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Au Mexique samedi

Monterrey (Nuevo León ) Mexique. Plaza Monumental. Première corrida de la temporada.

Toros de Arturo Gilio

Diego Silveti palmas et ovation,

Andrés Roca Rey oreille et pitos

Diego San Roman 2oreilles et palmas

foto Toñi Ortiz


Plaza Monumental de Aguascalientes (Aguascalientes, Mexique). 
14ème de feria. 1/2 arène.

Toros de Boquilla del Carmen,.

EMILIO DE JUSTO, ovation et palmas.

SERGIO FLORESsilence et silence

ALEJANDRO ADAME, palmas et ovation.

Suppression du “Premio Nacional de Tauromaquia”

Grosse émotion tras los montes avec la disparition du Premio Nacional de Tauromaquia, une institution prestigieuse chez nos voisins créé sous le mandat du premier ministre socialiste Zapatero, bien dotée (30 000 euros) et honorée. Cette « humiliation » comme le disent justement les taurins espagnols vient de la main du ministre de la culture de Pedro Sanchez, Ernest Urtasun connu exclusivement pour son engagement contre la corrida. .Appartenant à la nébuleuse gauchiste du mouvement indépendantiste Catalan, il a participé à la rédaction de la loi interdisant la corrida en Catalogne. Loi obsolète mais en vigueur de facto gagnant ainsi ses gallons de ministre.  

Nous l’avions dit lors de sa nomination cet obscur militant n’était pas mis là par hasard par Sanchez. Celui-ci prêt à tout pour garder son pouvoir à s’allier avec les séparatistes catalans ou les successeurs des assassins de l’ETA pour faire une majorité hétéroclite se gardait une poire pour la soif. Comme toujours la corrida dans la tambouille électorale où sont placées les démocraties par leurs dirigeants fait les frais des tentatives tous azimuts de garder les commandes.

Ce qui est intéressant –comique même- avec Sanchez c’est qu’il est une sorte de caricature de l’homme politique moderne. Avec lui le feuilleton est permanent hier il se retirait du pouvoir, revenant frais comme un gardon 5 jours plus tard. Aujourd’hui, il nous refait le coup de la corrida car il s’agit sans aucun doute d’une nouvelle manœuvre d’un homme contesté par ses troupes et minoritaire dans le pays. La réponse n’a pas tardé l’Aragon, Castilla La Mancha (Socialiste), L’Extremadure, la Communauté de Valence ont décidé de décerner leur propre prix et de nombreuses entités demandent la démission du ministre : La Real Unión de Criadores de Toros de Lidia, Unión de Toreros, Asociación Nacional de Organizaciones de Espectáculos Taurinos (ANOET), Fundación del Toro de Lidia, et Alianza Rural. Le scandale est national, mais peut-être était-ce l’effet recherché.

Le succès que nous avons obtenu lors de la misérable attaque d’Aymeric Caron, prélude –on le constate aujourd’hui- à la dérive lamentable de ses amis d’extrême gauche, ne doit pas masquer que nos victoires ne sont jamais définitives. Pas plus que ce récent et extraordinaire renouveau du lien entre le grand public et la corrida -15 000 spectateurs madrilènes pour une novillada de début de saison qui l’eut cru ? –ne doit donner à penser que les carottes sont cuites et que l’affaire est dans le sac… Nos ennemis ont ça pour eux qu’ils ne renoncent jamais. Le geste du gouvernement Sanchez à l’égard de la tauromachie comporte un véritable danger compte tenu de l’aventurisme de son auteur. Que va-t-il nous sortir de son chapeau ? Tout cela nos amis espagnols ne le prennent pas à la légère et un débat au Sénat est annoncé.

Ripostons fermement. Restons unis. Gardons nos nerfs.

Pierre Vidal

La goyesque vue par JF Nevière

Les toros “de Madrid” comme le dit si justement  Charles Figini sont malheureusement souvent de grosses cylindrées sans reprise  ni accélération. Et pourtant ,hier soir les 3ème, 5ème et sixième avaient quelque chose à exprimer  face à deux toreros dont je voudrais dire un mot. Oublions le travail sérieux et plein de maturité de Fernando Robleño avec ses deux toros, très hauts très armés ( comme tout le lot d’El Montecillo)mais sans recours  ni charge franche et dont il tira somme toute ce qu’il y  avait à en tirer, et comme il tua d’une demie efficace son premier, il fut très justement appelé à saluer.

Francisco José Espada a été tout au long de la soirée d’un engagement total, se jouant la vie pour tenter des enchainements quasi impossibles, y réussissant tout de même , plat de corne sous le bras, pointe de piton sur la cuisse, se jetant entre les cornes pour tuer  après 5 manoletinas ultra serrées  et un pecho de libération qui nous fit tous souffler.

