Le jeune novillero de Pampelune Bruno Martinez qui a débuté à Arzacq en 2024 a tué le sobrero de la corrida en traje corto et mode fiesta campera. Un novillo solide et très armé qui a donné du jeu et devant lequel le jeune navarrais s’est montré à la hauteur le tua d’une entière.
Aire Sur L`Adour (Landes) France Arènes Maurice Lauche– Novillada des Asouillos. Près d’une demie arène.
Novillos de Palha, le sixième « Sardineiro » n°971, né en 12/2021, negro bragado vuelta al ruedo.
Eduardo Neyra, qui remplaçait Mariscal Ruiz blessé, silence et silence après avis;
Nino Julián, vuelta al ruedo après 2 avis et vuelta al ruedo après avis;
Pepe Luis Cirugeda, silence et oreille après avis.
Une minute d’applaudissements a été respecté à la mémoire du mayoral de Palha Joaquim Carlo récemment disparu
Prix au meilleur picador Adrián Majada pour le sixième.
Le novillero Bruno Martínez lidia le sobrero à puerta cerrada.
Comme il est de tradition la banda joua le paso doble Ivan Fandiño à la mémoire du matador d’Orduña tombé dans cette arène, avant l’arrastre du 3ème toro.
C’est toujours le cœur brisé que l’on entend, sur cette piste, les notes poignantes du magnifique paso-doble consacré à Ivan Fandiño dont aucun aficionado n’aura oublié le sacrifice. Il a été joué à la perfection et écouté dans un silence respectueux. Car pour l’aficionado la personnalité rayonnante d’Ivan est toujours présente et le cauchemar de ce drame épouvantable ne peut être gommé…
Présentation disparate des Palha très attendus. Elle ira à mas: les trois derniers plus sérieux, plus hauts et lourds et mieux armés, le dernier bisco. Dans l’ensemble, les portugais ont fait le boulot à la pique puisqu’on en recense 15 au total. Les plus spectaculaires étant le second, le cinquième et le sixième. Le premier juste de force et soso. Les autres rapidement arrêtés après l’épreuve du cheval exception faite du second et surtout du sixième, novillo complet qui humilia avec classe durant la faena. On termina donc sur une note positive.
Disons-le, Eduardo Neyra qui faisait sa présentation en France ne sut convaincre l’assistance. Peu d’entrega, une prudence excessive mais aussi -soyons juste- un capeo d’ouverture brillant à son second passage. Il tua d’une entière et d’un descabello efficient son premier animal mais s’en vit des pierres pour occire le second.
Beaucoup de détermination et une capacité de toucher les gradins chez Niño Julian dont l’enthousiasme fait plaisir à voir. Il banderilla ses deux adversaires alternant dans cette suerte le meilleur et le pire; on mettra en exergue un quiebro émouvant. Par la suite il débuta avec calme son premier adversaire qui le mit souvent en difficulté en le désarmant. La volonté du jeune homme plut cependant au public mais l’épée tombée limita la pétition à quelques mouchoirs. A son second faena volontaire mais peu cohérente conclue avec difficulté. Quelques mouchoirs encore et un nouveau tour de piste fêté.
Enfin Pepe Luis Ciruega discret à son premier passage appuya sur le champignon face à l’excellent sixième. Un toro sérieux qui demandait les papiers mais qu’il sut conduire avec autorité et une vraie dimension artistique. Très soutenu par le public libéré, Pepe nous offrit une faena cousue main où l’adversaire captivé par sa muleta bien cadencée fit l’avion à plusieurs reprises. Sa maladresse à l’épée le priva d’une sortie en triomphe, comme l’an dernier, le gaditano coupa néanmoins la seule oreille de la tarde.
Rien à voir avec la soirée orageuse de l’an dernier, pour cette après-midi enseoleillée nous avons eu droit à une version soft des Palhà; elle ne nous fit pas trembler mais elle eut son intérêt.
