Seule une oreille pour Lama de Góngora…

… Coupée à un novillo de vuelta, « Lunero » N°61, le 1er d’un excellent lot d’Alain et Frédérique Tardieu dont le meilleur sera gardé pour la fin, mais le jeune novillero Tomás González s’avéra trop inexpérimenté face à la bravoure et la noblesse encastée du pupille du Mas des Bruns.

Torero élégant au corte sévillan, Paco Lama de Góngora réalisera la faena de l’après-midi devant un excellent novillo, bravito sur l’unique pique, noble et réceptif d’entrée par la droite, se montrant plus long à l’allumage sur l’autre corne avant de s’y employer avec allure. Le final droitier intensifiera l’intérêt avant une belle estocade qui nécessitera l’usage multiple du verduguillo, faisant baisser la récompense.

Court d’entrée, le colorado s’avérera de meilleure composition après ses deux piques, s’employant à la 1ère. Dorian Canton peu à peu s’adapta à ses exigences, l’embarquant avec technique sans trop l’obliger. La faena sera d’un intérêt croissant, mais le Béarnais pêchera avec l’épée.

Le dernier Tardieu, pour Tomás González, ne se fera pas prier pour s’employer avec forces et pousser sans retenue le groupe équestre, de meilleure tenue la seconde, valant à J.L. Aillet, le piquero de turno, une belle ovation. Fort, puissant avec de la race dans la muleta, il mit d’entrée en difficulté à gauche, le novillero d’Alcoriza qui parviendra à rectifier un peu le tir en fin de parcours sur la corne droite. Il y avait trop de toro pour lui qui s’arrima, mais qui connut aussi quelques difficultés avec les armes.

Francisco Lama de Góngora : Oreille

Dorian Canton : Salut

Tomás González : Silence

Entrée trop timide sous un beau soleil printanier. Pst : J.Y. Planell. Sofiane piqura les deux premiers, Jean-Loup-Aillet le dernier et sera ovationné. Les novillos ne seront pas banderillés pour cette fiesta campera. Journée hommage à Rose, disparue il y a peu….

(Communiqué – Th. Llopir)

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