Mais ce petit mot est destiné à ce que fit  Javier Cortes à son second, une bête forte, somptueusement armée devant qui , au risque de se faire prendre à chaque fois, il donna des passes de face, relâché, aguantant comme personne, beau et calme, sans forfanterie, modeste et suprêmement torero, et torero” de Madrid”, comme on peut aussi le dire .

L’épée lui enleva tout espoir  de trophée mais , pardonnez-moi d’insister, hier soir j’ai vu un grand torero  et il s’appelle Javier Cortes.

jean François Nevière

Aguascalientes, Juan Pablo Sanchez en triomphe

Plaza Monumental de Aguascalientes (Aguascalientes, Mexique).

Toros de Pozo Hondo.

• ERNESTO JAVIER ‘CALITA’, silence et ovation

• JUAN PABLO SÁNCHEZ, oreille et oreille

• TOMÁS RUFO , palmas et oreille

Madrid, première déception

Jeudi 2 MAI 2024 Madrid, Las Ventas, première de la San Isidro: 18OOO Spectateurs venus applaudir

Fernando ROBLEÑO Blanc et Noir

Javier CORTES Rouge et noir

Francisco José ESPADA gris perle et noir.

La tenue Goyesque était de rigueur en raison du “dos de mayo”.

Six toros d’EL MONTECILLO : Un trapio impressionnant, 600 Kg de moyenne, des « armures jusqu’au ciel ». Des toros « de Madrid ».

Les résultats :

Robleño : Ovation et silence

Cortes : Silence et applaudissments mesurés

Espada : Ovation et ovation.

Alberto Candelas et Pascual Mellinas de la cuadrilla d’Espada ont été invités à saluer après deux paires de banderilles remarquables d’équilibre et de sincérité au sixième toro.

Il reste à préciser qu’aucun toro n’a fait preuve ni de race ni de bravoure, seul le sixième faisant exception. 

Lorsque sortent dans l’arène des toros aussi bien présentés, un peu terrifiants par leur hauteur, leur poids et leur envergure on se prend à rêver de « tarde » mémorable.

La déception est à la mesure des espoirs, surtout ceux des maestros qui tous les trois ont fait le travail et ont voulu imposer aux toros beaucoup plus qu’ils ne pouvaient en donner.

Déception du public au comportement remarquable,  il faut le signaler, tout le monde semblait avoir laissé son sifflet à la maison. Déception des hommes en piste qui ne purent jamais trouver le début d’une communion avec leur toro. Il n’y eut rien, si,  tout de même au sixième, Francisco José Espada réussit à lier quelques passes à droite et à gauche, enfin on vit des séries très risquées et impressionnantes de ce garçon qui a, c’est certain , des rêves de triomphes . Défaillant à l’épée, il passa à côté d’un succès que nous lui souhaitons .

Expectacion…Decepcion.

La San Isidro dure plus d’un mois.

Charles FIGINI

Las Matas : Blessé, Chicharro coupe 3 oreilles

Plaza de toros de Las Matas (Madrid). Deuxième de feria. Novillada piquée Lleno.

Novillos de Los Eulogios et La Palmosilla.

Alejandro Chicharro, oreille et deux oreilles.

Samuel Navalón, oreille et oreille

Jarocho, en rempalacement de Mario Navas, oreille et ovation.

le novillero Chicharro qui a triomphé le 1er mai à Madrid a reçu dans la cuise droite un coup de coirne de 8 et 5 cms. Il est resté dans le ruedo coupant 3 oreilles au total.

Madrid: Grave blessure de Jesus Moreno

Face au premier taureau de l’après-midi, selon le rapport médical, Moreno a subi une blessure en corne de taureau dans le tiers supérieur de la face postérieure de la cuisse gauche, avec deux trajectoires, l’une descendante de 30 cm qui atteint la cavité poplitée et l’autre vers l’antérieure de 20 cm qui contusion le nerf sciatique et atteint le fémur. Il a été opéré sous anesthésie générale à l’infirmerie des arènes et a ensuite été transféré à la clinique de la fraternité Muprespa. Pronostic : Grave, ce qui l’empêche de poursuivre le combat ».

Las Ventas: blessure de Moreno et triomphe de Chicharro

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Premier spectacle de la Feria de la Comunidad. 14.627 spectateurs Novillos, por orden de lidia, de Aurelio Hernando, Montealto, Hnos. Sandoval, Concha y Sierra, Cerrolongo et Ángel Luis Peña, Très présentés, sérieux; inégaux de jeu. Les meilleurs los novillos de Montealto, Hermanos Sandoval et Ángel Luis Peña. Manso celui de Cerro Longo. Sans options celui de Aurelio Hernando de Concha y Sierra.

• JESÚS MORENO, blessé

• JUAN HERRERO, silence à celui tué pour Jesús Moreno, ovation après pétition et ovation

• ALEJANDRO CHICHARRO, oreille après deux avis silence et oreille à celui tué pour Jesús Moreno

Aire sur l’Adour, novillada des Arsouillos : Lot spectaculaire de Palha

Photo Bruno Lasnier
Photo Bruno Lasnier

Aire sur l’Adour (Landes) . Novillada des Arsouillos. 1/4 d’entrée.

