Auteur/autrice : Pierre Vidal Page 1 sur 147

Après la “lettre aux aficionados” de Juan Leal

Edouard Manet “Le torero Mort”

” La lettre aux aficionados » écrite par Juan Leal, a eu un large écho et un profond retentissement ici et ailleurs. Il m’avait été conseillé de ne pas la publier. Je n’ai pas hésité à le faire et je ne le regrette pas. Nous sommes un site indépendant, libre et tout le monde peut y prendre la parole à condition que les choses soient dites avec respect, sans haine ni méchanceté. Ce qui est le cas dans cette missive de Juan Leal, tout le monde en conviendra.

Journaliste professionnel depuis 48 ans (carte n° 44 321) je me distingue de la cohorte des revisteros d’occasion qui se réclame un peu vite de cette profession. Le journalisme est un métier dont nul ne peut se prévaloir indument -c’est illégal, rappelons-le au passage- qui comporte des responsabilités, des devoirs et des risques. Il faut l’exercer dans les règles déontologiques fixées par la chartre de cette profession. Cela vaut pour l’information taurine aussi.

De ce point de vue, il est naturel qu’un torero s’exprime librement sur sa tristesse, son amertume, son sentiment d’injustice. Nous le ferions pour un éleveur, un organisateur, un apoderado, etc. Les toreros sont au cœur de la Fiesta. Ce sont des artistes, des créateurs, et on a vu à Paris qu’ils étaient les plus convaincants pour ce qui est de défendre notre passion. Leur engagement, leur générosité, leurs sacrifices méritent notre considération avant tout. Ils ont d’autres choses à dire que des sempiternels commentaires techniques. Il faut les écouter et les entendre.

Les temps ont changé, les mentalités –et le fonctionnement- du milieu taurin doivent évoluer elles aussi si on veut assurer la pérennité de la corrida perpétuellement contestée, rappelons-le. Il y a chez l’aficionado un désir de transparence, une volonté de comprendre le pourquoi des choses et un souci d’équité. Ce ne pas se renier que d’y faire droit. Il n’est pas facile non plus, il faut en convenir, d’assurer la continuité, l’avenir de la culture tauromachique en des lieux cruciaux pour son futur. Il faut donc entendre les arguments de chacune des parties.

Les mérites de Juan Leal ne peuvent être contestés. Ce sont des faits. Il a payé cher le droit d’être un torero reconnu, invité dans les plus grandes férias en France comme en Espagne (Madrid, Bilbao, Pampelune notamment). Combien de coup de cornes ? Combien de gestes héroïques ? Il a un concept du toreo bien précis qui s’inspire du maestro Ojeda, torero d’époque s’il en est. Le Sanluqueño consacré par le public, dut affronter lui aussi en son temps une minorité critique que tout le monde a oubliée aujourd’hui.

A la pression physique inhérente au métier de torero, s’ajoute la dureté morale d’une profession soumise aux pressions multiples et parfois à l’injustice. Face à tant d’exigences, un seul mot : respect !

Pierre Vidal

Présentation du livre « Manifiesto de la Tauromaquia »


Par Antonio Arévalo,

photo Julieta Arévalo


Dans les salons de l’hôtel Wellington de Madrid a été présenté le livre « Manifiesto de la Tauromaquia », en présence de nombreux aficionados et de personnalités du monde taurin, comme le matador César Rincón ou le ganadero Antonio Bañuelos. Un livre collectif avec les contributions du professeur universitaire Antonio Purroy, du chercheur Beatriz Badorrey, du journaliste et écrivain José Carlos Arévalo, du vétérinaire spécialisé dans le toro de combat Julio Fernández, entre autres. Un livre militant mais non pamphlétaire avec une argumentation solide pour la défense de la corrida mais qui dévoile aussi des aspects méconnus de l’affrontement de l’homme avec le toro. Edité par l’association « Es de Toros », au cours de cette présentation fut annoncée la création d’un site Web en défense de l’univers taurin sous toutes ses variantes. Par ailleurs, des conférences seront bientôt disponibles sur le web avec tous
les textes inclus dans cet ouvrage.

La cape d’or à Nîmes

Tous les détails sur la LXIIIe novillada de la Cape d’Or qui aura lieu à Nîmes le dimanche matin de Pentecôte…

C’est une tradition incontournable depuis 1961 qui aux débuts se donnait en ouverture de la temporada nîmoise avant d’être plus tard intégrée à la Feria de Pentecôte. De cette compétition se sont distingués pas mal de futurs maestros – entre autres Falcón, Robles, Niño de la Capea, Nimeño II, Muñoz, Yiyo, Jesulín, Finito, José Tomás, El Juli, Perera, Talavante… – tous ceux avec qui j’ai pu l’évoquer m’ont confirmé que ce trophée représentait un honneur qui a constitué un pas en avant par rapport à leur carrière naissante.

