La Peña Cap Afición convie les passionnés de tauromachie à sa traditionnelle Fiesta Campera, qui se tiendra le jeudi de l’Ascension dans les arènes de Montsoué.
Parmi les invités de marque, Juan de Castilla fera vibrer les aficionados avant ses prestations dans les arènes du Sud-Ouest cet été. À ses côtés, le talentueux Solal ainsi que les jeunes espoirs de l’école taurine Adour Afición et de l’école Oscence de Huesca.
Le bétail sera composé de deux erals de la Ganadería Roland Durand et de vaches de la Ganadería Buros, garantissant un spectacle rythmé et intense. Avec une programmation mettant en valeur la transmission du savoir et l’esprit de la tauromachie
Plaza de toros de Jerez de la Frontera, Cádiz. Troisième de la Feria del Caballo 2025. Plus de 3/4.
Toros de Álvaro Núñez, vuelta al ruedo, pour le quatrième ‘Negro’ nº66.
• MORANTE DE LA PUEBLA, oreille et deux oreilles et la queue.
• SEBASTIÁN CASTELLA, oreille après avis et oreille.
• JOSÉ MARÍA MANZANARES, oreille et ovation.
Salut des banderilleros Curro Robles au premier, Jao Ferreira au sixième, Chacon au cinquième, .
Le génie de la Puebla a parlé hier à Jerez et même ceux qui ne sont pas ses dévots, qui ne font pas partie de sa secte, ont été bouleversés, époustouflés par sa parole qui peut se résumer en un adage simple : « tout ce qui est artistique est incomparable, inégalable et là, dans la beauté, se trouve la justification ultime de notre passion taurine ».
Certes la corrida ne payait pas de mine : envoi de tailles modestes, aux défenses médiocres au regard des « mammouths isidrils ». Certes ! mais nous sommes dans une arène de deuxième catégorie et il est sorti « le toro de Jerez ». On ne va pas épiloguer sur cet ensemble (excessivement) engageant mais encasté, mobile, partant vaillamment pour la mono-pique en usage ici, allègre par la suite, se jetant avec classe dans les leurres. On mettra un bémol pour le premier qui ne dura pas et pour le sixième. Les meilleurs : le second et le quatrième.
Devant ces crèmes, soutenus par un public attentif et respectueux, les coletudos, sereins, donnèrent le meilleur d’eux-mêmes picadors, lidiadors et banderilleros, dans un bel ensemble, pour un spectacle enthousiasmant. Il restera dans les annales en raison de la seconde faena de Morante de la Puebla que l’on ne saurait résumer ici tant elle tutoya les sommets. Une faena complète, longue, instrumentée des deux côtés, avec un temple incomparable, engagé un maximum, variée, ornée de molinetes, pechos, pases del desprecio, trincherillas avec cet empaque, cette manière unique de se pencher sur l’animal séduit, hypnotisé par la flanelle menée avec la douceur du torero cigarrero.
Ah ! les senteurs de la Marisma ! Ah ! les cris des golondrinas qui percent le soir tombant sur la plaza Ah ! les lointains fandangos de Huelva chantés sur les chemins du Rocio… Tout cela évoqué dans la muleta du magicien qui nous a conduit sur le chemin de cet univers précieux, loin des affrontements sans issue et des combats perdus d’avance. Morante oui : il arrête le temps…
Je ne vous ai pas parlé de son toreo de capote : cette douzaine de véroniques au ralenti en marchant vers le centre (données à ses deux passages) qui nous auraient contentées… s’il n’y avait pas eu la suite, mais je veux dire un mot de l’estoconazo final (au quatrième) en se mouillant les doigts, donné comme un mort de faim, un débutant qui veut se faire un nom et qui se la joue à la vie à la mort…
Visage ensangalanté de Castella qui dut passer à l’infirmerie
Morante a signé à Jerez une de ses meilleures faenas et il était difficile de passer après lui. Castella a été à la hauteur, dans son style puissant, viril, profond aussi en donnant l’avantage à l’animal. Le second avait le gaz nécessaire et sa faena rythmée, engagée fut suivie avec enthousiasme. Il termina par manoletinas et subit une très dure voltereta avec une coupure à l’arcade; tuant en deux fois. Il coupa l’oreille du cinquième grâce à un estoconazo d’effet rapide.
De bons moments de la part de Manzanares face au troisième avec ce sens de la plastique qu’on lui connaît et une estocade bien placée. Le dernier, garbanzo negro du lot, ne lui permit pas de briller.
C’est la lumière de La Puebla qui restera dans nos rétines.
Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Trézième de la Feria de San Isidro. Lleno de ‘No hay billetes’.
Toros de Victoriano del Río.
• EMILIO DE JUSTO, silence après avis et oreille.
• ROCA REY, silence et silence après avis.
• TOMÁS RUFO, silence après avis et vuelta al ruedo.
