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Ce soir sur France 3

Diffusion ce soir à 23h13 sur France 3 du documentaire réalisé par Benjamin Montel et Antonin Boutinardrouelle, et disponible en streaming sur le site de France Télévision. Avec Andy Younes

Adieux l’ami !

Repose en paix Bob !

AU « PABLO ROMERO »…

Au « Pablo Romero »

Le jeudi 17 juillet, le Club Taurin Les Amis de Pablo Romero propose une soirée
cinématographique exceptionnelle dédiée à deux figures emblématiques de la
tauromachie française Simon Casas et Nimeño II.

2 hommes, une date, une passion
Le 17 mai 1975, un certain Simon Casas prend l’alternative dans les arènes de Nîmes. Un peu plus tard dans cette même journée, Nimeño II fait ses débuts en novillada piquée. L’histoire appréciera le cheminement de ses 2 hommes qui marqueront la tauromachie nationale et internationale. C’est en images, dans le patio andalou, que l’évolution des 2 hommes sera diffusée. Des faits marquants, une intimité palpable, de quoi plonger tout aficionado dans le contexte de la tad’alors en partant d’une date qui à priori semblait anodine mais qui les liera.

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« Tardes de Soledad » à La Rochefoucauld

Toujours soucieux d’entretenir en terre aride l’amour de la tauromachie, j’éprouve une grande fierté et un plaisir non dissimulé à annoncer le jeudi 5 juin au cinéma des Halles à La Rochefoucauld la projection de Tardes de Soledad, le grand film d’Albert Serra  sur la tauromachie et l’expérience d’Andres Roca Rey.  Défini par certains comme un film documentaire, cette soirée sera l’occasion d’en discuter, il s’agit bien plus d’un film réaliste d’une brutalité et d’une beauté hallucinantes.

J’assurerai la présentation du film et le débat qui suivra la projection ;en aucun cas il ne s’agira de ces faux débats « pour ou contre ».

Albert Serra est un grand cinéaste et ce n’est pas un hasard si le numéro des Cahiers du cinéma de Mars en a fait sa couverture.

On parlera donc de corrida certes mais aussi et surtout à travers ce sujet, de cinéma.

L’obsession du cinéma d’Albert Serra c’est la mort, comment aurait- il pu ne pas traiter de la peur, de la mort;de la solitude dans ce film remarqué et salué par toute la critique.

Venez nombreux le jeudi 5 juin à La Rochefoucauld, cinéma » Les Halles », entrée: 4 euros.

Jean François Nevière co-président de Mexico Aztecas y Toros

Tardes de Soledad à Bazas

Le club taurin de Bazas en coopération avec l’association  « Bazas-culture-cinéma »   prévoit de projeter le film de Albert Serra  « Tardes de soledad » au cinéma vox le 11 juin 2025 à 20h30.( sauf erreur tarif 7 €)

A l’issue de la projection un échange est prévu avec les spectateurs, non pas dans l’idée d’être pour ou contre mais pour partager son ressenti, répondre aux éventuelles questions ou apporter un éclairage.

Jean Jacques Fonmarty président du Club taurin de Bazas invite les aficionados à venir partager ce moment  entre nos 2 journées taurines du 1er juin à Captieux et du 21 juin à La Brède.

Le fil est également programmé à: 

Pessac  au Jean Eustache (9,50€)16 mai 14h17 mai 16h1018 mai 20h3019 mai 20h3020 mai 18h23 mai 18h26 mai 18h

« Tardes de soledad » succès public exceptionnel

Entretien avec Eric Jolivalt, Dulac Distribution, Paris avril 2025

1/ Quelques chiffres : Le nombre d’entrées / Le nombre de copies / Le nombre de séances sur la France / Quels sont les chiffres que vous pensez atteindre en fin d’exploitation ?

Nous avons réalisé 28.000 entrées en deux semaines, le film a été et sera diffusé dans plus de 300 cinémas et nous espérons atteindre 40.000 entrées en fin de carrière. Ce qui est un score exceptionnel pour un documentaire. En France, rares sont les documentaires qui dépassent les 10.000 entrées en salle.

2/ Est-ce que l’interdiction –de12 ans a été un frein dans l’exploitation du film ?

L’interdiction nous a semblé légitime, le film montre la corrida d’un point de vue totalement différent que celui du spectateur à la télévision ou dans l’arène. C’est ce qui rend le film unique mais c’est aussi une tout autre approche et il est nécessaire de pouvoir l’aborder de cette façon avec des enfants de plus de 12 ans même s’ils ont déjà assisté à des corridas étant plus jeunes.

3/ Albert Serra est toujours un phénomène, son implication dans la sortie a été primordiale, Combien de débats, avec lui, avez-vous organisé avant la sortie ?