Lors d’un point presse ce mardi matin à l’hôtel Atria, Max Vedel puis Michel Dayre sont intervenus pour resituer l’histoire et la philosophie  de cette manifestation, avant que le président Gérard Quittard ne rappelle le rôle du jury, totalement indépendant de l’empresa et du palco, soulignant au passage sa satisfaction de voir cette épreuve se dérouler le dimanche matin. Avec à son issue, un rendez-vous sur l’Esplanade, au stand des Costières, pour une sorte de “débriefing-tertulia”…

Pour cette année, le jury sera composé de cinq personnes, avec pour président Michel Dayre qui sera entouré de deux adhérentes de la peña, Mmes Michèle Carteyrade et Josiane Rouch, ainsi que de Norman Dumon, un “jeune ancien” président de club, et de Victor Jalaguier, qui fut à la tête de “Touche pas à mes passions”.

cape24dor

Max Vedel, Michel Dayre et le président Gérard Quittard

Règlement :

Le novillero sera jugé sur l’intégralité de sa prestation depuis la sortie du novillo jusqu’à sa mort.

Le novillero devra être un lidiador durant toute son actuación, plus précisément au cours du tercio de piques afin de mettre en évidence la bravoure du novillo en lui faisant prendre au moins 2 piques, plus si possible, dans le même terrain.

La faena sera jugée en fonction des aptitudes physiques et morales du novillo. Ses critères de valeur ne seront pas estimés sur sa durée ou le nombre de passes données, mais sur l’adaptation du novillero à mettre en valeur les qualités du novillo ou à corriger ses défauts.

Trois paramètres essentiels devront être respectés : trouver le sitio, se croiser et charger la suerte.

La mise à mort sera jugée plus sur la sincérité de l’engagement du novillero à porter l’estocade que sur son résultat final. Mais bajonazos, golletazos et atravesadas seront pénalisés.

L’attribution du trophée ne dépendra pas exclusivement des récompenses décernées par le palco et le premier avis ne sera pas préjudiciable à la qualité de la faena servie.

Rappel du cartel :  Novillos de Piedras Rojas pour Lalo de María, Manuel Román, Samuel Navalón

torofiesta.com

Nouvel apoderado pour Clemente Jaume

Le novillero Clemente Jaume , originaire de Béziers, a conclu un accord avec l’homme d’affaires et agent Juan Antonio Medina pour diriger sa carrière pour une durée indéterminée. “Je suis très heureux qu’une personne sérieuse et professionnelle, qui a une philosophie différente de la tauromachie et qui m’apporte beaucoup, dirige ma carrière », a déclaré Clemente Jaume. Clemente Jaume, a disputé sa première novillada de la saison devant les utreros de Valverde le 20 avril, à Saint Martin de Crau, en France,.

Béziers, les cartels officiels

Cartels officiels de la Feria de Béziers 2024 qui se déroulera du 15 au 18 août…

Ce mardi 7 mai, dans le cadre de la Feria Off, sur le parvis du Plateau de Valras, l’empresa Betarra a dévoilé en présence du maire, les cartels de la feria 2024.

Au programme, trois corridas de toros, une de rejón, une novillada piquée et deux novilladas sans picadors, le tout étant comlplété par des spectacles en nocturne.

15 août

18h : six Jandilla pour Sébastien Castella, Andrés Roca Rey et Cristian Parejo.

16 août

11h : NSP. Cartel à désigner.

18h : six Santiago Domecq pour Alejandro Talavante, Daniel Luque et Borja Jiménez.

17 août

11h : NSP. Cartel à désigner.

18h : six Fermín Bohórquez pour Pablo Hermoso de Mendoza et Léa Vicens en mano a mano.

18 août

11h : trois novillos de Malaga et trois de Camino de Santiago pour Nino Julián, Lalo de María et Javier Zulueta.

18h :  six Margé pour Juan Leal, Clemente et Carlos Olsina.

bez07feria24

Tienta de macho à Palavas

Demies-finales de la Copa Chenel

15 Juin à Valdetorres de Jarama

22 juin à Alalpardo

Le 17 mai rendez-vous chez Jean-Louis Darré

Aguascalientes : Luis David triomphateur de la dernière de feria

Aguascalientes (México), dimanche. Dernière de féria. 3/4 d’arène.

Toros de Villa Carmela. 

Diego Silveti, oreille et palmas;

Andrés Roca Rey, palmas et oreille protestée.

Luis David Adame, oreille et deux oreilles. 

Séville: vuelta de Barroso

Plaza de toros de La Real Maestranza de Caballería de Sevilla. 2/3 d’arène. Novillos de Julio de la Puerta.

TRISTÁN BARROSO, silence et vuelta al ruedo après pétition.

SAMUEL NAVALÓN, ovation après avis et vuelta al ruedo.

MARISCAL RUIZ, ovation et silence.

Salut du banderillero  Raúl Ruiz au 4ème.

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