Ce devait être une après-midi de triomphe pour ces trois jeunes hommes, courageux et déterminés : les taureaux de Victoriano del Rio, musculeux, aux cornes redoutables, ont eu un comportement bien inégal. Les toreros devront aussi réviser l’art de la mise à mort ( notamment Emilio de Justo et Tomas Rufo). Bref, si les combats furent passionnants, chacun resta sur sa faim. Emilio de Justo, montra dans une faena classique son pouvoir de domination sur un animal brave, noble mais rude dans sa charge. Hélas : 2 pinchazos, un quart d’épée, et une demie et l’affaire n’était plus dans le sac. Silence. Le deuxième d’ Emilio de Justo, le dénommé Bocinero, incertain au cheval, succomba à la volonté de fer du torero : celui-ci plaça parfaitement sa main sur le bâton de la muleta. Comme il avait les pieds bien plantés sur le sable, il abandonna ainsi toute tension, ce qui provoqua des moments très inspirés, artistiques qui firent rugir le public. Une entière. Une oreille. Andrès Roca Rey qui brilla dans divers quites ne pût que gérer les affaires courantes avec « Impuesto », peu brave, violent parfois. Il abrégea la faena. Une entière un peu à gauche. Silence. On attendait beaucoup d’Amante, qui galopait avec entrain.Trop d’entrain puisqu’il ila direct sur le cheval et sans doute y laissa ses forces. Le travail de Roca Rey, toujours volontaire, se résuma à mener une lidia sérieuse mais sans âme, faute de combattant. Pinchazo. Estocade entière. Un avis. Tomas Rufo opta pour une entame de faena spectaculaire : à genoux devant Bisonte, il souleva l’enthousiasme du public et imposa par la suite un rythme régulier, bien cadencé à ce taureau noble. Les échecs successifs à l’épée le privèrent d’un trophée. Cependant, le dernier taureau , Alarbadero, qui avait de grandes qualités, permit à Tomas Rufo de montrer sa maîtrise, ses qualités, courage et détermination : ce fut un feu d’artifice de muletazos et naturelles. Et là, l’aficionado prend sa tête entre ses mains : misère ! Un fiasco à la mise à mort.
La Commission pour les événements commémoratifs du 125e anniversaire du « Coso del Pino », à laquelle appartient Carmelo García, l’empresario a convoqué un Concours National de composition de Pasodobles taurins, profitant de cet anniversaire remarquable.
En plus d’encourager la création artistique et de promouvoir Sanlúcar de Barrameda, le but de cet appel est de « composer un pasodoble dédié en son honneur au Coso del Pino, coïncidant avec une date si importante et un événement si pertinent », a déclaré Carmelo García.
Tous les événements organisés à l’occasion du 125ème anniversaire de ‘Coso del Pino’ sont sponsorisés par @diputaciondecadiz ainsi qu’avec la collaboration de @ayto_sanlucar
Aracelli Guillaume entourée du Maestro « El Marismeño » et de Antonio Ruiz
Devant plus de deux cents personne Aracelli Guillaume Alonso, professeur d’histoire de l’Espagne classique à Sorbonne Université, autrice de nombreux livres sur l’histoire de l’Espagne et membre éminent du Club Taurin de Paris a présenté mercredi soir une conférence sur le thème « 5 siècles de toreo en Sanlucar de la plaza d’en haut à celle d’en bas » en compagnie de l’historien local Antonio Moreno; conférence présentée par le vétérinaire Antonio Ruiz. Soirée brillante qui avait pour cadre la magnifique bodega Yuste et qui se plaçait dans le cadre d’un cycle organisé par l’empresario sanluqueño Carmelo Garcia, célébrant les 125 ans des arènes du Coso del Pino.
Au cours de la soirée les conférenciers ont évoqué la longue histoire taurine de Sanlucar qui débute dès 1502 sur la plaza de la Paz dans ce que l’on nomme aujourd’hui le « barrio alto ». A cette époque la tauromachie sanluqueña est liée aux Ducs de Medina Sidonia et à la noblesse locale. Puis vint le temps des corridas qui se déroulaient sur la fameuse place du Calbido.
C’est en 1900 que fut entrepris la construction du fameux Coso del Pino, des travaux qui connurent des avatars mais qui nourrirent de nombreux journaliers qui vivaient pauvrement. Aracelli a rappelé ensuite les nombreux toreros qui sont passés dans ces arènes mythiques « tous les plus grands suaf Manolete ou Luis Dominguin » elle a évoqué aussi les noms prestigieux des grands toreros de Sanlucar comme Paco Ojeda ou El Marismeño présent pour l’occasion.
La salle « Bienvenida » de Las Ventas à Madrid a affiché le « no hay billetes » ce midi pour l’hommage à Christian Montcouquiol « Nimeño II ». Dans l’assemblée, de nombreux Français, mais aussi des matadors de toros (Uceda Leal, Éric Cortes, Ángel Majano, Pedro Carra), des éleveurs (Carlos Aragón Cancela) et apoderados.