Le film est sorti une semaine après l’Espagne où le film a été un vrai phénomène. Albert Serra a réalisé une quinzaine de débats en France, surtout dans le sud-est et le sud-ouest avec des villes comme Arles, Dax, Mont de Marsan puis à Paris et en banlieue parisienne. A chaque fois, la salle a été conquise.

4/ Lors de l’acquisition du film à Saint-Sébastien, comment aviez-vous envisagé sa sortie en salles ? Vos objectifs ont-ils évolué à l’approche de la sortie ?

Nous avons acquis le film bien avant San Sebastian. Nous étions sur le projet depuis son élaboration car nous avions déjà travaillé avec Albert Serra ainsi que son producteur Pierre-Olivier Bardet sur le film Liberté. Si nous n’avons jamais eu de doutes sur le talent d’Albert Serra, je vous mentirais en disant que le sujet de la corrida n’a jamais été une question. C’est en voyant le film fini et suite à la Concha de Oro à San Sebastian que nous avons vraiment réalisé que nous avions l’un des plus grands documentaire de l’année (voire plus) dans les mains et qu’il fallait le traiter comme tel.

5/ Dulac Distribution a l’habitude de proposer des documentaires très variés. La sortie de TARDES DE SOLEDAD s’est-elle démarquée des précédentes, et si oui, en quoi ?

Dulac Distribution distribue de nombreux documentaires de grands réalisateurs à l’exemple de Notre Corps de Claire Simon, Babi Yar Contexte de Sergei Losnitza ou encore Pingouin & Goéland de Michel Leclerc. A chaque fois, nous traitons les films comme des objets uniques tout en prenant en compte leurs particularités. Tardes de Soledad ne déroge pas à la règle et ça a été un plaisir énorme de travailler avec un génie comme Albert Serra.

Texte Sandrine Lamantowicz in https://facealacorne.fr/

Allez voir le film : ‘Tarde de Soledad’

Allez voir le film ‘Tarde de Soledad’ de Albert Serra. Pour plein de raisons : les films sur le thème de la corridas sont rares et c’est trop bête de passer à côté, ce n’est pas ici une fiction mais ‘la vraie vie’ et celle d’un des toreros les plus importants actuellement, vous allez découvrir des images sur des moments d’intimité qu’aucun aficionado installé dans les gradins d’une arène ne peut voir et des conversations qu’aucun aficionado installé dans les gradins ne peut entendre. Les scènes dans le camion avec la cuadrilla sont époustouflantes ainsi que l’habillage du Torero.

Tant que des artistes – ici un réalisateur Espagnol de renom du 7 em art – vont s’approprier le thème de la corrida pour créer quelque chose , alors cela contribue à l’existence de la corrida. Elle est tellement attaquée en ce moment : au Mexique mais aussi en Espagne (voir article de pierre Vidal hier sur notre site internet).

L’aficionado sera peut être surpris par ces gros plans ou l’on perçoit difficilement la beauté du ballet entre le taureau et le torero. Ouvrons nos chakras – même si cela dérange – à la vision de ce réalisateur Albert Serra. Il est Espagnol et a bien réfléchi avant de faire un film sur la corrida (A lire son interview dans les cahiers du Cinema de mars 2025). Les images sont brutes, violentes et les conversations sont crues..La corrida c’est avant tout un combat souvent âpre et difficile et on le voit ici de l’intérieur et de très prêt. Le spectacle n’est pas ici édulcoré, ce n’est pas de l’intelligence artificielle ni de la triche. Il y a une forme de répétition dans les séances du film qui peut lasser le spectateur mais la corrida n’est elle pas une répétition sans cesse des mêmes phases et moments de vérité ? On peut se faire prendre par la tension réelle présente dans le film, ou pas, et sortir fatigué ou un peu sonné (impression que m’a remonté mon ami B.C après avoir vu le film).

Que l’on aime ou pas, le film ne laisse pas indifférent – en particulier un aficionado – et c’est bien qu’il existe pour nous faire réfléchir.

bande annonce du film ci dessous

Tardes de Soledad en Gironde

CE VENDREDI 11 Avril à 20 HEURES en VOST – Tarif 6,50 euros – .

*MERCI DE BIEN VOULOIR DONNER VOTRE REPONSE PAR RETOUR DE COURRIEL à 

mc.cypres@wanadoo.fr 

dans les meilleurs délais (d’ici jeudi après-midi au plus tard) 

afin que le responsable du GRAND ECRAN LA TESTE qui a fait venir le film et va le projeter dans des conditions exceptionnelles puisse nous attribuer la salle correspondante au nombre de spectateurs.

