C’est avec un certain retard en raison de mon absence que je tenais à vous faire part du décès de notre ami Marc Roumengou.
Marc, Président du Forum et adhérent de la Goyesca, savait animer comme personne les réunions de nos différents clubs. Malheureusement, depuis un certain temps, son état de santé ne lui permettait plus de se joindre à nous.
Je me permets de vous communiquer le brillant hommage qui lui a été rendu dans la Dépêche du Midi de dimanche par Patrick Louis. Article qui retrace notamment sa carrière d’Alguacilillo dans diverses arènes du sud-ouest et en particulier aux arènes du Soleil d’Or à Toulouse, rôle qu’il partagea avec Jean Lanau Président du Forum.
Certains amis du club taurin Mexico Aztecas y Toros, ont pu découvrir ses divers ouvrages taurins dans l’importante bibliothèque de Marco Antonio Ramirez Villalon à Morelia lui aussi décédé et grand ami de Marc.
Me concernant, je garde l’excellent souvenir de mon alternative vicoise l’ayant passée en sa compagnie.
Odile son épouse doit organiser une messe du souvenir, je ne manquerai pas de vous en communiquer la date et le lieu.
Le cercle taurin de Villeneuve de Marsan annonce un cartel 100 % français pour sa traditionnelle corrida des fêtes du mardi 6 août 2024. Outre des taureaux de PAGES-MAILHAN, se sont trois toreros français qui feront le paseo à 19 h :
ADRIANO – 27 ans A fait sa présentation à Villeneuve en 2022. Après avoir toréé 10 corridas en 2023 et triomphé le dimanche de Rameaux à Villarrobledo, province d d’Albacete, il aura à cœur de prouver qu’il faut compter sur lui cette temporada.
Dorian CANTON – 23 ans – a pris son alternative à Villeneuve en 2019. Il a été aux cartels les années suivantes. Victime d’une blessure en 2023, Il ne fera que 4 corridas durant cette temporada. Son envie de triompher à chaque sortie en 2024 est évidente.
SOLALITO – 23 ans a pris l’alternative le 17 septembre 2023 à Nîmes. Il défilera dans ces mêmes arènes le lundi 20 mai. Il fera sa présentation dans le sud ouest.
Très beau cartel de la féria de Céret qui évoque la figure historique du club céretan Jean Louis Fourquet disparu il y a dix ans, réalisé par son frère Marc. Le capote s’ouvre dans le décor du Canigou , c’est très émouvant.
Dernièrement (vendredi 22 mars), à Vic-Fezensac à l’occasion de la présentation de la feria se trouvait dans le public, « El Rafi », Rafaël Roucoule et son apoderado, l’ancien torero Patrick Varin « El Rafi », sera le dernier torero de la feria à entrer en piste face aux toros de Los Maños. Invité surprise et de dernière minute, Dominique Valmary, président de la Fédération des sociétés taurines de France (FSTF). Le président n’était pas venu les mains vides. Il apportait le prix « Tio Pepe » 2023 pour le remettre à El Rafi. Cette récompense soulignait l’engagement du jeune torero pour la défense de la tauromachie, notamment il y a quelque mois lors de la mobilisation face à la loi du député Caron qui souhaitait faire abolir la corrida.
Parmi les diverses interventions furent particulièrement remarquées celle de Rafaël Roucoule qui dépassionnait le débat tout en démontrant la profondeur de la culture taurine. Dans ce combat qui parvint à faire avorter le dépôt de la loi Rafaël Roucoule a véritablement marqué des points importants… reliant au-delà des génération l’engagement de Jean-Pierre Darracq dans sa défense de l’éthique taurine et une passion toujours jeune « El Rafi » à croisé la route de « Tio Pepe »
Conseiller en communication institutionnelle et marketing territorial, il a été pendant 17 ans à la fois organisateur du prix Hemingway, lequel fête ses 20 ans cette année, mais également président des Avocats du diable, rattaché aux éditions Au diable Vauvert.
En 1999, il a présenté à l’Université Paris III un mémoire intitulé “Tauromachie, communication et perception sociétale”.
Il y faisait, entre autres, l’inventaire des stratégies, contextes, hasards et coïncidences sociétales ou culturelles qui ont conduit, depuis presque 40 ans, à transformer une tradition ancrée en “produit grand public”.
