Mois : novembre 2024 Page 5 sur 9

AU SENAT: LE WATERLOO DES ANTIS

Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pĂąle mort mĂȘlait les sombres bataillons.

Victor Hugo

Les anti-taurins ont vĂ©cu leur Waterloo hier au SĂ©nat, une BĂ©rĂ©zina oĂč leurs troupes se sont noyĂ©es dans les glaces, sortant Ă©thiques, en dĂ©route de la bataille. C’est une Ă©clatante leçon que ce vote sans Ă©quivoque des sĂ©nateurs. Une leçon universelle. Qu’ont-ils dit en effet : ne touchez pas Ă  nos libertĂ©s, respectez nos cultures rĂ©gionales, nos enfants sont sous la responsabilitĂ© de leurs parents. C’est le bon sens, la sagesse de la chambre dite haute qui a parlĂ©.

Nous devons ce succĂšs Ă  la cohĂ©sion, la modĂ©ration et la conviction du Milieu taurin dans son ensemble. L’Union des Villes Taurines de France son prĂ©sident Julien Dubois et les principaux maires qui le soutiennent Arles, BĂ©ziers, NĂźmes, Dax, Bayonne, Mont-de-Marsan -et les autres- ont pesĂ© de tout leur poids. Ils l’ont fait dans la cohĂ©sion et la modĂ©ration. Tout cela a Ă©tĂ© coordonnĂ© avec efficacitĂ© par AndrĂ© Viard qui a fait un gros travail de lobbying qui porte ici ses fruits. On aura notĂ© aussi la venue d’acteurs nouveaux comme les Jeunes Aficionados qui, directement concernĂ©s, ont jouĂ© un rĂŽle non nĂ©gligeable et original.

Durant le court dĂ©bat mĂ©diatique qui a prĂ©cĂ©dĂ© la sĂ©ance sĂ©natoriale, on a senti que les lignes avaient bougĂ© chez nos amis journalistes. Ce fut le cas, je l’ai notĂ© Ă  la volĂ©e, d’Europe 1 et BFM TV mais aussi de M6 et bien naturellement des France Bleues, notamment Gard LozĂšre. La presse Ă©crite aussi nous aura vu d’une maniĂšre moins manichĂ©enne je pense au Parisien mais aussi aux quotidiens rĂ©gionaux comme Sud-Ouest (avec une itw de Julien Dubois dans SOD), de Midi Libre, La Provence ou la DĂ©pĂȘche qui ont montrĂ© une rĂ©elle sympathie pour la cause. Je voudrais enfin souligner les paroles sympathiques de Pierre Arditti dans « C’Dans l’air », sur France 5.

Faut-il s’endormir sur ces lauriers fraichement coupĂ©s ? Non ! Car on a vu aussi que l’agressivitĂ© des antis ne s’est pas dĂ©mentie. Leur puissance -malgrĂ© un argumentaire dĂ©connectĂ© de la rĂ©alitĂ©- non plus ce fut le cas notament des plus radicaux comme PETA ou comme certaines « personnalitĂ©s Â», excessives, violentes, contreproductives au bout du compte. Ceux-lĂ  ne sont pas prĂȘts Ă  lĂącher le morceau et ils renouvelleront d’une maniĂšre ou d’une autres leurs agressions. Soyons prĂȘts c’est-Ă -dire unis et centrĂ©s sur l’essentiel. Mettons nos puĂ©riles querelles d’égos dans nos cartables.

Que cherchait notre brave Samantha dans cette dĂ©marche sans perspective ? Quelle Ă©tait la manƓuvre politique envisagĂ©e, inattendue de la part du groupe qui a portĂ© cette PPL ? C’est assez mystĂ©rieux, opaque. Si le but Ă©tait de faire triompher une de ces fameuses « majoritĂ©s d’idĂ©e » chĂšres au PrĂ©sident de la RĂ©publique sur notre dos c’est ratĂ©. Car le tauromachie n’est pas la variable d’ajustement des calculs politiciens.

A bon entendeur salut!

Pierre Vidal

LE SÉNAT CONFORTE LE STATUT DE LA CORRIDA EN FRANCE

COMMUNIQUE

3Le SĂ©nat a rejetĂ© Ă  une trĂšs large majoritĂ© l’attaque portĂ©e contre la corrida par le groupe RDPI en faisant siennes les conclusions de la commission des lois. AprĂšs avoir auditionnĂ© les parties, celle-ci avait estimĂ©, conformĂ©ment aux arguments dĂ©veloppĂ©s par l’Union des villes taurines françaises, qu’au prĂ©texte de la protection de l’enfance le texte prĂ©sentĂ© visait Ă  :

⁃ sanctionner les organisateurs, les acteurs et les parents plutÎt que de protéger les mineurs de traumatismes non démontrés,

⁃ porter atteinte au droit des familles et Ă  l’autoritĂ© parentale,

⁃ porter atteinte au droit à la diHérenciation des collectivités qui confÚre aux maires le pouvoir de rÚglementer dans les domaines relevant de leurs spécificités.