*C’est une chance qui nous est offerte de pouvoir partager entre aficionados cette projection et nous espérons que nous serons nombreux à y assister.

Tardes de soledad est aussi programmé en VOSTF ce jeudi 10 avril à 20h45

au cinéma

UGC Ciné Cité Bordeaux

13-15 rue Georges Bonnac, 33000 Bordeaux

Tardes de Soledad: « Tarde de expectacion, tarde de decepcion… »

Andrés Roca Rey héros du film d’Albert Serra « Tardes de soledad ».

Le dicton taurin le dit : « tarde de expectacion, tarde de decepcion »* ; très attendue ma soirée consacrée au film d’Albert Serra qui a suscité controverses critiques ou louangeuses, m’a plongé dans une certaine indifférence, un ennui marqué par des situations répétitives avec une forte impression de « déjà vu », une banalité contraire au sujet, la tauromachie, qui est tout sauf une activité sans surprise.

Ce n’est pas le grand film lyrique que l’on attend (toujours) sur la corrida, ce n’est pas non plus une critique abjecte ou polémique, ce n’est qu’une description plate d’une réalité vue d’en bas plutôt que d’en haut, un point de vue qui certes fait de l’effet (visuel) mais n’éclaire rien. On n’y voit que ce que l’on sait déjà et les émotions, les coups de cornes notamment, ne touchent que peu puisqu’on en connaît l’issue.

A quoi servent ses scènes répétées d’arrastre ? Ces puntillazos successifs ? Ces passes accumulées dégagées du contexte d’une faena et par conséquent sans significations véritables ? La vie d’un torero se limite-t-elle à la camionnette qui le conduit et à la chambre d’hôtel où il ne dort pas ? On aurait aimé justement voir celle où il dort… (et avec qui).

On n’est ici loin de Cocteau, Hemingway ou Peyré ou pour prendre des exemples de films qui nous ont transporté, loin « Des clameurs se sont tues » de Dalton Trumbo, de « La course de taureaux » de Braumberger, de « Moments de vérité » de Rosi ou « Des golfos » de Saura, etc.

Le film a néanmoins un mérite: il n’est pas de partie pris ; il est honnête ce qui n’est pas rien tout de même. D’abord il a mis au centre du propos le toro bravo et les deux premiers plans au campo dans la nuit avant même le générique sont réussis. Il n’élude pas la violence de l’animal dans le combat, ses intentions criminelles ne sont pas masquées, ni sa mort souvent choquante pour les « enfants du siècle » qui ne reconnaîtront jamais son aspect glorieux : cette lutte ultime pour la vie, ce dernier regard la lumière.

Ensuite le réalisateur n’a pas éludé le côté picaresque du milieu taurin. Les répliques de Chacon ou Viruta, les peones de Roca sont tordantes pour celui qui sait les contextualiser. Il y a cet amour du piropo très sévillan, le goût du bon mot et une façon de convoquer la vulgarité qui n’est pas triviale mais rappelle les racines populaires de ces O.S. de la tauromachie. A lire les critiques de la  presse française, je ne suis pas sûr que le « grand public » saisisse cet amour du second degré, la frivolité feinte et l’ironie savoureuse de ces grands professionnels issus de barrios populaires où on parle ainsi…

Enfin le film met à a sa place Andrés Roca Rey, c’est-à-dire à celle de numéro un, de torero d’époque. La seule comparaison possible étant José Tomas évoqué incidemment (?). Le comportement héroïque du Péruvien s’impose de manière indubitable tout au long des scènes: son arrimon, son entrega, el valor seco qui en fait un torero hors norme qui marque l’histoire. Un phénomène ! La contrepartie, celle qui lui est demandée, est terrible : outre les blessures physiques et cette angoisse de ne pas les voir « se cicatriser », il y a le poids de la responsabilité, cette lourde solitude pour un jeune homme de 25 ans. Etre numéro uno, assumer ce rôle, remplir les arènes et être celui à qui on demande toujours plus c’est subir une pression quasi inhumaine. Les plus grands y sont passés on citera Juli et surtout Ojeda ou Tomas, ces derniers n’ayant que peu duré à ces avant-postes

Cette souffrance du Numéro Uno on la lit sur le visage lisse -enfantin encore- mais souvent ensanglanté d’Andrés. Et on sent que la seule chose qui le préoccupe, celle qui le touche, ce sont les cris de haine, ces insultes du tendido 7 madrilène ou le scepticisme de la Maestranza. Je ne sais si c’était là le propos initial de Serrat mais il touche enfin une vérité profonde : l’injustice blesse toujours plus que le coup de corne.

Pierre Vidal  

* « Après-midi d’espérance, après-midi de déception »

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