Depuis, il intervient régulièrement pour mettre des mots sur le fabuleux phénomène médiatique qui a accompagné l’éclosion de la culture tauromachique ces 4 dernières décennies.
Cette période couvre particulièrement l’intervention comme “espontaneo” de Simon Casas face à un toro destiné à Antonio Ordonez à Nîmes en 1968, en passant par l’époque “Casas-Bousquet” à Nîmes, les “années Canal plus” et plus largement la mode de la tauromachie, une période que beaucoup d’entre nous ont vécue et que les autres auront certainement plaisir à découvrir ou redécouvrir.le Club taurin de Paris recevra donc Jacques-Olivier LIBBY
lundi 8 avril à partir de 20h au restaurant “Loubnane” 29 rue Galande 75005 Paris prix de la soirée: membres du club à jour de cotisation:32 euros-jeunes de moins de 25 ans:15 euros-hôtes de passage: 40 euros.
A Arles, du vendredi 29 mars au lundi 1er avril, la Nouvelle Auberge Espagnole vous accueillera avec expo et présentation de livres taurins…
La nouvelle Auberge Espagnole vous accueillera pendant la féria de Pâques à Arles et s’installe du vendredi 29 mars au lundi 1 avril, salle Jean et Pons Dedieu (62 rue du 4 septembre) de 10h à 20h. librairie taurine qui présentera les dernières publications et un très grand choix de littérature taurine.
Exposition d’artistes :
Michel Volle, photographie
Alain Dervieux, photographie
Élisa Laugier Martinez, peinture
Charlotte Houot, peinture
Dédicaces des auteurs : Dimanche 31 mars de 14h à 16h
Joël Bartolotti : “Chicuelo, un torero pour l’histoire”
Bruno Lasnier : “Vamonos sur le chemin du Rocío“
Fabien Penchinat et Francis Zamponi : “La clémence de Titus“ prix Hemingway
Antonio Arevalo et Robert Margé : “Robert Margé, au cœur du toro”
Chicuelo. Un torero pour l’histoire
Joël Bartolotti (2023)
Si Chicuelo a acquis la postérité taurine en raison de la passe de cape qui porte son nom, son apport à la tauromachie est beaucoup plus important car il fut le vrai fondateur du toreo moderne. Grâce à cette biographie richement documentée Joël Bartolotti réhabilite pour l’histoire cet immense torero.
Format 16/24, 220 pages, 50 illustrations en couleur et noir et blanc. Prix : 25 €
Vamonos ! Sur le chemin du Rocío
Pierre Vidal et Bruno Lasnier
C’est un voyage incroyable et captivant que nous proposent le journaliste et écrivain Pierre Vidal et le photographe Bruno Lasnier. Ils nous invitent à les suivre sur le chemin du Rocío, ce pèlerinage jusqu’à un petit village andalou où se retrouvent des centaines de milliers de personnes chaque année pour la Pentecôte.
Format 17,00 x 24,00 cm,128 pages, 23 €
La clémence de Titus et autres nouvelles du prix Hemingway
Sébastien Ambit, dix-neuvième lauréat, nous offre une nouvelle surprenante et sensible où les héros sont sur les gradins et la corrida prend des airs d’opéra. A l’image du texte lauréat, les meilleures nouvelles de l’édition 2023 composent un excellent recueil bien dans l’air du temps, féministe, passionné, prolétarien et poétique, qui nous emmène des lointains villages d’Espagne à Mauthausen, d’une mercerie à l’atelier d’un photographe, et jusqu’au parvis des arènes de Nîmes…a
Format 13,0 cm × 19,7 cm, 176 pages, 17 €
Robert Margé, au cœur du toro
Antonio Arevalo
Dans la saga de la tauromachie française, Robert Margé occupe une place essentielle et singulière : il fut d’abord l’un des pionniers de l’élevage de toros braves en France. Parti de rien, il en est devenu le porte-étendard avec des succès inespérés si on considère le nombre de ses toros graciés et surtout sa récente consécration madrilène. Mais il y a aussi l’empresario des arènes de Béziers et l’apoderado qui fit émerger un certain Sebastion Castella.