À la table des invités étaient présents Margarita Nuñez Sandoval, Victor Mendes, Domingo de la Cámara et les auteurs du livre « Nimeño II, un nîmois dans l’arène » Joël Bartolotti et Jean Charles Roux. Luis Francisco Esplá, l’ami de toujours de Christian, avait envoyé une émouvante vidéo et le Vénézuélien Morenito de Maracay a participé lui aussi en envoyant un témoignage.
Sur l’écran : Luis Francisco Esplá
Pendant plus d’une heure, le souvenir de Nimeño fut évoqué avec des moments forts comme quand Margarita fut ovationnée par le public en reconnaissance de l’aide qu’elle a apportée en Amérique aux frères Nimeño. Domingo de la Cámara et Mendes ne furent pas en reste et prononcèrent quelques phrases qui allèrent droit au cœur de l’assistance. L’ovation finale en mémoire de Christian fut un moment particulier et plein de sensibilité. 46 ans après sa confirmation d’alternative Nimeño II est sorti par la grande porte de Las Ventas. Sa trajectoire exemplaire le valait bien…
Madrid, San Isidro ; 12è spectacle du cycle, Beau temps 23°, lleno. 6 Toros d’Alcurrucen 6 , devise céleste et noire, sang Carlos Nunez de 545 à 594 kg. Le 4è remplacé par un sobrero de Zacarias Moreno. 12 piques, aucun digne de notation.
. Sébastien Castella ( tabacco y oro) : 1 entière silence ; 1 avis , 1 entière, ovation avec pétition.
. Miguel Angel Perera ( azul de la noche y oro) : 1 pinchazo, 1 entière, 3 descabellos, silence après avis ; 3 pinchazos, 1 entière, 1 descabello, silence après avis.
Daniel Luque ( oliva verde y oro) : demie, ovation ; 1 entière, silence après avis.
Cartel de luxe, mais que peuvent faire trois figuras face à du bétail dépourvu de race, deslucidos, fuyant la pique. Où sont passés les Alcurrucen d’il y a quelques années si prisés par les vedettes pour leur toréabilité, leur noblesse et leur bravoure ? Les pupilles de Pablo Lozano ont laissé leurs qualités originelles au campo. Légèrement au-dessus du lot pour sa noblesse, le sobrero de Zacarias Moreno sorti en 4è bis, a permis à Castella de poser sa tauromachie. Accueilli par cambiadas au centre, Sébastien immobile l’entraîne dans sa muleta pour une série achevée par trois naturelles du plus bel effet. Le Zacarias mange le leurre, Sébastien termine par un redondo caressant les cornes du bicho. Malgré une bonne entière, la pétition n’est pas majoritaire, Sébastien doit se contenter d’une ovation. Avec son premier transparent, pas au goût du public de Madrid, malgré son début à la muleta, immobile por lo alto sans bouger, Sébastien ne peut rien faire devant ce toro deslucido. Luque hérite d’un 1 er (sobrero à séville en 2024) qui revient par deux fois dans le tunnel du toril. Avant la pique, il nous offre trois capotazos bien templés. A la muleta, il le prend par doblones, puis une bonne série à gauche par le bas en terminant par ses classiques luquesinas. Avec son 2è brindé au public, Daniel profite de la noblesse de « Cornetillo » avec une grande série en derechazos suivie de deux bonnes en naturelle avant que le bicho ne s’éteigne, la faena se terminant a menos, dommage. Miguel Angel Perera le plus mal servi , malgré quelques gestes à son 1 er , se retrouve sans option sur son intoréable 2è.
L’artiste Diego Ramos est l’auteur de l’affiche officielle de la corrida des Fêtes de Bayonne, prévue le 11 juillet. Cette création a été réalisée selon les souhaits du torero Sébastien Castella et s’inscrit en complément de l’affiche des Fêtes de Bayonne.
Par ailleurs, la ville de Dax a récemment présenté une autre affiche de Diego Ramos pour sa feria, illustrant son implication dans la représentation graphique des événements taurins du Sud-Ouest. Son style distinctif continue de marquer l’identité visuelle de ces rendez-vous festifs.
A la suite de violents affrontements entre plusieurs toros du Curé de Valverde, prévus pour Istres, l’éleveur Jean Luc Couturier n’a pu qu’en constater les dégâts.
Il est donc résigné à ne présenter que trois toros sur six pour la corrida du vendredi 13 juin au Palio.
Afin de pallier à ce cas de force majeure, le directeur des arènes d’Istres accompagné du président de la CTEM se sont rendus chez Charlotte Yonnet et ont pu, ainsi, bénéficier de trois toros qui compléteront la corrida d’ouverture.
Cette corrida se transforme, donc en :
DESAFIO GANADEROS entre VALVERDE & YONNET.
Grâce au professionnalisme de nos deux ganaderos, cette corrida continuera à maintenir un intérêt majeur et « torista ».
Ce sera, aussi, une PREMIÈRE ! Ce DESAFIO ne s’étant jamais annoncé avant.