Rugby et toros, deuxième jour. Après le rugby d’hier, place à la tauromachie avec l’encierro des pitchouns et la novillada non piquée en matinée. La ganadería de La Espera est un pilier des arènes Jean Sango.

. Léo Pallatier, remarqué l’an dernier malgré une réussite mitigée à Bougue, retrouve Captieux. Face à lui, Clovis Germain, vainqueur de Bougue et triomphant sur de nombreuses plazas.
President : Mathys Courregelongue Dupeyré
Public 60 %
Meteo : Sous les nuages
Musique : Les Armagnacs
Leo Pallatier Avis et Silence
Clovis Germain une oreille et vuelta /une oreille Prix de l’Acoso

Le lot présenté à Captieux par la Ganaderia La Espera est homogène pour les deux premiers, tandis que le troisième se distingue par un trapío plus marqué. L’ensemble offre une belle présentation. Le comportement est typé encaste et le second a reçu un panuelo bleu.


Leo Palatier
Le novillero accueille avec une larga. Sa faena est marquée par l’alegría et la détermination, suscitant les applaudissements en réponse au quite de Clovis. Il entame sa série avec des doblones sous les encouragements du public. La série de naturelles est exécutée proprement, et la faena gagne en intensité, à l’image de la musique des Armagnacs. Il conclut par un pinchazo bajonazo et contraire.

Clovis Germain
La faena à la cape, propre mais manquant de douceur, est marquée par un joli véronique sur un quite de Leo. La pose des banderilles par Clovis est saluée par le public. À la muleta, il débute plein centre, cite le becerro de loin, avec des muletazos profonds, une domination légèrement brusque. Une série de luquesinas précède un recibir, mais à trasera. Le becerro est applaudi à l’arrastre.


Le troisième becerro encasté charge plus court. Le novillero peine à dominer à la cape, mais la pose des banderilles est régulière. Clovis entame une faena classique, les premières passes à droite sont sur le passage, puis il se croise. Le becerro se montre plus exigeant, le public encourage le novillero. Sa ténacité s’exprime face à la bête, il n’insiste pas sur les naturelles. Cette fois-ci, le recibir est réussi.
Texte et photos Nicolas Couffignal