trasteo inégal conclu par entière. Avec le Tardieu qui prit une pique trasera, le Mene débuta à genoux puis afficha sa décision contrariée toutefois par le peu d’options offerte par son opposant. Entière.
Julio Norte a été le plus en vue ce jour, d’abord face à un novillo auquel il coupa l’unique oreille de la séance. Bon capoteo, surtout par chicuelinas et après une bonne pique suivie d’une vuelta de campana puis un brindis à l’assistance, le protégé de Domingo López Chaves fit apprécier une entame allurée, se montrant par la suite vaillant sur des mouvements appliqués. Belle entrega du Salmantino qui conclut d’une entière. Il aurait pu doubler la mise avec le bon quinto de Pagès-Mailhan à l’issue d’une faena débutée au centre par trois cambios risqués et poursuivie par plusieurs séquences qui ont transmis aux gradins. Mais la conclusion en a voulu autrement, le bicho tardant à tomber. Dommage, mais Julio a tout de même laissé une bonne impression, s’adjugeant au final en piste le trophée créé par Juan Villanueva.
Victor débuta avec un Gallon qui après de splendides gaoneras se brisa une corne ayant pour conséquence la sortie du mouchoir vert. Sortit alors un sobrero de San Sebastian très bien armé, auteur d’une belle arrancada sur le premier puyazo avant un deuxième protesté car hors des limites. Faena brindée à l’auditoire débutée par trois cambios au centre, Victor se montrant, quieto, vertical et relâché. De la belle ouvrage terminée par luquecinas avant une conclusion hélas médiocre qui le priva d’une oreille qui semblait acquise. Le Saintois ne put ensuite réussir le desquite face à un François André entipado qui prit une pique avant un bon second tercio à charge de Medhi Savalli. Brindis au respectable puis faena quelque peu ternie par l’attitude défensive de son opposant. Entière.
Texte Paul Hermé
Photos Jean François Galeron