En considĂ©rant que seuls les parents ont le droit d’inclure ou pas la culture taurine dans l’éducation de leurs enfants et que seuls les maires ont celui de rĂšglementer la pratique de la tauromachie, le SĂ©nat a franchi une Ă©tape importante sur le chemin de la protection dĂ©finitive de la corrida en France.

Reconnaissante envers les SĂ©natrices et SĂ©nateurs qui ont confortĂ© les droit de la communautĂ© culturelle taurine, l’UVTF poursuivra son action.dans cette voie.« 

Pack contrepiste pour la féria de La Crau

Mont-de-Marsan: soirée tapas au Cercle

Soutien Ă  Patrick Laugier

https://www.corridasi.com/2024/11/14/mobilisation-pour-le-respect-des-droits-des-eleveurs/

Méjanes, remise du chÚque du festival

Boujan: Toros y Campo fait le bilan

L’Ă©quipe de TOROS Y CAMPO serait ravie de vous recevoir afin de vous prĂ©senter son bilan de la temporada 2024 de l’ association,  et vous prĂ©senter les perspectives pour 2025 !

DESPACITO A COMPAS !

Nous aimerions vivement pouvoir compter sur votre présence.

Abrazos Taurinos.

Mobilisation pour le Respect des Droits des Éleveurs


Patrick Laugier entame une grĂšve de la faim pour dĂ©fendre l’avenir de l’élevage dans les Bouches-du-RhĂŽne.

Rendez-vous à Arles, Place de la République, samedi 16 novembre 2024, à 10h

Arles, le 13 novembre 2024 – DĂšs samedi 16 novembre Ă  10h, Place de la RĂ©publique Ă  Arles, Monsieur Patrick Laugier, Ă©leveur de taureaux de combat, entamera une grĂšve de la faim pour dĂ©noncer une situation injuste et inadmissible menaçant les droits des agriculteurs et l’avenir de l’élevage dans les Bouches-du-RhĂŽne.

Depuis 1999, Patrick Laugier exploite les terres du Mas de l’Ilon, situĂ©es au cƓur des Alpilles. Ce domaine, initialement confiĂ© par bail rural par des propriĂ©taires privĂ©s, a vu son bail renouvelĂ© en 2013 par acte authentique.

En 2017, cependant, ces terres ont Ă©tĂ© lĂ©guĂ©es au Conservatoire du littoral. Depuis lors, un contentieux oppose Monsieur Laugier au Conservatoire : bien qu’un accord initial ait Ă©tĂ© Ă©tabli pour rĂ©silier le bail avec indemnisation, le Conservatoire refuse dĂ©sormais de verser les compensations dues, arguant du classement des terres dans son domaine propre. Cette dĂ©cision prive Monsieur Laugier non seulement de ses droits en tant que fermier, mais aussi de l’indemnisation pour ses investissements, ses amĂ©liorations, et ses pertes Ă©conomiques.

Appel à la Mobilisation des Éleveurs et Agriculteurs Français

La grĂšve de la faim de Patrick Laugier va bien au-delĂ  de sa situation personnelle. Ce combat symbolise la lutte de tous les Ă©leveurs de France contre la dĂ©valorisation de leurs droits et contre l’expansion des terres agricoles dans le domaine public. C’est pourquoi, au nom des Ă©leveurs de taureaux de combat de France, nous appelons Ă  la mobilisation de tous les acteurs du monde agricole et des citoyens solidaires de ces valeurs. La dĂ©fense des droits des  fermiers, la pĂ©rennitĂ© de l’élevage de qualitĂ©, l’arrĂȘt de la privatisation des terres agricoles, et le respect du monde  rural sont des principes fondamentaux de notre engagement commun.

Appel au Soutien des Élus, Institutions et Citoyens

Nous demandons aux institutions compĂ©tentes, aux Ă©lus locaux et nationaux, et Ă  chaque citoyen d’intervenir pour soutenir Patrick Laugier et, Ă  travers lui, tous les agriculteurs français. Ces derniers risquent de voir leurs droits affaiblis et leurs terres transfĂ©rĂ©es de façon permanente dans le domaine public, empĂȘchant toute transmission patrimoniale aux gĂ©nĂ©rations futures. Le respect des engagements contractuels et le droit Ă  une indemnisation Ă©quitable sont des fondements du droit rural qu’il est inadmissible de bafouer.

