La journée des novilladas à Rion des Landes, organisée lors des fêtes locales, se tient entre les ferias de Dax et Bayonne. Ce matin, des erales de la Ganaderia d’Alma Serena (Cauna) sont présent. Les novilleros Jules Dujol (Meilhan), Ekaitz Moreno Leal (Pampelune) et Lizares (Arles) participent à l’événement. Une minute de silence par les arèneros en hommage à l’un des leurs.

President Colette Lacome. Public : 3/4 d’arènes. Musique : Le Biniou
Moreno leal. : 1 oreille
Lizares : silence
Jules Dujol : 1oreille
Le lot de la Ganadería Alma Serena présente une homogénéité marquée. Le comportement manso et la faiblesse du premier et du troisième se manifestent clairement. Ils donnent des coups de tête dans la muleta. Le second, plus encasté, exprime son côté manso surtout en fin de faena. Ce lot constitue l’antithèse de ceux de Maurrin et Hagetmau.

Moreno Leal
L’eral, de trapío correct, montre un léger comportement manso et donne quelques coups de tête pendant la faena. Moreno Leal réalise une série applaudie à la cape au centre, suivie d’un quite remarqué de Lizares. Sur les derechazos et les naturelles, il peine à fixer l’eral dans la muleta. En changeant de terrain, la faena gagne en structure. Une demi-épée efficace met fin au combat, et le public applaudit. Une oreille.

Lizares
Lizares cherche à impressionner le public avec une puerta gayola et larga. Il domine la série à la cape. Jules Dujols réalise un quite applaudi et Lizares répond par une lopesina. Il plante trois paires de banderilles sans que les clarines ne repèrent le signal du palco avant la troisième paire. L’éral, de trapío similaire, se montre plus encasté mais son galop manque d’harmonie. Le novillero n’est pas croisé sur les premiers derechazos, puis enchaîne des naturelles plus appliquées. En fin de faena, l’éral presse vers les planches lors de trois tentatives, dont la dernière à la trasera.

Jules Dujols
Calme et appliqué, Jules exécute quelques séries à la cape pour sa présentation, chaleureusement applaudi. Il brinde l’éral au public. Dans un silence digne de Las Ventas, ses premières droites sont tendues. Le novillero, à la planta caractéristique, enchaîne avec aplomb et détermination devant un eral manso. Le public et la musique encouragent sa détermination à répondre aux exigences de l’éral. Il place la plus belle épée de la matinée, conclut au descabello et obtient sa première oreille.
Texte et Photos Nicolas Couffignal