Pierre Vidal
Photos Roland Costedaot
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Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Cinquième de la Feria de Abril. Lleno de ‘No hay billetes’. Toros de Domingo Hernández,
• MORANTE DE LA PUEBLA, ovation après avis et deux oreilles.
• JUAN ORTEGA, ovation et ovation.
• PABLO AGUADO, ovation et ovation
Etrange corrida où Séville, folle, d’amour pour Morante a salué tous les gestes du maestro et l’a porté au pinacle.
Pourtant, cela partait médiocrement avec un lot de Domingo Hernandez juste de trapio (4 toros avaient été refusés par les vétérinaires) et au comportement parfois étrange comme celui du 3 ème qui ne suivait pas la cape et se retournait en sens inverse après avoir montré tous les signes du mansedumbre latente. Mais au fil des gestes des 3 toreros, on oubliera la médiocrité des toros dont la seule qualité aura été d’humilier (3 vueltas de campana).
C’est à la cape qu’ils brillent le plus : Morante dans quelques véroniques à son premier et surtout dans une remarquable série de largas alternées des deux mains au quatrième qui hypnotisent le toro et finissent par le fixer : elles seront honorées de la musique. Au même niveau, la série exceptionnelle d’une douzaine de véroniques templées, lentes, de Juan Ortega au second suivies d’un autre quite par véroniques et d’autres grandes passes en musique au 5 ème. Pablo Aguado ne sera pas en reste, même si ses toros permettaient moins et aura lui aussi un bon travail de cape à montrer notamment au dernier.
Après ces émotions artistiques, classiques ou baroques, les faenas ne se regardaient pas avec la vision un peu critique habituelle. Celle de Morante au quatrième, complète, ménageant un toro qui protestait par instants, conclue par une bonne épée provoquait inévitablement la neige des mouchoirs et les deux oreilles. A son premier, un peu faiblard, ce qu’il réussit à masquer, il avait déjà écouté la musique, mais tout perdu à l’épée.
Ortega a su gérer son premier toro qui avait une charge peu claire avec des extranos brusques sur les deux cornes. Le cinquième, après un début de faena très applaudi, se réservait et ne lui permettait pas de conclure, malgré une estocade foudroyante.
Aguado réussit à intéresser son premier toro par une trinchera lente après les doblones et à l’engager dans une série de chaque côté. Son beau combat devant un adversaire compliqué se termine par 3 pinchazos avant une entière. Le 6 ème, sans fixité, à la charge irrégulière, permettra cependant une belle série de naturelles avant quelques passes de châtiment, et un nouvel échec à l’épée.
A la sortie, tout le public toréait de la cape, mais espérait toujours voir de meilleurs lots de toros !
JY Blouin texte et photos
PS Jorge Fuentes de la cuadrilla de Jan Ortega a été soigné à l’infirmerie des arènes de Séville pour une « excoriation cutanée à la face interne de la cuisse gauche et une tumeur au mollet gauche avec une nette asymétrie par rapport au côté controlatéral qui se présente comme un hématome soudain ».Jorge Fuentes a été attrapé par le deuxième de l’après-midi à Séville à la cape à la fin du tiers de banderilles. Il a été soigné à l’infirmerie.
Le Comité des Fêtes de Garlin a le plaisir de vous dévoiler le cartel tant attendu de sa Novillada,
qui marquera le grand retour de la novillada des fêtes, 10 ans après sa dernière édition !
Rendez-vous le samedi 26 juillet 2025 à 18hpour un événement exceptionnel.
Pour la première fois sur le sable français, les novillos de l’élevage espagnol de la Familia Polo Saiz fouleront le ruedo Garlinois, promettant une tarde de passion et d’authenticité.
Ils seront affrontés par trois novilleros au talent confirmé :
Bruno Aloí, Cid de Maria et El Mene.
Une affiche inédite et un moment historique à ne pas manquer !