Nous invitons tous ceux qui soutiennent ces valeurs Ă  se joindre Ă  nous, samedi 16 novembre Ă  10h, Place de la  RĂ©publique Ă  Arles, pour soutenir Patrick Laugier dans ce combat pour la justice et pour l’avenir de l’élevage en Camargue et au-delĂ .

Robert MARGÉ – PrĂ©sident des Éleveurs Français des Taureaux de Combat

Contact Presse : 06 09 53 31 71

(Communiqué)

Sourçe: torofiesta.com

Au Sénat

Image Gil Mir

Une fois encore les rĂ©seaux sociaux s’enflamment de caricatures, d’invectives voire d’insultes avant le vote de la PPL sur l’interdiction de l’accĂšs aux arĂšnes au moins de 16 ans qui se dĂ©roulera ce jeudi au SĂ©nat. Ce sera le jour de la rencontre IsraĂ«l-France et avec l’éventualitĂ© d’un nouveau pogrom, en France cette fois ; le vote sĂ©natorial, son rĂ©sultat quel qu’il soit, sera vite passĂ© Ă  la trappe tant l’actualitĂ© est terrifiante. Les ennemis d’hier qui se traitent de « grosse poubelle », la macroniste Samantha Cazabonne et Manuel Bompard le LFIste -il a signĂ© une pĂ©tition pour l’adoption du texte-, se trouvent dans le mĂȘme camp. Leur opposition si vite oubliĂ©e serait donc du théùtre ? De l’agitprop ? Leurs disputes affichĂ©es une blague pour abuser la galerie ? Ils sont d’accord, en tout cas, sur un point essentiel : la rĂ©duction des libertĂ©s publiques.

AndrĂ© Viard sur BFM TV a parfaitement soutenu notre point de vue; sur la forme avec fermetĂ© et modĂ©ration et sur le fond en s’appuyant sur la raison et la sincĂ©ritĂ©. Dans ces moments troublĂ©s que nous traversons oĂč on ne sait plus qui est qui, il est essentiel que quelqu’un de solide tienne la barre, car dans ce contexte, rien n’est acquis par avance, toutes les manƓuvres, les combines peuvent ĂȘtre envisagĂ©es et avoir des rĂ©sultats inattendus.

Dans tous les pays oĂč elle est attaquĂ©e Espagne, Colombie, Mexique et dĂ©sormais la France, la tauromachie n’est qu’une variable d’ajustement des combines politiciennes. Le discours moral de ses instigateurs n’est qu’un cache sexe : qui peut croire devant le spectacle de la violence inouĂŻe donnĂ©e par les mĂ©dias, incontrĂŽlĂ©e sur les rĂ©seaux que la corrida heurterait notre jeunesse ? Qui peut y voir une sorte de prioritĂ© nationale autorisant les partis Ă  dĂ©passer leurs oppositions radicales ? Il n’y a lĂ  ni logique, ni vĂ©ritĂ©, ni raison.  

Qu’il y ait dans la sociĂ©tĂ© sur ce sujet un « conflit de sensibilité » cela ne fait pas de doute. Il est dĂ» souvent Ă  une mĂ©connaissance totale d’une pratique complexe et mĂ©connue de trĂšs nombreux français. Respectons ceux qui ne pensent pas comme nous; personne ne les oblige Ă  partager nos goĂ»ts. Mais interdire ce n’est plus pareil. C’est un prĂ©cĂ©dent. Si nous interdisons telle ou telle pratique parce qu’elle ne nous convient pas, que deviennent nos principes rĂ©publicains basĂ©s sur le socle libertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© ? PlutĂŽt qu’interdire ou limiter les idĂ©es, les religions minoritaires, les pratiques rĂ©gionales -taurines ou autres-, la responsabilitĂ© de l’Etat et de ses reprĂ©sentants n’est-elle pas de les protĂ©ger ?  

Je ne doute pas que dans sa sagesse le SĂ©nat respectera ces principes rĂ©publicains, ciment d’une sociĂ©tĂ© dĂ©jĂ  trop divisĂ©e.

