Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Quatrième de la Feria. 1/2 entrée.
Toros de Alcurrucén

• EL FANDI, silence et ovation et divisions.

• DAVID GALVÁN, ovation après avis et ovation après avis.

• GINÉS MARÍN, ovation et silence
Les toros d’Alcurrucen avaient le poids qu’il fallait, mais sans doute pas la caste et rien d’autre qu’une noblesse un peu sosa. Même si le second a fait son devoir à la pique provoquant un batacazo, les autres se sont surtout défendus en agitant les cornes et le 4ème est sorti suelto.
Les maestros ont donc été au-dessus de leurs adversaires, même s’ils n’ont pas coupé d’oreilles.

El Fandi s’est signalé par ses banderilles al violin, les autres étant à corne passée, mais surtout par son entame de faena au quatrième : à genoux un derechazo en rond sur 3 tours complets puis un second sur 2 tours : les olé ont fusé et la musique a joué. Pour le reste une seule série liée à son premier et une bonne faena à son second, mais qui ne transmet pas.

Galvan torée avec élégance et classicisme : ses premières séries à droite déclenchent la musique ; il en sera de même à gauche et après une courte faena à un toro qui n’aurait sans doute pas accepté plus, une bonne estocade en entrant droit, mais qui ne sera pas concluante et l’obligera à plusieurs coups de descabello. Presque le même scénario à son second où il entendra encore la musique, et où après 5 séries, une nouvelle estocade bien portée sera ternie par 4 coups de descabello.

Marin tombera en premier sur un toro qui semble réfléchir et après un premier tiers quelconque, lui donnera une faena marquée par des passes profondes conclue en circulaire inversée avant un échec à l’estocade. Le 6 ème sera protesté mais surtout accusera de la faiblesse et ne transmet pas, se réservant après 2 séries. D’autres auraient pris l’épée de mort immédiatement, mais Marin ira jusqu’au bout de la faena avant une épée dans le haut, tendida mais concluante.
Une seule conclusion : pourvu que les toros des prochains jours sortent mieux !
JY Blouin texte et photos.