Novillos de Palha, le quatrième “Carpetista” vuelta al ruedo. 

Alejandro Peñaranda, oreille et oreille.

Víctor Cerrato, silence après avis et silence après avis.

Pepe Luis Cirugeda, oreille et oreille.

Salut des banderilleros Carlos Pacheco et David Pacheco au second novillo.

Le prix au meilleur picador est allé à Adrian Majada pour son tiers de piques au sixième.

Alejandro Peñaranda et Pepe Luis Girugeda sont sortis en triomphe accompagnés du mayoral de Palha.

Photo Bruno Lasnier

Il a fallu beaucoup de courage et un sens profond de l’éthique pour que les responsables des Arsouillos donnent la novillada, tenant ainsi parole. Il pleuvait des cordes, le public gelait et une annulation aurait été admise. Nous aurions alors manqué un bon spectacle ; celui d’une novillada qui postule dès maintenant pour une récompense à l’issue de la temporada du sud-ouest. Messieurs les jurés il ne faudra pas oublier cette après-midi humide mais émouvante que nous avons vécue. Accessoirement soulignons l’efficacité de la bâche qui a conservé à la piste l’essentiel de ses qualités.

L’éleveur. Palha. Photo Bruno Lasnier

Avec ce lot, Palha aura fait un retour fracassant dans le sud-ouest. L’ensemble allant à màs dans sa présentation: les quatrième, cinquième et surtout sixième impressionnants par leur trapio mais aussi par leurs devantures amples et astifinas. Un lot brave dans l’ensemble avec un grand quatrième très complet et un sixième qui a pris quatre piques en partant de loin. A la muleta ils ont été tous comestibles, avec de la mobilité, sans mollir et en humiliant quand les coletudos l’ont exigé. Le plus noble fut le troisième.

Photo Bruno Lasnier
Photo Bruno Lasnier
Photo Bruno Lasnier

Bien Peñaranda qui confirme la bonne impression laissée à Mugron. Le jeune homme s’appuie sur une technique solide qui donne une impression globale de maîtrise du sujet. Il a opté pour un toreo classique sans invention certes mais efficace. Ses deux trasteos ont été mené avec une certaine sérénité mais aussi avec une créativité limitée. Son assurance, cette sécurité qualités louables manquent parfois de vie, de surprise. Deux estoconazos ont rématé ses deux travaux et lui ont valu une double récompense justement octroyée.

Photo Bruno Lasnier
Photo Bruno Lasnier
Photo Bruno Lasnier

On attendait beaucoup de Victor Cerrato et lui même attendait beaucoup de ce qui était son début de temporada et… on a été déçu, disons-le nettement, comme il l’était lui-même. Il n’a pas été à la hauteur d’un lot sérieux certes mais qui offrait des opportunités. Sans doute les deux volteretas qu’il a subi à son premier passage l’ont-elles refroidi mais il n’a que partiellement profité des qualités du cinquième. Il eut néanmoins de bons moments à gauche ce qui donne de l’espoir au sympathique torero de Leganés. Il aura une nouvelle cartouche ce dimanche à Madrid où il devra tuer mieux qu’il ne l’a fait dans ces arènes Maurice Lauche pour se relancer.

Photo Bruno Lasnier
Photo Bruno Lasnier
Photo Bruno Lasnier


Pepe Luis Cirugeda fut une agréable surprise. A son premier passage il offrit le meilleur toreo de l’après-midi : le plus élégant, relâché avec de bonnes séries par le bas dans une bonne cadence. Un ensemble de qualité révélant une personnalité attractive. L’estocade portée au ralenti fut remarquable. Par la suite il se montra persévérant face au sixième peu engageant qui avait laissé trop de force sous le cheval. Il s’arrima avec volonté et donna une ultime série gauchère signe de sa domination. Une estocade en se jetant dans les cornes et une récompense méritée.

La banane n’était pas un fruit de saison hier à Aire mais tout le monde l’avait à la sortie, car on peut dire que malgré les frimats printaniers et les angoisses -bien compréhensibles- du trésorier : “il y a eu course” et pas de moindres… Bravo donc!

Pierre Vidal

Photographies Bruno Lasnier

https://feria.tv/video/4389/aire-a-hombros-penaranda-et-cirugeda-dans-une-bonne-novillada-de-palha/

Aguascalientes: Ortega, un triomphe mexicain

Plaza Monumental de Aguascalientes. Dixième corrida de toros. 3/4 d’entrée.

Six toros de Begoña (7º comme regalo) et deux de San Miguel de Mimiahuapam (6º y 8º de regalo).

ARTURO SALDIVAR, palmas, silence après avis et ovation au toro de regalo.

JUAN ORTEGA, oreille, silence et oreille au toro de regalo.

HÉCTOR GUTIÉRREZ palmas et silence après avis.

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