Pierre Vidal

PĂ©tition: NON au retour d’INTERVILLES sans vachettes

NON au retour d'INTERVILLES sans vachettes

L’emblĂ©matique Ă©mission estivale « Intervilles », vĂ©ritable institution du divertissement tĂ©lĂ©visĂ© français, s’apprĂȘte Ă  effectuer son grand retour sur les Ă©crans de France TĂ©lĂ©visions en 2025, ravivant ainsi les souvenirs d’une Ă©poque rĂ©volue oĂč les jeux de prime time incarnaient l’esprit bon enfant et la convivialitĂ© estivale. 

Pour l’occasion, c’est l’animateur phare Nagui, figure bien connue de l’audience et dĂ©fenseur engagĂ© des droits des animaux, qui prendra les rĂȘnes de l’Ă©mission. Mais ce retour tant attendu suscite dĂ©jĂ  de vives rĂ©actions, notamment en raison de l’absence de l’une des figures les plus emblĂ©matiques du jeu : les fameuses vachettes, ces bovins qui, au fil des annĂ©es, Ă©taient devenus les vĂ©ritables reines du programme. 

Cette dĂ©cision de ne pas inclure les vachettes dans le cadre de la nouvelle version du jeu a suscitĂ© une onde de choc parmi les fans de l’Ă©mission. Pour certains, elle s’apparente Ă  une trahison des racines mĂȘmes du programme et dĂ©nature ce qui faisait sa singularitĂ©. En effet, les vachettes, qui ont toujours Ă©tĂ© perçues comme un Ă©lĂ©ment emblĂ©matique et mĂȘme affectueux du show, ont Ă©tĂ© scrupuleusement Ă©pargnĂ©es de toute violence dans le cadre du jeu. Leur rĂŽle se bornait Ă  ĂȘtre des partenaires des candidats dans des courses effrĂ©nĂ©es et des jeux d’agilitĂ©, dans un contexte d’amusement collectif. L’absence de ces animaux dans la version 2025 est donc interprĂ©tĂ©e par certains comme une tentative de rĂ©duire une tradition populaire au nom d’une idĂ©ologie personnelle, portĂ©e par Nagui, contre les pratiques jugĂ©es violentes envers les animaux.

Certes, la dĂ©fense des animaux et la lutte contre la maltraitance sont des causes d’une lĂ©gitimitĂ© indiscutable et d’une grande noblesse. Cependant, dans le cas prĂ©cis des vachettes d’Intervilles, il convient de nuancer cette position. Ces animaux, bien traitĂ©s et parfaitement en sĂ©curitĂ© dans le cadre des jeux, ne souffraient pas de maltraitance. Il semble donc pertinent de se questionner sur la portĂ©e de cette dĂ©cision, qui pourrait ĂȘtre perçue comme une forme d’imposition d’une idĂ©ologie extrĂȘme, allant au-delĂ  des intentions initiales de l’Ă©mission. 

Il serait peut-ĂȘtre nĂ©cessaire de rĂ©flĂ©chir Ă  l’impact que des positions radicales peuvent avoir sur des causes pourtant porteuses de valeurs sincĂšres et bĂ©nĂ©fiques. À trop vouloir imposer une vision unique de la moralitĂ©, on risquerait de dĂ©tourner certaines traditions populaires de leur nature originelle, en les privant d’une part de leur Ăąme, voire en fragilisant l’essence mĂȘme de ces formes de divertissement qui ont su toucher des gĂ©nĂ©rations de tĂ©lĂ©spectateurs. 

Ainsi, si la dĂ©marche de Nagui, en tant qu’animateur engagĂ©, est respectable dans ses intentions, elle interroge quant Ă  son application dans ce contexte prĂ©cis. Une remise en question des formes de divertissement populaires, en prenant en compte les spĂ©cificitĂ©s et les nuances de chaque situation, est sans doute nĂ©cessaire pour Ă©viter que l’Ă©volution de la sociĂ©tĂ© ne sacrifie des Ă©lĂ©ments de patrimoine culturel au nom de principes unilatĂ©raux. 

TOP À LA VACHETTE !!!

Auteur : Cazaubon Sébastien

https://www.leslignesbougent.org/petitions/non-au-retour-dintervilles-sans-vachettes-20006/?fbclid=IwY2xjawGgRkBleHRuA2FlbQIxMQABHf2ZvoaOiL-eJn5yL2Xz2_3Za92nhyYr4Su9GLpPMvFOwN-F6xf0Te_nMQ_aem_ay-6MdjvCF-WZtQjbxUgkw

Ndlr les maires de Dax et de Mont de Marsan ont déjà décidé que leurs villes ne participeraient pas à ce nouveau jeu sans les vachettes.

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